Relève-Toi
Marinette restait planté devant la grille de la demeure Agreste. Elle ne savait pas trop ce qu'elle faisait là en réalité.
- J'ai besoin que tu me prouves que je peux avoir confiance en toi, Adrien ... Tu dois me laisser du temps.
Ce sont les derniers mots qu'elle avait adressé à Adrien. Le jeune homme n'avait pas su trouver les mots pour la rassurer, et il avait préféré s'en aller sans dire un mot de plus. Mais le vide qu'il avait laissé en partant avait rendu Marinette bien plus malheureuse que lorsqu'il était près d'elle. Elle avait tellement besoin de lui. Quand Chat noir fut partit, elle avait pris une douche et fais les cents pas dans sa chambre avant de se décider à le retrouver. Avec en poche, la fameuse clé usb qui contenait cette mystérieuse vidéo.
Elle se résigna à appuyer sur la sonnette, déclenchant automatiquement la camera de surveillance qui se braqua vers elle. La porte s'ouvrit sans lui demander la raison de sa visite, elle avait suffisamment franchi cette porte pour ne plus avoir besoin de se présenter au gardien.
Adrien ayant été prévenu de sa présence, descendit l'immense escalier de l'entrée sans dire un mot. Il semblait encore affecté par les paroles de Marinette, ses traits étaient tendus. Comme d'habitude, il régnait dans cette immense maison le silence de la solitude. Gabriel Agreste et son assistante était encore en voyage et part le gorille qui veillait à l'entrée, la maison était déserte.
- Je voulais te donner quelque chose, Adrien. dit Marinette timidement en fuyant son regard.
Le jeune homme s'approcha, parcourant les dernières marches qui le séparait d'elle. Marinette s'avança et ressentit instinctivement le besoin de le prendre dans ses bras, de l'enlacer et de respirer son odeur. Ses mains se tendaient déjà en avant mais son geste s'arrêta net à quelques centimètres des bras du jeune héros, ce qui ne lui échappa pas. Adrien la dévisagea à la fois touché par ce geste d'affection et étonné par les divergences entre les propos et l'attitude de sa Lady.
- Ton corps parle à ta place, ma Lady. murmura t-il d'une voix plus rauque qu'il ne l'aurait voulu.
Marinette s'empourpra aussitôt et sentie une vague de chaleur apparaitre au fond de son estomac. La façon dont ils s'étaient quittés quelques heures plus tôt était difficile, autant pour elle que pour lui. Mais elle avait plus que tout besoin d'y voir plus claire et de prendre ses distances avec Adrien. Pourtant, de le voir ici debout devant elle ravivait en elle tous les sentiments, et toute la passion qui l'animait. Son corps qu'elle connaissait par coeur, ses mains douces et chaudes, son regard pénétrant, ses cheveux lumineux, ses traits fins, ses lèvres délicates ...
Elle n'y pouvait rien mais Adrien l'attirait tel un aimant.
Marinette ravala sa salive et tenta de se redonner de l'assurance en prenant une profonde inspiration mais Adrien n'était pas dupe.
- Je voulais te rendre ça, ça ne me regarde pas fit-elle en tendant la main vers lui.
Adrien tendit à son tour la sienne et récupéra l'objet dans ses mains. La clé usb.
- Tu l'as regardé ? fit-il visiblement gêné de voir cette clé entre ses mains.
- Non. Je n'ai vraiment pas envie de voir ça ...
- Tant mieux.
Un lourd silence s'installa entre les deux héros. Chacun fuyant le regard de l'autre.
- Je vais y aller maintenant fit Marinette en se tournant vers la porte d'entrée.
Elle sentit la main chaude et puissante d'Adrien saisir son poignet alors qu'elle se tournait vers la sortie. Elle se figea et lutta plus que jamais contre son envie de retrouver les bras rassurants de son coéquipier.
- Mari, attends ... commença t-il
Marinette ne se retourna pas mais ne tenta pas de dégager non plus. Elle ne s'enfuie pas. Elle ferma simplement les yeux et souhaita inconsciemment prolonger ce contact, à la fois ferme et tendre. Finalement, ce qu'elle avait vraiment besoin, c'est qu'Adrien lui prouve qu'il tenait à elle. C'est tout ce qu'elle voulait.
- Tu dis que tu veux prendre du recul pourtant, tu reviens vers moi. Je ne peux pas supporter ton absence si ton corps dit qu'il a besoin d'être avec moi. Je ne peux pas me résoudre à te laisser partir, si ce n'est pas ce que tu veux, Mari. Tant que ton corps te trahira, je m'accrocherais à toi. A nous. dit-il en un souffle.
- Ne rend pas cela plus difficile que ça ne l'est déjà, Adrien ... murmura t-elle entre ses dents.
- Je ne sais plus comment faire sans toi, Mari ... T'aimer, ça ne suffit pas ?
Adrien s'approcha un peu plus d'elle, Marinette pouvait sentir à présent son souffle dans sa nuque. Le jeune homme respira longuement l'odeur dans son cou avant d'y déposer un baiser, tout en relâcha l'emprise qu'il avait sur son poignet. Ses doigts caressèrent d'abord le creux de sa main, puis remontèrent lentement le long de son bras. Ses deux mains se posèrent sur ses épaules ce qui la fit sursauter. La chaleur de ses paumes sur sa peau, son souffle sur sa nuque, ses lèvres qui déposaient des sillons humides dans son cou et sur son épaule, Marinette se sentait peu à peu vaciller. Les doigts d'Adrien glissèrent sur sa nuque, ce qui fit frémir la jeune femme, repoussant délicatement les mèches de cheveux avant de tracer à nouveau des sillons brûlants sur sa peau. Sa peau était incroyablement réceptive à ses caresses, et la vague de chaleur au creux de son ventre s'était peu à peu transformée en fournaise si bien que ses joues et ses oreilles lui infligeaient une sensation de brulure insoutenable.
- Non Adrien, tu ne m'auras pas comme ça fit-elle sachant pertinemment qu'elle mentait.
- Tant que ton corps diras oui, je ne pourrais pas m'arrêter ma Lady ... répondit-il en mordillant le lobe de son oreille ce qui arracha un léger gémissement presque inaudible à sa partenaire.
Adrien fit glisser ses mains sur ses hanches, et se colla un peu plus contre elle. Il remonta ses mains sur son ventre, sur ses côtes effleurant légèrement sa poitrine qui se soulevait au rythme de ses caresses. Il effleurait à présent du bout des doigts le décolleté et les clavicules de la jeune femme qui était complètement sous l'emprise de ses douces caresses. Adrien sentait tout le poids de Marinette reposer contre lui, preuve que sa partenaire tenait difficilement sur ses jambes, ce qui l'encouragea à continuer.
- Dis-moi stop Mari ... susurra t-il dans son oreille, tandis que ses lèvres exploraient à présent sa mâchoire. Dis-moi stop, et je te laisse t'en aller.
Marinette s'effondra dans ses bras, ses jambes étant incapables de la porter plus longtemps. Le brasier qui animait ses entrailles la consumait de l'intérieur, avec tant de force qu'elle se sentait littéralement fondre. Adrien qui s'attendait à cette réaction l'attrapa par la taille et la fit se retourner face à lui. Il plongea son regard émeraude dans celui bleu azur de Marinette. Elle sentit son brasier intérieur virer au feu de forêt en voyant cette lueur de désir si ardente dans les yeux de celui qu'elle aimait.
- Allez Mari, dis-moi d'arrêter. Dis-moi que tout est fini entre nous. Dis-moi que plus jamais je ne pourrais t'embrasser, te toucher, te respirer ... murmura t-il à quelques centimètres de ses lèvres.
Ses quelques mots finirent par plonger Marinette dans un état de transe qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Transpercée par ses yeux verts, bercée par le son de sa voix, enivrée par son odeur et consumée par la chaleur de son corps, elle était tout simplement incapable de bouger ou de penser. Le monde autour d'elle avait disparu, seuls perduraient leurs corps bouillonnants.
- Dis-moi que tu n'as pas envie de moi, Mari ... J'ai besoin de l'entendre de ta bouche, sinon je ... continua Adrien en laissant mourir ces derniers mots sur ses lèvres, sa bouche s'approchant dangereusement de celle de sa coéquipière.
Soutenant tout le corps de la jeune femme d'un seul bras, collant fermement son corps contre le sien, il ramena une main vers le visage de Marinette. Il passa le dos de ses phalanges sur sa joue, fit ensuite glisser son index sous son menton, passa son pouce sur ses lèvres entrouvertes puis descendit dans son cou, l'effleurant avec la pulpe de ses doigts. Marinette sentit la respiration de son coéquipier s'accélérer au fur et à mesure que ses doigts s'approchaient de son décolleté. Ses doigts s'égarèrent à la limite entre sa peau et le tissu de son t-shirt blanc. Ses ongles dessinaient lentement les contours du vêtement tandis que Marinette avait définitivement perdue tout espoir de retrouver l'usage de ses jambes. La chose dont elle avait le plus envie à présent était qu'Adrien l'embrasse sauvagement. Et cette lente torture était insoutenable. Ses lèvres étaient entrouvertes, prêtes à recevoir du plus doux au plus brutale des baisers, son visage tourné vers celui de son coéquipier, elle n'attendait qu'une chose et ça, Adrien l'avait bien compris. Adrien s'approcha un peu plus, laissant ses lèvres effleurer celles de sa coéquipière qui ne put réprimer un soupir de frustration quand celles-ci se posèrent sur son menton, puis au coin de sa bouche. Elle comprit vite qu'Adrien attendait quelque chose d'elle avant de lui donner ce dont elle avait envie. Mais si elle le disait, tous ce qu'elle lui avait dit quelques heures plus tôt n'aurait plus aucun sens.
Marinette savait qu'il lui restait une solution pour ne pas perdre la face.
Renverser le jeu.
Elle sentait parfaitement qu'Adrien lui aussi était proche de point de rupture. Pour preuve sa respiration saccadée, les battements de son coeur qui pulsaient dans sa poitrine et que Marinette ressentait parfaitement contre elle, cette main brûlante dans son dos qui appuyait le contact plus que nécessaire, son regard embué, ses paupières mi-closes, ses lèvres entrouvertes et surtout, ce désir grandissant qu'elle ressentait distinctement contre son ventre. Elle savait pertinemment qu'une simple étincelle pourrait embraser tout son corps. Marinette se concentra un instant sur ses mains et quand la connexion avec son cerveau fut rétablie, elle dirigea celles-ci vers la taille de son coéquipier. Avec ses dernières forces, elle se faufila sous son t-shirt et fit courir ses doigts sur son ventre avec un empressement peu mesuré mais qui produit l'effet désiré. Adrien se crispa instantanément à ce contact. Marinette sentit ses muscles se contracter sous ses doigts et sa respiration s'accélérer. Adrien fixa sa partenaire plus attentivement en fronçant légèrement les sourcils, et vit qu'elle le regardait aussi droit dans les yeux. Ses doigts joueurs vinrent se faufiler entre sa peau et la ceinture de son jean, et s'amusaient à retracer la ligne que le vêtement formait sur sa peau. Adrien fut d'abord surpris par ce soudain aplomb de la part de sa Lady, puis lui adressa un sourire amusé. Marinette descendait de plus en plus audacieusement et ses doigts atteignirent bientôt l'élastique de son boxer. Adrien se figea, son coeur battant la chamade, et bloqua sa respiration en sentant ces doigts se faufiler au delà de cette frontière. Marinette le fixait toujours, haussant un sourcil pour lui prouver qu'elle avait repris le contrôle. Mais intérieurement, elle priait pour qu'Adrien reprenne les choses en main car elle ne savait pas si son audace lui permettrait de garder toute sa contenance si ses doigts arrivaient à leur but.
Comme si il avait lu dans ses pensées, Adrien la fit reculer jusqu'au mur le plus proche assez brusquement et plaqua ses mains contre le mur, autour de son visage, les mains de Marinette n'ayant pas quitté le jean de son partenaire.
- Dis-le Mari. souffla t-il en effleurant ses lèvres avec les siennes.
- J'ai envie de toi, Adrien. lâcha t-elle, à bout de forces.
A peine avait-elle finit sa phrase que Adrien s'empara de ses lèvres dans un baiser brutal. Leurs respirations étaient intenses, leurs bouches scellées l'une à l'autre comme si leurs vies en dépendaient. La langue d'Adrien n'avait pas tardé à forcer l'accès à sa bouche, ses mains avaient quittées le mur pour venir attraper fermement le visage de sa Lady tandis que leurs langues se cherchaient et dansaient dans un ballet frénétique. De tous les baisers qu'ils avaient pu échanger, celui-ci était sans doute le plus avide, et le plus passionné. Comme deux amants qui se retrouvent après une longue absence. Adrien fit glisser ses mains le long du corps de Marinette et s'arrêta sur ses cuisses qu'il remonta fermement sur ses hanches tandis qu'elle agrippa ses mèches blondes entre ses doigts. La jeune femme enroula ses jambes autour de la taille de son partenaire, et ce dernier en profita pour appuyer son bas ventre contre elle. Le mouvement de leurs bassins respectifs étaient des plus explicites, et trahissait leurs désirs brulants. Sans détacher sa bouche de celle de la jeune fille, il l'emmena jusqu'au salon et se laissa tomber sur le canapé. Ses mains en profitèrent pour parcourir son ventre, ses hanches, ses cuisses tandis que celle de Marinette passaient alternativement de ses cheveux, à son dos, le creux de ses reins, et son ventre. Adrien quitta la bouche de sa Lady pour venir déposer des baisers brulants dans son décolleté et dans son cou. Il souleva le t-shirt blanc de la jeune femme et lui retira avec empressement. Marinette en profita pour faire de même avec celui d'Adrien. Marinette se mordit la lèvre inférieur en admirant le corps parfait de son partenaire. Ce corps qu'elle connaissait bien mais qui lui avait tellement manqué. Adrien n'y prêta pas attention, bien trop occupé à embrasser son ventre tout en s'enivrant du parfum de son corps en respirant profondément à chacun de ses baisers. Il serra Marinette contre lui en passant ses bras dans le creux de ses reins, collant sa joue contre le ventre de la jeune fille et la serra de toutes ses forces. Marinette caressait ses cheveux affectueusement.
- Je ne peux pas te perdre, Mari, c'est impossible. souffla t-il
- Je t'aime.
répondit-elle
Adrien releva la tête vers elle, étonné par cette phrase qu'elle venait de prononcé, ces quelques mots qu'elle lui avouait si rarement. Il lui sourit tendrement et se redressa pour venir à nouveau capturer ses lèvres, tandis que la jeune fille posa ses mains sur ses joues pour appuyer le baiser.
Adrien retira le pantalon rose de sa partenaire tout en déposant quelques baisers furtifs sur son ventre et ses hanches tandis que Marinette déboutonnait hâtivement son jean. Adrien vint coller son corps contre le sien, laissant à Marinette le temps d'apprécier l'effet qu'elle produisait sur lui. Leurs corps brulants se collèrent l'un à l'autre, et les deux héros échangèrent à nouveau un baiser passionné. Adrien attrapa la lèvre inférieure de sa partenaire pour la mordiller tendrement, tandis que Marinette faisait courir ses doigts sur son dos musclé, descendant jusqu'à ses hanches. Son corps se soulevait pour se coller un peu plus à celui du jeune homme. Adrien dégrafa le soutien gorge de sa coéquipière, déposant quelques baisers appuyés sur sa poitrine avant de retirer les derniers remparts de tissus qui les séparaient l'un de l'autre.
****
Marinette rentra chez elle en fin de soirée, elle salua ses parents et monta les escaliers jusqu'à sa chambre. Elle balança négligemment ses affaires sur son fauteuil et détacha ses cheveux en se regardant le miroir. Tikki se dirigea instinctivement vers le bocal à cookie poser sur son bureau. Elle entendit soudain un bruit de pas sur son balcon. Intriguée, elle décida d'aller voir, s'étonnant d'avance de certainement y trouver Chat noir.
Mais sur le balcon, ce n'était pas son coéquipier qu'elle trouva.
Une jeune femme blonde, coiffée d'une longue queue de cheval et vétue d'un costume jaune et noir à rayures et d'un masque sur les yeux était debout sur la rambarde de son balcon. Elle tenait dans sa main un bâton doré surmonté d'une couronne.
- Marinette, tu vas payer pour tout le mal que tu m'as fait !
Marinette se tourna pour retourner dans sa chambre auprès de Tikki mais la porte se referma juste devant elle. Marinette se tourna vers elle en lui lançant un regard de défi.
- Qui es-tu ?
- Je suis Queen Bee.
Sur ces mots, elle pointa son bâton vers Marinette et lança un rayon lumineux en sa direction que Marinette esquiva habilement. Queen Bee fonça alors sur elle, la plaqua contre le mur et plaça son bâton sous son menton pour l'empêcher de bouger.
- Tu m'as pris Adrien, Marinette. Je vais te le faire payer !
- Chloé ? s'étrangla Marinette.
Queen Bee attrapa la gorge de Marinette entre ses doigts et un lien lumineux apparut aussitôt pour s'enrouler autour de son cou. Tikki apparut au secours de son ami mais Queen Bee tendit son bâton et la bâillonna en lançant une substance jaune ressemblant à de la cire sur sa bouche. Marinette était incapable d'émettre un son et ainsi de se transformer.
Queen Bee s'écarta pour la laisser tomber à genou devant elle. Marinette tenta de se délivrer du lien qui se resserrait mais son adversaire attrapa ses poignets pour les ramener dans son dos, qu'elle emprisonna à l'aide d'un nouveau lien. Marinette se retrouva totalement impuissante, les mains liées dans le dos, la gorge serrée par cette corde lumineuse et bâillonnée par la cire.
- Voyons si ton prince charmant va venir te délivrer Princesse fit-elle avec un sourire triomphant.
La blonde attrapa le téléphone de Marinette dans sa poche et appela Adrien. Tikki observa la scène avec effroi, totalement impuissante tant que sa maitresse ne lui demandait pas de la transformer.
- Mon chaton, j'ai une demoiselle en détresse qui veut te parler ! fit-elle en tendant le téléphone vers Marinette. La cire se retira brièvement pour la laisser parler.
- Ad ... Adrien ... ne ... viens ... pas articula t-elle difficilement.
La cire recouvra à nouveau sa bouche ne la laissant pas terminé sa phrase. Quand Chloé reprit le téléphone, Adrien avait déjà raccroché. Quelques minutes plus tard, Chat noir fit son apparition.
- Comme c'est romantique, le chaton vient sauver sa bien aimé ! ria Queen Bee.
- Relâche-là où tu vas passer un sale quart d'heure ! ordonna Chat noir.
- Je ne crois pas mon chaton ...
Chat noir arma son bâton et s'élança vers Queen Bee qui répliqua en lançant un rayon lumineux qui le projeta au sol.
- Essaie encore de m'attaquer et je la tue. menaça la blonde en désignant Marinette dont le lien autour de son cou se resserrait dangereusement.
- Marinette ... murmura Chat noir comprenant la gravité de la situation.
- Tu veux la sauver ? C'est très simple, donne-moi ton miraculous Chat noir ...
Chat noir hésita un moment. Le visage de Marinette tendait maintenant vers le bleu livide, elle manquait clairement d'air. Le jeune héros paniqua, il n'avait aucun plan et le temps lui manquait pour en élaborer un. Voyant son adversaire hésiter, Queen Bee assena un violent coup de pied dans les côtes de Marinette qui s'écroula sur le sol.
- Décide-toi Chat noir ! C'est ton miraculous ou elle. gronda Queen Bee.
Chat noir sentit son coeur se serrer dans sa poitrine, et l'angoisse lui nouer l'estomac. Que devait-il faire ? Qu'allait t-il faire ? Que ferais Lady bug ? Il n'arrivait pas à réfléchir, et l'enjeu était trop important. Il n'avait pas de solutions. Il n'avait pas le choix. Il ne pouvait pas prendre ce risque. Chat noir hésita un instant et attrapa sa bague entre ses doigts. Il entendit Marinette gémir à travers son bâillon et tenter de se débattre mais Queen Bee lui assena un coup de bâton sur le dos qui la fit s'écrouler à nouveau au sol. Les yeux de Chat noir s'écarquillèrent, il ne pouvait pas risquer la vie de Marinette pour son miraculous, il devait le faire. Il retira l'anneau de sa main et se détransforma.
- Ne fais pas ça Adrien ... supplia Plagg.
- Je n'ai pas le choix Plagg. Je ... Mari ...
Il sentait les larmes s'accumuler au coin de ses yeux, il était entrain de vivre un cauchemar. Au delà de ses pouvoirs, c'est son meilleur ami qu'il perdrait avec cet échange diabolique.
- Je te retrouverais Plagg, je te le promet. jura t-il à son kwami.
Il hésita encore un instant puis tendit finalement la bague à Queen Bee. Elle s'approcha vivement et attrapa l'objet.
- Et bien voilà, tu vois ce n'est pas si compliqué Adrien.
- Chloé ??
- C'est Queen Bee maintenant mon chou.
- Tu as été ... akumatisé ?
- Erreur ! C'est un miraculous fit-elle en désignant le peigne dans ses cheveux.
- Alors tu es pire que ce que je pensais !
- Peut-etre bien ... en attendant, je dois livrer un colis, tu m'excuseras.
Queen Bee attrapa Marinette par la taille et s'envola dans les airs en un éclair. Adrien s'élança pour la rattraper mais Queen Bee échappa de peu à son emprise, emportant son miraculous et l'amour de sa vie avec elle. Tikki et Plagg furent également happés par les miraculous. Le jeune homme hurla de toutes ses forces mais Queen Bee et Marinette avait déjà disparut sur les toits de Paris. Il tomba à genou sur le sol du balcon et prit la tête entre ses mains, les larmes coulant à flot le long de ses joues, sa poitrine agitée de sanglots incontrôlables.
Il avait tout perdu.
"Relève-toi Adrien"
***
Marinette se réveilla difficilement. Elle fut soulagée de sentir qu'elle pouvait à nouveau respirer normalement et de constater que ses mains n'étaient plus attachées dans son dos. Elle tenta d'ouvrir les yeux mais l'endroit était si sombre qu'elle mis du temps à s'habituer à l'obscurité. Le sol était froid et dur, elle se tourna sur le dos et observa le plafond, elle avait terriblement mal aux côtes et au dos, comme si elle était passée sous une voiture. Quelque chose qui ressemblait à des papillons blancs voletaient autour d'elle. Soudain, une voix grave s'éleva du fond de la pièce.
- Bonjour Marinette, je suis Le Papillon.
"Relève-toi Marinette"
***A suivre***
---------------------------
Déja un petit mot pour vous remercier de m'avoir suivi jusqu'ici et d'avoir lu mon histoire en entier. J'espère que vous avez apprécié de la lire autant que j'ai pris plaisir à l'écrire. Vous le devinez, il y aura certainement une suite à cette histoire ...
Mais avant, je vais sans doute écrire une autre histoire basée sur le couple MariChat que j'adore ;) J'espère que vous continuerez à me suivre !
Merci à toutes celles/ceux qui ont voté pour mon histoire et celles/ceux qui ont commentés !
A très bientôt les miraculeurs !
XOXO
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top