Chapitre 1
Lorsque je le regarde, à quoi pense-je? Lui n'a rien de bon, pourtant dès qu'il pose sur moi son regard sanglant je ne peux qu'être hypnotisé, attiré comme un papillon par la lumière.
Couché, roulé sur moi même dans mon panier soigneusement rangé de façon à ne pas être une source de distraction pour le docteur je le le regarde manipuler ces appareils, seringue, fiole et autres produits. Il est magnifique, dans son élément.
Mon regard se glisse lentement de ses mains à la courbe de son corps. Il n'est pas musclé, svelte, fin et aussi mortel qu'une flèche... A quel moment mon regard s'est perdu sur ces fesses? Ferme, je ne sais, parfaitement dessiné. Un appel au vice... Je rougis en imaginant celui-ci dépourvu de ces vêtements.
"Angelos." Appel t'il d'une voix plus claquante qu'un fouet.
Je me lève d'un geste, gardant la tête baissée de façon à ne pas me cogner contre le meuble au-dessus de moi puis je le rejoins au trot. A peine suis-je porté de sa main qu'il me saisit fermement la crinière. Tirant celle-ci de façon à me faire comprendre que je dois monter sur la table d'opération. Le métal est froid sous mes cousinés, je m'y couche docilement. Il tire vers lui l'une de mes pattes antérieures, je le laisse faire et le regarde y planter avec un savoir-faire glacial une aiguille dans ma veine. Ce n'est pas agréable mais il n'est pas question de se plaindre. Quelques secondes après, le sang coule à rythme régulier dans une poche de bonne taille.
En silence j'attend docilement, laissant le sang couler, l'observant patiemment... Puis,je sens une pression sur ma crinière. Elle n'est-ce pas brutal, pas menaçante. Je tourne a peine la tête et remarque alors que le nez de Dottore est venu y trouver refuge. Sa peau est froide, il semble respirer fort... Que se passe-t-il ? Il n'est pas du genre du scientifique de faire preuve de douceur. J'attend avec inquiétude le traitement que me réserve mon maître, mais il ne se passe rien.
Lorsque la poche est pleine, il se redresse lentement et retire d'un geste l'aiguille. Il a manqué de délicatesse, serrant les crocs pour ne rien dire je vais pour léché ma plaie... Il m'a devancé.
Lentement sa langue glisse sur mon pelage. Nettoyant le sang. Je ne le sens presque pas.. mais cette vue me rend ivre de désir. Mon cœur s'accélère, mon souffle s'égare... Qui a monté le chauffage? Il se lèche les lèvres comme s'il venait de goûter un vin particulièrement délicieux, je n'ai jamais eu autant envie de les embrasser. Ces yeux sont plein de désir. Qu'arrive t'il a mon maître
"Maî..." Commençais-je, mais je ne pu finir ma phrase, les doigts du scientifique sont venu attrapé le licol bien trop serré qui emprisonne ma tête m'empêchant de parler.
"Change" se contente-t-il de dire, cette voie est si... Empreint de désir que tout mon dragon en frémis, émoustillé.
Je ne me fais pas prier, passant alors de mon apparence draconique à celle humaine. Si sous les traits d'un dragon ma fourrure et ma position cachent mon état ce n'était pas le cas ici. Je me retrouvais parfaitement nu devant lui, à l'exception des harnais de cuir que je garde en permanence. Il sourit lorsque son regard se posa sur mon sexe raide, tremblant de désir.
Il se penche lentement vers moi, je ne comprends toujours pas ce qui se passe. Il est déjà arrivé que le maître et moi ayons des rapports sexuels, mais ceux-ci ont toujours étaient brutaux et jamais mon maître n'avais voulu faire ce genre de chose, me traitant toujours comme un soumis. Le voilà penché au dessus de mon entre jambes, il se débarassa de son masque au moment ou sa langue glissa sur la longueur de mon sexe. Définitivement il y avait un problème!
J'ouvris la bouche pour parler mais seul un couinement m'échappa, je le regardai. Devant moi, la main crispée sur sa propre entrejambe qu'il tenait à s'en faire blanchir les phalanges. Sa seconde main était venu sur mon membre qu'il léchait avec de plus en plus d'insolence. Les sensations étaient folles, me rendait ivre. Jamais, au grand jamais, je n'aurais pensé Le Maître aussi expérimenté. Ce fut très compliqué de ne pas jouir tel un puceau de la gâterie qu'il m'offrait.
Je fus presque déçu que cela s'arrête. Lorsque Il Dottore se redressa lentement en se léchant les lèvres pour se pencher sur mon visage, nos lèvres se frôlent et je dû retenir mon souffle pour ne pas défaillir. C'est finalement sur mon oreilles qu'il s'attarda, sa langue glissant sur celle-ci, brûlante, joueuse. Il est désormais collé contre moi, mon buste contre le sien, sa main accrochée à mon membre, je n'ose le toucher. L'homme face à moi avait le visage de mon maître mais pas son comportement.
"Maî...Maître attendez" essayais-je entre deux couinement alors que sa mains caresser désormais mon sexe hurlant son envie de jouir.
Mais il n'y avait rien à faire, ma voie ne semblait pas être comprise. Il attrapa ma main dans la sienne, la menant à son visage avant de la léché. Ces gestes étaient obscènes, ne lui ressemblaient pas, je ne comprenais pas. Le jeu ne dura qu'un temps, puis il vint faire glisser mes doigts sur son buste. Il portait encore l'intégralité de sa tenue, mes doigts furent guidés jusqu'à sa ceinture, juste en dessus son pantalon été déformés par une impressionnante bosse. Posé mon regard sur celui-ci me donne envie de l'ouvrir... je le fit dans des gestes précis. Les doigts lâchent ma main, se posant sur mes cheveux, me poussant vers son entrejambe. Le message était clair et je ne comptais pas le faire attendre plus longtemps.
Me pliant en deux, je le pris à mon tour en bouche, fermant les yeux. Le goût de sa virilité dans ma bouche est enivrant, me rappelant à quel point j'aime lui offrir ce genre de plaisir, le sentir frémir dans les lèvres alors qu'il tire mes cheveux à chacun de ces tremblements. Cela ne dure pas longtemps à mon grand malheur, il tire mes cheveux en arrière et m'oblige à libérer son membre. Gardant la bouche ouverte pour prendre mon souffle, il me dérobe un baiser. Un baiser brusque, bouillant, je me soumets aux caprices de sa langue.
Quelque part durant le baiser je me retrouve au dessus de Dottore, il m'entraîne dans sa chute. Nos sexes sont désormais collé l'un contre l'autre, raide tout deux, humide et désireux de la délivrance. Sans le voir je sais qu'il écarte les jambes, une de ces mains vient saisir ma fesse, l'obligeant à rester collé contre lui. A cette instant je souhaite simplement que ces doigts se rapproche un peu plus de mes fesses, je veux le sentir en moi... je couiner alors qu'il me griffe et c'est finalement lui qui me réclame dans une voie totalement modifier par le plaisir:
"Baise moi"
Ce sont ces seuls mots, des mots qui me font intérieurement rugir. Il voulait que je le domine ? Je ne comprenais pas comment cela été possible ! Je le regarda, incertain mais il me lacère la fesse de ces griffes alors qu'il ondulé sur la table d'opération qui été notre couche temporaire. Je ne me fais plus attendre: lentement mon membre trouva sa place dans le corps de Dottore.
Étroit, chaud, et pourtant parfaitement détendu. C'est comme ça que je le trouve. Une sensation qui était des plus agréables. Je couine, son corps s'est resserré d'un cou autour de moi. A chaque moment que je fis dans ces chairs, j'ai l'impression de perdre un peu plus la raison. Sans aucune retenue il gémit, réclame "plus" d'une voie qui aurait à elle seule suffit à me faire jouir.
J'aurais aimé que cela dure un peu plus longtemps, avoir le courage de prendre plus. De goûter à l a peau de mon Maître. La vérité est que je n'ose pas. Comment serais-je puni pour cela ?
Je le regardais. Le visage écarlate, transpirant. Il porte encore sa tenue, blouse sommairement ouverte. Son regard écarlate est voilé par le désir.
Je me penche lentement sur lui, avec quel ambition ? Est-ce ces lèvres qui m'attirent comme le miel ? Ces mains se glissent dans mes cheveux, l'une les saisit avec fermeté, les tire, l'autre me griffe dans sa descente jusqu'à ma nuque ou elle se crispe. Je gronde, voilà qui ressemble déjà un peu plus à Dottore.
Soudainement l'intégralité de son corps se crispe, il couine, ses doigts me tire les cheveux, se plante dans ma nuque en laissant couler de fin filet de sang. Tout son corps se crispe autour de moi, brisant les dernières barrières qui me séparent de la jouissance. Nous nous libérons en concert.
Nous sommes tous deux essoufflés, mais la fièvre qui le rendait si brûlant de désir semble retombée. Il pose sa main sur son visage pour le couvrir dans une grimace. Je m'empresse de reculer, ne voulant être punis pour ce que je venais de faire mais une de ces mains s'accroche au harnais qui retient mes hanches, m'obligeant à rester là. Je reste surpris, immobile à l'observer. Les dernières vagues de plaisir font frémir ces muscles. Je m'étais attendu à être sanctionné sévèrement pour ce que je venais de faire mais un silence lourd reste entre nous.
Le silence n'est brisé que par un clap-clap régulier. Surpris et nerveux je tourne la tête pour voir Pantalone, appuyez nonchalamment sur l'encadrement de porte du laboratoire, un sourire des plus satisfait aux lèvres.
Dottore peste, il relâche mon harnais alors que Pantalone approche de nous. L'impression d'être coincé entre deux prédateurs est effrayante. Je sais que derrière ces airs de diplomate Pantalone n'a rien à envier à mon maître pour ce qui est du sadisme.
"Quelle magnifique chute" susurre-t-il d'une magnifique voie.
A ce moment j'aurais peut-être dû fuir pendant que je le pouvait, mais cela ne m'avait pas même traversé l'esprit. Dottore s'était redressé avec beaucoup de difficulté, brisant le lien de nos deux corps. Pantalone ne regarde que lui alors qu'il complète ses paroles:
" Comment vous sentez-vous mon cher Dottore?
-Va te..." Il ne put continuer sa phrase, Pantalone le dominer de sa hauteur et sa main était venue bâillonner le scientifique qui était peu à peu en train de repartir dans un état second.
-Que penses- tu de ma petite expérience mon cher ? J'ai pris énormément de temps à élaborer cette drogue..."
Alors que Pantalone se penche lentement sur Dottore, je cherche à m'éloigner lentement, mais il s'arrête. Sa main se glisse dans mon harnais et il m'attire légèrement contre lui. Son regard se pose quelques secondes sur moi. Comment diable un homme peut-il être aussi désirable et aussi dangereux! Pourtant face à lui je reste assez calme, obéissant calmement alors qu'il souffle d'une voix mielleuse :
" Tu est tellement en chaleur que tu en viens à te laisser baiser par ton dragon~ Je pense que cette expérience est un succès~"
La façon dont Pantalone utilise les mots de Dottore, les retournent contre lui... Cela le rendait à mes yeux encore plus désirable et rapidement mon corps trahit mon excitation. Pantalone me fit glisser entre lui et Dottore, Je fus rapidement coincé entre leur deux corps, mon membre raide contre celui de mon maître qui s'était lui aussi raidie.
" Hum... on dirait que la première fois ne t'a pas suffit, ne t'inquiète pas mon amour je vais l'aider à te satisfaire~" fit-il avant de m'obliger à prendre de nouveau Dottore qui dans un râle se coucha de nouveau sur la table.
De nouveau j'étais en lui, je me penche au-dessus de lui, couinant. Il fait tout aussi chaud, tout aussi en demande. Je compris donc pourquoi jusque-là il n'avait pas contesté Pantalone... Son corps en chaleur, simplement maintenir un comportement "normal" et ne pas essayer de sauter sur son homologue devait être un effort immense.
Dans un premier temps Pantalone resté dans mon dos, collé contre moi, j'étais en seul à être parfaitement nu dans cette histoire. Le docteur était simplement blouse ouverte, bas retirer. Pantalone quant-à lui porté toujours sa lourde cape hivernale... malgré celle-ci je pouvais sentir la pression de sa virilité dans son pantalon contre mes fesses alors qu'il lécher langoureusement ma nuque. J'étais en feu, coincé entre les deux mâles. Je couiné, une part de moi réclamant Pantalone, il me pousse à me coucher sur le docteur d'une pression entre les omoplates. Buste contre buste avec Dottore nos lèvres se frôle, se caresse sans que ni lui ni moi ne cherchions le baiser.
"Ne soyez pas timide... " souffla-t-il, léchant lentement ma nuque.
Il me poussa contre la table, rapidement je me retrouves bloqué au plus profond de Dottore. Il m'aide à poser mes genoux sur la table, je ne comprends pas pourquoi... jusqu'à ce que je sente la pression du sexe du fatui sans œil divin contre le miens.. me poussa contre la paroi de Dottore. Celui-ci a un grognement, de douleur ou d'extase ? Je gémis alors que rapidement Pantalone commence des mouvements qui me stimulent autant que Dottore. Je reste parfaitement immobile, incapable de bouger tant les sensations m'assomme.
Il se montre vif, dominant, penché au-dessus de moi, il mordit alors mon épaule, laissant deux traces de crocs dans celle-ci, qui furent bientôt rougies, puis ces lèvres cherchaient celle de Dottore, qu'il domina en venant lui saisir la gorge de la main. Soudainement je senti une main venir me toucher intimement, trouvé leur place en moi, commencer à me doigter vivement... faisant un crochet de ses doigts.
Alors que Pantalone garde un parfait silence dans ces gestes Dottore et moi faisons concert de nos gémissements, les doigts du docteur se crispe dans mon dos, laissant des traînés écarlates, sanglantes, sur ce dernier, que lèche lentement le véritable dominant de la situation.
(WIP)
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