cinq

Les mois avaient défilés depuis qu'elle était montée sur la montgolfière. À présent, c'était le mois de mars; plus précisément le premier jour de printemps. Il faisait beau malgré les températures encore fraîches et les quelques nuages qui traînaient dans le ciel.

Armelle était paisiblement couchée dans son lit en regardant sa fenêtre quand tout à coup, la sonnette retentit. Elle se leva et se dirigea vers la porte d'entrée -qu'elle ouvrît quelques secondes plus tard-.

La porte ouverte, elle aperçut un le visage d'un jeune homme qui semblait plus âgé qu'elle. Il avait les cheveux noirs-bruns foncés et les yeux bruns. Il portait aussi de grandes lunettes rondes.

- Salut. Dit-il d'une voix enthousiaste.

- Bonjour, on se connaît ? Demanda-t-elle un peu méfiante.

- Ta mère ne t'a pas prévenue de mon arrivée ? Demanda t-il à son tour.

Voyant que la jeune fille secouait la tête, il parut surpris. Il hocha légèrement la tête avant de continuer à parler.

- Je suis Julien, ton cousin. Dit-il un petit sourire en coin.

Elle le regarda étonnée, elle avait toujours cru qu'il n'y avait qu'elle et ses parents. Elle avait toujours pensé qu'elle n'avait aucune autre famille mis à part ses deux géniteurs.

- Armelle ? Demanda Julien en passant une main devant son visage.

- Euh... oui ?

- Du coup tu viens avec moi faire du parapente ? J'en fait depuis quelques années.

La fille le regarda bouche béé, il venait de lui annoncer qu'il était son cousin et qu'en plus elle allait faire du parapente. -chose qu'elle rêvait de faire depuis quelques mois-
Elle se demanda si c'était un rêve, donc pour s'en assurer elle se pinça la peau de son bras. C'était bel et bien réel.

- Oui, elle vient avec toi. Répondît sa mère qui était sortie de nulle part.

- Ok, on y va ? Demanda le jeune homme.

Armelle hochât la tête avant de le suivre sans dire un mot, elle trouvait ça ridicule d'aller quelque part avec un inconnu qui prétendait être de sa famille.

- Je sais tu penses que c'est ridicule de partir avec quelqu'un que tu n'as jamais connu. Moi aussi j'ai été surpris quand ta mère m'a appelé. Dit-il comme s'il avait lu dans ses pensées.

Elle ouvrit sa bouche pour répliquer mais elle la referma aussitôt. Il la regarda amusé.

- Tu peux me poser des questions tu sais, j'aimerais qu'on apprenne à ce connaître.

Il monta dans une voiture -qui devait sûrement être la sienne- et rentra dans celle-ci en faisant signe à la fille qu'elle pouvait rentrer.
Une fois qu'ils eurent finis d'attacher leurs ceintures, Julien démarra la voiture.

- Tu aimes faire du parapente ? Demanda-t-elle curieuse.

- Oui, c'est un peu ma passion. Dès qu'il fait beau j'en fait. Répondît-il en souriant.

- Et comment tu te sens quand tu es dans les airs si ce n'est pas indiscret ?

- Je me sens libéré de mes problèmes, je suis heureux dans les airs. Voir des centaines de paysages aussi magnifiques les uns que les autres, ça m'émerveille.

Elle le regarda apaisée, il pensait à peu prêt comme elle. Ça la rassurait alors elle sourit.

- Et toi, tu aimes bien faire des choses dans ce genre ? Demanda-t-il lui aussi curieux.

- Oui, j'ai toujours été fascinée par le ciel; alors ce genre d'activité me convient parfaitement.

- Je vois, un peu comme moi quoi. Je suis sûr qu'on va bien s'entendre.

- Je le penses aussi.

Il sourit et reporta son regard vers la route. Elle posa sa tête sur le rebord de la portière et bailla.

- Tu peux dormir, je te réveillerai quand on arrive. Annonça-t-il.

Elle ferma ses yeux suite à ses paroles et s'endormit.

*

- On est arrivés. Chuchota-t-il en la secouant délicatement.

Elle ouvrit les yeux et s'étira en faisant des bruits bizarres -ce qui arracha un rire jeune homme-. Elle sortit de la voiture et regarda le paysage qui se trouvait face à elle.
Elle se trouvait en hauteur sur une grande colline. Il y avait du bleu et du vert un peu partout. Des arbres, un grand lac, un ciel, des nuages. Tout semblait aller si bien ensemble.
Et puis, une brise sifflait dans les oreilles; un air agréable quoique légèrement frais et un doux soleil étaient présents. Et finalement, le chant des cigales les accompagnaient.
C'était calme, paisible, plaisant.

- Magnifique n'est ce pas ? Demanda Julien qui était lui aussi sortit de la voiture.

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