Chapitre 15 " L'assaut "

Suite à une demande plus-que présente voici la suite avant l'heure. Encore merci à tous et toutes.😘😘😘😘

PDV Samuel

Nous partons de la maison d'Ezra, tous de noir vêtu. Morgan va payer cher son manque de respect à Maxwell, la loi de ma meute est la même que toutes les autres, elle se règle avec le sang de l'assaillant. Il paiera son outrage à mon âme-sœur par un combat à mort, je ne lui ferai pas de cadeau, hors de question.

Notre groupe part en direction de l'entrepôt, cette ruine servait de garde-meuble pour les hôpitaux du coin avant, ils y laissaient leur stock en attendant d'en avoir besoin pour leur service. Cet endroit s'est retrouvé à l'abandon quand les hôpitaux ont été déplacés.

Ezra, nous accompagne avec une dizaine de personnes de sa meute, ils resteront dehors, positionnés à chaque sortie pour être sûr de ne pas les rater, s'ils s'échappent comme des lâches qu'ils sont.

Quant à nous, Gabriel, Yaël, Rory et moi, rentrons à l'intérieur pour sortir Max et Wyatt de cette prison maudite et régler leur compte à leurs agresseurs.

A peine rentré dans le hangar, nous entendons, des hurlements. Nous nous raidissons, tous les quatre à l'entente de ces horribles cris de douleurs, nous nous regardons tous, les uns après les autres, nous avons tous reconnu de qui provenait ses cris. Je vois Gabriel devenir comme fou, ses yeux rouges d'alpha prennent places et ses phéromones de colère emplissent l'air de l'entrepôt. Il se dirige à toute vitesse vers l'endroit d'où les cris proviennent, sa sœur lui emboitant le pas. Nous nous séparons ainsi, chacun à la recherche de notre âme-sœur, prêt à débattre avec leurs assaillants.

Je continue d'avancer avec Rory et tout en avançant, je perçois une lumière à la fois étrange et familière. Nous nous dirigeons donc vers ce halo bleuté.

Arrivé devant la porte, je la pousse et découvre avec épouvante, mon Max, couché et enchaîné sur une table d'opération. Il n'a pas l'air bien, je m'approche mais entend des grognements féroces et vois un loup blanc avec son aura bleu, qui se place juste devant lui, comme pour le protéger d'éventuelles attaques.

J'ouvre grand les yeux, content de constater que Maxwell n'est pas tout seul et que quelqu'un veille sur lui.

" Dam" lui dis-je, en le fixant droit dans ses superbes orbes bleus.

Puis il se calme et se retourne vers Max et lui dit :

"Le voilà, reste avec lui, pense à lui, supporte la douleur pour lui, bat toi pour lui, vis pour lui".

Je me rapproche plus près, son corps entièrement nu et couvert d'entailles, sur son superbe torse et sur ses bras. Elles ne sont pas belles à voir et toutes boursouflées. Son corps convulse, ses yeux sont révulsés, il a l'air de manquer d'air.

Rory à côté de moi, se déplace de l'autre côté de Max pour pouvoir s'occuper de lui. Voyant que mon petit ami a du mal à respirer, il lui met un masque à oxygène avec sa petite bouteille portable, heureusement, enfin j'espère qu'il a tout ce qu'il faut dans son sac de secours. Il examine Max de plus près et quand il voit l'état de ses blessures, il s'énerve.

" Le salaud, il a utilisé de l'aconit tue loup, j'en étais sûr" me dit-il, énervé.

" Tu peux faire quelque chose ?" lui demandai-je.

" Oui, j'avais prévu. Quand Gab m'a parlé d'empoissonnement, j'y ai pensé de suite" me réponds t'il.

" Sauve-le, je tant pris !" lui dis-je, complètement paniqué à l'idée de le perdre.

" Ne t'inquiète pas, j'ai un antidote à bas de camphre et d'aconit, les deux mélangés servent à soigner. Je vais lui appliquer cette pommade sur toutes ses plaies, sa substance va entrer sous la peau anéantir l'effet de toxicité et par la suite soigner ses blessures. Max est entre de bonnes mains, ne t'inquiète pas" me dit-il, pour me soulager sur l'état de mon âme-sœur.

Je ne peux m'empêcher de le toucher, je lui caresse les cheveux, puis ma main glisse jusqu'à sa joue, qui est chaude à cause de la fièvre. Je lui embrasse le front pour lui faire comprendre que je suis là, je lâche des phéromones en espérant que ça l'apaise. Ses yeux qui étaient fermés, s'ouvrent difficilement, il me regarde, il a l'air perdu.

"Ho...ney" dit-il, avant de refermer doucement ses magnifiques yeux vairons.

Il m'a reconnu, mais son état reste alarmant, même si je sais que Rory fera tout ce qu'il peut, je m'inquiète fortement pour mon âme-sœur, qui subit encore les violences de son ex.

Je rentre dans une rage folle, mes yeux deviennent rouge sang et je sens que mon loup veut aussi participer à cette bataille, alors par respect pour lui et le comprenant, je le laisse prendre le contrôle de mon corps. Mon visage s'allonge pour laisser place au museau de mon compagnon, mes mains se transforment en pattes poilus et griffues, suivis de mes jambes et du reste de mon corps, qui prend sa forme lupine.

Avant de quitter la pièce à la recherche de cette ordure de Morgan, Rory me dit :

" N'ai crainte, je m'occupe de lui, je sais quoi faire ! Vas-y est fait lui sa fête pour de bon ! Et surtout fait attention à ses armes empoisonnées, Ok !".

Après avoir écouté le doc et lui avoir fait un signe de tête, pour approuver ses dires, je sors et me mets à courir dans l'entrepôt à la recherche de ce connard, tout en hurlant ma fureur, qu'il sache bien que son heure arrive à grand pas.

Je cours, je respire, je sens toutes les odeurs que l'entrepôt me fournit, mettant de côté celles qui me sont inutiles, puis je me stoppe d'un coup devant une porte et perçois cet épouvantable parfum à deux balles mélangées à ses phéromones.

Cette fragrance se trouve juste derrière cette porte. Elle me sépare plus pour longtemps du tortionnaire de Max, je prends mon élan et là défonce en sautant dessus de toutes mes forces.

Et là, je découvre avec effroi, ce type en train de violer un jeune homme de l'âge de mon compagnon, qui est à moitié inconscient, mais qui pleure et tremble comme une feuille. Ce jeune homme tourne la tête vers moi et je vois ses yeux vitreux, comme s'il avait été drogué.

Mes babines se retroussent, mon loup montre ses dents et ses superbes crocs, prêt à déchiqueter et dépecer un porc de son espèce.

Ni une, ni deux, je saute sur cette ordure tellement vite qu'il n'a pas le temps de réagir. Je le plaque au sol, mes pattes avant tenant ses bras, je lui montre mes crocs de très près lui bavant dessus. Ma colère grogne tout ce qu'elle peut, il n'a pas l'air fier, je le vois dans ses yeux. J'essaye de le mordre au niveau du cou, mais il est rapide, d'un simple geste de ses jambes, il se dégage et m'envoie valser dans la pièce.

Je me relève prêt à lui sauter dessus de nouveau, mais avant cela pour être à égalité, je lui laisse le temps de prendre sa forme lupine. Je sais, lui ne l'aurait pas fait, mais que voulez-vous, nos lois nous imposent la loyauté envers elles et en tant que chef de meute, je me dois de montrer l'exemple.

Une fois sa transformation finie, je n'attends pas une minute de plus, je suis tellement remonté ainsi que mon loup que nous nous sautons dessus en même temps, nous donnant réciproquement des coups de crocs aux bras, des coups de griffes sur les flancs. Ce combat aurait dû se faire bien plus tôt, je m'en voudrais toujours d'avoir fait souffrir mon âme-sœur si longtemps. Nous nous rendons coups sur coups, étant deux alphas notre force est égale. Mais ma rage m'enivre tellement que j'arrive à le faire plier en lui mordant la cuisse droite, il hurle de douleur lorsque je lui arrache un bout de viande de cet endroit. Je le recrache immédiatement prêt à refaire de même sur une autre partie de son corps.

Il est à ma merci, je vais en finir avec lui, nous sommes face à face, nos yeux se lançant des éclairs de rage, nos babines remontées et bavantes, nos grognements de plus en plus fort, prêt à se bondir dessus de nouveau. Lorsqu'un énorme hurlement de douleur me fait me retourner une micro seconde, et que l'échos me renvoie ce cri atroce qui n'est autre que Max.

Je me replace, pensant que Morgan va en profiter pour m'attaquer, mais en fait il n'y a plus personne devant moi, il s'est échappé. Je hurle de rage et prévenant la meute d'Ezra que l'un d'eux s'est échappé comme un lâche de cet endroit.

Je fonce de nouveau dans la pièce où se trouvent Max et Rory. Mon âme-sœur hurle de douleur, sa fièvre est toujours présente, ses yeux sont larmoyants tellement sa souffrance est présente, son corps se remet à convulser, ses yeux se révulsent de plus belles. Puis sans prévenir son corps se stoppe, ses yeux ne bougent plus, il ne respire plus.

" NON, NON, NON, MAAAAAXXXXXX !!!!"

PDV Gabriel

Je me dirige avec ma sœur sur les talons vers l'endroit d'où viennent ces hurlements de douleur. Je n'ai aucun doute sur la personne qui les a émis. Différentes odeurs hantent mes narines mais seulement deux attirent mon attention, un mélange de phéromones de peur, d'angoisse et de domination. Nous nous arrêtons devant une porte où les fragrances sont très fortes. Nous nous regardons avec Yaël, et d'un signe de tête nous défonçons ensemble cette porte qui tombe au sol sans soucis.

Ce que je vois à l'intérieur, n'est qu'épouvante et horreur, le temps s'est comme figé. Nathan violant Wyatt sous mes yeux, son râle bestial, signe qu'il a pris son pied me répugne et fait monter au plus haut point ma rage.

" Tu veux participer ? Quand il y en a pour un, il y en a pour deux !" me balance-t-il, tout sourire. Alors que je n'ai qu'une envie c'est de le tuer.

Mon âme-sœur tourne sa tête vers nous, me regarde sans me voir, ses yeux sont désarmants, voilés et perdus, il n'a pas l'air de réagir, comme si son esprit n'était pas ici, son corps a l'air mou, il est en état de choc.

"Je te comprends mieux Gab! C'est un super coup ! J'avais oublié à quels points, il était si bon de le baiser aussi durement !" me dit-il avec son sourire de pervers et ses yeux assombris par le plaisir qu'il vient d'avoir.

" A voir ton regard, tu n'as pas eu droit à cela encore, n'est-ce pas ?" reprends-t-il avec un rire de fou.

" Et vu dans l'état qu'il est, tu ne risques pas d'y avoir droit de sitôt !" s'esclaffe-t-il.

" Descend de lui tout de suite !" lui hurle ma sœur, autant énervée que moi, mais elle sait que Nathan est à moi.

" Pourquoi, ça vous gêne que je sois sur lui ? Je te laisse ce qu'il reste Gab, j'avais pris un avant-goût, il y a 5 ans déjà mais là c'était encore mieux, Huuuummmm!!! Quel délice ce corps parfait d'oméga docile !" réplique-t-il.

Une rage folle me monte dans tout le corps, tout se mélange dans ma tête, ce qu'il dit, ce qu'il a fait et tout ce qui s'est passé depuis que Yaël a retrouvé Wyatt. Tout en me jetant sur Nathan, mon loup prend ma place. Faisant tomber ce connard au sol, alors que je suis encore sur lui, je lui arrache un bout de peau de son bras qu'il a mis devant son visage. Il m'assène un coup de genoux dans l'estomac, qui me coupe la respiration et me fait reculer.

Pendant que je reprends mon souffle, Nathan se relève. Alors que mon loup lui montre la fureur qui nous submerge, il en profite pour prendre sa forme lupine. Il se jette sur moi avant même d'avoir fini sa transformation et me griffe le poitrail, je lui rends coup pour coup, ne lui laissant pas le temps de se remettre. Les coups pleuvent sans s'arrêter, je ne lui laisse pas une minute de répits, il doit mourir pour le mal qu'il a fait subir à mon petit ami.

Puis, alors qu'il me saute dessus pour une nouvelle fois, je perçois une faille dans sa défense, son cou me tend les bras, alors je plante mes crocs dans son cou et lui arrache la carotide dans une frénésie qui m'était encore inconnue jusqu'ici. Il s'écroule au sol, mort, mort, mort. Son sang s'étale faisant une mare rouge et épaisse, je me délecte de ce spectacle, que mon loup et moi apprécions parce que cette raclure est bel et bien morte.

Je suis couvert du sang de mon ennemi, la loi de la meute a été respectée. Mon hurlement de victoire, permet à ma meute de savoir que ma vengeance est faite, leurs mugissements de soutien et de fierté accompagnent de plus belles les miens.

Je reprends forme humaine et me dirige vers ma sœur et mon petit-ami. Une conversation commence entre nous.

" Comment va-t-il ?"

" Il est en état de choc, il est frigorifié !"

" Il faut le réchauffer"

" Oui en attendant que les ambulances arrivent !"

" Quoi ?"

" Pendant que tu faisais joujou avec Nathan, j'ai appelé les urgences, ils ne devraient pas tarder, papa est au courant !"

" Ok"

Puis je me penche sur Wyatt, je lui effleure le front et la joue, je lâche des phéromones pour l'apaiser et lui faire comprendre qu'il n'est plus en danger. Ses magnifiques yeux s'ouvrent lentement et il me murmure faiblement :

" Am.... our"

" Oui, Petit-Cœur, je suis là !"

PDV Rory

Après m'être occuper du mieux que je peux de Max et Wyatt, qui ont été rejoint par leur conjoint respectif en attendant les ambulances, Yaël m'a fait comprendre qu'une autre personne avait besoin de moi. Elle m'emmène dans la pièce et me laisse sur le pas de porte. Là, me rapprochant de la table, je découvre un jeune homme de l'âge de mes amis, enchainé et totalement nu, très mal en point, ses yeux sont magnifiques mais tellement tristes et larmoyants, il est exténué et en état de choc. Yaël m'a expliquée ce que Morgan lui a fait subir et en posant de nouveau mon regard sur lui, je n'ai qu'une envie c'est de le prendre dans mes bras et de le consoler. Avec ma pince, je coupe les chaînes comme je l'ai fait pour mes amis. Son premier réflexe est de se recroqueviller sur lui-même, de cacher à ma vue son corps nu et meurtri, ses larmes, me font de la peine. Ayant une couverture de survie, je lui demande son avis avant de l'enroule dedans avec des gestes calmes, posés et sereins. Je lâche des phéromones pour l'apaiser, chose que je ne fais jamais d'habitude, mais là, aller savoir pourquoi ça me vient naturellement comme un besoin de le protéger, d'être là pour lui. Je ne peux m'empêcher de le regarder, de l'admirer. Il lève son regard apeuré vers moi ce qui me fait affreusement mal au cœur, aurait-il peur de moi.

« N'est crainte, je ne te veux aucuns mal, promis. Je suis là pour t'aider et te soigner si besoin. Je suis médecin, dis-moi où tu as mal ? ».

« J'ai mal.... par...tout » dit-il, pleurant de plus belle.

« J'ai tellement ... froid » reprend t-il, son corps tremblant horriblement.

« Veux-tu que je te prenne dans mes bras, pour te réchauffer en attendant les secours ? » lui dis-je, sans réfléchir.

Il me regarde, et me fait un léger signe de tête, pour approuver ce que je lui ai dit, mais il appréhende se geste, je le vois dans ses yeux brillant de peur. Alors doucement je m'avance vers lui, laissant mes phéromones dans l'air pour essayer de l'apaiser, je m'assois lentement à côté de lui et lui tend mes bras. Si c'est lui qui vient vers moi, il l'aura décidé et donc, peut-être sera-t-il moins apeurer, enfin je l'espère.

A mon grand étonnement, il vient se caler dans mes bras, toujours sous la couverture de survie, il pose sa tête sur mon épaule, son nez dans le creux de mon cou, humant mon odeur. Il soupir d'aise et de bien-être. Je place mes bras autour de lui, le serrant au plus près de moi, comme si ma vie en dépendait. Je le sens se détendre à mon contact, cela me soulage, mon cœur se sent renaitre.

Mais que m'arrive-t-il, je n'ai jamais été comme cela avec personnes. C'est d'ailleurs ce que m'ont reprochés mes ex, pas de gestes affectifs, trop froid, aucunes douceurs. Et là, mes yeux n'ont eu qu'à se poser sur lui, pour que mon corps et mon loup réagisse à la moindre de ses réactions. Il se décale un peu de moi, nos regards se croissent, et à ce moment-là, je ne peux détourner mes yeux de lui tellement ils brillent de mille feux, ils sont encore plus magnifiques que tout à l'heure. Je sens nos loups de faire la cour en un regard, tellement l'intensité est électrisante.

Devant la porte je vois arriver deux ambulanciers et un brancard pour "lui", je réalise que mon cœur s'emballe alors que je ne connais même pas son prénom.

"Les secours sont là, ils vont devoir t'emmener à l'hôpital pour faire des examens" lui dis-je, alors que je sens son corps se mettre de nouveau à trembler de peur.

" Reste ... reste ... avec ... moi ... s'il ... te ... plait" me demande-t-il, apeurer par les brancardiers.

" Ne crain rien, je suis là, je ne te quitte pas" lui dis-je avec un sourire heureux.

Il entoure ses bras autour de mon cou, presse son corps contre le mien, se cramponne à moi, de peur que je ne le laisse seul avec des inconnus. Alors doucement je place un de mes bras sous ses genoux et l'autre autour de sa taille, pour le porter jusqu'au brancard qui l'attend. Je le dépose lentement, lui remontant la couverture plus épaisse qui était sur le lit, le mettant ainsi plus au chaud. Sa main attrape la mienne et il la sert avec le peu de force qu'il a, pour me retenir au plus près de lui.

" Je reste avec toi, ne t'inquiète pas, ok" lui répétais-je.

" Mer... ci" me réponds-t-il, alors que ses yeux se ferment lourdement, a cause de la fatigue, du traumatisme qu'il vient de vivre, il est exténué.

Je me permets de dire aux secouristes que je suis médecin et donc c'est moi qui vérifie les constantes de ce jeune homme, qui a mes yeux et à ceux de mon loup, nous appartiens, impossible à expliquer c'est comme ça que je le ressens. Après avoir bien tout examiner, tout est bon, il va bien du moins à l'extérieur.

Je pose mes yeux une nouvelle fois sur lui, il sait endormi, sa respiration est plus calme, son visage d'ange m'attire, ma main passe ses superbes cheveux blonds comme les blés puis elle descend sur sa joue, que je caresse tendrement et je me surprends à me baisser pour lui embrasser le front. En réaction à mon geste, il soupir de plaisir en même temps qu'un sourire étire ses lèvres fines mais épaisses.

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