Chapitre 72 ⊙
« Silence. » - Zayn Malik & Carrie Holmes
[GRANDE PARANTHESE A LIRE SVP : Les prochains chapitres seront des flash-back pour que vous compreniez comment ils en sont arrivés là (*), voilà je voulais préciser au cas où xx signé : Chloé la keh keh à Grizzito]
(*)
Zayn- Bordel t'es revenue.
Carrie- Ouais. Et c'est pas grâce à toi.
▶▶▶▶Flashback◀◀◀◀
[Pdv : Zayn]
Peut-être trois mois que je l'ai pas vu, peut-être quatre. Je compte plus les jours depuis qu'elle est plus là, et j'espère tous les soirs secrètement qu'elle revienne. Je lui poserai pas de questions je le promets.
Si elle ne veut pas me le dire, elle ne me le dira pas, elle le fera quand elle sera prête. Mais bordel faut qu'elle revienne. J'passe mon fucking temps à me demander si elle est encore en vie, j'passe mon fucking temps à penser à elle de toute façon.
Depuis qu'elle est partie je me suis noyé dans le flacon, littéralement. Tous les soirs sans exception, j'rampe jusqu'à mon lit, parce-que chaque soir je m'endors déchiré, et logiquement j'me réveille avec la gueule de bois, parce-qu'entre temps je me suis levé pour dégueuler vers les coups de cinq heures du matin.
Et étrangement, personne ne vient me faire la morale, j'crois que je leur fait plus pitié qu'autre chose mais j'ai besoin de la pitié de personne à vrai dire.
Bientôt, ça va faire un an qu'on se connaît avec Carrie, mais ça compte pas si entre temps, elle part pendant trois mois. Je sais pas si je dois m'en vouloir ou m'en vouloir. Je crois que je dois m'en vouloir en fait. Oui, voilà je m'en veux.
Je me repasse cette soirée en boucle dans ma tête. Et si je l'avais pas quitté des yeux, et si je m'en était tenu à la protéger coûte que coûte, tant pis pour le plan. Si j'avais fait attention à elle, si je l'avais cru quand elle me disait qu'elle le sentait pas.
Et putain, j'aurais même pas du la laisser venir avec nous.
Et puis cette fille là, cette Rebelle, elle est morte, par ma faute. Et je l'ai pas écouté non plus, parce-que je suis un putain d'égoïste, un putain de sale con.
J'ai peur que Carrie m'en veuille, parce-que je suis ce putain de sale type, que je veux pas être et je veux pas qu'elle oublie à quel point je l'aime. Même si j'ai été ce sale type pendant quelques heures.
Un des verres précédemment dans ma main, jonche maintenant le sol, il est totalement brisé en des dizaines de morceaux. Autant brisé que mon cœur en fait.
May- Merde Zayn, qu'est-ce tu fais ?!
Elle se précipite à mes pieds pour ramasser les morceaux de verres. J'sais même pas ce qu'elle fait debout à cette heure là, mais j'y demande même pas parce-que tout me dépasse de toutes façons.
Zayn- Laisse... Je... Je.... Je vais le faire.
Elle se relève d'un coup, et ses yeux se portent d'abord sur la bouteille de Jack Daniel's à mes côtés, et puis sur moi. Entre nous soit dit, la bouteille a pas fait long feu, vu le nombre de verres que j'ai pris ces derniers jours. Elle recommence, avant de s'approcher doucement, écrasant d'autres morceaux de verres sous ses pieds au passage, et elle englobe ma tête de ses bras.
Mon visage est contre le haut desa poitrine, et je ne dis rien, je ne fais rien, je la laissais faire, mes bras ballants, et ma respiration lourde. Elle prit mon visage entre ses mains, et me regarda arborant un sourire confiant et rassurant :
May- Ça va s'arranger d'accord ?
Aucune parole, aucune émotion ne se dégagea de mon corps, j'étais comme.. Absent.
Kidnappé moi aussi par mes propres sentiments. Prisonnier de moi-même.
Je reposais alors ma tête entre mes mains, et mes coudes contre le comptoir. Je peux pas continuer à boire pour oublier, je ne peux pas l'oublier. Si je la perdais à jamais ? Je m'en remettrai jamais.
Je surpris une goutte d'eau qui perlait de mon œil jusque ma bouche, je l'essuyais rapidement pendant que May ramassait les bouts de verres avec précaution.
Je me levais difficilement du tabouret, et je la regardais faire comme un con. Elle releva la tête et me sourit avant de reprendre méticuleusement ce qu'elle était entrain de faire.
Je me rendais compte à ce moment précis que si personne ne me disait rien, c'est parce-qu'il partageaient ma douleur, et qu'ils étaient seulement plus forts que moi pour ne pas la montrer.
Ou alors ils se persuadaient peut-être que c'était plus difficile pour moi, que pour eux.
Alors j'ai arrêté d'être figé comme un con, entrain de regarder May et je suis partit dormir. J'y ai pensé toute la nuit.
Fisher ne voulait plus qu'on s'en mêle de ça mais je pouvais pas laisser faire le temps, j'en ai pas, et elle non plus.
[Pdv : Carrie]
Après que le Mexicain m'ait arraché ma chaîne, je me suis empressée de la récupérer. Au début je voulais la cacher dans la pièce, puis je me suis dit qu'il fallait que je la garde sur moi, parce-que c'était tout ce que j'avais pour tenir, c'était tout ce qu'il me restait.
Alors quand deux jours après, on m'a demandé ce que je cachais, et que je n'avais pas voulu répondre, j'ai obtenu la pire des douleurs qu'il soit : un autre homme, peut-être un Colombien cette fois ci, s'est amusé à m'entailler. Tout l'avant-bras gauche. J'ai hurlé.
Et même ça, je n'ai pas eu le droit de le faire, car lorsque je m'apprêtais à hurler de douleur pour la deuxième fois, on m'a gavé d'alcool fort. Chose à laquelle je n'avais pas goûté depuis des années.
On m'a littéralement versé ce liquide fort dans la gorge, et je m'étais étouffée avec.
Il est clair, qu'au bout d'une bonne heure, je ne sentais plus rien, même pas mon bras, ni même mon corps tout entier. Et c'est là que j'ai décidé de cacher ma bague : dans mon bras.
Au début ça a picoté un peu, mais vu la quantité d'alcool que j'avais ingurgité auparavant, je rigolais plus que ce que je pleurais.
En fait, je ne m'en rappelle pas trop, mais je crois que je faisais un peu des deux. C'est même incroyable que je me rappelle qu'on m'ait versé de l'alcool dans la bouche.
L'équipe de mon père a été sympa, ils m'ont envoyé une jeune infirmière pour me soigner le bras, ça serait bête que je meure trop vite, évidemment. La fille était blanche, sûrement une Américaine, prise en otage et obligée de les servir comme une esclave.
Pendant ces semaines où elle me rendait visite, on avait à peine le droit de parler, alors on se souriait, en signe de reconnaissance et de soutient mutuel. Je la remerciais de prendre un tant soit peu soin de moi, et elle me remerciait de lui épargner ses heures d'esclavage, à servir ces pauvres cons, et à assouvir leurs besoins quotidiens comme bon leur semble.
A la fin du mois, elle m'a adressé un dernier sourire, sûrement pour me donner du courage, et elle a tourné la tête sans un mot, pour me montrer à quel point elle était comme moi, de mon côté. Je veux dire par là qu'un signe nous liait.
Elle avait soulevé une mèche de cheveux, et elle avait laissé apparaître l'arrière de son oreille. Elle avait cette croix elle aussi.
Elle allait sûrement mourir, mais elle avait gardé le sourire, pour ne pas trop m'inquiéter j'imagine.
Ce dernier sourire était crispé, mais je lui avais rendu, parce-qu'elle s'était gardé de dire aux autres, tout ce qu'on ne s'était dit que par le regard. Et je crois que je lui en suis reconnaissante d'avoir gardé le silence. Je ne l'ai plus jamais revue, ni elle, ni le Colombien.
J'imagine que mon père l'a fait exécuter. Je dois dire que mon père préfère largement la violence physique aux armes. Bien que quelques fois il lui arrive d'en porter certaines, en signe de puissance, pour effrayer, il préfère largement se battre.
Il s'en ait sûrement servi, je dirais même mieux, je suis sûre qu'il s'en ait servi, mais c'est pas trop son truc.
« Ceux qui ont le droit aux armes, c'est ceux qui ne valent même pas la peine d'être frappés »
J'ai beau être une moins que rien pour lui, je mérite tout de même les poings, je dois m'estimer heureuse apparemment.
/Time/
Cela fait, cinq mois et trois jours exactement que je me trouve enfermée dans cette piaule. J'ai compté, chacun des jours depuis que je suis ici. En fait, j'ai trouvé une pierre, et tous les jours, du moins à chaque fois que j'aperçois un rayon de soleil traversant la petite fenêtre du haut de la pièce, je trace un trait sur le mur. Disons que je suis sûre d'avoir passé cinq mois et trois jours ici, mais les premiers jours dans cette pièce n'ont pas été marqués, j'étais trop perturbée pour quoi que ce soit. Alors ça fait exactement cinq mois et trois jours, ou plus, que je suis ici. Cinq mois que j'essaie de voir, comment je pourrais me barrer d'ailleurs. Mais sans succès jusqu'à lors.
Quant on ne me bat pas, je dessine des tonnes et des tonnes de trucs sur le sol et sur le mur, pour pouvoir m'échapper. Ça m'a déjà valu quelques coups de poings en plus, mais tant que ce ne sont que des coups, et pas autre chose, je m'estime heureuse de ne pas subir plus.
Mais, y a des jours sans et des jours avec.
Et aujourd'hui c'est avec, demain ce sera sûrement sans. J'essaie de passer outre, alors qu'il se peut que dès demain, je recommence à me morfondre sur mon propre sort.
Je vous l'ai dit, ma vie est une putain de montagne russe, et j'ai perpétuellement la gerbe.
[Pdv : Zayn]
Je viens de vomir pour la troisième fois dans les chiottes, et bordel ce que je déteste ça.
« Je consomme la mort en me disant que je vais pas m'empêcher de vivre, et j'y pense encore une fois, la tête dans les toilettes, je suis qu'un esclave quand je suis plus maître de moi-même ».
J'ai la gerbe putain.
On toque à la porte, et lorsqu'elle s'ouvre je fais un signe de main envers celui qui tenterai de rentrer, un signe du genre : « arrêtes toi là, ou tu risquerais de vomir toi aussi ». Cette personne n'en fit rien. Alors j'abandonnais rapidement ce stupide geste, pour un acte plus pertinent :
Zayn- Sors de là, tu vas finir par vomir aussi.
May- Tu crois pas qu'il serait temps d'arrêter ?
Je soupire. Je sais qu'elle a raison, mais j'y arrive pas sans Carrie. Je m'adosse au mur, et me munis d'un morceau de papier toilette pour m'essuyer la bouche. Je remarque que c'est la première à me dire d'arrêter. Elle s'accroupit à mes côtés :
May- Demain, quand tu seras plus... Clair. Passes nous voir avec Harry, on peut faire un petit truc, mais je veux que tu me promettes d'arrêter si on t'en parle.
Zayn- Ça peut sauver Carrie ?
May- Peut-être.
Zayn- Alors c'est promis.
Je lui souris, et elle me fit de même avant de repartir, chacun de notre côté. Je glisse contre la porte de ma chambre, et me positionne face à la fenêtre. La pièce est éclairée par la lune, et je repense à tout ce que j'aurais pu faire si je l'avais juste écouté.
Peut-être qu'on aurait raté Anastasia, mais au moins elle serait toujours là.
Je supporterai pas de savoir que quelqu'un la touche, et ils lui font certainement vivre un calvaire à l'heure qu'il est, j'ai pas besoin de plus me voiler la face, si toute fois elle est en vie.
[Pdv : Carrie]
Cinq jours de plus sont passés depuis la dernière fois, et je me sens souillée. Je déteste ma vie.
Un nouveau gars vient de sortir de la pièce où je suis enfermée, et cette fois-ci il était blanc, typiquement Américain.
Il ne m'a pas asséné de coups, ou quoi que ce soit, je crois que c'est bien plus dur moralement.
Lorsque il a pénétré dans la pièce, vêtu d'un costume deux pièce beige, (encore me direz-vous) je pensais qu'il allait me frapper comme tous les autres. Mais j'avais pas prévu autant de violence en si peu de temps. Cette violence là du moins.
Il s'est d'abord accroupit à ma hauteur, alors que je glissais en direction du coin le plus au fond de la pièce. Malheureusement pour moi, vu la taille de l'endroit où je suis enfermée, mon dos s'est vite cogné au mur. Je savais, rien que par la façon dont il me regardait, que ce n'allait pas être comme les autres, que ce serait différent.
Sa voix rauque résonne encore dans mon esprit, ses mots frappent l'intérieur de ma tête, comme des coups de marteaux, et son haleine a heurté mon visage plus violemment que toutes les autres que j'avais pu sentir auparavant.
Non, elle ne sentait ni le cigare, ni l'alcool, elle était différente de toutes les autres. Son haleine était saine, mentholée, elle me rappelait même celle de Zayn. Et c'était frustrant de savoir qu'il avait fait ça en toute conscience.
Et c'est ça qui m'effrayait le plus : à défaut de son apparence dite saine et normale, je savais au fond de moi que ce serait le plus cruel de tous, le plus indifférent. Comme quoi, « l'habit ne fait pas le moine ».
Alors des frissons m'avaient parcourus l'échine lorsqu'il m'avait chuchoté de ne pas avoir peur, et ça me rappelait étrangement mes années passées dans les boîtes.
Ma mâchoire claquait plus vite que mes battements de cœur, pourtant plus rapides que la normale, et lorsqu'il ne se retrouvait plus qu'à quelques centimètres de mon visage, je voulais disparaître de cette Terre, comme irradiée, je voulais mourir alors qu'il n'avait même pas commencé à me faire quoi que ce soit.
Et j'avais raison d'avoir peur.
D'un coup d'un seul, il attrapa violemment mon cou afin de me rapprocher de son visage. Ses lèvres de tailles moyennes mais sèches étaient rapidement rentrées en contact avec les miennes et par réflexe je l'avais immédiatement mordu.
Cette action m'a valu quelques injures, et une jolie baffe mais j'avais l'impression d'avoir fait le bon choix. Et puis je l'ai tout de suite regretté.
Dans un premier temps parce-qu'il avait, après ma morsure, tout de suite enlevé sa veste , et je savais qu'il ne la remettrait pas avant d'avoir fini. Et deuxièmement, lorsqu'il s'amusa à détacher les deux premiers boutons de mon haut (j'avais au passage clairement envie de lui arracher la main à l'aide de mes dents ) je savais que ce n'était pas des coups que j'allais recevoir.
Mais comme vous le savez, si j'avais pu faire quelque chose, je n'en serais pas arrivé là. A part me déplacer dans la pièce en rampant sur les fesses, je ne pouvais ni bouger mes mains, ni mes pieds. Les cordes avaient précédemment lacérés mes poignets et mes chevilles, ils étaient tellement brûlés qu'on aurait dit que la corde s'était incarnée dans ma peau, qu'elle faisait partie de moi.
Alors pour limiter la casse, j'avais pris l'habitude de ne bouger que mes doigts, et mes orteils, et j'évitais au maximum de frotter mes poignets et mes chevilles contre cette foutue corde.
Et puis le pire arriva.
Ce n'était même pas la douleur qui me faisait peur, je l'ai dit, si on me frappe, j'essaierai de survivre, tant que ce n'est pas autre chose. Mais c'est définitif, ma vie va finir comme elle avait commencé : dans une putain de boîte, enfermée et au service d'hommes frustrés qui se défoulent littéralement sur des jeunes femmes innocentes. Voilà à quoi s'était résumée une grande partie de ma vie.
Et ce qui devait arriver, arriva.
Lorsqu'il avait défait les boutons de sa chemise à son tour, je savais que c'en était fini pour moi. Je voulais mourir, là tout de suite, de n'importe quoi, mais je ne voulais pas subir cela à nouveau.
J'étais bien trop faible pour crier, bien trop tétanisée, j'avais gardé le silence encore une fois.
Mais la promesse que je m'étais faîte peu de temps avant, avait légèrement été brisée lorsque deux larmes coulaient le long de mes joues.
Le pire, dans toute cette histoire, c'est que je me suis rendue compte quelques minutes après que mon attitude l'excitait encore plus.
Il avait ce besoin vicéral de savoir qu'il allait me faire mal, qu'il me blessait physiquement et moralement, dans les profondeurs de mon ego.
Et se sentir puissant. Ah ! Se sentir puissant c'était la cerise sur le gâteau, c'était le petit plus de cette « petite activité ».
Au fond de moi-même, j'hurlais de peur, de douleur, et de tristesse. Mais je ne laissais rien paraître à part quelques malheureuses larmes.
On dit que le silence en dit plus que les mots. Je garde le silence pour exprimer ma colère et mon dégoût. Et lui continue à me toucher pour satisfaire ses envies.
Son touché d'ailleurs, il est brûlant, et j'ai l'impression qu'il laisse de sales traces sur mon pauvre corps. Comment peut-on être attiré par ça de toutes façons ?
En fait, je me dégoûte moi-même, il me dégoûte, tout me dégoûte, de la situation dans laquelle je me trouve jusque dans mon fort intérieur. Je me déteste.
Ses doigts calleux effleurent mes hanches et ma poitrine, qui ne sont plus recouvertes de mon haut. Mon souffle est affolé, et je le supplie bêtement de me laisser, comme s'il allait le faire. Ce que je suis pathétique de croire qu'il y a un humain au fin fond de ce monstre.
Bien évidemment, il s'est contenté de rire, et il a continué ce malheureux supplice peut-être pendant une heure.
Et comme si c'était évident encore une fois, inutile de préciser qu'il ne s'est pas contenté de me toucher seulement.
/Time/
Et je me repasse ces images douloureuses dans ma tête. J'avais mal, et rien que d'y penser ça me fout la chair de poule. Mon corps brûle, ça me dégoûte, je me dégoûte. Quand il est ressorti de la pièce, je me sentais encore plus faible que depuis ces derniers mois.
J'avais fini par m'endormir de fatigue, toujours au même endroit, dans cette minable piaule, ma cage dorée.
Et j'observais cette lune qui éclairait un peu la pièce, assez en tout cas pour que je puisse y voir, que je puisse contempler à quel point ma vie était minable.
[Pdv : Zayn]
Ce matin là, je m'étais levé, et j'avais l'habitude maintenant, avec la gueule de bois. Je me demande encore comment ça se fait que je n'ai rien au foie. Sans déjeuner, je me dirigeais directement dans la chambre de Marry. (NDA : May + Harry = Marry) Ils étaient cinq, autour d'une table, si je puis dire, puisque c'était une simple planche de bois posée sur des tréteaux, et une grande carte du pays y était installée.
Quand je rentrais May m'adressa un sourire, et je m'appuyais contre le mur non loin d'eux. Je fis un signe de main, en guise de bonjour, et May prit la parole :
May- On va commencer.
Tout le monde hochait la tête, et bizarrement je sentais que quelqu'un me regardait avec insistance. Je tombais rapidement sur Orlane, qui suivait le discours de May tout en me regardant. Je suis sûre qu'elle m'en veut.
May- Bon, vous savez pourquoi on est là.
Orlane- Moi je sais, par contre pour lui, je suis pas sûre qu'il sache. Dit-elle en me montrant du menton.
Je levais les yeux vers elle. Et May souffla, elle continuait comme si de rien n'était.
May- Si on se base sur ce que nous a dit cette Rebelle...
Orlane- Ouais si on se base sur ce que nous a dit Zayn quoi.
May- En soufflant. Donc si on se base sur ces informations.
Orlane- Ah, oui les informations de la fille qui est morte après que Zayn l'ait embrassé, dit-elle en coupant May.
Je commençais à bouillir.
May- On sait qu'il faudrait qu'on cherche dans House of Time.
Orlane- Super, retour au source ! Merci Zayn, sinon à part tromper ta copine et te bourrer la gueule t'as fait quoi d'autre ?
C'en est trop.
Zayn- Ta gueule ! Criais-je.
J'avançais vers elle, un doigt pointé en direction de son visage.
Zayn- Je suis pas le seul fautif ici, on est tous coupable dis-je en montrant les autres.
Zayn- Personne ne l'a écouté, et maintenant elle est plus là ! Continuais-je en criant.
Zayn- Alors maintenant, tu fermes ta putain de gueule et tu laisses parler les autres, tu veux pas là retrouver ? C'est ton problème. Tu veux pas retourner dans ton putain d'asile, parce-que t'es folle à enfermer ?! Eh bien, t'y vas pas ! Mais fais pas chier sinon ça va mal aller !
Un long silence s'installa dans la pièce, et tout le monde me regardait avec de gros yeux. Sauf Orlane, qui n'avait sans doute pas compris le message :
Orlane- Et tu vas faire quoi ? Me taper comme un sale lâche, comme d'habitude de toutes façons t'as toujours été un lâche Zayn, depuis toujours.
Je fronçais les sourcils et me mordais l'intérieur de la joue pour ne pas exploser. J'allais répliquer mais May nous a interrompus :
May- OH ! Ça suffit bordel, soit vous la fermez, soit je vous promets que je vous vire c'est ok ?
Je ne dis rien, et baissais les yeux en direction d'Orlane. Je la détaillais de haut en bas, avant d'y tourner le dos et de retourner à ma place initiale. Tout le monde avait finit par se la fermer et Harry s'était chargé de nous expliquer le nouveau plan.
Depuis le dernier j'ai plus trop confiance en lui, c'est tout le temps foireux ses trucs.
En gros on allait s'infiltrer dans cet asile, et récupérer des papiers aux sous-sols, sur des filles qui sont passées par là-bas, c'était nécessaire pour balancer Ruiz apparemment. J'comprenais pas vraiment l'intérêt d'aller là-bas mais ça nous aiderait pour dénoncer les crimes de Ruiz, alors je les ai suivi.
/Time/
Le lendemain on a continué à élaborer ce nouveau plan encore et encore, mais contrairement à la dernière fois, on avait compris qu'il y avait plus en jeu que de simples informations, il y avait Carrie. Et ça, ça vaut bien plus que n'importe quel bijou, ou information, ou je ne sais quoi d'autre.
Ce que je ressens pour elle n'a certainement pas de prix.
L'élaboration de notre plan a duré trois mois, et nuits et jours on travaillait sur le moindre détail de notre opération, qui pourtant paraissait simple. On ne voulait pas que ça se passe comme la dernière fois c'est tout. Et en plus de tout ça, il fallait monter cette opération en toute discrétion, parce-que Fisher était partout, dans toute la maison.
Trois putain de mois, ça me paraissait beaucoup trop, mais c'est le temps qu'il nous a fallut, malheureusement.
Et est arrivé ce jour où on devait s'infiltrer, on y est allé, on s'est infiltré dans ce bordel, et évidemment, comme je m'y attendais, je me retrouvais avec Orlane pour surveiller l'extérieur.
Cool, encore des reproches qui vont arriver droit dans ma face, et son air hautain va certainement m'énerver, et je vais de voir me taire parce-que sinon ce sera encore de ma faute si tout capote.
On est accroupit dans des buissons épineux, et comme leur nom l'indique : ça pique.
Quelques fois, notre silence est entrecoupé par des petits « aïe » ou des soufflements. Puis elle prit la parole ce qui me surprit :
Orlane- On est pareils toi et moi.
Je la regardais de travers.
Orlane- On a un caractère de merde, et une fierté mal placée, mais on est des fragiles surtout.
Je détournais le regard. Et il y eut un long silence.
Orlane- J't'ai blessé dans ton ego petit ? Dommage. De toutes façons tu t'en remettras, t'es fort.
Zayn- Je croyais que j'étais faible, "un fragile" Crachais-je.
Orlane- Oh, ça se décide à parler. Oui, bien sûr que t'es faible, mais je dis pas que tu l'es totalement.
Zayn- T'es bizarre comme fille.
Elle rit.
Orlane- Je sais.
Je souris, et recommence à observer l'extérieur.
Orlane- Je m'excuse souffla-t-elle.
Zayn- Quoi ?
Orlane- T'as très bien entendu.
Zayn- Répètes un peu pour voir ?
Je ris encore une fois face à son expression faciale.
Zayn- Excuse acceptée.
Orlane- Tu t'excuses pas non plus ?
Zayn- Pourquoi je m'excuserais ? Riais-je
Orlane- Tu m'as traité de folle à enfermer.
Zayn- Tu es folle à enfermer.
Vu sa réaction, je me reprends de suite :
Zayn- Mais c'est pour ça que je t'aime bien, Océane.
Orlane- Ça fait un moment qu'on m'a pas appelé comme ça. La dernière fois... dit-elle en souriant
Orlane- La dernière fois c'était Carrie qui m'avait appelé comme ça. Et... Elle se mit à rire.
Orlane- Et elle croyait que j'étais ta maîtresse.
Nous rions en cœur, mais pas trop, sinon on risquerait de se faire remarquer. Après cette petite parenthèse je lui demande calmement :
Zayn- Elle te manque ?
Orlane- Oui, beaucoup.
Zayn- Moi aussi.
Sa tête se posa contre mon épaule, et nous ne cessions de regarder aux alentours, juste par précaution.
Au final, tout s'était passé sans encombres, Derek et Harry étaient revenus sans problèmes du sous-sol, et May qui surveillait depuis un immeuble n'avait pas eu de problème.
On était rentré à bord du van que Johnson a subtilement fait passé par l'arrière de la maison. Lui, avait le droit de sortir, il nous a donc conduit et ramené pendant cette escapade. Quant à Kaya, elle était resté dans sa chambre et elle avait trafiqué les caméras avec l'aide de Collins et Callen, pour que Fisher et son équipe ne se rendent pas compte de notre absence.
Puis la nuit se déroula comme les autres, sauf que cette fois-ci je ne m'endormais pas avec un taux d'alcool supérieur à la normale dans le sang. Et c'était flippant, parce-que j'avais eu le temps de réfléchir et de penser à ce que pouvait bien faire Carrie en ce moment même. Si elle pensait à moi, si elle me détestait, si elle m'aimait toujours, et si elle vivait bien. Si ils ne la malmenaient pas, si elle était en sécurité qui sait. Avec son père à ses côtés, c'était très peu probable, mais je voulais y croire. En fait je me demandais tout simplement, si elle vivait.
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HIIIII MES BABES.
Bon voilà alors, j'ai des mauvaises nouvelles, et une bonne surtout pour moi en fait mdrr.
D'abord merci, infiniment pour vos vues, ça me fait plaisir, je sais que ça ralentit souvent pendant les vacances, c'est bête mais c'est comme ça. Donc nous sommes à 6.64K environ. N'hésitez pas à partager ma fiction, ça me ferait super plaisir et à donner vos avis en répondant à mes questions par exemple.
Après pour les mauvaises nouvelles, comme vous le savez c'est les vacances, et je pars demain matin au camping, et comment vous dire que la wi-fi là bas, voilà quoi c'est pas le top. Du coup je posterai, mais ni régulièrement, ni à des heures régulières, sachant que je peux très bien les poster à trois heures de l'après midi comme à trois heures du matin.
Et deuxième mauvaise nouvelle, c'est que c'est bientôt fini :/
Il reste environ une vingtaine de chapitres, et ça me fait mal un peu de me dire que voilà, l'aventure s'arrête bientôt. MAAAAIS il y aura un tome 2 ! Moins dark, un peu plus cliché, mais toujours dans l'esprit de « Don't Forget ». Il s'appellera « Where » c'est la suite bien évidemment, et il y aura des nouveaux personnages, de l'action tout ça tout ça.
Donc voilà je vous remercie pour tout, je veux aussi particulièrement remercier avant de partir, ma bft, May. C'est une magnifique personne pleine de talent, qui s'occupe de me manager, eh ouais j'ai la classe yeeah. Je t'aime fort, tu vas me manquer j'essaierai de te donner des nouvelles c'est promis. Ensuite merci, à mes cousines qui me soutiennent h24 même si je les soule avec DF, je les remercie d'être là dans ma vie, je vais les voir pendant les vacances et riedbguivbknnkln.
Je félicite l'une d'elle pour avoir obtenu son premier salaire et son premier contrat, l'autre je suis sûre et certaine qu'elle a son brevet, je vous redirais ça ! Sure avec mention même !
Et puis moi, priez pour que j'ai quelques points d'avance pour le bac hein. Je vous fais de gros bisous, vraiment merci, encore et encore, de me suivre, et de me faire sourire tous les jours je suis rien sans vous.
Ah et ZEHMA ON A PASSE LES 500 VUES SUR LE TOUT PREMIER SEGMENT RAIE AIE AIE.
N'hésitez pas à partager, et aid mubarak à tous les musulmans, plus que quelques jours courage mes bae xx
Répondez ! :
→ Tout compris ?
→ Carrie ? Zayn ?
→ Comment vont se passer les retrouvailles ?
→ Une idée pour la fin ?
Bisous, bisous mes licornes xx Cloclo la keh keh à Grizzito
(ah œ, au fait comme dirait Niall « allez les bleus, j'aime le fromage » et comme dirait une certaine Chloé « Griezmann c'est mon gars sur oe oe »)
Hé on m'a tagué récemment, et donc comme je corrige ce chapitre, je reponds au tag en meme temps !
J'ai été tagué par EmmaPayne74
❌Je m'appelle Chloé
❌ J'ai 16 ans
❌Je suis en terminale (sisi le bac)
❌ Ma fiction est bientot finie
❌ DF c'est toute ma vie
❌Je suis blonde
❌ J'ai les yeux bleus
❌ Je suis Directioner
❌Je suis fan de Justin, Nekfeu et Barbara Palvin
❌ J'adore Selena et Ariana
❌ Mon rêve impossible ça serait de faire Vs (mais no way je suis trop complexee et pas assez belle 😂)
❌ L'equipe de France et L'Atletico c'est mes equipes fav
❌ la philo c'est pas de l'eau
❌ Actuellement je suis au toilettes
❌ J'adore le chocolat.
Dis 15 faits sur toi et nomme 2 personnes (bc flemme)
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