Chapitre 74 ⊙

« J'ai entendu un tout petit peu d'amour, c'est toujours mieux que rien du tout » -Zayn Malik

Carrie- Ouais, et c'est pas grâce à toi.

Il faut qu'il me haïsse, qu'il me déteste.

Zayn- Qu'est-ce que tu me fais là ?
Carrie- Ce que je te fais ? Bordel je reviens quasiment moribonde, et tu me demande ce que je fais ? J'essaie de me reconstruire Zayn. Bordel, j'ai passé des mois à espérer sans cesse que tu ne m'oublies pas, que tu te battes pour que je sorte et au final je me suis battue toute seule, de mon propre chef. Je croyais qu'on se devait tout, lui dis-je en montrant la bague qu'il m'avait offert.

Son regard change étrangement de lueur.

Zayn- J'ai espéré tous les jours que tu reviennes, je voulais que tu sois là, je voulais continuer à t'aimer, je m'en voulais de t'avoir laissé, je m'en suis voulu tous les jours sans exceptions. Mais Fisher nous a interdit de faire quoi que ce soit.
J'ai lutté pour pas sombrer, bordel j'ai arrêté de vivre depuis que t'es partie.
Carrie- Je t'avais dit de pas y aller, je le sentais pas putain ! Commençais-je à crier.
Carrie- Et tu sais quoi ? Comme d'habitude t'écoutes que toi, et seulement que toi. Et moi j'ai pas souffert peut-être ? Pendant que vous étiez ici j'étais enfermée dans une putain de pièce toute noire à souffrir le martyr, à...

Je repense à ce soir où l'Américain est rentré dans la pièce et les larmes me montent.

Carrie- A me débattre comme je le pouvais, à crever de faim, et tu sais quoi? Comme une conne, j'ai toujours eu l'espoir que d'un moment à l'autre vous alliez entrer pour me sortir de ce merdier. J'ai jamais-

Zayn se saisit de mes poignets et me bloque contre le porte, son souffle chaud heurta le mien, et il me chuchota :

Zayn- Ils t'ont touchés ?

Une larme coule le long de ma joue, et je chuchote :

Carrie- Lâche-moi, ne me touche pas...
Zayn- Carrie...
Carrie- Lâche-moi ! Dis-je en pleurant.

Il souffla, et je me rendis compte que désormais, je ne supportais plus le contact physique. Même plus le sien. Je détestais qu'on me touche.

Il me lâcha, et j'en profitais pour ressortir un truc de ma poche. Je pris sa main et glissa ce petit truc à l'intérieur et je la refermais par dessus. Il me regarda les yeux écarquillés :

Carrie- Je peux pas, je veux plus.

Zayn ouvrit sa main et contempla la bague qu'il m'avait précédemment offert. Je sortis précipitamment de la cuisine, et je m'en allais en courant jusque ma chambre. Tous les autres m'avaient regardé étrangement, et lorsque je traversais le couloir j'entendis la rage que déferlait Zayn dans la cuisine faire des dégâts.

Plusieurs bruits de verres avaient heurtés mes oreilles, et ils étaient sûrement autant brisés que mon cœur à ce moment là. J'imaginais bien des milliers de petits morceaux éparpillés au sol.

J'avais pris mes vêtements petits tas par petits tas entre mes mains et je les avaient transposés jusque dans ma nouvelle chambre située au début du couloir. Tout ça en pleurant évidemment.
Puis ça a été le tour de mes affaires personnelles, les dix carnets, mon appareil photo, et ce cadre... Ce cadre que j'avais attentivement regardé avant de le jeter à plat, au centre de notre ancien lit, histoire de dire qu'il n'est ni à moi, ni à lui, en fait il ne nous appartient plus.
Ni le cadre, ni tout l'amour qu'il portait.

Ça n'existe plus entre nous à présent, c'était comme si je me reconnaissais plus, comme si ce n'était pas moi entrain de l'embrasser sur cette photo, comme si ce n'était pas nous. Juste une image de deux personnes inconnues qui s'aimaient à la folie à une certaine époque.

/Time/

Carrie- Laisse-moi putain, je t'en supplie, dis-je en sanglotant.

Sa main frôla ma joue et j'arborais automatiquement une expression de dégoût et un mouvement de recul me prit. Personne ne pourrait jamais me retoucher, je ne laisserai jamais personne le faire, ça fait trop mal.

Zayn- Pourquoi tu fais ça, Carrie... Bordel, laisse-moi faire...

Je pleurais encore plus bruyamment et mon souffle avait parfois du mal à se réguler correctement.

Carrie- Zayn... Ne fais pas ça, le suppliais-je.

Lorsqu'il déposa sa deuxième main sur ma hanche, je criais de surprise et de peur, c'était assez étrange d'ailleurs. C'était étrange parce-que j'avais laissé des tas d'inconnus me toucher, me frapper, sans verser la moindre larme et maintenant qu'il essaie de rentrer en contact avec moi c'est comme si j'étais devenue imperméable a toute forme de toucher. Je suis devenue allergique à ses mains, j'ai le mal du contact, la phobie des sentiments maintenant.

En fait, je me rends compte que je ne fais même pas semblant, je ne me force pas à quoi que ce soit, comme j'avais prévu de le faire avant d'arriver. Je suis devenue pire qu'avant de le rencontrer, et je suis entrain de (re)sombrer dans une putain de mauvaise période et elle ressemble étrangement à celle de mes quinze ans. J'en suis sûre, je suis pire qu'avant.

Pas si grave quand on sait que je suis destinée à mourir dans sept jours exactement.

/Time/

Kaya- Un café ?

Je pouffe.

Carrie- On me demande mon avis maintenant ?
Kaya- Ecoutes Carrie, tu sais très bien que ce n'est pas de notre faute.
Carrie- Non c'est la mienne pardon. Dis-je cyniquement.
Kaya- En soufflant C'est la faute de personne, ni la tienne, ni la mienne, ni celle de Zayn, ni celle de personne.

Je pouffe une deuxième fois.

Carrie- C'est marrant mais c'est jamais de la faute de personne de toutes façons, et ça à chaque fois. « C'est rien Carrie tu t'en remettras » répliquais-je d'une voix niaise.

Je continue :

Carrie- « C'est rien, c'est pas comme si ton copain avait embrassé une fille aux cheveux rouges pendant que tu étais déjà prise au piège, que tu étais déjà destinée à mourir. C'est pas grave c'est pas comme si tes sœurs t'avaient laissées pour je ne sais quoi, c'est pas comme si ton père, ton propre géniteur, te menait la vie dure depuis ton enfance. C'est pas comme si il ne t'avait pas faîte battre et violer, c'est pas comme si tu revenais avec dix kilos en moins, que tu n'avais plus l'appétit, que tu avais perdu le sommeil, l'espoir et l'amour. C'est pas comme si tu avais perdu toute ta vie. Non Carrie tu n'as pas une vie de merde, c'est juste un manque de chance Carrie. Mais tu t'en remettras ma fille, comme à chaque fois, et tu ne pourras compter que sur toi même car ici, aucun humain n'est capable de comprendre ta douleur de toutes façons.
Tu es morte de l'intérieur petite, mais ça tout le monde le sait Carrie
Mais tu t'en remettras parce-que c'est comme ça que ça marche. »

Son air était devenu sévère, ses yeux étaient remplis de larmes, je savais qu'elle allait exploser.

Kaya- Et nous ? Tu penses à nous, parce-que nous aussi on a eu peur, nous aussi on a faillit y passer, parce-que putain on s'est fait prendre en embuscade.

Je sais que je suis un peu égoïste pardonne-moi.

Kaya- Et moi, et moi cette croix que j'ai de tatoué derrière l'oreille ? On sait toutes les deux à quoi ça nous mène et ce que ça signifie. Nous AUSSI on était destinées à mourir comme toi Carrie, mais on se bat nous AUSSI pour être libre bordel ! Quand est-ce que ça va rentrer dans ta minable tête. Tu n'es pas seule putain !

Je sais bordel, je le sais, mais je dois vous protéger coûte que coûte.

Je souris faussement, alors qu'en réalité j'ai juste envie de pleurer dans ses bras. Ce que je m'apprête à lui dire restera sûrement gravé en elle toute sa vie, et j'en suis déjà désolée :

Carrie- Je le comprendrais quand tout le monde me prouvera que je ne le suis pas. Parce-que cette solidarité que vous affichez, que vous revendiquez, vous me dîtes que je ne suis pas seule, mais jusque là je l'ai toujours été. Tout ce dont vous vous vantez ça tient pas.
Je suis partie et je suis revenue seule. Et tout ce qui nous unit, nous trois en tout cas, ce lien de sang, entre toi, Orlane et moi, c'est putain de malsain, parce-qu'en réalité ce qui nous unit c'est lui. Ce qui nous unit nous détruits.
Celui qui veut nous voir mortes, c'est lui, non ? Alors crois-moi cette croix que tu portes, certes depuis plus longtemps que moi, même si je la porte que depuis peu, elle m'était déjà destinée quoi que tu dises, quoi qu'il ait pu dire, j'allais mourir. Je n'ai pas eu besoin dr "croix" pour cela.
Je suis née pour mourir, comme toi certes, sauf que contrairement à toi, moi, MOI je détruits tout sur mon passage, comme une putain d'infection. Je vais mourir et on le sait toutes les deux.

Elle fronça les sourcils, et je m'empressais de me lever du lit sur lequel j'étais précédemment assise, poussant violemment son épaule au passage alors qu'elle était appuyée contre l'encadrement de la porte.

Lorsque j'étais descendue, les yeux de Derek me dévisagèrent, mais c'était différent de tous les regards que m'avaient lancés les autres jusqu'à présent. Je crois qu'il est le seul a avoir compris.
Alors je me précipitais de nouveau vers la première pièce que je trouvais et m'enfermais à clé dedans, glissant tout de suite contre la porte les mains dans mes cheveux.

Je déteste ce que je suis entrain de faire, j'ai tellement envie de m'excuser mais je peux pas, j'ai trop mal de savoir qu'elles pourraient souffrir lorsque je partirai.
C'est mes sœurs, et je sais pertinemment que la moitié de ce que j'ai dis sur ce qui nous liait je ne le pensais pas. Mais j'avais ce besoin irrémédiable de savoir qu'elle me haïraient quand je partirai, comme pour me guérir une dernière fois, avant de mourir pour de bon.

"Je ne t'ai jamais dit comment je me sens réellement.
Parce que je ne peux pas trouver les bons mots pour dire ce que je veux dire.(...) Je sais que je ne suis pas la seule pour toi.Mais au moins je suis la bonne. J'ai entendu dire qu'un peu d'amour est mieux que rien »

Jour 2

Comment je le vis ? Mal c'est certain.
Cette nuit a été horrible.

C'était la première fois depuis un moment que je devais m'endormir sur un matelas et honnêtement je n'ai pas pu m'endormir. J'avais mal au dos, j'arrivais pas à me sortir de la tête qu'il fallait que je cherche la clé usb, mais je sais plus où je l'ai laissé, qui me dit qu'elle n'a pas changé d'endroit depuis que je suis partie? Alors je me suis allongée sur le tapis de ma nouvelle chambre et je me suis recroquevillée sur moi-même pour poursuivre ma réflexion.
J'ai pas dû beaucoup dormir mais la seule heure ou j'ai pu fermer les yeux quelqu'un en a profité pour me porter jusqu'à mon vrai lit, me couvrir et s'en aller. Et tout ça en silence, sans un bruit.

Je suis sûre que c'est Zayn, et je vais essayer de faire comme si je n'y portais aucune attention même si au fond je m'en veux un peu de devoir lui parler comme ça, agir aussi mal c'est horrible.
Mais il a quand même embrassé cette fille, et ça me déculpabilise un peu de devoir y faire ça. Ça lui apprendra.

Certes ma vengeance est certainement plus violente que son acte -sûrement exécuté contre son gré d'ailleurs- mais j'essaie de me rassurer comme je  peux.

Je me lève alors de mon lit et me dirige directement vers le miroir de la chambre. J'observe les contusions sur mon visage et je nettoie celui-ci avant de m'observer une nouvelle fois.

Comme si l'eau allait effacer le mal-être que je porte sur la face.

Ma mine est grise, mon visage est froid, cette personne là, ce n'est définitivement pas moi. Elle n'est pas en forme, elle est malade.

Où sont passés sa joie de vivre, son teint frais, ses yeux brillants, et son sourire resplendissant ? La vérité m'éclabousse, et je me rends compte à ce moment précis que rien ne va.

En soufflant, je m'attache alors les cheveux en une queue de cheval, comme toujours, et je me dirige, en traînant des pieds, encore une fois "comme toujours", jusque la cuisine.

Par chance, je ne croise personne, alors je m'empresse de prendre un petit truc à grignoter, parce-que je n'ai pas tant faim que ça et je remonte à toute vitesse les escaliers. C'est dans celui-ci que je croise malheureusement celui que je voulais le moins croiser.

Je baisse la tête, et les yeux par la même occasion, et il me semble qu'il fait de même. Il se met à toussoter, de gêne sûrement, et je continue alors ma course alors que nous nous étions arrêté en plein milieu de l'escalier pendant quelques secondes.

J'essaie de retourner jusque ma chambre sans y prêter plus attention que ça, mais j'avoue que ça devient très difficile.

Alors que j'entre pour la deuxième fois de cette journée dans ma chambre, je referme la porte aussi vite que je le peux et je dépose ma tête contre celle-ci. Le front évidemment collé contre le bois blanc (toujours plus de classe) et les yeux froncés luttant pour ne pas le rappeler. Lui dire juste un mot, une salutation quoi. Histoire d'être polie, et de croiser son regard de temps à autres.
Ma dure lutte fut rapidement coupée par une voix qui me surprit et me fit sursauter.

May- Faut qu'on parle.

Elle était assise au bord du matelas, les jambes et les bras croisés, la mine évidemment sévère. Je voulais lui sourire, mais je me rappelais rapidement que cela m'était impossible, alors je pris le même air dédaigneux qu'elle afin de paraître plus sérieuse.

Carrie- Si c'est pour me faire la morale tu peux t'en aller.

T'en vas pas s'il te plaît.

May- Tu peux pas nous faire ça, tu peux pas nous infliger toute cette responsabilité.

Je m'avance de façon nonchalante jusque ma commode, mine de rien et précise :

Carrie- Ah, et j'ai oublié de préciser que si c'est pour me dire ce que je dois faire, me dicter la bonne conduite à prendre, tu peux aussi déguerpir. J'ai plus de mère et je n'ai pas besoin d'une nouvelle.
May- Je m'en contre fou de ce que tu penses.

Je me retourne et pars en direction de mon dressing en essayant de ne pas prêter attention à ce qu'elle venait de dire.

May- Tu m'écoutes ?
Carrie- Toi écoute moi. J'ai pas envie de me disputer avec toi aussi...

Ça c'est vrai.

Carrie-... Alors si tu pouvais partir par exemple.

Ça c'est faux, ne pars pas, ne me laisse pas.

May- Très bien...

Non...

May-... Mais je trouverai ce qui ne va pas, j'en ai pas fini avec toi Holmes.

Je suis sûre que tu trouveras tôt ou tard, et tu seras forte comme tu l'as toujours été.

Et elle partit comme je l'avais demandé. A contre cœur bien sûr, mais s'il fallait qu'elle me déteste aussi, j'étais prête à tout pour qu'ils souffrent tous le moins possible.
Puis je me mis à chercher un peu partout, c'était la clé usb qu'il me fallait, et ça le plus vite possible.

Je poursuivis mes recherches en toute discrétion dans mon ancienne salle de bain mais rien. Ces deux pièces m'ont pris la matinée et je profiterai sûrement de l'après-midi pour autre chose.
Après tout, je pouvais sortir d'ici maintenant alors pourquoi ne pas en profiter. Je trouvais d'ailleurs étrange que Fisher ne se montre pas sur son écran pour me dire quoi faire.

C'est pourtant ce que tente de faire tout le monde ici: savoir et dicter aux autres la meilleure conduite à adopter. En particulier à moi d'ailleurs.

Jour 3

[Pdv : Derek]

Je m'étais interrogé pendant ces deux nuits, et je m'étais souvent attardé sur des petits détails, à propos du retour de Carrie. C'est étrange tout d'abord qu'elle soit sortie dans l'après-midi alors qu'elle s'est barrée de chez Ruiz, je sais pas, ils sont sûrement à sa recherche non ? Puis Fisher n'est pas réapparu depuis qu'elle est partie de là-bas. Puis je l'ai vu fouiller, (Carrie pas Fisher) comme une folle dans la salle de bain, elle s'est même énervée contre un tiroir.
J'aurais trouvé ça tout à fait normal, si justement tout ça se passait en temps dit "normal". Mais vu que depuis qu'elle est de retour plus rien n'est pareil, j'imagine quelques solutions à ces problèmes. Pendant ces deux nuits j'en ai déduit que : - Soit, premièrement, je suis totalement paranoïaque et dans ce cas là, c'est tout à fait plausible que Carrie soit JUSTE de retour et rien de plus.
- Soit, deuxièmement, elle ne nous a pas tout dit sur la façon dont elle est sortie de là-bas, et quand j'y pense elle ne nous a rien dit du tout d'ailleurs.
- Soit troisième hypothèse, et sûrement la meilleure : un peu des deux.

Si j'étais seul à réfléchir dans ma tête, j'aurais sûrement penché pour la première solution, mais au vu du nombre de personnes présentes dans mon cerveau, j'imagine que la troisième solution est plus raisonnable pour moi et ceux qui m'entourent.

Note à moi-même : faire partir quelques personnes un peu trop envahissantes dans ma boîte crânienne, dès fois je m'en sors pas. Surtout lorsque qu'ils se pointent tous en même temps, pendant les périoded de problèmes, ils sont autant nombreux que devant une boîte de nuit un samedi soir à onze heure. Sauf que moi je n'ai pas le videur à l'entrée, et du coup c'est entrée libre pour toutes les idées, les plus farfelues les unes que les autres. Sans filtre, sans contrôle. En vérité elles sont toutes farfelues, ce qui n'arrange pas vraiment la chose.
Bref, je m'égare.

Disons que j'ai commencé à comprendre un peu plus lors de sa deuxième journée passée ici, j'avais réfléchi toute la nuit puis ça a été le déclic lorsque je l'ai entendue parler à Kaya.
Toute jeune comme elle est, ma fille n'a sûrement pas compris le message que Carrie tentait de lui faire passer.
Elle a beaucoup de choses à apprendre encore, mais contrairement à Kaya, moi j'ai compris. C'est surtout sa dernière phrase qui m'a frappé :

« Je vais mourir et on le sait toutes le deux. »

Elle va repartir, j'en suis sûr. Et elle essaye de se faire haïr par tout le monde pour partir sereine et penser que l'on souffrira moins de son départ.
Mais c'est faux, car quand tout le monde apprendra qu'elle s'est sacrifié pour tout le monde, et ça, au prix de sa propre vie. Que c'était sa vie contre la notre. Alors notre propre souffrance sera doublée.

Il faut que je l'aide et je sais pertinemment que j'aurai besoin d'aide à mon tour. Je sais qu'un seul peut l'aider, et même s'il pense que tout est perdu je vais lui montrer comment sauver sa copine, parce-que c'est le seul qui peut la sortir de là à présent.

Et même s'il nous reste sûrement que très peu de temps, je sais qu'il y arrivera, parce-qu'il est courageux, et que tout est possible.

Je n'oublie pas d'où il vient, et il est bien plus fort que ce que l'on croit.

Je sais que Zayn réussira à la sauver.

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PARDON PARDON PARDON MON IRREGULARITE SO SORRY.

Hiiii, mes bébés, alors voilà, j'espère que vous passez de bonnes vacances, quant à moi et bien tout va bien malgré le réseau pourri. J'ai vu plein de bg, et pantoufle mamamah (rpz Kenza) Breeeef, alors j'espère que ce chapitre vous plaira, je sais si je devrai mettre le point de vue de Zayn encore, je me tate, je sais comment va finir la fiction ! OULOULOUUU
Oh au fait, j'ai regardé Vampire Diaries y a trois jours et j'aaaaiiimmme trop tfou.

OH AUCUN RAPPORT MAIS : ET LA NOUVELLE COUVERTURE ELLE CLAQUE OU PAS ?

Brouef, je fais un petit coucou à ma May qui me manque beaucoup bb jtm, désolée de pas pouvoir te répondre je vois dès fois tes messages mais je peux pas rep.

Et pareils pour vos snaps, j'arrive à les voir parfois mais je peux pas répondre :( .

Coucou, à ma cousine qui souffre sa mère alors que y a la plage en face. Jtm Océane.
A l'autre qui sait pourquoi je compatis sisi, jtm n'oublie pas, tu sais que je suis là, et au pire hein je t'aiderai koeur koeur jvm tous.

Et voilàà, je sais que j'aime bien vous donner des questions puis le nombre de mots donc voici les questions :

→ Zayn ? Carrie ? Derek ? Kaya ?
→ Vous croyez qu'elle va trouver les clés ? P'têtre qu'elles sont à la poubelle mdrr
→ Est-ce vous m'aimez toujours ? La fiction aussi ? Vous partagez ?
→ La chanson d'Ariana va bien avec le chapitre ?
→ OH LA NOUVELLE COUVERTURE VOUS PLAIT OU PAS ?
→ MERCI POUR LES 7.7K FDXNVCJBUIFBDIUV
→ Je suis folle un peu non ?

Bon faut que j'aille me laver pcq je pue hein (très classe merci Chloé)

Et je vous aime, merci de me rendre heureuse même si c'est difficile parfois. ❤ xx La bise Cloclo toujours la keh à Grizzito et à pantoufle hein.

Et voilààà → 8 pages, 3608 mots raie aie aie et 20753 caractères mdrr ❤  

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