Chapitre 6


Analyse, part 1.

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Je me suis pliée sous le poids et la pression qu'efforce sur moi le destin. À cause de la société, du milieu dans lequel j'évolue, j'ai été déterminée à cette action, à cette fin que j'attendais depuis mon entrée dans ce milieu. Dans ce milieu qui m'a détruite, qui m'a entrainée à cette décision qui ne m'appartenait qu'à moitié car elle appartenait aussi à ces mauvaises personnes, aux hypocrites et aux brutes ; et ce milieu, je l'ai rejoins à nouveau.


J'ai ouvert les yeux.

Physiquement.


Ils restent clos.

Mentalement.


Je vois mon père adossé au mur, assis sur un siège, endormi. J'aurai voulu ne plus jamais le voir, ne plus voir. Je lève mon bras et suis vite stoppée par les branchement parcourant celui-là. J'y vois les traces rouges en cicatrisation, les coupures sur mes poignets. Je me rends compte de mon état : des tuyaux traversent mes bras, deux s'appuient sur mon nez, et un m'empêche de fermer la bouche.

Une infirmière entre au bout d'un long moment qui avait duré selon l'horloge 5 minutes. Elle me voit consciente et examine mes réactions puis la machine qui rend visible les fluctuations de mes signes vitaux.

« Vous allez mieux mademoiselle. » dit-elle avec douceur et une once de soulagement.

''Non, je ne vais pas mieux madame l'infirmière'' aurais-je voulu répondre, seulement le tuyau ne laisse passer aucun son que je m'efforce à produire. Et même, ce n'était pas une question.

Elle sent mon agacement et s'approche de moi pour m'expliquer simplement son utilité.

« On vous a fait un lavage d'estomac lorsque vous nous êtes arrivée il y a deux jours, vous aviez du mal à respirer après cette injection néfaste. Vous avez de la chance d'être en vie ! D'autres l'ont laissée.. ». Elle marqua une courte pause avant de reprendre souriante mais sa phrase sonnait comme une reproche « Un peu plus et vous succomberiez à cette folie passagère. »

Une chance. Un vrai bonheur.


Encore une personne comme vous, une qui pense que mourir c'est révéler à tous sa faiblesse, c'est renoncer à soi. Mais ma faiblesse n'est-elle pas assez visible ?

Si j'avais réussi, je me serai trouvée, j'aurais eu la chance de décider pour moi et j'aurais fait le meilleur choix pour ma personne, et pour celles qui m'entourent. Là, mon père va me poser des questions alors qu'il connait les réponses. Il était autrefois l'une d'elles. Il va me regarder comme une faible, comme ce que je suis vivante.


La vie me rend faible.

Son arrêt aurait tout réglé.





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J'espère que ça vous plaît toujours.. Et que la différence en longueur des chapitres ne vous dérange pas.

Je voulais aussi vous informer qu'il y aura un dépassement du nombre de chapitres prévus.. Je pense atteindre les vingts chapitres.. Mais je ne suis pas encore sûre..

Si vous avez des commentaires ou des questions à propos de ce que pensent les personnages (même si pour l'instant, on ne parle que d'elle, mais les autres arrivent !!) ou d'autre chose, n'hésitez pas, je suis là pour y répondre !





[Et au fait.... Merci de continuer de lire cette histoire.. ;) ]

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