04. Shoto
La matinée était bien entamée quand je me réveillais. J'avais mal à la nuque et mon lit était plus dur que d'habitude. Juste à ma gauche, il y avait une présence, qui ne devait sans doute pas être dans ma chambre en temps normal.
C'étaient des 'clic clic' semblables à ceux des appareils photo qui m'avaient réveillés.
«Il se réveille, non?» chuchota quelqu'un.
«On dirait.» répondit quelqu'un d'autre, mais beaucoup plus fort.
Ces deux voix ressemblaient à celles d'Ashido et Kaminari, mais c'était impossible. Pourquoi seraient-ils entrés dans ma chambre?
Soudain, tout me revint. Je n'étais pas monté dans ma chambre hier soir, alors la personne à ma gauche devait être... Yaoyorozu!
«AH!» hurlais-je en me levant précipitamment.
En sautant, je réveillais ma camarade de terrasse, qui dormait contre mon épaule.
«Qu'est-ce qu'il...» commença-t-elle en se frottant les yeux.
Elle poussa un petit cri qui eut l'effet de tous les faire rire.
«Mais qu'est-ce que je fais ici?» reprit Yaoyorozu après s'être épousseté le pantalon.
«Apparemment on a dormi dehors...» marmonnais-je, les joues rouges.
«Y en a qui ont fait du camping...» sifflota Ashido, moqueuse et soupçonneuse.
«Pas du tout ce que tu crois.» soupira Yaoyorozu en ouvrant la porte.
Je me frottais le sourcil droit puis lançais un regard noir à mes camarades.
«Bravo...» grommelais-je.
Ils venaient de vexer Yaoyorozu. Je les en félicitais.
Quand j'arrivais devant sa porte, elle était fermée à clé. J'en avais la preuve: elle ne m'ouvrait pas et je ne pouvais pas ouvrir. Je frappais le battant, lui demandant de m'ouvrir. Voyant qu'elle ne cédait pas, je m'asseyais contre le mur et je fermais les yeux.
Il avait du se passer une demi-heure, une heure peut-être, avant qu'elle ne daigne déverrouiller sa chambre.
«Todoroki-san?! Mais qu'est-ce que tu fais là?» s'exclama-t-elle en me voyant.
«Tu ne voulais pas ouvrir alors je suis resté ici...» répondis-je en me levant.
«Oh! Tu es là depuis trois quarts d'heure?»
Je confirmais d'un hochement de tête.
«Je suis désolée, j'étais sous la douche...» s'excusa-t-elle, rouge pivoine.
«Ah...» laissais-je échapper, terriblement gêné.
Elle esquissa un minuscule sourire et s'effaça pour me laisser entrer. Son lit prenait toute la place, laissant un tout petit endroit pour circuler.
«Je l'ai déjà dit, j'ai fait des erreurs de calcul.» soupira-t-elle en me voyant loucher sur son lit.
«C'est pas ça...»
Je me grattais le cou et désignais d'un geste la couverture. Elle plaqua ses mains contre sa bouche, et s'empressa de retirer son sous-vêtements.
«Eh bien... je n'ai pas de chance, on dirait.» pesta-t-elle.
«On dirait...» confirmais-je en me laissant choir par terre.
Nous discutâmes pendant un moment, puis je me levais et parti. En bas, on hurlait qu'il fallait mettre le couvert.
«Vous êtes obligés...» commençais-je avant de me faire couper par une des crises de colère de Bakugo.
«Comment tu fais pour ne pas savoir couper une carotte?!» hurla-t-il, plus fort encore que d'habitude.
«C'est à dire que...» bafouilla Uraraka, tout en prenant ses jambes à son cou.
Bakugo lui hurla après, mais la brune ne revint pas. Résultat, je me retrouvais à couper des carottes et des pommes de terre, alors que ce n'était pas mon tour.
Le déjeuner fut près une demi-heure plus tard, et nous nous servions de grosses louches de nourriture. Comme hier nous n'avions pas pu partir camper, mes camarades avaient décidé d'y aller cet après-midi. Ils m'avaient proposé de venir, mais j'avais prévenu ma mère d'une visite.
Je me retrouvais donc aux alentours de quatorze heure devant la porte de sa chambre, que j'ouvris. Je la saluai et restai seul avec elle pendant une vingtaine de minutes, avant que Fuyumi et Natsu n'arrivent à leur tour.
«Salut maman!» lâcha mon grand frère en se laissant choir sur le lit.
«Bonjour!» lui fit écho ma sœur, en posant un vase de fleurs fraîches sur le rebord de la fenêtre.
«Je ne savais pas que vous deviez venir.» annonçais-je à ma famille.
«Ça s'appelle une visite à l'improviste.» me répondit maman.
«Tu étais au courant toi?»
«Non.»
Nous parlèrent ainsi de tout et de rien jusqu'à ce qu'une infirmière ne vienne nous chercher en nous disant qu'il était temps pour nous de partir.
Nous saluâmes donc maman, et je lui promis de repasser le dimanche suivant. Sur cette note, je rentrais à l'internat.
«Bordel! Mais fermez-la!»
C'était bien entendu bruyant quand je poussais la porte. Kaminari, Kirishima et Bakugo étaient assis sur le canapé et disputaient une partie d'un quelconque jeu-vidéo.
«Salut Todoroki-kun, alors cette visite?» me demanda Midoriya quand je vins m'asseoir avec Iida, Uraraka et lui.
«C'est incroyable le bruit qu'ils font.» soupirais-je pour toute réponse.
Uraraka hocha la tête, nous salua et partit à l'étage. Ashido prit sa place.
«T'étais où?» me demanda-t-elle en s'affalant.
«Je rendais visite à ma mère, pourquoi?»
«Parce qu'on...» commença-t-elle avant d'être coupée par Iida.
Ashido fit une tête bizarre, comme si elle avait compris quelque chose, et de mon côté, je me demandais qu'est-ce qu'ils avaient fait cet après-midi.
Je leur demandais, mais ils me répondaient en éludant la question. J'étais suspicieux, mais je ne cherchais pas plus loin. Ils ne voulaient pas me le dire? Très bien. Mais ça devait forcément avoir un lien avec mon anniversaire quelques jours plus tard.
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Hello! J'ai genre... trois semaines de retard? Oupsy...😭 Surtout que ce chapitre est une véritable CA-TA-STROPHE... c'est n'importe quoi 😭
Comme j'ai repris les cours, je pense que je vais publier une semaine sur deux, comme ça, je n'aurai aucun retard! (enfin normalement...)
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