Chapitre 32 " Lien d'âme-sœur"
NDA : Comme je ne me sens pas de vous laisser sur ce chapitre précédent, voici de l'amour à profusion. Bonne lecture.
Comme vous le savez maintenant, je ne conçois pas d'écrire sans musique. Alors petits conseils pour écrire le passage de Gabriel/Wyatt, j'écoutais en même temps et à répétition "Into You" d'Ariana Grande, pour Samuel/Maxwell, c'était "Animals" de Maroon 5, pour Rory/ Tom, c'était "Avant toi" de Vita et Slimane.
Bien évidemment dans ma tête les musiques leur correspondent, du moins pour ce moment que je décris. Ecoutez les musiques en même temps que leur passage, j'espère que ça vous fera autant d'effet que moi.
PDV Extérieur
Après ces combats qui ont plus que fatigué, exténué et vidé nos amis de toute énergie et s'étant tous battus comme des acharnés, pour réparer ce qu'ils avaient subis et vécus, chaque couple s'est enfermé dans sa bulle de bonheur, ayant besoin de se retrouver et de se recentrer sur leur couple.
Ils peuvent finir leurs derniers jours de vacances tranquillement et au calme. C'est ainsi que Gabriel et Wyatt sont rentrés à New-York, profiter de leur petit cocon qu'est devenu leur appartement, que Samuel et Maxwell se promènent calmement et sereinement vers l'une des cascades du Finger Lake et que Rory et Tom, eux se retrouvent à leur endroit habituel dans la forêt.
PDV Rory
Depuis que Tom a pu venger ses amis et lui-même, je le sens plus serein et calme. Ayant tous deux besoins de nous retrouver, nous nous dirigeons sous notre forme lupine vers notre grotte cachée par une des cascades du Finger Lake, notre lieu à nous.
Je commence à avancer en reniflant et respirant toutes les fleurs, les fourrés et les sous-bois tranquillement, je marche à pas cadencer, tout en gardant un œil sur mon âme-sœur. Puis d'un regard lancé à mon compagnon, je comprends que celui-ci veut me lancer un défi. Nous nous stoppons face à face, pour mieux communiquer.
- " Le dernier arrivé est une poule mouillée", me défie-t-il, par la pensée, avec un sourire en coin et un clin d'œil aguicheur.
Sprintant à tous vas entre les arbres, nous bondissons au-dessus des buttes de terre, des branchages au sol ou des rochers, nous traversons plusieurs petites cascades pour nous semer l'un l'autre, tout en jappant de bonheur, courant et sautant partout comme des gamins ivres et heureux de vivre.
Sentir le vent qui fouette mon museau et ma fourrure, apprécier la terre sous mes pattes, me procure un bien fou de liberté. Quand nous arrivons à notre endroit fétiche, Tom arrivé le premier de seulement quelques secondes, fait de petits bonds de joie, par-ci par-là, tout en jappant comme un bienheureux, faisant exploser sa joie, content d'avoir gagné. Le voir ainsi me fait chaud au cœur et me fait l'aimer encore plus chaque jour que la lune nous permet de vivre.
Haletant par cette course folle que nous venons de faire, nous nous désaltérons aux abords de la cascade, mais c'était sans compter sur le côté enfantin de mon amant qui me saute dessus et nous fait tomber tous les deux à l'eau. Ressortant de l'eau, nous nous secouons et restons quelques minutes sous les rayons du soleil, pour bien nous sécher avant d'aller nous reposer dans la grotte.
Tom s'étale de tout son long se laissant tomber sur le sol, légèrement fatigué de notre belle promenade, de ses blagues et défis, et je peux le comprendre. Toutefois voulant être sûr qu'il va bien, je m'approche doucement, tout en tendant mon museau vers lui, reniflant et humant avec plaisir son odeur, que j'affectionne par-dessus tout, cet effluve de lotus, dû à son gel douche, ressort encore plus sous sa forme lupine depuis quelques jours déjà. Mon âme-sœur lève le sien et nous nous frottons et léchons mutuellement.
Mon amant passe ses pattes avant autour de mon cou et me lèche de nouveau le museau, tout en m'attirant au plus près de lui, se mettant sur le dos alors que je suis debout au-dessus de lui. Nos yeux se croisent et s'accrochent, je peux y lire tout l'amour et le désir qui émane de tout son corps et du mien par la même occasion, à la vue de mon compagnon qui s'offre à moi.
- " Je t'aime mon chat", me dit-il, par la pensée.
- " Je t'aime aussi bébé", lui répondis-je, lui léchant le museau en retour.
- " Prouve le moi", me réplique-t-il, avec son regard langoureux.
Je m'allonge doucement sur mon amant, répondant à sa demande cachée, celui-ci écartant ses pattes arrière pour que je puisse me caler confortablement sur lui. Tout en me frottant à lui, je lui lèche le cou, le mordillant gentiment. Sa réaction est automatique, de petits grognements de plaisir frémissent sous sa gorge, que je lèche aussi dans la continuité de mon geste, mon envie de le marquer me revenant en tête. J'ai cette envie qu'il soit à moi à tout jamais, que chaque personne qui nous croisent sache qu'il est à moi et que je suis fière de l'avoir comme compagnon.
- " Je sais à quoi tu penses, mon chat !", me dit-il, alors que mes yeux se reposent sur lui.
- " Alors fait le, ne réfléchis pas !", reprend-t-il, son regard devenant plus désireux encore.
- " A une condition, on se le fait mutuellement ! Je veux que nous soyons unis corps et âme, tous les deux ! Je n'osais pas te le demander, mais je pense que sais le bon moment, veux-tu être mon compagnon ... mon mari ... à vie ?", je lui demande, faisant passer tout mon amour pour lui dans mes paroles.
- " Mon chat ... je ... Oui ... Oui, je veux être ton ... mari à vie", me répond-t-il, avec ses yeux larmoyant de bonheur.
Je commence à me mouvoir sur mon amour qui répond à mes mouvements, aussi bien dans ses gestes que dans ses jappements de plaisir, montant petit à petit dans l'extase. Je peux sentir nos érections se durcir au fur et à mesure de notre excitation, nous relâchons nos phéromones, chacun enivrant l'autre de son odeur, nous faisant perdre un peu plus pied.
Dans ses magnifiques orbes bleus, je vois tellement de désirs et d'amour, il me fait un signe de tête, me donnant son accord pour mes caresses à venir. C'est ainsi que je le pénètre tout en douceur, j'ondule d'abord tout en délicatesse, lui laissant le temps de s'adapter et puis mon agitation devenant de plus en plus désordonnée, nos bassins s'emboitant parfaitement. Mes vas et vient, de plus en plus vite, plus rapide, plus fort, plus précis, nous font monter crescendo dans notre câlin effréné, entre jappements et gémissements de plaisir non dissimulés, nous foutant totalement que l'on nous entend ou pas dans la forêt, nos ébats étant cachés par le bruit de la cascade.
Arrivant au point de non-retour, c'est alors que par un dernier coup de rein bien placé, la jouissance nous prend, tout en montant au septième ciel, nous nous mordons profondément le cou mutuellement. Dans cet élan de bestialité, je sens la puissance et la force de mon compagnon m'envahir, voyant des étoiles devant mes yeux. Je réalise ainsi toute la magie de notre lien d'âme-sœur alpha par cette morsure d'imprégnation réciproque. Je me sens heureux et plein de joie tout comme mon âme-sœur dont je ressens son bien-être et son état euphorique d'être devenu mon mari, mais je ressens autre chose que je ne saurais expliquer. Nous sommes désormais unis l'un à l'autre pour la vie, et nous hurlons à la lune notre bonheur de ne former plus qu'une seule et même âme.
PDV Wyatt
Gab et moi avons passé une belle soirée, avons mangé au Bemelmans Bar, que son père nous avait conseillé et qui d'ailleurs, nous avait réservé une table à son nom. De ce fait, nous avons pu profiter pour parler et nous retrouver comme avant.
Arrivés à l'appartement, j'allume la lumière qui éclaire notre petit cocon, j'allume aussi la radio pour avoir une petite musique de fond, puis je propose un dernier verre de vin à mon compagnon mais il préfère un café, tout comme moi, au vu de l'heure tardive. Après avoir préparé deux tasses de notre nectar noir, sans sucre et sans lait, nous nous installons sur le canapé, l'un à côté de l'autre, étant de trois quart assis, pour nous faire face.
Je ne sais pas pourquoi, je me sens nerveux, depuis plusieurs jours je me sens différent, peut être que cela est dû aux faits que plus personnes n'en a après nous. Gab ressent mon état car ses phéromones se propagent dans tout l'appartement, me calmant et me câlinant. Je n'ose pas le regarder, ma tête est baissée sur mes doigts que je triture dans tous les sens. Je sens son regard posé sur moi, et je me sens rougir comme l'ado que j'étais lors de notre premier rendez-vous, nous avions 17 ans, mais que m'arrive-t-il ?
Une de ses mains se pose sur les miennes, cette chaleur qu'elles dégagent me fait l'effet d'une bombe, ce qui me fait fermer les yeux de bien-être. Je soupire d'aise, tellement je suis bien avec lui, et une larme coule sans que je ne lui donne la permission. Je sens son autre main remonter sur mon visage et se poser sur ma joue, puis il effleure de son pouce cette traîtresse avec une telle douceur que je me laisse faire sans sourciller. Par la suite de cette même main, il relève mon menton avec une infinie délicatesse que j'en ai des papillons dans le ventre.
Je rouvre mes yeux, croisant les siens, leur éclat en dit long sur leur sincérité. Le trou béant que mon âme avait il n'y a pas si longtemps se retrouve rempli de tout l'amour et l'adoration que je peux lire dans ses superbes orbes noisettes.
- " Je peux ?", me demande-t-il, inquiet.
- " Oui", lui répondis-je faiblement.
Alors tout en se rapprochant de moi, nos fronts se frôlent, nos yeux s'observent profondément, et là de ce geste simple empli de tendresse, ses lèvres effleurent les miennes dans un baiser chaste, presque timide. Je ne peux retenir ce gémissement qui m'échappe complètement, comme chaque fois qu'il me touche où qu'il m'embrasse. Je réponds à son baiser, si bon et chaud avec envie et passion, sa langue glisse délicieusement sur mes lèvres quémandant l'accès à ma bouche, chose que je lui accord entrouvrant celle-ci avec plaisir et le laissant faire à sa guise. Ses jumelles se retrouvent dans une danse des plus sensuelle avec un plaisir non dissimulé, comme si elles ne s'étaient jamais quittées. Ce baiser chaste au départ devient plus fiévreux, plus profond, plus ardent.
Ses mains descendent lentement sur mes hanches, puis d'un simple geste calculé, il me met à califourchon sur lui sans jamais rompre notre baiser endiablé, si longtemps attendu. L'une de ses mains caresse le creux de mes reins tandis que l'autre remonte le long de mon dos et vient se caler dans ma nuque, puis d'une douce pression, il me rapproche de lui, nos torses se touchant, mes mains longeant avec adoration son dos large et musclé.
Notre désir se fait sentir quand nos entre-jambes se frôlent, nous ne pouvons retenir nos gémissements, tellement heureux de nous retrouver, nos phéromones s'enlacent, tellement l'atmosphère submergée par l'envie et le désir est pesante.
Il se recule arrêtant ainsi notre baiser, il me regarde de ses yeux pétillants de cette ardente envie qui l'anime, il se penche de nouveau sur moi puis pendant que sa bouche embrasse et suce la peau de mon cou avec détermination, ses doigts habiles dégrafent un à un les boutons de ma chemise, la faisant glisser sur mes bras avec une telle lenteur que mon cœur s'emballe imaginant déjà la suite de ce merveilleux moment.
Je décide à mon tour de lui enlever son polo avec autant de tendresse et d'amour qu'il a su et qu'il sait encore me prodiguer. Ses superbes mirettes m'éblouissent, de nouveau je retombe amoureux de ce magnifique apollon qui a su faire chavirer mon cœur et mon loup, lui seul en est le roi.
Je le sens nous redresser au bord du canapé, puis se lever mais me gardant collé à lui, un autre baiser passionné reprend le flambeau, ses mains descendant de mes reins sur mes fesses rebondies qu'il caresse et malaxe. Je relève une de mes jambes pour ne pas qu'il bouge de cette étreinte et il en profite pour me soulever, faisant glisser ses mains sous mes genoux et me tenant par les cuisses. Automatiquement mes jambes s'enroulent autour de sa taille et tout en continuant notre baiser enflammé, il nous dirige vers notre lit.
Il me dépose délicatement sur celui-ci, en profite pour retirer le reste de nos vêtements, d'abord les miens puis les siens par la suite. A ce moment-là, la radio qui était toujours allumée, passe un superbe morceau de musique, idéal pour notre moment "Into You" d'Ariana Grande.
Maintenant complètement nu, sur le dos et à sa merci, je me sens rougir même encore maintenant quand il s'écarte et qu'il observe mon visage ou mon corps, je sens ses yeux glisser sur moi, m'admirant comme si j'étais la huitième merveille du monde.
- " Tu es magnifique mon Amour", me dit-il, avec son sourire ravageur que j'aime tant.
Il revient vers moi se mettant au-dessus de moi, son regard s'ancre au mien, je peux sentir son souffle chaud sur mon visage et je devine aisément que nos loups sont heureux et désireux de se retrouver dans ce moment charnel.
Ses mains me caressent avec une habileté sans faille, d'abord mes pectoraux, puis mes abdominaux, mon ventre qui se contracte à son passage, mes hanches qu'il chatouille, s'arrêtant à la naissance de mon V, pendant que sa bouche embrasse mon cou et le lèche avec une telle subtilité que mes soupirs de plaisir se font entendre de plus en plus. Pendant que du bout de ses doigts, il redessine à la perfection le V de mon bas ventre, sa langue vient jouer et titiller mes tétons, l'un après l'autre, déjà durci par le plaisir qu'il réveille en moi.
Tellement réveillé que je me cambre sous lui, faisant toucher et frétiller nos sexes à l'unisson. Nos gémissements de bonheur emplissent l'appartement tout comme nos phéromones, mêlant ainsi des odeurs telles que le lys et le miel avec de la rose et de la cannelle. Il m'embrasse de nouveau avec tant d'énergie et faisant de petits mouvements de frictions sur nos membres que je sens que nous allons perdre pieds tous les deux. Sentant mon lubrifiant naturel en action, il me regarde me posant sa question silencieuse. Mon alpha demande toujours mon accord, que je lui accorde sans soucis, ayant autant envie de lui, que lui de moi. Avec une infinie douceur il me pénètre, il commence à se mouvoir sur moi et ses vas et vient deviennent de plus en plus puissants, rapides et forts, nous emmenant au septième ciel. Je m'agrippe à ses superbes fesses toutes en muscles et m'abreuve de ses gémissements bestiaux.
Les lumières de la rue me permettent de voir son visage angélique, je peux voir ses yeux remplis d'amour, j'y discerne cette étincelle pleine de désir, sa bouche entrouverte et sa langue léchant ses lèvres avec sensualité, les sons qui en sortent sont un régal pour mes oreilles. Je continue de l'admirer d'un regard amoureux, il est tellement beau, mon magnifique ténébreux.
Ses mouvements deviennent désordonnés, rapides, forts et passionnés, nos gémissements de plaisirs montant crescendo, nos cœurs s'emballent, et nos respirations deviennent erratiques, je sens que nous allons sombrer dans la jouissance. Nos corps tremblent à l'unissons quand une lame de plaisir nous submerge tous les deux en même temps, c'est alors que tout en se libérant en moi mon alpha me mord profondément le cou. Grâce à cette imprégnation je ressent encore plus tout l'amour et l'adoration de mon compagnon, provoquant un sursaut d'extase dans tout mon être, et je me libère sur nos torses chauds et humides de sueur.
Gaby s'écroule sur moi et je l'enlace de mes bras, continuant ainsi notre câlin, gardant encore sa chaleur contre moi, nous en avions tellement besoin, et nous prenons le temps de nous remettre de notre orgasme mutuel. Sa morsure me fait mal mais savoir que maintenant nous sommes officiellement mariés pour la vie me rend heureux même si autre chose me travaille mais je suis incapable de dire quoi exactement.
Après nous être remis de nos émotions, mon compagnon se redresse, m'embrasse et se lève, il me regarde droit dans les yeux et me propose de prendre une douche avec lui pour mieux nous remettre de ce somptueux moment que nous venons de partager.
C'était sans me douter qu'un deuxième round m'attendrait, nos corps et nos loups demandant encore à se retrouver tellement nous avions besoin de nous retrouver. Après cette douche torride, passionnée et aimante, Gaby prend tout ce qu'il lui faut pour désinfecter ma morsure et me mettre un pansement au moins pour cette nuit, pour éviter les frottements avec les draps.
Nous voilà allongés de nouveau sur notre lit. Il me prend dans ses bras, calant ma tête dans son cou, respirant son odeur qui m'apaise. Sentant mon épuisement, le sommeil me gagnant, je ferme les yeux, il m'embrasse le front, me dit qu'il m'aime plus que tout, et j'en fais tout autant. Maintenant que nous nous sommes imprégnés, Morphée peut aller se rhabiller, rien ne vaut les bras de mon beau ténébreux.
PDV Maxwell
Etant parti de la maison, après avoir prévenu Ezra et Oriane, pour ne pas les inquiéter, je me promène avec mon alpha tranquillement dans la forêt. Nous nous tenons la main comme des amoureux transit à leur premier rencard. Nous nous retrouvons petit à petit devant l'une des plus belles cascades du Finger Lakes, à l'opposé de l'endroit fétiche de Rory et Tom.
A peine arrivés, je vois mon compagnon se diriger sur le bord de la cascade, scrutant les alentours pour être sûr que personne ne nous observe. Il se déshabille à la hâte, se mordant la lèvre supérieure tout en me regardant avec envie et amour, puis il se retourne et observe la chute de plusieurs mètres à faire avant d'atteindre la surface de l'eau. Mama, voire mon amant nu comme un ver de dos, mon sang ne fait qu'un tour, voir les muscles de son dos rouler sous sa peau bronzée par le soleil, pendant qu'il s'échauffe les bras, me rende tout chose. Est-ce la chaleur qui est pesante ou mon corps qui commence à s'exciter de cette vision parfaite ? Ni une, ni deux, mon alpha en tenue d'Adam, se place en haut de la cascade, se retourne vers moi et me dit avant de sauter dans cette étendue d'eau, ne pouvant y résister plus longtemps.
- " Tu me rejoins en bas, mon Cœur ? Je t'attends !", me dit-il, avec son sourire aguicheur et me faisant un clin d'œil provocant.
Me déshabillant à toute vitesse pour le rejoindre au plus vite, je me place où il était, quelques minutes avant de disparaître dans l'eau claire, je le vois en bas me faisant de grands gestes, je ne réfléchis pas et je saute.
L'eau est froide mais mon corps chaud apprécie ce liquide si rafraîchissant, éveillant un peu plus mes sens d'oméga à la nature, je remonte doucement de mon plongeon, reprenant ma respiration. Sam ne tarde pas à me rejoindre, il m'enlace par la taille me rapprochant au plus près de lui avec des gestes assez abrupts.
- " J'ai tellement envie de toi, mon Cœur ! Tellement envie de ne faire qu'un avec toi, ton loup et ton âme !", me dit-il, avec un regard et un sourire de carnassier.
- " Honey ... dis le moi ... dis-moi ce que tu veux ?", je lui réponds, avec le même sourire et regard qu'il m'a lancé, quelques secondes plutôt.
- " Max, je voudrais t'imprégner, que tu sois à moi pour la vie ... que nous soyons unis l'un à l'autre pour l'éternité", m'explique-t-il, avec des larmes naissantes au coin des yeux.
- " Mais pourquoi pleures-tu, Honey ?", je lui demande, posant mes mains sur ses joues tendrement et amoureusement.
- "Parce que j'ai peur de ta réponse, la dernière fois qu'on en a parlé, une dispute a éclaté et je ne veux pas m'engueuler de nouveau. Je t'aime tellement Max, je t'aime à en crever !" me dit-il, ces larmes coulant de ses superbes orbes bleus.
- " Je t'aime aussi Sam, aussi fort que toi si ce n'est plus. Ne t'inquiète pas, j'ai aussi ce besoin d'être à toi, de t'appartenir corps et âme. Alors oui Honey fait le, fais-moi ressentir tout l'amour que tu as pour moi", lui répondis-je, tout en essuyant de mes pouces, ses larmes et l'embrassant sauvagement à en perdre haleine.
Tout en se rapprochant d'un rocher recouvert de mousse odorante, mon alpha me plaque dessus un peu durement, embrassant, léchant, suçant et mordillant mon cou, ses mains cramponnées sur mes hanches fermement me laisseront certainement des marques par la suite, mais je m'en fou le plus important c'est lui, c'est nous. Il relève la tête un instant, me regarde avec tant d'intensité que je vois ses yeux bleus changer de couleur prenant la teinte de ceux de son loup, son côté animal ressortant dans ses gestes, mais j'aime qu'il me fasse ressentir plus que d'habitude son amour, surtout en pleine nature où notre côté bestial se montre le plus et se décuple.
Son corps se colle au mien, se frottant brutalement, ses frictions incessantes, nous font durcir rapidement. Ses mains glissent rapidement sur mes cuisses, alors que mes bras s'enroulent autour de son cou, il me soulève rapidement et me pénètre avec férocité, me faisant basculer la tête en arrière tellement c'est bon, ses vas et vient plus rapide, plus fort, plus profond, plus intense, il cherche à me dompter et il y arrive à merveille. Nos respirations deviennent saccadées, erratiques, nos gémissements de plaisir se font entendre, montant crescendo et faisant écho avec la cascade. Nous sentons notre jouissance monter aussi vite que les jappements et les grognements de mon âme-sœur.
Je sens l'envie de possession de mon alpha se faire ressentir, nos phéromones nous enivrent et nous excitent encore plus. Toujours plus fort, plus rapide, plus profond et plus haut, notre orgasme nous prend réciproquement. Mon âme-sœur bloque sa main dans ma nuque avec bestialité, rapproche sa bouche à grande vitesse de mon cou, me mord sauvagement et profondément. Nous vivons et sentons en même temps notre jouissance mutuelle et notre lien d'âme-sœur prendre place en chacun de nous. Nous nous laissons happer par l'extase que ce moment nous procure, me faisant papillonner des yeux, je me sens comme sur un nuage, les bras de mon alpha me retenant tout contre lui pour ne pas que je coule. Mes yeux papillonnent toujours, je vois des étoiles, comme si je pouvais voir notre lien, je ressens tout l'amour et l'adoration de mon compagnon. Perdant totalement pied entre le plaisir que nous venons de nous donner et la force de notre lien, je me sens partir, fatigué, complètement vidé de toute énergie.
Je sens mon compagnon me sortir de l'eau, m'enrouler dans une couverture et me prendre dans ses bras, plaçant ma tête dans le creux de son cou. Je m'enivre de son odeur de mâle alpha, son effluve est plus forte qu'avant, je ne sens que lui et me sens en totale sécurité, me laissant porter et endormir par les pas qu'il fait pour nous faire rentrer.
Quand mes yeux s'ouvrent, il fait nuit dehors et la seule chose que je vois ce sont les yeux bleus de mon amant qui m'observe avec un sourire de bien-être. Je lui souris mais mes yeux sont encore lourds de sommeil, je ne résiste pas et les referme, la fatigue étant toujours présente. Il me serre contre lui, m'enlace de ses bras et me dit.
- " Dors mon Cœur, je veille sur toi pour toujours".
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