Celle qui me rend nerveux

Sa discussion avec Alya l'avait un peu perturbé, mais Adrien avait pressé le pas jusqu'à chez lui, il avait vraiment hâte de voir Lady bug, et d'avoir enfin des réponses à ces questions. Et Alya avaient sans le savoir ajouter beaucoup de questions à sa liste. En poussant la porte de sa chambre, il regarda attentivement à chaque fenêtre et ressenti une pointe de déception en voyant que Lady Bug n'était pas encore là. Il tourna en rond plusieurs minutes dans sa chambre, sortit ses affaires de cours, les étala sur son bureau, alluma son ordinateur, se balança sur sa chaise, alluma la TV mais toujours aucun signe de sa Lady.

Nathalie vint le chercher pour le dîner. Adrien sentit son coeur se pincer, et si elle avait vraiment dis cela pour qu'elle le laisse tranquille ? Peut-être lui avait-il fait peur à force de se laisser emporter par ses pulsions ? Adrien avait à peine toucher à son assiette qu'il remontait déjà dans sa chambre, espérant une dernière fois voir la jolie fille en rouge et noir apparaitre à sa fenêtre mais elle n'était toujours pas là.

Adrien regarda l'heure, il était déjà 21h30. Il était sure qu'elle ne viendrait plus. Il ouvrit une fenêtre, regarda brièvement sur les toits de Paris puis se dirigea vers la salle de bain et fit couler l'eau de la douche. Sous sa douche, il songea à toutes les erreurs qu'il avait du faire avec Marinette, il ressentait tellement de frustration à l'idée de ne pas avoir eu une discussion digne de ce nom avec elle. Il sortit de la salle de bain, vêtu simplement d'un bas de pyjama gris, les cheveux mouillés et une serviette sur les épaules. Il entra dans sa chambre et se figea.

Lady Bug était là, assise sur le rebord de sa fenêtre, elle fixait l'horizon en balançant ses pieds dans le vide. Elle se retourna en entendant des bruits de pas derrière elle, et plongea son regard bleu sombre dans celui vert emeraude d'un certain Adrien Agreste.

Adrien ressenti toute l'angoisse qui pesait sur sa poitrine, s'envoler à la simple présence de cette fille sur le rebord de sa fenêtre. Il ne remarqua pas que le visage de Lady bug était devenu rouge pivoine. Adrien était torse nu et les cheveux mouillés, juste là à quelques mètres d'elle.

- Tu savais que je venais, tu aurais pu t'habiller, Chaton ...

- Je ne t'attendais plus en faite, ma Lady !

Lady bug avait volontairement pris un ton détaché pour masquer sa gène. Adrien tendit sa main à Lady bug qui la saisit et glissa gracieusement du rebord de la fenêtre pour entrer à l'intérieur de la chambre. Lady bug respira profondément, tentant de se redonner une constance devant un Chat noir à moitié nu.

- Tu m'autorises à entrer quand même ? demanda Lady Bug.

- Seulement si tu gardes tes distances avec moi ...  marmonna t-il.

Adrien lui adressa un sourire amusé et l'invita à s'asseoir sur le canapé en refermant la fenêtre derrière elle. Adrien lui garda volontairement ces distances avec Lady bug en s'asseyant à l'autre bout du canapé. Adrien et Lady bug s'observèrent un instant sans dire un mot, aucun ne sachant vraiment par où commencer. Adrien tenta de se redonner de l'assurance, et s'adossa au dossier du canapé.

- Commence déjà par enfiler un tee-shirt, idiot de Chat !

- Pourquoi, je te perturbe Princesse ? 

Même si c'était bien Adrien qu'elle avait en face d'elle, Lady bug avait l'impression que la personnalité de Chat noir le possédait complètement à cet instant.

- Disons que si l'on doit avoir une conversation sérieuse, je préférais que l'on soit à égalité.

- Ca peut s'arranger ! Répondit Adrien en lui adressant un clin d'œil.

- Adrien, sois un peu sérieux !

Elle venait de se rendre compte à quel point Adrien était différent avec elle lorsqu'elle était Lady bug. En entendant son prénom sortir de la bouche de Lady Bug, Adrien n'eut plus envie de fanfaronner.

- Pardon Mari, je suis toujours un peu nerveux ...

- Avec Lady bug ?

Adrien plongea son regard vert dans le sien et ne sut quoi lui répondre.

- Adrien ... je pense que tu préfère Lady bug ...

- Tu dis des bêtises Mari, je n'ai pas de préférence puisque toi et Lady bug êtes la même personne.

- Et avant que tu ne saches qui j'étais, est-ce que tu étais attirée par moi ? 

Le masque de Lady Bug disparut en même temps qu'elle prononçait ces quelques mots. En voyant Marinette apparaitre sous ce masque noir et rouge, Adrien se sentit d'un coup, beaucoup trop loin. Il glissa le long du canapé pour se rapprocher d'elle sans perdre son regard et posa une main rassurante sur son épaule.

- Marinette, c'est normal que je sois attiré par toi et par Lady bug, puisque vous êtes la même personne. Pourquoi tu te mets en compétition avec toi-même ?

Marinette releva la tête vers Adrien, son visage s'adoucit.

- Et celle qui me rend nerveux, c'est toi. Avec ou sans ton masque.

- Alors pourquoi cette attitude quand je suis Lady bug ?

- Parce que j'ai du mal à réaliser que tout ce temps, c'est toi qui te battait à mes côtés.

Il posa son index sous le menton de Marinette et tenta de maintenir le contact avec le regard fuyant de sa partenaire.

- Et pourtant quand je te vois maintenant, je ne comprend pas comment je n'ai pas pu le deviner avant ...

Marinette ne savait pas si c'était son regard pénétrant, ou ces quelques mots qui l'avaient faire perdre toute capacité à réfléchir. 

Adrien s'écarta d'elle, il se sentait à faiblir quand Marinette le regardait comme ça. Il s'adossa au canapé, posant ses coudes sur le dossier, laissant sans le vouloir Marinette en transe devant son corps de mannequin. Elle admira sa peau parfaitement lisse et ses muscles subtilement dessinés se mouvoir à chacun de ses gestes. Son esprit se perdit dans des pensées nouvelles pour elle, elle se surprit à imaginer ce qu'il y avait sous son pantalon gris, et elle mourait d'envie de toucher son torse dont elle avait déjà eu un aperçu quelques heures plus tôt. Elle ravala difficilement sa salive et secoua légèrement la tête pour se sortir de ses pensées.

Adrien aurait eu envie de lui parler de l'intervention de son amie Alya mais hésita. Il avait peur de la vexer, peur qu'elle en veuille à sa meilleure amie des révélations qu'elle lui avait faite. Il décida de se taire à ce sujet.

- Adrien, est-ce que l'on est ensemble maintenant ?

-Puisqu'à chaque fois que l'on se voit, on ne peut pas s'empêcher de se jeter l'un sur l'autre, je crois qu'on peut dire que oui.

Ils se regardèrent en souriant, mais chacun de son côté n'avait pas manqué de devenir rouge pivoine.

- Je pense que pour notre tranquillité, et la sécurité de nos identités je pense qu'il vaut mieux ne rien dire. reprit Marinette.

Adrien hocha la tête en signe d'approbation. Marinette regarda par la fenêtre, et se perdit dans ses pensées, elle ne vit pas le hochement de tête d'Adrien, et ne pas le regarder, lui permit de se dévoiler un peu plus.

- C'est fou, qui aurait cru qu'en dévoilant nos identités nos vies seraient ainsi bouleversées. Je suis amoureuse de toi depuis des années, depuis le jour où l'on s'est rencontrés et où tu m'as tendu ton parapluie ... Tu ne m'as jamais regardé et depuis hier, tout est tellement différent ...

Adrien se redressa, le regard inquiet. Il tourna délicatement le visage de Lady bug vers le sien pour qu'elle le regarde droit dans les yeux.

- Tu ne vois pas que depuis que je te connais, Mari,j'ai tenté tellement de fois de me rapprocher de toi. Mais à chaque fois tu m'as fuis. J'ai fini par penser que tu ne m'appréciais pas. Depuis notre première rencontre, j'ai essayé de gagner ta confiance, de rattraper mes erreurs du début, mais tu m'évitais.

- Vraiment ?

Adrien lui sourit et approuva par un mouvement de tête. Marinette remit une mèche de cheveux derrière son oreille en tentant à nouveau de fuir son regard perçant.

- Tu es toujours entrain de douter de moi, Mari. Fais-moi confiance, je suis entièrement sincère avec toi. Quand je te dis que c'est toi que j'aime, crois-moi s'il te plait. Je ne suis pas amoureux d'un mythe, ou d'un idéal, je suis amoureux d'une personne et cette personne c'est toi, Marinette. 

A peine avait-il terminé sa phrase que Marinette se jeta dans ses bras. Adrien lui avait ouvert son coeur, et cela la touchait profondément. Toutes ses inquiétudes, peurs et réticences s'étaient envolées. Elle passa ses bras autour de lui, et colla son visage contre son torse dans un seul élan. Elle fut apaisée par la chaleur douce qui émanait de son corps, l'odeur de gel douche qui se dégageait de sa peau, et le rythme des battements de son coeur qui cognait dans sa poitrine. D'abord étonné par sa réaction, Adrien passa à son tour ses bras autour de Marinette, posant une main sur ses cheveux et respira un instant l'odeur de shampoing à la vanille qui s'en dégageaient.

Marinette s'écarta de lui assez rapidement comme si elle s'était rendu compte de son erreur.

- Désolée, tu m'as dit de garder mes distances ... s'excusa t-elle

- Trop tard, ma Lady ...

Adrien la prit par les épaules et la serra contre lui avec une force peu mesurée. Marinette, surprise par la force de cette étreinte resta sans bouger.

- Je crois que je suis fou de toi, Marinette. souffla t-il dans son cou.

Ces quelques mots fit apparaitre une chaleur douce au creux de son ventre, et son coeur s'accéléra. Elle hésita un instant à poser ses doigts sur son dos mais finit par lâcher prise. Elle s'était juré de ne pas céder cette fois mais elle se sentait à nouveau envoutée par Adrien. Son Adrien. La tendresse dont il faisait preuve envers elle la touchait profondément. Elle savait précisément maintenant pourquoi elle était tombée amoureuse de ce garçon. Le fait désormais qu'elle sache qu'il était aussi Chat noir, ne le rendait que plus attirant car en plus de toutes les qualités qui la faisait craquer, elle le savait aussi d'un courage et d'une determination à toute épreuve.   

- Adrien ...

- Reste dormir avec moi, Mari. J'ai besoin de toi ce soir.  

Marinette fut surprise par cette demande. Elle prit quelques secondes avant de répondre, le temps pour elle d'évaluer tout les risques et conséquence de sa décision. Mais pour une fois, Marinette n'avait pas envie d'être raisonnable, elle avait envie de se lancer pleinement dans l'inconnu et peu importe jusqu'où cela l'entrainerait, tant qu'elle était avec lui, tout irait bien.

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée, Chaton ...

- Juste pour dormir Mari, rien ne plus, promis.

Vu la force avec laquelle, Adrien la serrait contre lui, elle avait du mal à le croire sur parole. Vu également ce qu'il s'était passé la dernière fois qu'il s'était retrouvé tout les deux sur un lit, elle avait doublement du mal à y croire. Mais après tout, elle devait apprendre à lui faire confiance, c'est ce qu'il lui avait demandé. Mais est-ce que Marinette avait vraiment envie qu'il ne se passe rien ce soir ? Elle ne savait pas répondre à cette question.

- Je te fais confiance alors, mais à une condition ! Remets ton t-shirt !

Adrien pouffa de rire. Il s'écarta d'elle et se leva. Il déposa un léger baiser sur son front. 

- Tout ce que tu veux Princesse. Regardes dans mon dressing si tu trouves quelque chose de confortable pour dormir et tu peux aller te changer dans ma salle de bain. 

Marinette s'exécuta. Elle se dirigea vers son immense dressing et après quelques minutes de recherche, elle trouva un t-shirt en coton gris un peu grand qui ferait parfaitement l'affaire. Elle partit se changer dans la salle de bain. De retour dans la chambre, Adrien avait laissé allumé la lumière de chevet, il était assis sur le rebord de son lit et pianotait distraitement sur son téléphone portable. Et surtout, il avait enfiler un t-shirt. Quand il la vit arriver, Marinette crut percevoir le trouble de son partenaire. Adrien la regardait bouche grande ouverte, et les yeux ecarquillés. Marinette avait trouvé ce vieux t-shirt gris chiné, trop long pour faire un t-shirt, mais trop court pour faire une robe, et qui lui arrivait juste en dessous des fesses, dévoilant la courbure parfaite de ses jambes fines. Le col, trop large, lui tombait nonchalamment sur l'épaule, dévoilant l'ébauche d'une clavicule saillante. Ses cheveux mi-longs étaient lachés sur ses épaules, elle les avaient ramassés sur un seul côté pour ne pas être gêné. Adrien sentit à l'instant où il l'avait vit, une vague brûlante apparaitre au bas de son ventre, comme une décharge d'adrénaline qui fit d'un coup repartir son coeur. Elle était tellement belle, plantée là devant lui, dans la pénombre de sa chambre, la lumière douce de sa lampe de chevet éclairant subtilement les traits de son visage. Marinette semblait particulièrement gênée de se retrouver dans cette tenue devant lui, elle tirait nerveusement sur le tissu pour tenter de cacher ses jambes, le regard fuyant tout en mordillant sa lèvre inférieure. L'innocence qui se dégageait de son attitude le fit chavirer. Il tenta de toutes ses forces de se contenir mais savait que sa promesse allait être dure à tenir. Il se racla la gorge pour tenter de se redonner du courage et détourna son regard pour masquer son excitation puis invita Marinette à rejoindre la place à côté de lui d'un geste de la main.

- Et toi qui me reprochait mon absence de t-shirt ...

Marinette ne saisit pas le sous-entendu et se contenta de se glisser dans le lit si délicatement, qu'elle ne fit pas bouger la couette. Elle s'allongea sur le dos. Adrien en fit de même. Ils regardèrent tous les deux le plafond de la chambre sans dire un mot. Le silence s'installa entre eux. Adrien essaya de se concentrer pour reprendre ses esprits et Marinette n'osait plus bouger.

Elle sentit d'un coup ses doigts saisir les siens. Adrien glissa sa main dans la sienne, la porta à sa bouche et y déposa un baiser. Il garda ensuite ses doigts entrelacés dans les siens.

- Je suis content que tu sois resté Mari.  

Pris d'un élan d'audace, dont elle savait certainement qu'elle regretterai aussitôt, Marinette se rapprocha d'Adrien, colla son corps contre le sien et posa sa tête sur son torse, laissant nonchalamment sa main posée sur son ventre et agripper son t-shirt. Elle écouta les battements rapide du coeur de son coéquipier raisonner dans sa poitrine. Adrien hésita un instant et sentit son corps envahit de fourmillements agréables. Il passa son bras autour de ses épaules et la serra contre lui, caressant au passage délicatement ses cheveux.

Au bout de quelques minutes sans bouger, les doigts d'Adrien passèrent des cheveux à son bras, qu'il caressa lentement, presque sensuellement. Marinette ressentit alors une sensation inédite se produire dans son corps, une brûlante vague de chaleur apparut au bas de son ventre et monta jusqu'à sa poitrine. Comme pour répondre à ses douces caresses, la main posée sur le ventre de son coéquipier chercha un accès à sa peau. Ses doigts fins se glissèrent sous le tissu et se posèrent délicatement sur la peau brûlante du Chat noir. Elle sentit son partenaire tressaillir à ce contact, ce qui l'encouragea à continuer. Elle balada ses doigts sur son ventre, traçant des dessins imaginaires le long de ses muscles, n'oubliant pas une seul parcelle de peau. Adrien ne put contrôler un instant de plus, la réaction naturelle qui se produisait alors dans son boxer. Il avait tellement envie d'elle, mais il avait juré qu'il ne ferait rien. Il se figea et stoppa aussitôt ses caresses sur le bras de Marinette. Sa coéquipière elle, ne voulait visiblement pas s'arrêter là. Elle remonta sa main audacieuse vers son torse, caressant de façon plus appuyé les pectoraux de son partenaire, effleurant de temps en temps ses tétons, appuyant légèrement ses côtes avec plus de forces. Adrien serra alors le drap de son lit dans ses doigts, tiraillé entre le contrôle et la soumission. Il n'osait plus faire un geste, et osait à peine respirer. Les doigts de Marinette continuaient à le torturer en remontant sur ses clavicules, et s'arrêtant sur son cou un instant. elle alternait entre les caresses douces avec la pulpe de ses doigts, et des caresses plus appuyés avec le bout de ses ongles. Adrien qui tentait déjà difficilement de se contrôler face aux doigts joueurs de Marinette, se demande si l'innocente et naïve  Marinette n'était pas à nouveau entrain de jouer avec ses nerfs. Il eut la réponse à sa question lorsqu'il sentit la jambe de la jeune fille remonter le long de la sienne, dangereusement proche du point le plus sensible de son anatomie. Adrien n'arrivait plus à contrôler sa respiration, qui s'accélérait dangereusement.

- Mari, je crois que je ne pourrais pas tenir ma promesse si tu continue à me torturer comme ça souffla t-il

- Peut-être que je n'ai pas envie que tu la tienne, cette promesse, Chaton ...

Adrien n'en revenait pas du contraste entre la fille timide gênée de dévoiler ses jambes, et la fille collée contre lui, qui prenait un malin plaisir à lui faire perdre la tête. Dans un seul élan, il attrapa les poignets de Marinette et la bascula sur le côté, se plaçant au dessus d'elle, rapprochant ainsi leur étreinte d'une manière inédite pour les deux héros. Marinette émit un léger gémissement de surprise, ne s'attendant absolument pas à ce geste.

- Cette position, c'est du déjà vu entre nous ... Chat noir.

- Et à chaque fois, ça m'a fait le même effet, ma Lady.

Elle se trouva allongée sous Adrien, chaque partie de son corps collées à lui. Elle plongea son regard dans celui d'Adrien, déjà voilé par le désir qu'il ressentait à cet instant. Mais ce qui la surpris le plus, c'était la partie du corps d'Adrien qui touchait son ventre en ce moment. Elle comprit aussitôt toute l'excitation qu'éprouvait Chat noir envers elle. Pourtant elle se sentit plus flattée que gêné pour une fois. Elle plongea son regard dans le sien, et lui adressa un sourire amusée, lui signifiant qu'elle avait bien compris de quel effet il parlait.

Adrien scella alors sa bouche sur la sienne dans un échange passionné et viril, il s'empara de ses lèvres, cherchant sans tarder l'accès à sa bouche, jouant avec sa langue, attrapant ses lèvres avec les siennes, se détachant uniquement pour reprendre sa respiration. Marinette avait remonté ses mains autour de son visage, et appuyait d'elle même ce baiser. Adrien posa ses mains sur les hanches de sa partenaire, s'assurant que leurs bassins restent bien collés l'un à l'autre, son désir grandissant au fur et à mesure de ce contact, il sentait Marinette frémir sous ses doigts. Ses baisers glissèrent peu à peu le long de sa mâchoire, dans son cou tandis que ses mains remontaient lentement sur ses hanches, ses côtes, puis ses bras pour venir attraper ses poignets et les maintenir au dessus de sa tête. Marinette avait les yeux fermés, elle ne savait plus où elle se trouvait, complètement désorientée par ses sens en ébullition. Elle était là, esclave de ses baisers, entièrement soumise à Adrien, il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait.

Adrien enfoui son visage dans son cou, s'enivrant de son parfum mais tout en espérant retrouver son self control. Il n'avait pas envisager cette option en proposant à Marinette de rester dormir. Il voulait juste partager un peu plus de temps avec elle, il n'avait pas prémédité de faire l'amour avec elle ce soir. Il voyait bien que Marinette n'était pas hostile à cette idée mais avait l'impression que leur relation évoluait trop rapidement et il ne voulait pas tout gâcher. Il s'arrêta un instant, prenant une profonde respiration, il rapprocha son visage de celui de Marinette, et la contempla. Marinette ouvrit les yeux et vit Adrien qui la regardait. L'une de ses mains avait lâché ses poignets pour venir caresser sa joue, dégageant son visage des mèches folles qui le recouvrait. Il lui adressa un sourire tendre, et posa sa main sur sa joue. Marinette posa à son tour sa main sur la sienne et lui rendit son sourire.

- Mari, je veux qu'on prenne notre temps. murmura t-il

Il déposa un baiser sur son front et se rallongea de son côté du lit. Marinette restait figée sur place, comme si ses baisers avaient diffusés un poison qui se propageait dans tous son corps et l'empêchait de faire le moindre geste. Adrien garda sa main dans la sienne.

Le lendemain matin, Adrien se réveilla en sursaut. Il avait eu un sommeil agité par toutes les émotions qui l'avaient envahit la nuit dernière et qui s'étaient transformés en rêves perturbants et indéchiffrables. Il avait l'impression d'avoir réalisé un exploit la veille en contrôlant ses pulsions mais il constata amèrement, que la fille qui en était à l'origine n'était plus dans son lit. La place était vide et froide. Lady bug était partie.

Adrien se demandant un instant, si la nuit d'hier n'avait pas été un simple rêve.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top