Chapitre 58 ⊙
« Attends un peu, on rentre à la maison »- Zayn Malik
[Pdv : Zayn]
«[..] Elle déménagera à Santa-Monica pour on ne sait quelle raison encore et rencontrera d'ailleurs sur sa route en Grande-Bretagne le seul garçon kidnappé que l'on a retrouvé, la même année, Zayn Javaad Malik. (voir page 170) Il se pourrait qu'ils entretiennent une relation et que leur force les mènera à réaliser ce pourquoi cette clé usb a été constitué. Position connue, projets inconnus ALIVE »
Je quitte rapidement les dossiers et attends, allongé sur le dos, les bras croisés au dessous de ma tête. Je me pose mille et une question mais je décide de ne rien demander à Carrie parce-que ça doit être vraiment dur pour elle. Je sais qu'elle n'est pas bien en ce moment. Et peut-être que toutes ces activités nocturnes, toutes ces frayeurs que l'ont se fait nuisent à son bien être. Je sais qu'elle ne veut pas m'en dire plus, et j'ai peur de l'effrayer si je lui en demande encore, mais je ne peux pas la laisser porter tout ce poids sur son dos, je ne veux pas la détruire, mais l'aider à se reconstruire, partir sur des bases solides plutôt que bancales, il vaut mieux construire son avenir avec des fondations sûres plutôt que de partir sur quelque chose qui prend l'eau. Comme un trou dans une conque de bateau, l'iceberg du titanic.
Je sais qu'il ne faut pas y aller trop fort, mais parfois quand on la brusque elle se livre plus facilement, et j'avoue être perdu parfois. Je ne sais même pas comment m'y prendre cette fois-ci. Manière forte ou manière douce ?
Je l'entends éteindre l'eau, et je continue de réfléchir à tout ce que je viens de lire. En fait, je me reconnais dans tout ce qu'elle a vécu, et je me reconnais dans sa façon d'être aujourd'hui. J'étais comme ça il n'y a pas si longtemps, et j'ai réussi à sortir de tout ça, parce-que je l'ai rencontré. Honnêtement si j'avais dû vivre ça seul, j'aurai sûrement agis exactment de la même façon.
Peut-être que ça n'a pas marché pour elle la première fois, de se confier, d'être aidée par quelqu'un d'autre, comme pour moi d'ailleurs.
Alors, peut-être que si nous nous rencontrons une seconde fois, elle réussira à passer outre. Je veux dire elle est ma "deuxième rencontre" alors bon...
Je ne peux certainement pas attendre que tout soit fini, toute cette histoire, ce serait bien trop long, et nous n'en verrons jamais la fin de toutes façons.
Mais lorsque nous sommes ensemble elle devrait pouvoir être elle-même, sans avoir à se cacher, sans avoir à se contrôler. Compartimenter les choses. Je sais faire la différence entre les bonnes situations et les mauvaises, et en ce moment je me suis déplacé d'une rive à l'autre. Un coup j'ai été mauvais, un coup bon. Et la je stagne entre les deux rives, bercé par le courant.
Bon, j'avoue avoir été perdu plus d'une fois, ne sachant plus gérer mes émotions. Mais cette fois-ci je pense être parti du bon côté, et je ne veux pas faire machine arrière.
Je remets les choses en place rapidement dans ma tête, mettant définitivement de côté ce que je venais de découvrir, et je décidais de trouver quelque chose à lui dire.
Elle doit sûrement croire que je suis parti depuis tout à l'heure, et je ne veux ni me retrouver comme un con étalé sur son lit, ni pparaître comme celui qui reste pour s'assurer de son éventuel mal-être. Être sur qu'elle soit mal et attendre qu'elle tombe de haut, pour pouvoir la rattraper héroïquement, avoir son heure de gloire. C'est pas du tout ce que je cherche. Je veux juste m'assurer qu'elle soit elle-même, qu'elle redevienne la Carrie que j'ai eu la chance d'avoir un peu connu. Et si ça prend du temps, et bien je prendrais tout le temps qu'il faudra, quitte à y passer plusieurs mois.
« Wow, les explications si significatives d'un homme amoureux. » Ta gueule, Norbert. Norbert c'est le nom de ma conscience, j'précise.
Le cliquetis de la porte de la salle d'eau se fait entendre, et je décide de faire semblant de dormir par réflexe. Je suis ridicule merde, un gros gamin. Bon j'y suis, j'y suis. Elle sort en se séchant les cheveux avec une serviette, et j'observe du coin de l'œil sa démarche. Surtout comment elle est « habillée » en fait. Disons qu'à part porter un petit peignoir blanc très sexy cette fois-ci, elle sort de la douche transformée. Comme si ça confiance était revenue.
Faut vraiment que j'aille vérifier sa baignoire, je suis sûre que y a un truc pas très net, c'est pas possible de changer totalement de comportement, juste en entrant dans une baignoire. Elle fait deux-trois pas de plus et s'arrête pile en face de moi. Elle baisse ses bras et m'observe en plissant des yeux.
Carrie- PERVERS !
A ces mots je rie violemment et me retourne sur le ventre pour me cacher. Elle continue :
Carrie- Tu voulais me faire croire que tu dormais, juste pour m'observer toute nue ! Pervers, pervers, pervers ! Dit-elle en montant à quatre pattes sur le lit, me frappant à l'aide sa serviette.
Elle commence à rire, et je la laisse faire la regardant en souriant. Elle s'arrête et se remet à rire alors qu'elle se trouve maintenant assise à califourchon sur moi. Elle ne me regarde pas et jette sa tête en l'air en soufflant un bon coup.
Carrie- Tu me soûles vraiment, dit-elle calmement.
Elle me tapa encore une fois le torse avec sa serviette et je ne disais rien.
Carrie- Tu me soûles, tu me rends folle. Je peux pas te laisser m'aimer et me changer à ce point.
Zayn- Alors c'est ça qui te faire peur ? Tu as peur que quelqu'un t'aime ?
Elle hocha la tête doucement en baissant les yeux.
Zayn- Pas de soucis, alors je ne t'aime pas, dis-je.
Carrie- Ehhh.. Râla-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine comme une enfant de cinq ans et demi.
Zayn- C'est toi qui me l'a dit, c'est ton idée au départ.
Je ris doucement, et elle frappa mon torse une troisième fois.
Ah ouais ? Je grognais, forçant pour me relever, et je la portais alors sur mon épaule, elle riait si fort lorsque je me mis à courir en direction de la porte, et elle cria à bout de souffle :
Carrie- NON NON NON ! Tout le monde va voir mes fesses ! Cria-t-elle lorsque j'ouvris la porte.
Je vérifiais et en effet, vaut mieux pas qu'on sorte. Je fis demi-tour en trottinant, et je continuais de la porter en sac à patates, jusque dans la chambre. Sans mentir, j'ai du faire au moins cinq fois le tour de la chambre tout en contournant le lit et les commodes sans omettre d'hurler:
Zayn- PERSONNE NE TOUCHERA A CA MOUHAHAHA ! Criais-je en palpant sans gêne les jolies fesses de Carrie.
Elle criait aussi fort qu'elle le pouvait, m'ordonnant de la poser, et je riais de plus belle. Dans un excès de violence, je trébuchais sur le tapis, et nous retombons violemment tous les deux, sur le grand lit baldaquin. Je ris encore, lorsqu'elle se relevait, les cheveux devant les yeux, ses dents mordant sa lèvre inférieure, luttant pour ne pas paraître ridicule. Elle se jeta sur moi, et elle se mit à me frapper l'arrière de la tête doucement, comme si elle voulait se venger mais avait peur de me faire mal.
J'attrapais ses mollets soudainement, et elle hoqueta de surprise lorsque je la tirais vers moi. Nos deux fronts se retrouvèrent collés, et son souffle chaud heurta mon visage. Ses yeux plantés dans les miens, j'attendais quelque chose mais je ne savais pas quoi. Elle sourit et déposa sa tête dans le creux de mon cou. Je déposais un bisous sur sa tempe, alors qu'elle fermait les yeux, et je chuchotais :
Zayn- Tu crois vraiment que personne ne mérite de t'aimer ?
Elle souffla.
Zayn- Carrie regardes-moi...
Elle fermait toujours les yeux, sa tête enfouit dans mon cou.
Zayn- Bébé...
Elle ouvrit les yeux brusquement.
Carrie- Je pense juste que tu mérites d'aimer quelqu'un de bien meilleur que moi.
Zayn- Y a pas meilleure que toi je t'assure. Et si tu pensais à toi, un peu. Qu'est-ce que toi, tu as envie d'aimer ?
De longues secondes qui me parues des minutes séparèrent ma phrase de la sienne. C'est au bout d'une trentaine, qu'elle se mit à chuchoter :
Carrie- Toi ?
[Pdv : Derek]
Je balance le paquet de feuilles sur la table ronde de la cuisine et je dis d'un trait :
Derek- T'as qu'a signer en bas de chaque feuilles où y a un post-it rouge. Moi c'est déjà fait.
Kate- J'ai pas envie de divorcer Derek.
Derek- Et moi, tu crois que j'ai envie de savoir que la gamine que j'ai élevé pendant plusieurs années, a disparu car son passé était horrible, et que la femme avec laquelle je me suis mariée a passé plus de dix ans à me mentir ?! TU CROIS QUE C'EST CE QUE JE VOULAIS DANS MA VIE ?
Kate- ET MOI ! Dit-elle en se levant de la chaise. TU AS PENSE A MOI ? A LA SITUATION DANS LAQUELLE J'ETAIS ? A TOUS LES PROBLEMES QUE J AI DU RESOUDRE ? A CES ANNEES OU J'AI DU APPRENDRE A ME RECONSTRUIRE ? Tu crois que ça a été facile Derek ? Tu crois que j'avais le choix ? Bon dieu, mais ais un minimum d'humanité, penses à Kaya bordel ! Est-ce qu'une seule fois tu t'es mis à ma place, est-ce qu'une seule fois tu aurais pu imaginer comment moi Kate Anderson, ta femme depuis dix ans, devait t'annoncer qu'elle avait eu une relation avec l'homme que tu cherches depuis des années, père de celle que tu protèges, et qu'en plus de ça, ta femme avait eu un gosse avec lui, qui s'est d'ailleurs faite kidnappé pendant 6 ans ?! Tu aurais eu ce cran là ? Tu aurais osé me faire ça tu avais été à ma place ? DEREK ! EST-CE QUE TU CROIS QUE C'EST FACILE D'AVOUER A L'HOMME QUE TU AIMES, QUE TU AS TOUJOURS AIME INCONDITIONNELLEMENT ET QUE TU AIMERAS TOUJOURS, QUE TU AS ETE FAIBLE UNE FOIS DANS TA VIE ET QUE CA A SUFFIT A TE DETRUIRE ET CA, JUSQU'A TA MORT! Cria-t-elle en pleurant.
Derek- Quoi ? Tu-
Kate- FERMES LA J'AI PAS FINI.
Ok.
Kate- J'ai jamais regretté d'avoir accouché d'une magnifique petite fille, jamais. J'ai jamais regretté de l'avoir élevé à tes côtés, et de lui avoir donné un petit frère, jamais. J'ai pas regretté non plus d'être tombé amoureuse et de m'être mariée avec toi. La seule chose que je regrette c'est d'avoir été faible dans le passé, d'être tombé amoureuse de Ruiz, et j'ai cru, que Dieu me pardonne, j'ai cru que c'était le bon, jusqu'à ce qu'il me laisse. J'y croyais toujours, un an après, deux ans. Et c'est quand j'ai amené Kaya, au parc, en face de là où on habitait, dans les vieux immeubles, que je me suis assoupie parce-que je passais des nuits blanches à faire le ménage dans des chambres d'hôtels pour pouvoir subvenir aux besoins de ma fille de deux ans, oui, OUI, je me suis littéralement endormie sur un banc dans un parc. Et quand je me suis réveillée, elle avait disparue, elle s'était envolée. Et j'apprenais par la suite, que plusieurs filles cette année là avaient disparues elles aussi. Et lorsque six ans après, j'avais perdu tout espoir d'une vie meilleure, on est venu sonner à ma porte. Des agents ont ramenés l'amour de ma vie, en chair et en os, blessée, mais bien là. Elle était là, avec quatre ans de plus, et toujours le même sourire. Et tu sais ce que je me suis dit ? Après de nombreuses nuits blanches à prier pour qu'elle revienne, pour qu'on laisse partir tout ce qu'il me restait dans ma vie ? Qu'il était temps de me reprendre en main. Que Dieu me garde car deux moi plus tard je t'ai rencontré, tu crois vraiment que j'étais prête à te raconter tout ça ?
Il y eut un blanc.
Kate- Et les années ont passés, et chaque jour de mon existence, je me suis demandée, quand est-ce que je pourrais te dire ça, quand est-ce que je pourrais te l'avouer. Puis le temps a filé plus vite que prévu, et tout allait bien jusqu'à ce que tu protèges cette fille. Et je me suis rappelée à ce moment là, à quel point le danger grandissait, et j'ai tout fait pour te le dire. Mais chaque soirées que tu passais là-bas, toutes les fois où tu étais fatigué, toutes ces fois où j'aurais pu tout avouer, ce n'était jamais le moment. Et puis, Kaya a disparu. Encore.
Kate- Et tu vois tout ce que j'ai vécu pendant ces six ans, six années de torture, et de tristesse, de nostalgie, et de souvenirs ? Six années de croyance, à me battre pour la vérité, et pour l'avancement des enquêtes ? J'ai tout consulté, et j'ai appelé des mères dans la même situation que moi, comme celle de Carrie par exemple. On s'est battues pour leur vie, plus que la notre. Et dieu seul sait à quel point ça a été dur, alors crois-moi tes papiers de divorces ça me passe par dessus la tête. Tu n'en peux plus au bout d'une semaine, alors six ans merde. Et j'en ai rien à foutre de ce que tu penses. Tu crois pouvoir tout me remettre sur le dos ? Parce-que c'est pas seulement ma faute Derek , j'y suis pour une grande partie, mais tu as contribué à ça aussi.
Kate- Oh, si tu savais combien je m'en tape de ces papiers, si tu savais... Je t'ai aimé et je t'aime toujours et toi tu n'as pas cherché une seule fois à comprendre mon mal-être et que le bon dieu me punisse si ce que je vais dire n'est que mesonge à tes yeux mais tu n'as même pas cherché à savoir, bordel. Jamais. Déclara-t-elle en serrant des dents.
Je m'approchais doucement de la table, agrippais les papiers, et les rangeais dans le tiroir de la cuisine, je m'assois alors à table.
[Pdv : Carrie]
Zayn- T'as des choses à me dire hein... Dit-il.
Carrie- Oui, beaucoup trop... Enchaînais-je.
S'il savait. S'il savait tout ce que j'aimerai lui dire, de bon et de mauvais, s'il savait ce que je lui cachais et s'il savait ô combien je n'ai pas le courage et ni la force de tout déballer. Mais je n'ai pas non plus la force de tout porter, c'est si lourd. Et parfois j'aimerai pouvoir lui dire, mais je n'ai jamais trouvé le bon moment. Et je ne veux pas qu'il s'accroche au fait, que je suis la fille dont il est tombé amoureux, cette fille gentille et vive d'esprit, assez bizarre mais très drôle qui a un côté mystérieux et flippant avec ses cauchemars, mais qui toujours tout fait pour passer au dessus. Je ne suis vraiment pas ce genre de fille, et ça me déçoit déjà de devoir le décevoir. Je sais pertinemment qu'un jour ou l'autre il saura pratiquement toute ma vie, bien qu'il en sache une grande partie, mais je ne veux pas qu'il apprenne, ce côté sombre qui est enfermé bien au fond de moi, par quelqu'un d'autre. Et malheureusement, je n'ai toujours pas trouvé la force de lui dire.
S'il savait, j'aurai trop peur qu'il me quitte, qu'il me laisse pour une autre, plus belle, plus intelligente, et avec moins de problèmes. Une fille qui pourra fonder une famille avec lui, qui pourra élever ses enfants, et avec qui il sera heureux. Et en même temps je ne veux pas le retenir prisonnier alors qu'il pourrait avoir une vie bien meilleure. A trop attendre, je vais finir par tout gâcher. J'amorce automatiquement une phrase, sans en connaître réellement la fin, mais tant pis :
Carrie- J'ai rencontré, K la dernière fois.
Zayn me regarde attentivement, et je me relève pour attraper l'enveloppe.
Carrie- Elle m'a passé cette enveloppe et m'a donné deux clé usb, une contenant des dossiers sur ceux qui sot sortis des boîtes en même temps que nous, et une autre, où un jour précis, je devrais déchiffrer un code qui me permettra d'entrer dans cette clé pour pouvoir découvrir je ne sais quoi. K, est en effet la fille de Derek, et elle m'a fait promettre avec Orlane de ne rien dire à son père.
Zayn- C'est qui Orlane ? Dit-il surpris.
Carrie- Oui, Océane, Orlane, enfin bref c'est compliqué. Et donc dedans y a des tonnes de dossiers et j'ai tout lu, j'attends maintenant le signal pour la clé noire.
Il acquiesça doucement. C'est tout ? Pas plus de questions sur les dossiers ? Je m'attendais à plus que ça.
Zayn- Moi aussi j'ai un truc à te dire.
Dîtes moi que c'est pour la seringue, s'il vous plaît.
Zayn- J'en ai lu quelques uns, pendant que tu te douchais.
Ah bah non. Merde.
Carrie- Ah... Dis-je gênée.
Je prie alors pour qu'il n'ai pas lu mon dossier.
Carrie- Tu as lu le mien ?
Zayn- Non, non j'ai lu seulement les premiers. Dit-il en souriant.
Oh, merci de m'avoir entendue, quelqu'un m'a entendu, merci. Je me rallonge violemment sur le matelas, et souffle de soulagement. Je n'étais vraiment pas prête pour tout lui dire, vraiment.
Zayn- Par contre, toi tu as lu le mien.
Je fermais les yeux, et je réalisais à quel point j'étais dans la merde. Je ne pouvais pas lui mentir, c'était trop tard, et je ne peux pas avoir lu le sien, sans qu'il est lu le mien, c'est vraiment pas loyal. En fait, ce n'est pas tellement qu'il sache ce qu'il s'est passé dans ma vie, mais c'est les questions qui vont suivre qui me tracassent. Je me mords la lèvre, jusqu'au sang, en réfléchissant le plus vite que je pu à ce que je pourrais lui dire en guise de réponses, mais j'avoue être à court de possibilité. Je tournais ma tête vers lui, et hochais la tête simplement. Il hocha la tête à son tour, et se rallongeait à mes côtés.
Zayn- Si tu as peur de me le dire, parce-que tu penses devoir me montrer le tiens en retour n'aies pas peur. Je ne poserais pas de questions, de toutes façons, pour tout te dire je l'ai déjà lu.
[Pdv : Derek ]
Derek- Ecoutes-moi bien, je vais retrouver ce fils de pute, et j'vais lui trancher la gorge avec mes lacets de chaussures, d'accord ? Ensuite je vais retrouver Kaya et je vais la ramener à la maison. Puis je vais te retrouver toi, et tu as intérêt à tout me dire de A à Z en passant par 56, et si tu me mens sur, ne serait-ce qu'un léger petit détail, je ressors les papiers avec les post-it rouges. Là, j'ai très envie de t'embrasser, et en même temps j'ai très envie de balancer ce cadre que tu as accroché au mur y a une semaine et que je trouve dégueulasse, j'ai envie de le balancer par la fenêtre pour me détendre. Alors tu choisis. Elle me regarde très bizarrement et je continue, ou sinon, je peux ressortir les papiers et voilà.
Kate- Je crois que je préfère encore que tu m'embrasses.
[Pdv : Zayn]
Ses yeux sont devenus rouges, après mon annonce, ils se sont rapidement remplis de larmes, et j'ai essuyé avec mon pouce, celles qui tombaient déjà sur sa joue. Elle fermait les yeux doucement, réalisant ce que je venais de dire, et continuait de pleurer en silence.
Zayn- Je ne poserai aucunes questions, aucunes . Et si tu crois, que je t'en veux, alors enlèves-toi ça de suite de ta tête. Jamais je ne trouverai quelque chose à te rapprocher, et si tu as fait ça, c'est qu'il y a une raison, qu'elle soit valable ou pas, si tu l'as fais c'est que tu pensais bien faire. Ne t'en veux pas pour ne pas m'avoir dit tout ce qu'il s'est passé dans ta vie, ça fait pas longtemps qu'on se connaît, juste quelques mois, et j'imagine à quel point ça doit être dur de tout déballer. Je sais que tu ne veux pas que l'on t'aime parce-que tu ne veux pas faire du mal, je sais que c'est dans mon propre intérêt que tu l'as caché, et je sais que tu aurais voulu me le dire de ta propre bouche, et pas que je l'apprenne à cause d'un stupide dossier, qui retrace nos moindres faits et gestes depuis nos couches-culottes, jusque nos capotes.
Elle rie légèrement, toujours en fermant les yeux.
Zayn- Je ne poserai pas de questions, je te le promets alors s'il te plaît, ouvres les yeux.
Carrie- Je t'avais fait promettre qu'aucun secrets ne devait traîner entre nous alors que je ne pouvais même pas respecter ces promesses.
Zayn- Les promesses ne sont pas faîtes pour être brisées certes, mais tu as dis que on devait rien se cacher à propos de nous, pas à propos de toi. C'est ta vie, ton passé. Et on laisse ce qui appartient au passé, au passé. Bébé, quand est-ce que tu vas arrêter de tout garder en toi, et de tout remettre sur toi ?
Carrie- Quand je serai heureuse, pour de bon.
Le bonheur. C'est marrant ce que la notion de bonheur m'échappe. Et ça c'est comme le temps, je veux dire c'est pas mesurable, c'est pas matériel, et ça passe très vite. J'étais jeune, mais je me rappelle de ce que mon père a dit, peu de temps avant de mourir. J'y ai demandé ce qu'il voulait pour son anniversaire, et il m'a simplement répondu « je veux du temps ». Vous voyez à quel point cette phrase est frappante ?
« Je veux du temps »
Depuis, cette phrase est restée accrochée, écrite sur un post-it, sur le vaisselier de ma mère,et plus je grandis et plus je pense à ce que voulait dire mon père. Il a passé seulement deux semaines après son anniversaire avec nous, puis il s'en est allé. Et moi, jeune enfant simple d'esprit, je lui avait juste offert un dessin avec une montre, parce-que pour moi, il pourrait mesurer le temps qu'il lui restait. Ça partait d'un bon sentiment au départ, puis je me suis rendu compte en grandissant que ce dessin voulait bien plus en dire.
Pour en revenir au bonheur, je ne sais toujours pas si le bonheur vient avec le temps ou si le temps vient avec le bonheur. Ça ne s'achète pas et ça ne se contrôle pas, mais peut-être qu'à la différence du temps, je peux en créer. Du bonheur.
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HIIII ! VOILA LE CHAPITRE 58 ! PEUT-ETRE DOUBLE UPDATES AUJOURD'HUI !:))
J'espère qu'il vous plaira, et que vous commenterez une nouvelle fois ahaha ! N'hésitez pas à partager ma fiction, et je vous remercie pour les 2.9 K OMG. BIENTOT 3K. Je vous aime fort xx
Et au fait, mon père m'a vraiment dit ça « je veux du temps » je devais avoir 12-13 ans et ça m'a marqué, et j'avoue plus je grandis plus j'y pense, moi aussi j'aimerai avoir plus de temps.
N'oubliez pas de profiter de ceux que vous aimez, c'est super important ! Ne passez pas votre temps à détester vos parents ou quoi que ce soit, parce-que la vie peut s'arrêter à tout moment.
D'ailleurs cette phrase m'a tellement marqué que je crois que je vais offrir ça à mon père. Du temps. Enfin bref, je vous dirai ça.
Peut-être à tout à l'heure si j'y arrive:) Je vous aime Xx Chloé
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