Chapitre 81 ⊙
« Perdue » - Carrie Holmes & Zayn Malik
[Pdv : Zayn]
Vingt minutes, pas une de plus, pas une de moins.
C'est ce que j'avais promis de respecter. Et j'espérais secrétement ne jamais devoir rentrer dans le hangar, car si j'y rentrais c'est que forcément elle ne serait pas sortie à temps et ça signifierait rien de bon.
Si je rentre dans le hangar, je prends le risque de ne plus jamais en sortir, mais si je n'y rentre pas c'est elle qui risque de ne jamais sortir.
L'attente était longue et plus les minutes passaient et plus je me demandais ce qu'elle faisait dans ce truc. Je me demandais comment j'avais pu la laisser y aller, leur faire confiance à ce point, alors qu'elle, n'a confiance en plus personne maintenant.
Je me demandais même comment j'avais pu accepter au départ de protéger quelqu'un que je ne connaissais pas en échange de procédés. Je me rappelle même qu'à la base, je rendais service à un ami.
Et me voilà ici, à attendre comme un con, en priant pour que tout se déroule bien. Je savais pertinemment que si elle ne sortait pas cela ne s'annoncerait pas bon pour nous, c'était forcément mauvais signe.
Mais entre nous, je ne sais pas si c'était mieux pour moi qu'elle sorte. Je sais pertinemment que je ne la récupérerais pas. Pas comme ça en tout cas.
J'allais devoir ramer, nager, me noyer, pour pouvoir la voir, la sentir, la serrer dans mes bras comme avant, et merde j'avais des fucking troupeaux de mammouths dans le ventre rien qu'en pensant à elle, à son odeur, à son sourire. A tout ce qui faisait que j'étais tombé amoureux d'elle, que ce soit de l'apparence physique, jusque son sale caractère de merde. J'aimais absolument tout d'elle, je l'aimais toute entière, au plus profond de son être.
▶▶▶▶Flashback◀◀◀◀
Carrie- Je mets laquelle ? Cella-là ? Dit-elle en collant une combinaison noire pendue sur un cintre devant elle.
Carrie- Ou celle-là ? Demanda-t-elle en changeant la combinaison pour un ensemble gris.
Elle était si jolie, je souriais niaisement en omettant de répondre à ses précieuses questions, et je me concentrais surtout sur son visage. Doux, tendre mais pourtant fort en caractère. Il n'y avait pas seulement de l'innocence que l'on pouvait lire sur sa face.
On lisait dans ses yeux, une lueur de rage, de colère, comme un feu vif, brûlant des forêts entières sur son passage. De la fougue, voilà ce que reflétait son regard.
Son sourire était ce que j'avais vu de plus beau sur cette Terre. D'un blanc immaculé, lumineux, et surtout contagieux.
Et j'avoue avoir, en ce moment, remplacé ma cervelle de macho par un fucking vagin et j'en étais désolée pour moi-même. J'étais ridicule, niaisement ridicule, je sais même pas si ça se dit, mais j'étais carrément ridicule.
Je voulais lui embrasser le visage tout entier, arrêter le temps pour qu'elle puisse rester heureuse jusqu'à la fin de ses jours, jusqu'à la fin de notre vie. Je voulais pouvoir l'observer, aussi débile soit-il, toute la journée, à n'importe quelle heure, l'entendre rire aux éclats, me parler de ce qu'elle aimait faire, de la saveur de son thé préféré, j'aurais même pu l'écouter me faire un cours sur les périodes menstruelles car je suis sur que j'aurais réussit à trouver ça passionnant si c'était elle qui me le racontait. J'étais ri-di-cule.
Carrie- Zayn... dit-elle en riant.
Carrie- Tu es là ? S'approcha-t-elle rapidement en riant plus fort.
J'avais sursauté à l'entente de mon prénom, et je devais paraître totalement débile dans cette position là: un sourire niais scotché sur les lèvres, des yeux mi-clos, et la tête penchée vers la gauche. Je me demande même si de la bave ne dégoulinait pas de ma bouche.
Je m'imaginais dans une position totalement pas virile et ça m'avait vite remit les idées en place. Je suis con, mon dieu, ce que je suis con.
Elle avait rit pendant un bon moment encore, et s'était calée debout entre mes genoux alors que j'étais assis sur notre lit. Je m'asseyais toujours sur notre lit lorsqu'elle commençait à débattre sur la tenue qu'elle pourrait porter demain. J'avais l'habitude parce-que c'était toujours long et délicat, si je disais oui, elle me disait non, lorsque je faisais le contraire, son choix se portait toujours sur l'autre, l'habit que je n'avais pas choisi.
Et puis lorsque je ne savais pas, elle me disait de faire preuve de détermination. Alors je choisissais toujours au hasard puisque dans tous les cas, elle finirait par porter les deux un jour ou l'autre, et honnêtement qu'elle le porte jeudi ou dimanche ça n'avait pas d'importance pour moi, elle était toujours belle de toutes façons, quoi qu'elle porte.
Ses deux mains s'étaient collées à mes joues, et elle les tripotait de manière à les pincer, les rapprocher, les écarter, comme si ma face n'avait pas été assez ridicule depuis que je l'observais. Et ça la faisait rire encore plus, parce-que je devais sûrement être horrible.
A force de triturer mes joues, son visage adopta une expression bizarre. Ses lèvres plus particulièrement, tentaient de reproduire les miennes, et c'était tellement bizarre et moche que je me mis à pouffer, puis à rire de bon cœur.
Elle s'était arrêtée pour rire avec moi, et dans un mouvement de recul je m'étais effondré de rire sur le lit l'emportant au passage. Le son de nos voix se décuplait, et ça a dû duré cinq bonnes minutes.
J'en avais mal au ventre et j'imagine qu'elle ressentait la même chose puisque ses mains s'étaient immiscées entre nos deux ventres de manière à ce qu'elle puisse tenir le sien. Des larmes de joies dévalaient ses joues et elle tentait vainement de s'essuyer les yeux au fur et à mesure.
Nos rires finirent par se calmer et nos respirations reprirent leur rythme normal.
Alors pour combler le silence, j'avais déposée mon menton sur le haut de son crâne, et mes mains entouraient son dos, comme si j'avais peur qu'elle parte. Là, maintenant, tout de suite. Je ne voulais vraiment pas que ça s'arrête, ça là, ce qu'on était entrain de faire.
Je me mis à frotter inconsciemment l'arrière de sa tête, et je déposais quelques baisers sur le haut de celle-ci. Elle avait reprit une grande inspiration, et j'avais l'impression que si je ne bougeais pas tout de suite, elle allait s'endormir, comme ça, dans cette position. Elle fait toujours ça avant de s'endormir : elle prend une grande respiration.
Je prenais alors sa tête, mes mains en coupe sous son menton et son visage apparut comme par magie en face du mien, j'observais ses yeux légèrement mouillés, essuyant au passage ses larmes de mes pouces, et j'avais déposé un long et doux baiser sur ses lèvres. Quand j'avais rouvert les yeux, elle m'avait sourit de toutes ses dents puis re-posé sa tête contre mon torse.
C'était tout ce qui faisait que je tombais amoureux d'elle, tous les jours, de plus en plus, et j'avais l'impression que ça ne finirait jamais. Que jamais je ne m'arrêterais de l'aimer, que mon amour pour elle n'aurait jamais de limite. Que de jours en jours, de semaines en semaines, et d'années en années, ce sentiment ne cesserait de grandir.
Et j'avais raison.
▶▶▶▶Fin du Flashback◀◀◀◀
Et puis j'ai fais le con, et là, cette stupide expression que j'arborais en sa compagnie n'était plus réapparue depuis qu'elle était partie. Elle était sortie de mon environnement et de ma vie, littéralement. Mais jamais de ma tête, jamais de mon cœur, elle était toujours restée là, me chuchotais-je en pointant mon cœur.
Zayn- Toujours.
En fermant les yeux je m'imaginais son visage, chacun de ses traits, que je connaissais par cœur, ces fossettes apparentes lorsqu'elle riait, ces rides d'expression sur son front lorsqu'elle s'énervait ou qu'elle pleurait, le côté vitreux de ses yeux lorsqu'elle s'empêchait justement de pleurer, la moue triste qu'elle arborait lorsqu'elle avait peur dans ses cauchemars, et même parfois, toutes ces émotions arrivaient en même temps.
Et puis, je me rappelle de cette toute petite voix, je l'entends, elle qui me demandait où nous allions lorsque nous sommes sortis des boîtes.
On a jamais vraiment parlé de la sortie tous les deux, et honnêtement je ne m'en rappelle pas tant que ça. J'ai seulement des flashs de temps en temps, et des souvenirs racontés de L. quand je me rendais dans son bureau pour parler.
Avant de la rencontrer, j'avais juste prévu un boulot comme les autres, et inconsciemment j'avais accepté un job pour un ami, j'avais juste besoin de me barrer de ce Diner où j'avais passé quelques jours -qui m'avaient parus des années- à faire les pavés.
Je voulais juste me sortir de la merde, je voulais changer. Et me voilà ici, à attendre qu'elle revienne depuis déjà cinq minutes.
Cinq minutes.
Je dis déjà mais en réalité j'ai l'impression que ça fait des heures.
La vie ne tient vraiment qu'à un fil, sincèrement. Si j'avais, ne serait-ce que refusé de rendre ce service, peut-être que j'aurais encore dormi dehors, et peut-être que je serais mort de froid depuis des lustres.
Peut-être que j'aurais recommencé à dealer, peut-être que j'aurais revu Paulo et Guerrera depuis. Peut-être que ma mère, ou mes sœurs, pt'être les deux m'auraient reniés.
Mais je suis là, à attendre, comme un putain de con.
Si j'avais remballé Liam dans la voiture, qui s'était amusé à m'interroger inconsciemment, si j'avais laissé les cubains la tuer, si je n'avais pas fait tout un tas de trucs avec elle, certains actes débiles, d'autres conscients. Si juste, je ne l'avais pas rencontré.
Ma vie serait un putain de calvaire à cette heure, ma vie serait à chier, parce-que j'aurais même pas eu l'occasion de l'aimer. Et même si je sais qu'il est grandement possible qu'elle me jette à son retour, j'aurai eu le mérite d'être tombé amoureux de cette fille, intensément...
Mais je l'ai déjà dit, avec des « si » on referait un monde.
▶▶▶▶Flashback◀◀◀◀
Alors qu'il ne me restait qu'un bras valide sur deux, vu que le deuxième était plâtré, je sortais de la douche en défaisant le sac poubelle qui entourait l'un de mes bras. Oui sérieusement, je dois me doucher avec un sac poubelle autour du bras. C'est pas vraiment pratique, ni esthétique, mais ça me protège, et me donne des excuses pour que Carrie vienne m'aider dans la douche, pas le sac poubelle hein, mon plâtre. Je suis qu'un putain de pervers sincèrement.
Et j'en joue, dès que je veux quelque chose je fais le malheureux, et on sait tous les deux que j'exagère, que je le fais exprès. Mais elle joue à ce jeu avec plaisir, je crois que c'est ça qui lui plaît le plus : me défier.
Parce-qu'honnêtement elle et moi sommes une équipe de bras cassés, -sans mauvais jeu de mot bien sûr-, on ne fait jamais comme tout le monde.
Comme on dit « pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? ». On dit pas ça ?
Bon, alors disons qu'on le dit, parce-que c'est vraiment ce qui définit la situation en ce moment même.
Ce matin, en tentant de me faire un café, j'ai fais tomber la tasse, c'est dur de tout manipuler avec un seul bras je vous assure ! Miraculeusement elle n'est pas cassée, mais par contre je crois qu'elle, Carrie, elle s'est cassée l'os des fesses. Le temps que je me baisse, pour essuyer les dégâts, bien que ce soit difficile avec une seule main, elle est arrivée en courant pour je ne sais quelle raison, et a glissé à cause du café.
Vous connaissez maintenant la suite, elle s'est ramassé, sur les fesses évidemment. Ça a déclenché nos rires, et on est restés parterre tous les deux, ne sachant que faire à part rire de pa situation.
Elle avait finit par râler parce-qu'elle devait changer son pantalon, pour la je ne sais combientième de fois. En revenant, elle se massait la fesse en grognant, et je me foutais littéralement d'elle. J'arrivais vers cette demoiselle blessée en traînant des pieds, et elle se laissa entourée de mon bras, toute pantelante.
Carrie- Qu'est-ce tu veux ? Monsieur veut que je le fasse manger encore ?
J'avais ris.
Zayn- Non mpfr...Gloussais-je.
Zayn- J'ai mal aux épaules, fais moi un massaaaage dis-je avec une voix d'enfant.
Carrie- Et moi j'ai mal au cul, est-ce que ça change quelque chose ? Avait-elle lâché.
Zayn- Je te ferais des massages si tu veux, chuchotais-je en haussant plusieurs fois les sourcils.
Carrie- Rhoo, tais-toi. Déclara-t-elle en me frappant l'épaule et en repartant de l'autre côté de la chambre la mine boudeuse.
Zayn- Allez, steuplaaait insistais-je en la suppliant.
Après un petit moment de blanc, je sortais ma dernière arme et non des moindres:
Zayn- Allez... Bébé ?
Elle avait fait volte-face, et m'avait regardé un sourire pendu au visage. Elle tentait, non sans mal, de le cacher, et elle baissa la tête sûrement pour cacher ce rictus qu'elle n'arrivait pas à contrôler.
Carrie- Laisse mes fesses en dehors de cette histoire alors.
Zayn- Ok, acceptais-je.
Ça aussi on savait que c'était faux, parce-que j'avais toujours ce que je voulais, et même si elle ne le disait pas, ses pensées étaient tellement fortes qu'elle parvenaient jusque dans ma tête. Bien sûr ça a dérapé, et on a dû se doucher une nouvelle fois après ça, tous les deux.
▶▶▶▶Fin du Flashback◀◀◀◀
Je suis qu'un putain de con. Je crois que dans tous les cas la vie voulait que je sois malheureux.
Si Carrie n'était pas rentrée dans ma vie, celle-ci aurait été triste et sans intérêt, je ne suis même pas sur que j'aurai vécu autant de temps sur Terre.
Et j'ai accepté d'être heureux, de partager sa vie, en sa compagnie, pour au final me retrouver ici, et je le répète, encore et encore, comme si ça n'arrivait pas à rentrer dans mon misérable crâne: comme un putain de con.
Parce-que j'aurais pu être heureux oui, à un seul détail près, j'aurais pu être heureux, et elle aussi: il me suffisait de rester à ses côtés dans cette putain de boîte de nuit, mais j'avais tellement envie de la libérer de ce fardeau qu'était sa vie d'avant, j'étais déterminé à l'aider, et au final je l'ai délaissé.
Je suis un sale type, un putain de salaud, un putain de sale con.
J'aurais dû freiner mes ardeurs, l'écouter, comme je l'ai toujours fait c'est vrai, mais pas cette fois-ci, et malheureusement on a pas le droit à l'erreur lorsqu'il s'agit de faire du mal. Et je l'ai perdu, je l'ai perdu putain.
Je tapais ma tête contre le volant, ce qui déclencha un bruit sourd, mon klaxon. Inconsciemment j'avais glissé sur mon siège parce-que comme je suis un putain de con, j'ai réussi à klaxonner avec ma sale tête. Et personne n'est sensé être ici, surtout pas moi. Si mon klaxon s'est fait entendre alors je suis mort.
Je restais figée sur l'entrée du hangar priant pour que personne ne sorte, je zyeutais alors l'arrière de ma voiture, et après quelques minutes d'attente je me mis à souffler en fermant les yeux.
Je suis con, dis-je en me tapant la tête, je suis con, je suis con, je suis con, j'aurais pu me faire repérer, nous faire repérer. Je suis qu'un abruti.
Je passais nerveusement ma main sur mon front soudain devenu transpirant, et décidais d'ouvrir les yeux pour reprendre mon observation.
Mais c'était sans compter sur ce molosse, un grand gorille noir pointant une arme en direction de ma tête, qui avait fait apparition depuis je en sais où. En fait, elle était pile à la hauteur de ma tête, car le canon était littéralement collé à ma vitre.
[Pdv : Carrie]
J'avais pénétré dans cet endroit tout rouillé avec une seule idée en tête, et lorsque mes jambes s'activaient dans le hangar j'avais tout perdu, tout oublié. Je fis un pas, puis deux, et au fur et à mesure, des néons s'allumaient au-dessus de ma tête, comme si on m'attendait depuis un bon moment, et qu'on avait surveillé mon arrivée. Un long couloir s'offrait à moi et des voix graves se firent entendre au loin, des voix étrangement familières et cela ne signifiait rien de bon.
Ruiz- Il les ont sortis tu dis ? Tous ? Elles sont toutes sorties de Hampstead ?
? - Oui, putain. Toutes, je croyais qu'ils ne les trouveraient jamais, tout était parfait au départ, tout était limpide comme de l'eau claire ! T'es qu'un con ma parole !
Ruiz- Wo, wo wo... Écoute Thomas on peut s'expliquer, on fait tous des erreurs, surtout que ce n'est pas de ma faute.
Thomas- Tes gars avaient qu'à être plus discrets ! Les miens ont fait leur boulot merde ! Je croyais que t'as pute de fille ne se souviendrait de rien et qu'en plus elle n'était pas intelligente et ses amis encore moins.
Ruiz- C'est toi qui gérais le reste ! Je t'ai amené qu'elle et lui ! TU as amené les gardes du corps, ce Derek par exemple, c'est toi qui l'a choisit !
Je me rapprochais de plus en plus et cette voix me disait vraiment quelque chose.
Thomas- Mais sa fille, du moins la tienne, était dans le coup ! Il fallait que je le mette dans cette histoire, oui ou non ? C'est qui le supérieur entre nous deux ? C'est qui qui a mit tout ça en place depuis le début, qui a tout géré pendant que tu t'étais fait choper et que t'as du aller en prison ? Qui t'as fait échapper en trafiquant les caméras ? C'est moi. Donc tu fermes ta putain de gueule, et on attends le truc qui te sers de fille. D'ailleurs elle arrive quand cette petite conne ? Déballa-t-il d'un air dédaigneux.
Ruiz- Elle devrait pas tarder dit-il en regardant sa montre et en ignorant au passage tout ce qu'avait dit ce Thomas.
Ruiz- On s'est vraiment donné du mal pour ça quand même, ce plan était vraiment déglingué, mais je crois qu'on a réussi.
Thomas- JE, me suis donné. J'AI réussi. En dix ans de ta vie tu n'as même pas réussi à choper ces sales mioches, et il m'a suffit quelques mois de réflexion pour tout mettre en place. Je suis haut gradé je te rappelle, c'est grâce à moi tout ça. Quand tout ça sera finit je dois te rappeler tout ce que tu me dois, tu sais ces quelques petits trucs... Alors ne te loupe pas cette fois-ci, tues-la, sans vergogne.
J'avais malencontreusement marché sur une plaque en fer en m'avançant et deux gardes vinrent me saisir le bras immédiatement. Pourtant j'avais essayé d'être la plus discrète possible.
En quelques secondes mes pieds se décollèrent du sol et on me transportait devant les deux hommes. Ils étaient de dos, mais lorsqu'ils se retournèrent, tous les deux en même temps, son visage me frappait avec dégoût. Cette voix qu'il me semblait avoir reconnu, n'était effectivement pas inconnu au bataillon.
Fisher.
Un haut-le-cœur me prit et je me demandais à ce moment précis lequel des deux hommes en face de moi était la plus grande pourriture. Le choix était vite fait, je crois qu'ils étaient au même niveau.
Fisher- Oh... La reine des garces a finit par se présenter, dit-il sadiquement en se frottant les mains.
Carrie- C'est marrant ce que vous dîtes, vous faîtes dans l'humour ? Tiens, dîtes donc quelque chose a changé chez vous...
Fisher- Ah bon ? Quoi donc ? Ma beauté, mon sex-appeal ? S'emporta-t-il.
Carrie- Oui, quelques choses à changé, vous êtes...
Fisher- Beau.
Carrie- Non, je dirais plutôt minable, même pathétique, pire que les dernières fois où je vous ai vu. La seule chose qui n'a pas changé, et c'est dommage pour vous, c'est que vous êtes toujours un sale type, un salaud, et le roi des cons. Je continue où ça ira ?
Il rit jaune.
Fisher- Tu étais plus timide lorsque nous étions dans le noir tout les deux. Tu sais ce costume beige, c'était le mien. Avec ton père on s'habillait toujours de la même façon, pour toi, on savait que tu pleurais encore et encore et c'était tellement... Bandant. Je me demande même si avant qu'on te tue je vais pas en profiter un peu, histoire de raviver de bons souvenirs, le bon vieux temps quoi.
Il s'était approché de moi, comme un félin prêt à se jeter sur sa proie, et j'y avais immédiatement craché dessus, au visage en plus. J'avais faut ça par réflexe sans doute, parce-que c'était la seule chose que je pouvais faire honnêtement. Il s'essuyait le visage d'un revers de manche, et il me chuchota à l'oreille :
Fisher- J'adorais voir tes yeux s'exorbiter rien qu'à l'entente de ma braguette, tu sais, on est pas si loin de cette situation. Toi, moi un hangar, et un costume beige. Tu pleurais si fort, tu gémissais presque, que tu finissais toujours par t'endormir d'épuisement, et moi j'en profitais pendant looongtemps... Dit-il en effleurant mon ventre.
Il soulevait mon tee-shirt et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, un klaxon se fit entendre. J'avais rapidement capté qui c'était, parce-que de toutes façons ça ne pouvait être que lui, et j'avais relevé la tête immédiatement. Putain de merde. Il est putain de con mais sans le savoir il vient de me sauver le peu de temps qu'il me restait de vie. Par contre il vient d'écourter la sienne.
Fisher- Oh ! Quelqu'un est venu accompagné on dirait...
D'un mouvement de tête, un troisième garde sortit du hangar pour vérifier s'il n'y avait personne. Bien sûr qu'il y avait quelqu'un et il allait se faire ramener par la peau du cou sincèrement.
Fisher- Dis moi que c'est une fille, au moins tout le monde sera satisfait à ce niveau, toi pour moi, et l'autre pour ton père.
[Pdv : Zayn]
Je regardais rapidement l'heure sur le poste radio tout en levant mes mains en l'air en signe d'innocence, et je me rendis compte qu'il ne restait pour moi, que deux minutes à attendre. Deux satanées minutes et j'aurai pu entrer, ou elle aurait pu sortir, et encore une fois, j'ai foiré, du début à la fin.
Ma portière s'ouvra violemment et une main musclée se saisit de mon col pour me sortir de la voiture. Je tombais contre le gravier, et une autre main se précipita sur mon épaule.
Dans un élan de courage, j'avais dégainé la première chose que j'avais trouvé dans le rangement de ma portière et j'en sorti par « chance » un couteau suisse. Bon j'essaierai de faire mieux la prochaine fois, mais là je vais faire avec pour le moment.
D'un coup de balayette, j'avais renversé le lourd monsieur et m'étais relevé prêt à l'affronter. Il s'était rapidement remit debout et après quelques esquives j'avais réussi à le séparer de moi avec la portière de ma voiture. Je m'excuse dès maintenant auprès d'elle mais...
J'avais violemment fait claquer la porte contre son grand corps, et ça a dû un peu l'assommer puisqu'il en perdit l'équilibre, il se releva une nouvelle fois, cette fois-ci en se frottant le haut du crâne, et reprit une position de combat, les poings en avant sautillant sur lui-même.
Quelques coups m'atteignirent mais je n'en fit rien, je me contentais de me déplacer jusque l'arrière de ma voiture afin de finir mon plan que j'avais réussi à mettre en place en quelques secondes.
De temps à autres, j'essayais de lui faire peur avec mon couteau, puis j'avais ouvert -entre deux coups de poings esquivés- le coffre, en y tapant dessus. Oui, ma voiture était tellement vieille que c'était la seule façon pour moi d'ouvrir cette chose.
D'un geste inattendu, il se saisit de mon col et me plongea dans le coffre, mon corps y était presque plongé a moitié et en le tirant vers moi je réussis heureusement à claquer la portière du coffre contre l'arrière de sa tête. Décidément, les portes avaient prit sacrément cher.
Au final, je crois que je l'ai vraiment assommé puisqu'il peine maintenant à se relever. Avant même qu'il ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, je me suis saisit du triangle de signalisation et je l'avais assommé une énième fois. Comme quoi, un triangle sert toujours.
Son corps tomba pratiquement dans mon coffre et je peinais à monter ses jambes dans le reste de celui-ci. Je fermais violemment le vieux couvercle, et me dirigeais vers le hangar déterminé, le triangle à la main, bien décidé à sortir la fille que j'aimais d'ici.
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HIIII SORRY I M LATE ! IS IT TOO LATE NOW TO SAY SORRY ?
Dooonc, hiii babiiies, voilà un nouveau chapitre, pas des moindres, je l'ai écrit cette aprem parce-qu'honnêtement, j'ai vraiment pas le temps, la terminale, pas le temps de niaiser bb.
Breeef, voilà dites moi ce que vous en pensez ! Aussi, j'ai des problèmes d'internet et j'arrive pas à vous répondre a partir de 21 heures donc c'est chaud mais bon on fait avec ! Sooo, je dédicace ce chapitre à ma cousine, qui a inspiré le personnage de « K. » aka Kaya. Beaucoup trop de K dans la dernière phrase mdrrr. DONC VOILA DEMAIN C EST SON ANNIV RAIE AIE AIE x)
Et voilà, je vous fais de gros bisous et à dans pas loongtemps j'espère mais honnêtement, les cours avant DF, c'est la règle !
Idées pour la suite ? COMMENTEZ BORDEL DE CHIOTTES !:)) Je vous aime !
Ah et aussi, MERCI POUR ELS 12 K IOREFHDGXIN
Lot of love, babes xx Chloé la fille qui déprime parce-qu'elle a oublié son téléphone toute la journée, et qu'elle a pas pu voir Justin ni en concert ni en vidéo et qui est au bout de sa vie #Hashtagctrist #Koeursurtwa
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