Chapitre 24 "allergie sévère"
PDV Maxwell
Je me réveille en sursaut, tout tremblant, trempé de sueur, avec des courbatures dans tout le corps. Elles sont certainement dues au fait que nous avons profité de nos retrouvailles pour nous prouver une grande partie de la nuit, tout l'amour qui nous unit. Toutefois ces douleurs ne sont pas habituelles, je me sens très mal.
Je n'avais pas eu ce genre de douleurs depuis ... merde ...Oh putain de ... Avec tout ces événements à la chaîne, je n'ai pas du tout pensé à prendre mes ...
Je m'extirpe du lit avec beaucoup de mal, tout en essayant de ne pas réveiller mon compagnon. Je suis limite plié en deux tellement la douleur est horrible, une fois debout je vais en direction de la salle de bain. Je longe le couloir qui mène à cette pièce me tenant au mur du mieux que je peux, mais je n'ai pas le temps d'y arriver que je m'écroule au sol, tremblant de douleurs, sentant la sueur couler dans mon cou, mon dos et mon torse, me sentant tout collant, je me recroqueville sur moi-même. Ma souffrance étant trop forte, trop douloureuse, mes yeux sont voilés par mes larmes, cette douleur lancinante me torture tellement qu'elle me provoque un malaise.
Tout mon corps est en ébullition et je ne peux rien y faire, je n'ai aucun contrôle. Mes chaleurs vont arriver et je suis au plus mal dans le couloir. Ma tête me tourne, mon corps est de plus en plus douloureux, mes reins me lancent affreusement et mes yeux sont tellement lourds.
Je distingue de légers bruits de pas, je sens les phéromones de Sam, je le sens paniquer, je sens qu'il me prend dans ses bras et me porte. Je reste concentré sur ce mélange de lavande muscadée, qui m'apaise un tant soit peu. Il me déshabille avec beaucoup de mal, n'étant qu'un poids mort pour lui en vue de mon état et me dépose dans la douche italienne. Après s'être déshabillé lui aussi, il revient vers moi pour me tenir tout contre lui et allume l'eau pour me rafraîchir.
- " Max, ça va ?" me demande-t-il, inquiet.
- " Je ... Je ... mes supp ... mes suppresseurs ... s'il ... te plait ... je ... mes chaleurs ...arrivent ..." bégayais-je, tremblant et douloureux, mes yeux se fermant par moment à cause de la fatigue que je ressens.
Il s'écarte de moi, j'entends un bruit de tiroir, puis je ressens comme une piqûre sur ma jambe qui me fait hurler de douleur. Sam me sert tout contre lui, s'excusant à demi-mots, m'embrassant le visage, alors qu'il n'y est pour rien si j'ai oublié de prendre mes pilules. Je ne me sens pas mieux mais j'ai moins chaud. Sam me pose contre le mur de la douche, je le vois prendre le shampoing, il se met face à moi pour me laver la tête puis me rince, mes yeux se bloquant sur le corps parfait de mon alpha.
- " Tu aimes ce que tu vois ?" me demande-t-il, avec son magnifique sourire.
- "Je t'aime Honey" lui répondis-je, amoureusement.
Il se baisse à la hauteur de mon visage, et dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Au départ je frissonne de plaisir et d'envie, mais mes frissons ne s'arrêtant pas, Sam prend le gel douche, me savonne partout et une fois encore me rince. Je me laisse aller à ses petites attentions, n'ayant aucune force, puis il arrête l'eau et me prend dans ses bras.
Je sens qu'il me soulève avec prudence pour me faire asseoir sur le tabouret présent dans la salle et m'essuie le corps tout en frictionnant mes épaules courbaturées ainsi que mes jambes. Ce qui me fait du bien et arrête mes frissons. Il me met un boxer, un bas de jogging et un tee-shirt propre, après s'être lui-même essuyé et changé, il me prend de nouveau dans ses bras jusqu'à notre chambre.
Il me dépose délicatement sur le lit, il remonte la couette sur moi, pour ne pas que j'ai froid et il vient me prendre dans ses bras pour me donner un peu de soutien dans ce mauvais moment à passer. Je sens que les suppresseurs commencent à agir, ma tête tourne toujours mais moins, la douleur à l'air de diminuer et la chaleur de mon corps se calme aussi mais la fatigue me gagne et je me sens partir dans les bras de Sam. Je me blottis au plus près de lui, mon dos sur son torse, ses phéromones m'enlacent tout comme ses bras musclés et protecteurs. Mon combat contre la fatigue est perdu d'avance et me sentant en sécurité, je me laisse partir cette fois-ci dans les bras de Morphée.
Quelques heures plus tard, mon corps redevient tout transpirant et encore plus brûlant que tout à l'heure, j'ai l'impression qu'un volcan a pris possession de moi, tellement la chaleur me tourmente, mon corps est également bien plus douloureux. Je rejette la couette, j'étouffe, j'ai beaucoup de mal à respirer, j'ai l'impression de me noyer et je ne peux rien faire, je halète, ma tête me faisant un mal de chien.
- " Mon cœur, ça va ?" me demande Sam, enfin je suppose, ma tête me tourne et mes oreilles bourdonnent.
- " Je ne sais pas ... J'ai de nouveau ... mal partout mais en pire !!" m'entends-je, lui répondre.
Je me lève pour, je ne sais pas, voir mes réactions. J'ai très vite la réponse quand je sens mes jambes qui se dérobent sous mon poids, je m'écroule au sol, comme paralysé par la douleur et la chaleur qui me torturent dans tout le corps.
- " MAX... MAX....Max répond moi" j'entends de loin comme un écho, avant qu'un trou noir ne m'envahisse.
PDV Samuel
Je me lève précipitamment du lit et me dirige vers Max qui s'est écroulé à terre. Je m'agenouille à côté de lui et constate qu'il respire très mal, que son corps est encore plus chaud que tout à l'heure, je n'imagine pas la douleur qu'il peut ressentir. Son front est brûlant, ses yeux papillonnent et il est haletant. Ni une, ni deux, j'attrape mon téléphone sur la table de chevet et appelle Gabriel, qui me répond dans la seconde.
Moins de cinq minutes plus tard Gabriel est là avec Wyatt. Gab met Max en position latérale de sécurité, puis ayant pris sa trousse de secours, il prend les constantes de son ami. Wyatt reste en retrait tout en regardant son ami mal en point. Puis Gabriel me regarde inquiet et me demande.
- " Qu'est ce qui s'est passé ?" me demande-t-il, continuant d'examiner Max.
Je regarde l'heure sur mon réveil, qui indique 6h00 et lui explique.
- " Il y a moins d'une heure, il s'est senti mal, douloureux dans tout le corps, transpirant et tremblant, il a voulu aller à la salle de bain pour se rafraîchir, mais il s'est écroulé dans le couloir, alors je l'ai aidé. Il n'avait pas pris ses suppresseurs je lui en ai donc injecté en liquide dans la cuisse, ce qui l'a calmé, mais au vu de son état ça n'a pas marché. Qu'est-ce qu'il a ?" lui dis-je inquiet de l'état de mon âme-sœur.
- " Il a des plaques rouges au niveau de l'injection et ça c'est une réaction allergique, mais à cause de quoi, je ne sais pas, il faut l'emmener aux urgences, on ne peut pas le laisser comme ça." me répond mon ami, inquiet lui aussi, le son de sa voix le trahissant.
Wyatt s'agenouille auprès de son ami, lui tenant une main dans la sienne, et de l'autre il lui remonte ses mèches de cheveux qui se trouvaient sur ses yeux clos, inquiet lui aussi de son état.
- " Ses chaleurs ne l'ont jamais rendu aussi malade, ce ne sont pas les suppresseurs la cause mais autre chose ! Max a toujours été très sérieux avec la prise de ses suppresseurs." nous dit Wyatt.
- " Mais si ça ne vient pas des suppresseurs, ça vient d'où ?" leur demandais-je, encore plus inquiet pour mon petit-ami.
Je me retourne pour regarder Gabriel, qui est au téléphone avec le service des urgences.
- " Allô, bonjour, je suis Gabriel Saint-Clair, matricule 281078. Non je ne suis pas en service, un ami à moi fait une réaction allergique, il est très mal en point, si on pouvait m'envoyer une ambulance au plus vite. Oui... On est au 2éme étage de l'immeuble de la 63émé Rue East... Oui... Merci... Bon courage et bonne journée à vous aussi." leur dit Gab très calmement.
- " Ils arrivent de suite" nous prévient Gab.
- " Je l'accompagne, il ne peut pas partir tout seul, impossible !" leur dis-je, paniquant au vu de l'état de mon âme-sœur.
Quelques minutes plus tard, les ambulanciers sont là, ils reprennent les constantes de Max, écoutant avec intérêt les explications de Gabriel. Maxwell, lui, est toujours évanoui, tremblant, transpirant et papillonne des yeux. Ils lui mettent des électrodes sur le haut du torse, pour le pouls, les battements de son cœur et l'oxygène, mais à peine ont-ils finis leur installation que Max se mets à convulser, ses yeux se révulsent, sa respiration devient de plus en plus sifflante, son cœur s'affole, que lui arrive-t-il ? Ni une ni deux, les ambulanciers lui posent un masque à oxygène sur le nez, et lui installe un cathéter pour lui faire passer une solution saline pour éviter la déshydratation, puis ils installent Max sur le brancard, qu'ils avaient montés avec eux, lui mettant une couverture pour ne pas qu'il ait froid et le sanglent pour ne pas qu'il tombe.
- " Nous allons l'emmener au Lenox Hill, votre ami a l'air de faire une réaction allergique sévère à un produit mais nous ne savons pas à quoi et donc il falloire lui faire faire des tests et seul un médecin est habilité à le faire", nous dit l'un des deux ambulanciers.
- " Je viens avec vous !" leur dis-je, paniqué.
- " Nous ne pouvons prendre personne d'autre que le malade avec nous" nous dit l'autre ambulancier, calmement.
- " Je suis son alpha et âme-sœur, donc je viens avec vous. Il est hors de question qu'il reste seul avec des inconnus, surtout en plein moment de ses chaleurs" leur dis-je, commençant à voir rouge, d'agacement.
- " Monsieur Mc Coy, avec tout le respect que je vous dois, ne vous inquiétez pas pour votre âme-sœur, nous veillerons sur lui, nous sommes tous les deux des betas. Notre Meute vous doit beaucoup, jamais l'un de nous n'oserait vous décevoir de quelque façon que ce soit, mais là nous avons un protocole à suivre, malheureusement" me dit l'un d'eux, avec respect et loyauté.
- " Merci, mais ce n'est pas négociable" leur dis-je, insistant.
- " BIEN OK, on y va, aller en route, sinon il ne va pas tenir à ce rythme-là !!! BOUGEZ-VOUS LE CUL. Nous vous suivons en voiture, ALLEZ, ALLEZ !!!", nous crie Wyatt, paniqué par l'état de son ami.
Nous nous regardons avec Gabriel, étonnés de la réaction de notre ami. Wyatt aurait-il bouffé du lion ? Toujours est-il que ça a réveillé les ambulanciers, et nous voici en route pour l'hôpital, dans la voiture de Gabriel suivant l'ambulance.
Je me trouve dans la salle d'attente des urgences, j'attends avec impatience, de voir le médecin qui a pris en charge Max. Gabriel et Wyatt reviennent avec des cafés, Wyatt me tend un latté que je prends avec grand plaisir. Je le remercie d'un signe de tête accompagné d'un sourire, Wyatt fait de même.
Les portes battantes des urgences s'ouvrent et nous voyons arriver un médecin vers nous.
- " Vous êtes de la famille de Monsieur O'Neil ?" nous demande le médecin.
- " Oui, je suis son compagnon, Monsieur Mc Coy." lui répondis-je, du tac-o-tac.
- " Enchanté, Monsieur Mc Coy, je suis le Docteur Ryan, je m'occupe de Monsieur O'Neil. J'aimerai savoir ce qu'il s'est passé avant qu'il arrive dans notre service, si cela ne vous dérange pas ?" me dit-il, avec un sourire enjoué.
Je lui explique tout ce qui s'est passé depuis ce matin 5h, le premier réveil de mon compagnon, son mal être suite au déclenchement de ses chaleurs, ses suppresseurs oubliés suite à son enlèvement, l'injection liquide de suppresseur, et son état qui a fait qu'il arrive dans ses locaux. Le docteur Ryan me demande dans quel hôpital a été hospitalisé Maxwell pour savoir ce qui lui a été prescrit ou autre, en vue d'éventuels examens à faire. Je lui indique toutes les informations qu'il me demande et avant de repartir par là où il est venu, il me dit que dès qu'il a d'autres infos il viendra me les communiquer. Il me précise aussi que dès que mon compagnon ira mieux je pourrais aller le rejoindre mais que pour le moment il est en réanimation, il me précise aussi, avec un petit sourire, que toutes les personnes qui s'occupent de lui sont des betas. Pourquoi me dire cela?
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