00. Shoto
(Les médias n'ont aucun rapport avec le chapitre, c'est juste que Shoto est trop beau)
Si un jour quelqu'un trouve cette lettre, il faut que je me présente. Je m'appelle Shoto. Shoto Todoroki. Peut-être que vous me connaîtrez. Ou peut-être pas. Actuellement, je suis en seconde à Yuei. Vous savez, le lycée des super-héros? Je pense que vous devez le savoir. Je suis aussi le fils de l'actuel numéro 1, Endeavor. C'est mon père. Je vous jure que c'est la vérité. Si vous ne me croyez pas, regardez dans les registres, cherchez sur internet. Vous devrez forcément trouver quelque chose.
Je me trouve en ce moment même dans ma chambre, à l'internat. Et si j'écris ceci, c'est parce qu'il faut bien que je me livre à quelqu'un, n'est-ce-pas? Dans ma classe nous sommes 20. Peut-être que nous serons 21 quand nous entrerons en première. Ou pas. Mais je pense que je m'égare un peu. Là n'était pas le but de mon écriture impulsive. Voilà que je me mets à parler bizarrement...
Pour moi qui ait toujours détesté mon père, c'est drôle de voir que je fais mes stages depuis le début de l'année dans son agence. Mais quelqu'un m'a dit que je m'apprêtais à lui pardonner tout ce qu'il nous as fait subir. J'ai été intrigué au début, puis j'ai pris conscience au fur et à mesure du temps que j'étais trop gentil, comme cette même personne me l'avait dit.
Il y a environ neuf mois, j'ai recommencé à utiliser mon côté gauche, qui me sert à contrôler le feu de mon alter. C'est encore cette personne qui m'a poussé volontairement pendant un combat à l'utiliser. Mais n'allez pas croire que j'éprouve quelque chose pour cette personne. Une autre m'intéresse beaucoup plus.
Shoto Todoroki, 30 décembre.
J'étais encore penchée sur la feuille, un stylo à la main, quand quelqu'un m'interpela depuis l'autre côté de ma porte.
«Todoroki-kun! Todoroki-kun! On t'attends pour commencer à manger!»
Je rangeais précipitamment et me levai, prêt à prendre notre repas du réveillon. Quand j'ouvrai la porte, Midoriya regardai furtivement son téléphone, comme s'il attendait un message.
«Ah! Te voilà Todoroki-kun! Ça fait un quart d'heure qu'on se relaie pour venir te chercher. Tu ne répondais même pas à ton téléphone. Qu'est-ce que tu faisais?» me demanda-t-il.
«Absolument rien, je m'étais assoupi.» mentis-je.
Je n'allais quand même pas lui dire que je couchais mes pensées sur un morceau de papier!
Notre repas du nouvel an allait être notre tout premier tous ensemble, même si on allait passer le véritable réveillon dans nos familles respectives.
Le lendemain, à la même heure, je serai sûrement en cuisine en train de saccager les plats de Fuyumi.
Quand j'arrivais en bas, tout le monde poussa un soupir de joie. Apparemment, certains avaient faim. Je prenais place, et on commençait à manger.
«Todoroki-san, qu'est-ce que tu faisais? On allait commencer.» me questionna Yaoyorozu.
«Je m'étais assoupi.» répondis-je tout en prenant mes baguettes pour commencer à manger mes sobas froides.
Elle hocha la tête, mais je me doutais qu'elle savait que ce n'était pas ça. Après tout, était bien trop intelligente pour se laisser berner par pareil mensonge.
Tout le monde parlait, mais moi je restais silencieux, malgré les multiples essais de mes camarades pour me faire parler. J'étais plongé dans mes pensées, et j'avais les yeux dans le vague quand quelqu'un me secoua l'épaule.
«Todoroki-kun? Ça va? Tu regardais dans le vide.» s'inquiéta Midoriya.
Les autres me regardaient en fronçant les sourcils, ou continuaient à manger.
«Je pensais à la nouvelle année qui s'annonce à l'horizon. Dans un peu plus de trois mois, on passe en première. On ne sera plus les petits seconde A qui auront accaparé les écrans et volé la vedette aux terminale. Tout ça, ça sera fini. Dans trois mois.» annonçais-je.
«Sauf que l'an prochain sera une année aussi formidable que celle-ci!» s'exclama Ashido, en sautant de son fauteuil. «On va être encore plus prêts de réaliser notre rêve commun.»
«Dire que je vais encore me coltiner tous ces cons pendant encore deux ans...» marmonna Bakugo, sous les rires de tout le monde.
«Et c'est pour ça que tu nous adore!» lui répondit Kaminari, fusillé du regard par le principal intéressé.
«Dans tes rêves.»
Et tout le monde partit d'un grand éclat de rire.
Je me doutais que l'esprit devait être pareil parmi les autres élèves, qui devaient eux-aussi fêter le réveillon avec leurs amis avant de retourner dans leurs familles pour une semaine de vacances bien méritées.
«J'ai hâte de reprendre les cours...» murmurais-je.
Midoriya comprit que je parlais de mon père:
«Tu sais, je te l'ai déjà dit mais tu t'apprêtes à lui pardonner, Todoroki-kun.»
J'hochais la tête et prenais une nouvelle bouchée de mes sobas. Les autres me regardaient, intrigués.
«Au fait, Todoroki, d'où te vient cette cicatrice?» demanda Ashido, peut-être pour détendre l'atmosphère.
Je leur racontais qu'un jour, quand j'avais 5 ans environ, j'avais surpris ma mère au téléphone et qu'elle disait que même moi je commençais à ressembler à mon père. Je l'avais appelé, alerté par sa détresse, et elle s'était retournée vers moi et m'avait jeté le contenu de la bouilloire sur le visage.
En leur expliquant ceci, je sentais de nouveau l'eau bouillante me brûler, me démanger. C'était insoutenable, exactement comme si je revivais la scène. D'une voix cassée, je lui demandais pourquoi m'avait-elle posé cette question.
Ashido et Hagakure répondirent en même temps, ce qui fit que je n'y compris rien, mais toute la classe fut prise d'un énorme fou rire.
Je leur demandais de répéter, ce qu'elles firent:
«Même avec ta brûlure, tu restes le plus beau mec de la classe!» rigola Hagakure.
«Je dois le prendre comment? Je suis censé être flatté ou gêné?» marmonnais-je.
«FLATTÉ!» hurlèrent tous les autres en chœur.
Et là, je remuais un peu, gêné, et engouffrais une nouvelle bouchée de sobas dans ma bouche.
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Un premier chapitre plutôt court, mais ça reste correct, non?
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