Chapitre 64 ⊙

« Je connais les risques de l'amour, mais j'ai toujours l'amour du risque » - Carrie Holmes

Média : C'est Collins, l'agent de Derek, c'est celle qui joue JJ Collins dans Esprits Criminels voyez-vous.

Plusieurs jours sont passés après la crise de Carrie, des jours inutiles, simples, et sans buts précis.

[Pdv : Zayn]

Je me réveillais ma tête posée contre son ventre, et elle me caressait les cheveux doucement pendant plus de dix minutes. J'attendais le bon moment, comme s'il y avait un meilleur moment pour parler de ça, et comme si c'était super important, je me retournais le cerveau pour savoir comment j'allais lui dire, mais je me suis dit que finalement ce moment-là était plutôt bien choisi alors je me suis lancé simplement :

Zayn- Tu sais ce dont j'ai toujours rêvé ? J'ai toujours rêvé de me faire tatouer.

Sa mâchoire se crispa, mais elle me chuchota doucement :

Carrie- Quel genre de tatouage ? Ne me dit pas que c'est le portrait de ma tête sur tes fesses sinon je te quitte.

Zayn- Ouais, mais si tu me quittes je te quitte.

Carrie- Quoi ? Mpfrr pouffa-t-elle.
Carrie- Cette conversation n'a plus aucun sens ! Rajouta-t-elle en riant.

Je ris aussi puis poursuis :

Zayn- Non, en vrai... En vrai, j'aimerais me faire une pièce de puzzle, entre le pouce et l'index dis-je en menant le geste à la parole.

Carrie- Pourquoi ? Me demanda-t-elle gentiment.

Zayn- Parce-que tu sais quand t'es gamin, t'as cette putain de pièce que tu sais pas où foutre, parce-que t'as finis ton puzzle et il te reste celle-là entre les mains. Tu sais cette pièce que tu vas laisser dans un coin ne sachant pas où la mettre. Eh bien cette pièce de puzzle, qui à toi t'est de trop, elle est indispensable pour un autre gamin. Parce-que lui il a un trou au milieu de son puzzle, et il lui manque cette pièce en question. Elle hocha la tête.

Zayn- C'est ce qu'on est dans la vie. On est de trop pour certains, et indispensable pour d'autres. Et tu vois, les pièces s'accrochent entre elles naturellement, comme toi et moi, et t'es en quelques sorte la pièce de puzzle qui me manquait. La pièce manquante. Tu m'es indispensable maintenant.

Carrie- Ouais, et j'étais de trop pour mes parents. Dit-elle sèchement.

Je me suis senti gêné, parce-qu'elle avait l'air de comprendre ce que je disais, et je sentais dans sa dernière phrase qu'elle comprenait aussi l'autre point de vue, mais elle souriait. Je crois qu'au final, ça lui a fait plaisir que je parle un peu avec elle. Je me suis alors redressé, et je me suis étalé sur elle de tout mon long, plongeant ma tête dans le creux de son cou. Elle grogna au début, puis ne broncha plus du tout. Elle respirait calmement et reprit la parole :

Carrie- Si j'avais pas peur, je me serais faîte tatoué aussi. J'aurais tatoué mon poignet. Deux flèches vers la gauche à gauche, deux traits verticaux au milieu, une seule flèche à droite, et deux autres encore plus à droite.

Zayn- Comme les touches de nos portables lorsque l'on écoute la musique ?

⏪◼▶⏩

Carrie- Oui c'est ça. Dit-elle doucement.

Zayn- Pourquoi ? M'interrogeais-je

Carrie- Parce-que la musique c'était tout ce qu'il me restait à l'époque, tout. Tu vois les deux flèches à gauche ? C'est mon passé, quant au « play » et au « pause » c'est maintenant, parce-que ce que c'est ce que je vis avec toi, les pauses que j'ai faîte dans ma vie, grâce à toi, et bien c'est ce dont j'ai le plus besoin.

Zayn- Et les deux flèches à droite ?

Carrie- C'est mon futur. Avec toi, fin je crois.

Je souris encore, maintenant appuyé sur mes avants bras, juste au dessus de sa tête, elle me sourit faiblement, et je frotte mon nez au sien. Je lui offre le plus ridicule des sourires, et elle se met à rire encore. J'adore quand elle rit. Alors je recommence, encore, et encore, jusqu'à ce qu'elle arrête de rire, et qu'un silence s'installe entre nous.
Dans ces moments là elle développe une sorte de sourire en coin, limite arrogant, mais auquel je ne résiste pas parce-que je la trouve trop mignonne.

Vous savez ce silence là, celui dont je vous parle. Celui où on passe, plusieurs longues minutes à se fixer les yeux dans les yeux, vous savez bien, ce moment là. Oui celui-là, là.

Bah, je me sens faible, parce-que j'ai toujours l'impression de craquer avant elle, et c'est pas qu'une impression parce-qu'elle n'a pas bougé d'un millimètre.

Non, le problème c'est pas de la regarder, parce-que je pourrais le faire vingt-huit heures sur vingt-quatre, neuf jours sur sept. Non, le problème, c'est que je finis toujours par tourner ma tête ailleurs parce-que je peux pas me contenir. Je peux pas m'empêcher de l'embrasser, c'est impossible. Alors je tourne la tête, encore. Et je souris, parce-que je sais ce que j'ai perdu, mais je sais ce que je vais gagner.

Je prends une grande respiration, et m'approche doucement de ses lèvres. Je ferme les yeux, et m'approche encore, encore, et encore. Jusqu'au moment où j'heurte le coussin. J'ouvre les yeux la maudissant du plus profond de mon être, et son rire éclate si soudainement, qu'il en devient communicatif.

Je ris aussi, en criant son prénom à travers le coussin, et je me décale ensuite à sa droite, avant de me retourner sur le dos. Je croise mes bras sur ma poitrine, et adopte mon air boudeur.

[Pdv : Carrie]

J'en ai mal au ventre tellement c'était drôle. Je suis contente de moi, voilà.

Il croise ses bras sur sa poitrine, et mime une moue triste. Je ris encore, et ses yeux ne décrochent plus du plafond.

Quant aux miens, je les lève au ciel, avant de souffler un bon coup pour faire remonter la mèche qui me tombe sur le nez. Oui j'ai des mains, mais je m'en fou, je fais ce que je veux d'abord.

Je vois que mon chéri fais toujours son boudin alors je décide de m'en approcher. De plus en plus près, mais il ne décroche toujours pas ses yeux du plafond. Alors je m'assois, à califourchon sur sa taille, et colle ma tête contre son torse, en entourant ses bras musclés autour se mon buste. Je fourre ma tête dans son cou, mais il ne bouge toujours pas d'un poil.

Il me saoule, cet enfant m'exaspère. Littéralement.

Je me relève alors, attrape ses joues, avant de les pincer :

Carrie- Mais c'est qu'il fait la tête.. Mais c'est qu'il boude ce petit garçon... Mais alors, mais alors...On fait son petit boudin... Agnagnagna.

Il ne rit toujours pas. Alors je dépose maintenant mes mains à plat contre ses joues que je viens de pincer, et approche doucement mes lèvres des siennes. Au début, il ne réagit pas, puis quand je me retire pour mettre fin à notre baiser, il me mord la lèvre inférieure, comme pour m'inciter à rester. Alors je souris, encore, et l'embrasse lorsque son étreinte se resserre autour de moi.

Je reprends ma position initiale, après quelques minutes, et comme pour inverser les rôles, il se met à caresser mes cheveux avec des mouvements circulaires, ce que je faisait il y a de ça une trentaine de minutes, lorsque nous nous sommes réveillés.

/Time/

C'est la première vraie journée que l'on passe dans la maison, et nous travaillons déjà. Si si, je vous assure on travaille. Le matin, on va au sous-sol s'entraîner, on a des cours de self-défense, des machines pour la musculation et surtout mes préférés : les sacs de boxes.

J'ai été contente de voir qu'ils ont rapatriés le sac du garage à Niall, mon tout premier sac de boxe, le tout premier que j'ai frappé. Ça m'a fait un truc quand j'ai vu son nom, signé au feutre noir en haut du sac avec un petit mot pour nous, ça m'a fait un petit truc j'avoue, une sorte de... Pincement au cœur ? C'est ce que l'on ressent quand quelqu'un nous manque non ? C'est pas super agréable.
D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'il devient et s'il va bien, mais il me manque un peu, faudrait que je l'appelle, ou que je le texte.

Je sors directement mon téléphone de ma poche, et compose rapidement son numéro sécurisé que je connais par cœur.

« De : Carrie

A : Niallou 💞

Tu me manques beaucoup tu sais, et ça fait un long moment que je ne t'ai pas vu. Ça me manque le bruit des chips dans mes oreilles quand tu me parles, ton accent irlandais, et tes blagues pourries aussi. Fais moi signe si tu peux, et si tu as le temps, il ne manque plus que toi ici. Bisous, bisous
P.s: merci pour le sac
xx Carrie »

Je suis passée par toutes les machines à cause de Hanna, il m'a tout fait faire et j'en peux plus. Muscler mes bras, muscler mes jambes, dessiner mes abdos, frapper dans les sacs, faire de l'auto-défense, j'en peux plus, je vais m'écrouler.

Et je vois que du côté de Zayn c'est la même, mais il s'en sort mieux j'imagine. Johnson, le garde de Zayn est trois fois plus musclé qu'Hanna, mais sincèrement lorsqu'on apprend à les connaître, ce sont juste des grands nounours bien musclés, avec un cœur en or certes, mais surtout tout mou, comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses.

De temps à autre, je vois Zayn me sourire de l'autre côté de la salle, mais il se reconcentre rapidement sur son exercice, alors que de mon côté je supplie Hanna de me laisser tranquille, qui, par ailleurs et comme par magie, me fait savoir que mon programme à moi est finit, je peux maintenant souffrir en paix, cool.

Je rejoins May qui a finit elle aussi, et on s'assoit sur un gros tapis plutôt confortable. On observe les autres s'entraîner, et mon regard se dépose sur Derek et Collins. Ils ne s'entraînent pas ensemble, et je sais que Derek a du mal à accepter que quelqu'un doivent le protéger.

Il m'a encore dit hier, qu'il n'en a pas besoin et que c'est une perte de temps. Moi je pense surtout que c'est parce-que c'est une femme. Il n'accepte pas qu'elle ait un plus grand pouvoir sur lui, ce qui est tout à fait faux.

JJ, c'est comme ça qu'on l'appelle, ( se prononce « Gigi »), est une fille plutôt sympa. Réservée, et gênée lorsqu'on lui propose des choses à faire ensemble et elle reste souvent seule, en vérité elle a peur de gêner, d'être de trop, alors elle s'immisce que rarement dans nos discussions, parce-qu'on se connaît plus ou moins tous, et ça doit être dur pour elle d'arriver comme cela, surtout quand on doit protéger quelqu'un qui nous apprécie pas.

Cette fille est pourtant très intelligente, lors du dîner hier soir, j'ai voulu savoir comment elle était arrivée là, ce qu'elle avait fait, ses études, et c'est impressionnant. Elle a fait l'armée, comme la plupart d'entre eux, mais avant ça elle faisait des études en biochimie, et elle a arrêté parce-qu'elle est tombée amoureuse d'un garçon. Elle a tout arrêté, tout quitté pour lui, ses études, sa famille, son pays, sa vie d'avant pour lui. Et lui deux semaines après, il l'a d'abord trompé, puis quitté, puis il a fondé une famille, il a encore changé de pays, et il a prit son futur en main pendant qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps parce-qu'elle lui avait tout laissé. C'est de là que tout est parti.

Elle s'est envolée pour l'armée, puis pour le Niger, l'Irak, et l'Afghanistan, puis la voilà maintenant ici, à mes côtés, et aux côtés de celui qui n'a même pas cherché à la connaître d'avantage, ce qu'il est borné ce Derek parfois.

Je finis mon observation déroutante, et pose maintenant mon regard sur celui de May. Livide, elle fixe quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Sans émotion, sans expression, elle le fixe, longtemps.

Carrie- May ?

May- Putain, c'est impressionnant comme il lui ressemble.

Je tourne la tête en direction de ce qu'elle fixe, et je découvre un Sacha, seul à l'entraînement.

Carrie- Tu ne vas pas avec lui ?

May- Non c'est trop gênant entre nous maintenant.

Je ris face à l'absence d'expression faciale lorsqu'elle parle.

Carrie- C'est terrible hein.

May- Oh oui, terriblement terrible.

Carrie- Il lui ressemble tant que ça ?

May- Oui. Son visage, ses boucles, ses yeux, son sourire, la forme de ses pectoraux, ses doubles tétons, son...

Carrie- Attends, quand est-ce que tu as vu ses tétons ?

Elle tourne la tête en serrant les lèvres, l'air de dire « désolée, mais t'y as compris sans comprendre ». Je mime un « o » de mes lèvres, et couvre ma bouche de ma main l'air choqué. Non c'est impossible. Je m'allonge sur le matelas, les mains sur mon visage, et May fait de même. Nous restons comme ça quelques secondes, et ma langue se délit sans que je ne puisse la contrôler :

Carrie- Mais.. Comment vous... Fin je veux dire... Vous ... Mais où ?

May- Ouais je sais j'ai merdé, mais j'ai pas.. Tu vois j'ai pas... Comment on appelle ça... Le contrôle non ? Ouais j'ai pas contrôlé. Dans la troisième salle de bain, je vais pas préciser plus.

Un sourire apparaît au bout de mes lèvres, et May me fait les gros yeux :

May- Chut, tu ne dis rien, ça vaut mieux pour toi.

J'attends un moment, mais je pose ma question quand même, l'air pervers :

Carrie- Et alors, c'était bien ?

Elle n'attend pas une minute de plus, et me répond furtivement en portant deux de ses doigts formant un rond devant sa bouche, et elle mime un bisou. Vous savez cette façon de dire « c'était ofdngvjbcenrfidjgnfj » mais avec un seul geste, je rigole, et nous roulons sur le matelas comme à notre habitude.

On se roule donc sur celui-ci, et on crie des mots incompréhensibles pour exprimer notre joie, c'est notre façon de nous féliciter. Je reviens à moi, après ce léger moment de transe, et me relève d'un coup.

Carrie- Et du coup... Vous êtes en couple ou quoi ?

May- C'était bizarre, on s'est pas reparlés depuis, et j'ai trop honte d'aller le voir maintenant.

Carrie- Mais vas-y tu perds rien.

May- Si justement, je perds tout. Je te signale qu'il ressemble étrangement à mon ex, et s'il me cache des choses ? Et puis je veux dire, je l'ai fait avec lui parce-que je voyais Sacha dans ses yeux, celui que j'ai perdu, pas celui là, celui que je dois protéger. J'ai tout à perdre, et rien à gagner Carrie.

Carrie- Bien sur que si, tu vas peut-être le gagner lui, et je pense pas que celui-là te laisse maintenant, depuis que je te parle il fait que te fixer.

May me fait les gros yeux, et tournes la tête doucement en imitant un sourire gêné, il tourne la tête brusquement, et je pouffe de rire.

May- Quoi ?

Carrie- Regardes, il est aussi gêné que toi. Va lui parler bordel.

May- Mais c'est glauque entre lui et moi.

Carrie- N'importe quoi, et puis si ça marche pas tant pis, de toutes façons il n'y a que toi qui te mets des barrières, personne ne les érige pour toi, tu te les mets toute seule. Vas-y putain.

Elle m'écoute, se lève, avance de trois pas, fait demi-tours les poings serrés, et chuchote qu'elle « ne peut pas », j'hoche la tête, et lui dis d'y aller. Elle revient vers moi, me fait un bisou sur la joue, et repart dans sa direction, me faisant un clin d'œil au passage. Elle m'épuise, mais je la regarde faire, c'est assez mignon la façon dont elle l'aborde, et c'est assez mignon la façon dont il la regarde.

Je crois qu'il est même plus gêné qu'elle, je ne sais même pas ce qu'elle va lui dire, mais j'observe toujours leurs mimiques, leurs façons de se regarder, ils sont tellement mignons.

Bon, à vrai dire, je ne sais pas quand est-ce que tout le monde va arrêter de cacher à tout le monde des choses, mais lui, il faudrait vraiment qu'il lui dise son vrai prénom, et elle, il faudrait qu'elle l'aide et le protège pour de vrai. Derek devrait arrêter de mettre de côté JJ, et elle, elle devrait même pas le laisser faire et lui remettre les idées en place, encore et encore, jusqu'à ce que ça rentre dans son pauvre crâne.

Quant à Zayn, faudrait qu'il arrête de me cacher des choses pour mon « bien être », parce-que je crois qu'il a oublié que je sais qui il est, j'ai lu son dossier, et moi je devrais arrêter de faire croire que je ne sais rien ni par rapport à lui, ni par rapport au fait qu'il sache ce que je suis. Parce-que j'ai beau essayer de lui cacher ma vie, il l'a connaît déjà, et je connais la sienne, c'est inutile ce que l'on fait, mais on le fait quand même, parce-qu'on fonctionne comme ça.

De toutes façons, me cacher des choses pour mon bien-être ne servirait pas à grand chose, vu la situation dans laquelle on se trouve, mais il s'obstine à le faire, je ne sais pas encore pourquoi.

/Time/

Cet après-midi, on s'en va au stand de tir, pas loin de notre résidence. J'ai l'impression d'avoir une ville à moi toute seule. Une grande maison, un vaste jardin protégé tous les six mètres, une salle d'interrogatoire, une petite épicerie, où on peut aller chercher et commander ce que l'on veut, et une salle de tir, tout en bas du « lotissement ». Sur le chemin, Zayn me tenait la main plus fermement que jamais, faut dire qu'après avoir mangé, on est monté se doucher, tous les deux.

Et j'avoue que ça faisait un bon moment que je n'avais pas senti l'eau couler sur nos deux corps, je m'étais pas rendue compte à quel point ça m'avait manqué. Depuis, et comme à chaque fois, il me lâche plus, comme s'il avait peur que je m'en aille. Il s'approche de mon oreille et y souffle doucement :

Zayn- On est samedi.

Carrie- Oui, et ? Dis-je incrédule.

Zayn- Jeudi c'est ton anniversaire.

Mes yeux grossissent à vu d'œil, et j'adopte une moue mi-surprise mi-touchée. Mon expression faciale déclencha son rire que j'aime tant, et je me sens touchée qu'il se rappelle de mon anniversaire. Lorsque c'était le sien, on était vraiment en froid, vous savez cette période de break qu'on avait installé. Cette longue période pendant laquelle je ne lui adressais la parole que pour m'engueuler avec lui. Et bien, je ne lui ai pas offert son cadeau, à vrai dire je ne lui ai même pas souhaité. Je me sens mal, soudainement. Surtout, que j'avais acheté son cadeau, et que je ne lui avais jamais donné parce-que je pensais que c'était ridicule lorsque la date était passée.

Je la porte sur moi, tous les jours, et je la tripote parfois lorsque je suis gênée. Ce que je fais d'ailleurs maintenant.

Carrie- Tu n'es pas obligé de rien faire. J'ai pas assuré pendant le tien.

Zayn- Et alors ? Si jamais j'avais pas fait le con, t'aurais assuré, j'en suis sur.

Carrie- Je veux pas que tu fasses quelque chose pour moi, je veux dire, que tu restes avec moi pendant tout ce temps, c'est déjà un cadeau.

Zayn- C'est moi qui ai de la chance de t'avoir.

Je tripote, puis détache ma gourmette, où mon prénom y est écrit. Il continue de me regarder, et j'ouvre sa main pour y laisser apparaître sa paume. Je glisse la gourmette dans celle-ci et referme sa main dessus.

Carrie- C'est que j'avais prévu de t'offrir, elle est en or tu fais attention où je t'étrangle avec.

[Pdv : Zayn]

J'ouvre ma main et y découvre une gourmette en or. Je rapproche la plaque de mes yeux et lis à haute voix son inscription :

Zayn- Carrie, 27 octobre 2015.

Je tourne la plaque et y lis le derrière.

Zayn- It's a new done, it's a new day, it's a new life for me. And i'm feeling good.

Carrie- C'est notre date, et ici, c'est la chanson qui passait dans la voiture lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Tu sais la fois où tu as passé ta guitare entre le siège avant et la banquette arrière, dit-elle en riant.

Zayn- Tu te moques de moi là non ?

Carrie- Un peu, pouffa-t-elle.

Je souriais, et fixais la gourmette entre mes mains. Mes yeux faisaient des allers-retours entre celle-ci et son doux visage.Je ne savais pas trop quoi dire, mais je décidais de la laisser parler, le temps de savoir quoi lui répondre.

Carrie- Joyeux Anniversaire, dit-elle timidement.

Je souris encore toujours en la regardant dans les yeux, un sourire béat accroché à mes lèvres.

Carrie- Dis un truc putain, je me sens gênée là.

Zayn- T'es mignonne quand tu es gênée.

Carrie- Mais réponds-moi, dis un truc je sais pas.

Je ne dis rien, et je dépose alors mes lèvres contre les siennes.

Un sourire se décroche de son visage, comme d'habitude, et si je devais la voir sourire comme ça tous les jours, je serais capable de l'embrasser chaque secondes, parce-que son sourire devrait rester comme ça n'importe quand, et ne jamais redescendre à cause de sa foutue vie. Elle ne mérite tellement pas ce qui lui arrive, cette fille est extraordinaire, vraiment.

Je suis amoureux d'elle, je suis amoureux de son visage, je suis amoureux de son sourire, je suis amoureux de ses lèvres, je suis amoureux de son âme, je suis amoureux de ses larmes, je suis amoureux.

/Time/

Nous rentrons à la maison, et nous reprenons une douche cette fois-ci chacun de notre côté. Nous descendons dans le salon avec les autres, et nous mangeons tous le deux un bout calmement, au milieu du brouhaha incessant que font les autres. Les filles parlent maintenant avec les filles, et les hommes parlent avec les hommes.
Elles semblent beaucoup rire, et souvent je croise le regard et le sourire de Carrie qui n'est pas retombé depuis cet après-midi. Jusqu'à ce moment là.

Deux des gardes, qui rentrent habituellement que par nécessité, rentrent furtivement dans le grand salon, un homme coincé entre leurs gros bras. Ce sont les mêmes qui nous ont amenés Kaya et Orlane, alors j'imagine que ce n'est pas si important. Carrie se lève, va voir les gardes, qui crient plus fort que d'habitude.

Garde 1- Regardez ce qu'on a trouvé dans les buissons !

Garde 2- Ce salaud voulait participer au repas j'imagine.

Nous nous levons, et Carrie reste tétanisée devant l'homme que portent les gardes. Lorsque je perçois sa tête, mon sang fait deux tours, et je finis par croiser son regard toujours aussi insolant. J'arrête de réfléchir et je me précipite vers lui, mon poing atterrit plus fort que je ne l'aurais cru dans sa mâchoire et les autres garçons m'empêchent maintenant d'en faire d'avantage. Je me suis pas contrôlé.

La tête de Fisher apparaît sur l'écran du salon.

Fisher- Zayn assis.

Je m'exécute sans broncher.

Fisher- J'avais dit pas de violence dans la maison, seulement dans la cabane. Enfermez cette petite merde dans celle-ci d'ailleurs, dit-il en désignant l'homme aux bras des gardes.

Les filles s'étaient rassemblées autour de Carrie qui, la mine choquée n'avait toujours pas réalisé qui avait mit un pied dans notre maison. Elle regarda attentivement l'écran, et Fisher continuait de parler.

Fisher- Carrie, Kaya, Collins et Orlane vous irez l'interroger.

Carrie- Pas d'hommes avec nous ?

Fisher- Si Hanna, vous irez avec elle. Vous adoptez la technique d'interrogatoire que vous voulez, tant que vous lui faîtes cracher le morceau avant qu'il meure, y a pas de soucis. Quant à vous Zayn, interdit de l'interroger, j'compte sur vous Johnson pour l'éloigner de la cabane.

[Pdv : Carrie]

Je reçus un sms, pendant que Fisher continuait son discours à la con.

« De : Niall

A : Carrie ❤

Je t'appellerai ma puce, j'ai plein de choses à te dire. Je peux pas passer te voir, et je crois que je pourrai pas te voir avant longtemps, mais promets moi de faire attention à toi. »

Fisher- Ah et Carrie ! Si vous devez le torturer, faîtes le sans pitié, pensez à ce qu'il vous a fait à vous et à votre mère. Tatum de doit pas être prit en pitié. Aurevoir.

Tatum. L'écran s'eteint et mes yeux se posèrent sur le carnet de ma mere dans le salon. Je me suis soudainement rappelée de cette phrase lorsqu'il fut embarqué vers la cabane :

« Alors j'ai épousé ma plume, pour affronter les tempêtes, et repousser la brume » - Nekfeu, Plume

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HIII JE SAIS JE SUIS EN RETARD COMME A MON HABITUDE MAIS JE SUIS VRAIMENT DESOLEE.

Entre les épreuves du bac, la fête votive je peux pas tout faire mdrr. Oh ! Je voudrais passer un petit bonjour, à Alisson, c'est la première lectrice que je rencontre en vrai, je suis désolée d'avoir été comme ça, mais j'étais tellement timide mdrr. Ça m'a touché au plus profond de mon cœur vraiment j'ai été super contente de te rencontrer vraiment, merci de me lire ouais mon histoire pas moi, tu peux pas me lire moi qu est ce que tu vas faire mdrrr, merci pour tout. Du coup je suis restée con pendant vingt minutes parce-que ça m'a fait bizaaaarre de savoir que tu me lisais, et que tu appréciais ce que je faisais, alors gros bisous à toi, et désolée d'avoir été aussi peu bavarde ahaha x) Gros bisous à vous toutes aussi, je vous remercie encore d'être là, de m'accompagner dans cette histoire, vous m'inspirez vraiment merci. Je rêve toutes de vous rencontrer du coup !

P.S : OMMMG JE SUIS PRESQUE A 4K JE VAIS PLEURER VOUS ETES DES MALADES, JE VOUS AIME FORT PUTAIN.

Xx Chloé

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