37. Scène 2
>> Team, Lord.
Scène 2 : Jours après jours.
Salut ! Tout d'abord je tiens à m'excuser, car contrairement à ce que j'avais annoncé, cette scène n'est pas la fin du chapitre 37. Bah ouais je me suis encore très mal organisée cette semaine ... Vous me pardonnez ? XD Donc pour ce week-end je vous offre la scène 2, en espérant que la troisième de la semaine prochaine soit la dernière ! Des bisous <3
Je grogne dans mon sommeil quand je sens à mes côtés, un poids écraser le matelas. J'ouvre difficilement les paupières,la joue collée à l'oreiller et les bras croisés sous celui-ci, le prenant ainsi en otage pendant la nuit. La lumière crue du soleil m'attaque et un mal de crâne pointe le bout de son nez. Un regard vert acidulé m'accueille.
- Tomy ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Vas-t-en !
L'intéressé est en fait allongé à la seconde place qu'offre le lit de Will, sur le dos, adossé contre l'oreiller, son téléphone dans les mains.
- Tu vis ici ou quoi ? Me dit-il en riant.
Je ronchonne de plus belle, en me tournant de l'autre côté, en n'oubliant pas de lui donner un coup de pied, qui a eu le mérite de presque le faire tomber du matelas.
- Pour ton information, non je ne vis pas ici.
- Et pourquoi es-tu dans le lit de mon meilleur pote ? Me demande-t-il sur un ton suffisant.
Je me plaque le visage dans l'oreiller en étouffant un cri de frustration.
- Tomy, je veux dormir !
Je sens le matelas bouger, et le souffle de mon ami vient chatouiller mon cou.
- Ne me dis pas que vous avez franchis le pas...
Je rouvre brusquement les yeux, bien réveillée à présent. Je me tourne sur le dos et me cache le visage de mes bras. Puis je jette un œil au réveil.
- Il est que huit heures, tu abuses...
Je me redresse contre le mur tout en mettant de l'ordre dans mes cheveux et passe les mains sur mon visage endormi. Je reporte mon attention sur le blondinet. Il agite les sourcils, geste qui, il le sait, a le don de m'énerver, surtout le matin.
>> Théo est là pour la semaine, donc il dort sur le canapé pour laisser Will dormir dans son lit. Ainsi, cette répartition des lits nous empêche de franchir le pas, comme tu le dis si bien. Je lui explique, la voix cassée par le sommeil, avec une pointe d'ironie.
Tomy se gratte le menton.
- Mouais, mais ça n'explique pas pourquoi tu es là.
Je souffle.
- Mes parents reçoivent de la famille cette semaine pour les vacances d'hiver, j'ai laissé ma chambre... Je réponds, évasive, soudain perdue dans mes pensées.
Il fronce les sourcils, et me demande avec un ton qui ne cache pas son inquiétude :
- Ça va ?
Je me rallonge et remonte la couette jusqu'à mon nez.
- Ouais, je murmure. Ça va.
En fait, non, pas vraiment. Ce week-end à New-York, tombe à pic. Il me permettra de fuir ces retrouvailles familiales. J'avais l'espoir que mes parents partent chez mon grand-père, dans le Colorado, mais mon souhait ne s'est malheureusement pas réalisé. Et l'appel de la Californie à attirer ma famille ici, chez moi. J'ai donc accepté l'invitation d'Eleanor, la petite amie du frère de Will, afin d'échapper à un rendez vous qui pourrait me mener droit à l'asile.
Je ne serai jamais prête à la revoir, c'est au dessus de mes forces....
Je repense subitement à ce que Tomy a dit, si Will et moi avions franchi le pas. La réponse est bien évidemment non. Notre relation a beau être exclusive, un vrai souffle de vie pour moi, je ne suis pas encore prête à donner une telle confiance à quelqu'un, même à Will, et cela pour encore longtemps. Il y a quelques mois, cette fameuse journée de Noël, nous avions implicitement confier ce que nous éprouvions l'un pour l'autre, et aujourd'hui, ce que je ressens pour ce garçon a pris une telle dimension que je n'ose presque pas lui parler de ces sentiments. Cela me fait peur, me rend vulnérable. Je suis fragile, et malgré toutes mes fissures, William Stone représente ma plus grande fragilité. Cependant, il m'a rendue plus forte, jours après jours, il a tenu sa promesse et avec patience, il m'apprend à aller mieux. Même s'il ignore toujours l'origine de mes peurs, de mes faiblesses. Je ne peux pas lui dire. Il le sait. Je ne pourrais probablement jamais le lui dire. Il le comprend. Je serais peut-être toujours en morceaux. Il ne l'accepte pas. Me challenge jours après jours. Un pas devant l'autre, j'ai commencé à baisser ma garde avec lui. J'essaie d'échapper aux souvenirs qui continuent de me tordre l'estomac, ce qui est difficile, surtout lorsque son frère nous fait le plaisir de sa présence. Théo reste une sorte de mystère, une énigme que je tente de résoudre. En vain. Tout au fond de moi, je suis persuadée que je le connais. Mais mon esprit s'acharne à tenir la réponse à mes questions, loin de ma portée.
Je fais descendre la couette blanche sous mon menton et souris à celui qui est devenu l'un de mes plus proches amis.
- Ça va, je t'assure.
Il me détaille, septique.
- D'accord, finit-il par lâcher. Du coup, je me suis trompé de chambre, c'est ça ?
- Oui, maintenant dehors, laisse moi faire la grasse mat' ! Je lui réponds, hilare, en le poussant de mes pieds.
Voilà ! J'espère que ça vous a plu ! La suite arrive donc la semaine prochaine ! Commentez, ça fait toujours plaisir <3
Ah oui ! Et n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon Rantbook ! ;)
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