Chapitre 28 " Ensemble suite "
NDA : J'ai adorée écrire ce chapitre, j'éspere qu'il vous plaira autant que j'ai aimée le créer.
PDV Gabriel
Je me réveille grâce aux rayons du soleil qui traversent les rideaux et illuminent la chambre, mais aussi et surtout à cause d'une odeur agréable de pancakes aux myrtilles qui vient me chatouiller les narines avec délice. Je m'étire tel un chat se réveillant d'une longue nuit courbaturée et me lève. Je vais rejoindre mon compagnon, et arrivant dans l'embrasure de la chambre, je me stoppe pour l'observer dans sa préparation du petit déjeuner.
Il ne porte qu'un simple bas de jogging et un tablier, ses cheveux blonds en bataille lui donnent un charme fou, ses muscles roulent suivant les gestes qu'il fait et quand il se retourne enfin vers moi, ses magnifiques yeux bleus me fixent et je tombe une nouvelle fois en amour pour lui. Son superbe sourire finit de m'achever et sa voix, mon Dieu cette voix. Je réalise à quel point j'ai la chance de l'avoir retrouvé.
- " Tout va bien, Amour ? Bien dormi ?", me demande-t-il, tout sourire, tout en nous servant nos assiettes sur le bar, un vrai petit-déjeuner de roi. Il retire son tablier, le posant sur le crochet au mur fait à cet effet dans le coin cuisine et met la poêle des pancakes ainsi que tous les autres ustensiles au lave-vaisselle.
- " Oui, tout va bien. J'étais juste en train de te contempler, tu es tellement beau, Petit Cœur. Je me disais que j'ai beaucoup de chance de t'avoir avec moi", lui expliquai-je, tout sourire.
Comme une réponse à mes paroles, Wyatt se rapproche de moi avec une démarche sensuelle et féline que je ne lui connaissais pas, et qui me fait hausser un sourcil interrogateur. Il me regarde intensément dans les yeux, avec un sourire à tomber par terre, une de ses mains m'enlace par la taille, tandis que l'autre se pose aussi doucement qu'un papillon sur mon torse, puis il se met sur la pointe des pieds et m'embrasse avec assurance. Une assurance qui m'émeut et me surprend tout en faisant faire des sauts périlleux à mon cœur, et gronder mon loup d'envie. Petit à petit, il approfondit son baiser, quémandant l'accès avec une infinie tendresse, me mordillant légèrement la lèvre supérieure, et je réponds à sa demande silencieuse sans sourciller. Nos langues entrelacées, entament une danse d'abord hésitante et puis plus le baiser s'intensifie, plus il devient fiévreux et ardent.
Moi, je ne peux que suivre sa cadence ne voulant pas le brusquer ni l'effrayer, tant je suis surpris des devants qu'il prend, mais ce serait mentir de dire que je n'aime pas cela, bien au contraire. Ses mains partent à l'exploration de mon torse et ses lèvres qui continuaient de m'embrasser avec délicatesse, dévient dans mon cou, qu'il suce, mordille, lèche, embrasse avec passion et amour. Il me pousse doucement vers le lit, faisant de petits pas pour ne pas tomber à la renverse, enlacés, collés l'un à l'autre, torse contre torse, peau contre peau, sentant nos cœurs battre, l'un faisant écho à l'autre.
Je suis ses gestes me laissant faire par ses bons soins, m'offrant entièrement à lui et à ses envies. Nous nous allongeons sur le lit, moi sur le dos, lui au-dessus de moi, je le réceptionne dans mes bras et nous continuons de nous embrasser inlassablement, comme si en cet instant, nous étions seuls sur cette terre, dans notre bulle d'amour.
Très vite la chaleur et l'excitation nous montent à la tête et la température de la chambre prend une tout autre cadence. Il me déshabille avec douceur et tendresse, chacun de ses mouvements est naturel et m'étonne quelque peu, je ne savais pas mon compagnon capable de cela, je suis agréablement surpris.
Une fois mis à nu devant lui, je me redresse pour faire de même avec lui, mais il me repousse gentiment, me faisant "non" de la tête et je regarde mon oméga se déshabiller sans gêne aucune avec un sourire enjôleur et son regard bleu persan et provoquant. Son déhanché quand il revient vers moi sur le lit, me rend toute chose, et lorsque ses mains m'effleurent, un soupir de bien-être m'échappe étant déjà dans un état second, rien qu'à le regarder faire.
Mon âme-sœur est tellement beau, je pourrais tuer pour lui ... En y réfléchissant c'est déjà chose faite, mais je pourrais le refaire de nouveau, personne ne touche à lui. Il est la plus belle chose que j'ai dans ma vie et rien ni personne ne changera cela.
Son corps vient se poser sur moi, telle la douceur d'un félin, il m'embrasse de nouveau, pendant que ses mains partent à l'exploration de mon corps. Il m'écarte les jambes avec délicatesse et se place entre celles-ci. Petit à petit, ses baisers descendent sur mon corps, pas une parcelle de ma peau n'est oubliée. Sa langue et sa bouche lèchent et embrassent tout sur leur chemin, de mon cou à ma clavicule, profitant du creux de celui-ci pour s'y attarder et apprécier par la même occasion les frissons qu'il me procure. Continuant sur mes pectoraux, mes abdominaux qui se contractent à cette divine caresse et me fait de nouveau frémir de plaisir, arrivant à mon nombril qu'il s'amuse à chatouiller de sa langue aguicheuse. Continuant ses petites attentions sur mon pubis, je peux sentir son souffle chaud sur mon membre, ce qui me provoque de divins tremblements, sentant mon sexe se gonfler d'excitation.
Mon amant sait très bien y faire, même nos loups ronronnent de ce moment si spécial pour nous. Je sursaute et suis pris de frissons quand il me prend en bouche, une autre complainte m'échappe, et je me cambre, cette attention étant tellement bonne. Dans chacun de ses mouvements, de ses caresses ou de ses regards, je peux ressentir tout l'amour qui nous unit, et c'est juste "magique".
Mon oméga fait des vas et viens sur ma hampe, me jetant par moment de petits regards. Je le sens prendre autant de plaisir qu'il m'en procure, se délectant de mon membre viril, dressé rien que pour lui, qu'il suce et lèche avec gourmandise. Sa gestuelle est de plus en plus rapide, il aspire mon membre, et mes mains serrent les draps tellement je me sens partir et arriver au point crucial de ma jouissance. Puis sans prévenir je me tends, tout tremblant, perdant totalement pied dans cet orgasme délicieux qu'il me procure. Je me déverse dans sa superbe bouche, et tout en me regardant droit dans les yeux, il lèche de nouveau mon sexe pour ne perdre aucune goutte de mon nectar. Il se lèche les lèvres et remonte vers moi, mon souffle étant saccadé, il me laisse juste le temps de le reprendre quelques minutes.
Wyatt me regarde avec ses yeux emplis de désir, puis il se penche sur moi, m'embrasse à pleine bouche partageant sa récompense, pendant qu'une de ses mains sur mon membre lui redonne vie une seconde fois, ce qui ne tarde pas, le toucher de mon oméga me faisant l'effet d'une bombe. Nos phéromones se mélangent et s'enlacent, tout comme nos corps. Mon sexe de nouveau au garde à vous, je vois Wyatt se mettre à califourchon sur moi.
Me doutant de ce qu'il va faire, je tends une main pour le préparer mais je peux sentir sur mes cuisses, que son lubrifiant naturel est en action. Nos yeux ne se quittent pas, alors qu'il se lève doucement et s'abaisse sur ma hampe, s'empalant de lui-même, et nous gémissons à l'unisson, gardant toujours le contact visuel. Il est si beau ainsi offert, je tends mes mains vers lui pour le toucher, j'en ai besoin, mais il me les attrape et place nos mains enlacées au-dessus de ma tête, tout en se mouvant sur moi sensuellement, ses vas et vient deviennent plus rapides, plus forts, tout en continuant à nous embrasser. Il se redresse sur moi, mettant mes mains sur ses cuisses, ses mouvements deviennent désordonnés, rapides, forts et passionnés, nos gémissements de plaisir montant crescendo, nos cœurs s'emballent, nos respirations deviennent erratiques, haletantes, nos corps fusionnent, s'emboîtent parfaitement.
Nos phéromones se mélangent, nous enivrent, nos loups hurlent de bonheur toujours plus haut, toujours plus fort. Puis dans un ultime coup de rein de Wyatt, qui me fait toucher pour la énième fois son nœud de plaisir, celui-ci nous fait monter au septième ciel, notre jouissance est ultime, je me déverse dans mon âme-sœur, lui sur nos torses, nos corps tremblant de cet orgasme somptueux et mutuel. Il s'écroule sur moi et je l'enlace de mes bras, continuant ainsi notre câlin, gardant encore sa chaleur contre moi, nous laissant le temps de nous remettre tranquillement. Nous avions tellement besoin de câlin, de cette communion entre nos deux corps, entre nos deux âmes. Nous nous embrassons encore et encore gardant cette position, le temps de redescendre de notre nuage de bien être retrouvé.
Nos cœurs battent à l'unisson comme s'ils ne formaient plus qu'un. Après s'être remis de nos émotions, Wy se redresse, m'embrasse et se lève. Il me regarde droit dans les yeux et me propose de prendre une douche ensemble pour mieux nous remettre de ce somptueux moment que nous venons de partager avec tant d'amour et de douceur.
C'était sans me douter qu'un deuxième round m'attendait, nos corps et nos loups demandaient encore à se retrouver tellement le manque de toutes ces années était lourd de sens.
Après cette douche torride, passionnée et aimante, nous voilà allongés de nouveau sur son lit. Je le prends dans mes bras, calant sa tête dans mon cou, lui permettant de respirer mon odeur qui l'apaise et le sécurise. Sentant son épuisement, le sommeil le gagnant, il ferme ses yeux lentement tout en souriant. Je lui embrasse le front, lui dit que je l'aime et il en fait tout autant. Mon petit-Cœur est de retour, pour de bon.
Plusieurs heures plus tard, m'étant moi-même assoupi, ayant suivi la respiration de mon compagnon, nous nous réveillons une nouvelle fois, dans les bras l'un de l'autre, partageant la même chaleur et cet amour qui nous unit depuis maintenant des années. Wyatt relève la tête et me regarde, il est sublime, même avec son air encore endormi, je craque complètement pour lui. Wyatt se relève légèrement en regardant vers le bar, puis tourne la tête vers moi, tristement.
- " Je crois que le petit déjeuner est froid maintenant. Je te l'avais préparé avec tant d'amour", me dit-il avec un air renfrogné, me faisant mal au cœur.
Nous regardant sans nous lâcher, un rictus prend place sur le coin de sa bouche et nous partons dans un éclat de rire tous les deux. Par la suite nous faisons un petit brunch en réchauffant légèrement ce que mon compagnon avait préparé avec tant de soin et d'amour, nous câlinant et nous embrassant entre deux mouvements de préparations de nos assiettes et de nos deux cafés lattés.
Le reste de la journée, nous restons enlacés l'un à l'autre en regardant des émissions sans intérêt sur son canapé, parlant de tout et de rien, riant aux éclats par moments suite à quelques anecdotes que je lui raconte. Le midi nous avons appelé pour commander au chinois du coin et être livré une heure plus tard.
Pendant que nous dégustons notre repas, mon téléphone sonne et voyant qui essaye de me joindre, je réponds de suite.
- " Allô papa, tout va bien ?", demandais-je tout sourire.
- " Bonjour fils, comment vous allez, tous les deux ?", me demande-t-il avec un intérêt sincère, mais je sens de l'inquiétude dans sa voix.
- " Bien mieux pourquoi ? Papa, ta voix est bizarre, que se passe-t-il ?", lui demandais-je, inquiet.
- " Ecoute fils, j'ai deux très mauvaises nouvelles à t'annoncer", me dit-il, mal à l'aise.
- " Maman ?", demandais-je, angoissé.
- " Non ta mère va bien. Le souci c'est que Diane s'est évadée de la Polyclinique", m'explique-t-il.
- " ça fait une et la deuxième c'est quoi ?", lui demandais-je, énervé.
- " La personne qui a permis à Diane de s'évader ... c'est Morgan", m'explique mon père, gêné de ces mauvaises nouvelles.
- " Quoi ? Mais ils sont où maintenant, tu as une idée ?" m'énervais-je au téléphone, provoquant un regard choqué à Wy, qui a entendu que je parle avec mon père, alors que jamais je ne perdais mon sang froid comme cela avec mon alpha.
- " Ecoute fils, sur la vidéo de sécurité, on les voit partir ensemble. Par la suite, la Meute a pu les suivre et ils ont pris la direction de New-York, mais tout aussi bien ils ne sont plus là-bas, voir même pas du tout chez toi. J'ai contacté mes amis chef de Meute de New-York et des alentours et personne ne les a vus. Alors faites attention à vous, fils. J'ai appelé Samuel, mais il ne répond pas, alors si tu le vois préviens le. Je m'inquiète pour vous les enfants. Au moindre souci tu m'appelle, ok ?" m'explique mon père.
- " Oui, papa, pas de soucis. Merci d'avoir appelé pour nous prévenir. Embrasse maman de notre part à tous les deux et faites attention à vous", dis-je à mon chef de Meute, avec beaucoup trop d'inquiétude dans la voix, ce qui fait que Wyatt a compris qu'un problème allait arriver à grand pas.
- " Que se passe-t-il, Amour ? Tu m'inquiètes !", me dit mon âme-sœur.
- " Diane s'est échappée de la Polyclinique avec l'aide de Morgan, et il ne sait pas où ils sont", lui expliquai-je, énervé et angoissé.
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