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J'avais envie de pleurer, mais je demeurais forte. On m'a toujours dit de ne pas regarder le passé et plutôt de me visualiser mon futur. Non pas que cela m'est fortement aidé, mais parfois il faut arrêter de recaser les temps antérieur. Ce genre de chose blesse plus qu'il ne réjoui. Lire me devenait difficile, ma boîte de mouchoirs était à côté de moi en cas de sanglots involontaires.

La popularité rend les gens odieux. Ou le sont-ils peut-être déjà à la base. En tout cas, avec le temps, j'ai appris que la popularité rendait les personnes méchantes. J'ai aussi constaté quelque chose : il y a deux sortes de filles populaires : Celles qui veulent l'être et qui font tout pour s'embellir le mieux possible, et celle qui se minimisent pour attirer l'intention et la sympathie des gens.

Les deux cas m'énervent, mais le deuxième encore plus. Dire aux autres que l'ont ne vaux rien pour qu'ils répondent que tu es quelqu'un de bien, c'est une sorte de vanité, d'orgueil, et je déteste ça. Quand je vois des élèves rire, être bien avec ces personnes là, je me dis « Pourquoi sont-ils avec elle qui dit qu'elle n'est rien alors que moi je me tais ? Pourquoi la préférer à moi ? ». Ces gens sont cruels avec les autres, ils rejettent les personnes qu'ils ne veulent pas dans leur royaume où eux sont Empereur.

Une petite histoire peut-être ? Laura Bechi. Elle était une bonne copine, une amie je dirais. Mais, Mademoiselle ne voulait pas m'ouvrir les portes de son monde adoré où elle métrisait tout, comme si de rien n'était. « Je ne te veux plus » quelques mois plus tard « Reviens ». C'est si simple comme ça ! Moi, je ne me laissais pas manipuler. Laura n'a pas aimé que je me rebelle, je suppose ! Et hop, fermez les portes du château, levez le pont-levis ! Personne n'entre !

Laura, du haut de ton 1m64, tu devenais commandante d'une partie de l'école, et tu t'endors tranquillement, sur tes deux oreilles ? Tes longs cheveux blonds platine et tes yeux marron presque noirs ne te rendent pas plus belle à mes yeux. Tu es odieuse pour moi, je vois ton fond intérieur juste en un coup d'œil sur toi et ...

Deux minutes, tu as vu, carnet ? J'écris ici ce que je voudrais lui dire en face. Elle ne le lira jamais, et c'est tellement dommage, elle aurait pu me dire de rentrer dans son royaume peut-être. Un serviteur de plus, ce n'est pas négligeable tout de même. Que quelqu'un ne l'aime pas doit la rendre malade ! Un barrage à sa popularité, quel désastre !

Mais ses portes peuvent rester verrouillées, je ne rentrerai sous aucun prétexte. Merci de lui envoyer un parchemin où sera écrit en lettres dorées « Laura, jamais je ne viendrai te perturber, toi ou tes marionnettes, dans votre monde magique où règne une paix fictive, Joyce ».

Je me rends compte de l'ironie que je mettais dans ces textes, alors que j'étais détruite. Je ne laissais rien paraître. Bien trop courageuse, bien trop conservatrice de mes maux. Je m'autodétruisais avec l'aide des autres.

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