Chapitre 17: Le rendez-vous.
James observait Alexandro qui tenait la main de Dimitri, il soupira et se leva pour sortir de l'hôpital, laissant son cousin dans les bonnes mains de son petit-ami. Il était de trop et il devait aller voir Alexia. Le jeune homme salua la secrétaire et reprit son vélo à l'entrée. Au lieu de prendre l'autobus comme il avait souhaité, au départ, il pédala jusqu'à l'adresse indiqué sur le post-it donné par son deuxième enseignant de photographie. La froideur de la nuit le fit frissonner et le doux vent fit virevolter ses mèches brunes sur son front.
Au loin, il vit la maison d'Alexia. Il arrêta de pédaler et déposa son vélo contre le mur en brique. Il toqua à la porte tout en fouillant son sac pour sortir ses manuels et ses feuilles nues. Il fronça les sourcils en ne voyant pas la porte s'ouvrir et laisser voir Alexia. Que faisait-elle ? Était-elle en train de dormir comme tout être humain ferait à cette heure tardive ? Devait-il revenir demain ? Après tout ce chemin, il dégagea cette dernière pensée de sa tête. Il avait trop mal au pied pour reprendre son vélo. C'était maintenant ou jamais.
Prenant son courage à deux mains, il prit la poignet et l'actionna. Avec étonnement, la porte s'ouvrit et il pénétra avec inquiétude dans la maison de la jeune étudiante disparue. Il n'eut pas à aller plus loin, qu'il s'arrêta et fit tomber brusquement les manuels dans un bruit assourdissant qui retentit contre les parois de la maison. Ses oreilles bourdonnèrent et sa respiration s'accéléra lorsqu'il vit Alexia, allongée et inerte au bout du couloir, séparant la cuisine et le salon. Il se précipita vers elle, marchant sur les feuilles, laissant des marques de chaussure sur les feuilles blanches. Il tomba à genoux à côté d'Alexia et lui secoua le buste, sa main touchant ses clavicules.
— Alexia ? Alexia ? ALEXIA ! L'appela-t-il sans cesse, sa gorge lui nouant.
Peu importe combien de fois il l'appelait, la jeune fille ne se réveillait pas. Devait-il faire comme les films Disney ? L'embrasser pour qu'elle se réveille ? Pourtant, ils n'étaient pas dans un conte de fée. Peut-être cela marcherait-il quand même ?
James se replaça correctement, il commença à faire un massage cardiaque et sa voix rauque se répandit dans la maison. Suspendue devant la jeune fille endormie, un esprit à la longue chevelure argentée regardait le spectacle avec impuissance avant de disparaître.
James releva la tête de la jeune fille, ouvrit la bouche de celle-ci en lui tenant la mâchoire et son nez. Il se pencha progressivement et prit une grande respiration afin de toucher les lèvres fines et rosées de l'adolescente.
***
— On dirait qu'on t'appelle. Fit remarquer Alexeï.
— Tu l'entend aussi, cette voix ? Demanda Alexia, timidement
— Oui, je crois qu'un être proche de toi te ramène dans ton monde.
— Je n'ai pourtant personne.
— Tu es sûre de toi ?
Alexia soupira et hocha la tête. Elle était seule. Ses parents préférant aller au travail plutôt que de passer du temps avec elle et les élèves la rejetant violemment avec vulgarité. Elle vit son corps subitement disparaître et Alexeï devient de plus en plus flou. Elle paniqua de ce retour brusque, appelant le jeune homme afin qu'il la retienne. Dans ce geste, elle sentie une pression sur ses lèvres et un souffle chaud pénétrée dans sa gorge tandis que la voix qui l'appelait devenait progressivement plus forte, plus net.
***
Elle se redressa brusquement tandis que James cria de douleur en se prenant le coup à son front. Il se massa le front et regarda avec soulagement la jeune fille qui venait de se réveiller.
— Est-ce que ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda-t-il.
— Je...C'était toi ? Demanda Alexia en se tournant vers son interlocuteur mystérieux.
James rougir en repensant à ces lèvres douces et parfumés qui lui parlait. Il secoua la tête pour échapper ses pensées perverses qui venaient de germer et il écarquilla les yeux lorsqu'il vit Alexia le gifler.
— Ça ne va pas ? Pourquoi tu m'as embrassé ? Demanda Alexia en se souvenant de cette pression sur ses lèvres.
Elle n'avait jamais connu ça et c'était extrêmement gênant de regarder celui qui l'avait fait.
— Je t'ai sauvée, tu pourrais au moins me remercier.
— Humphfr. Tu crois que c'est si simple ? Qu'est-ce que tu m'aurais fait ?
— Rien ! C'est toi qui m'as fait peur le plus ! Pourquoi tu étais si inerte au sol ? Qu'est-ce que tu faisais ? Tu dormais ? On t'a attaqué ? Demanda James, assénant de question la demoiselle.
Celle-ci secoua la tête et les mains, bouleversée.
— Quoi ? Non ! Enfin, Si ! Mais, Non ! Toi, qu'est-ce que tu es venu faire chez moi ? Et comment tu as trouvé mon adresse ? Demanda Alexia, s'empourprant.
— Je suis venue te ramener tes devoirs et les notions que tu avais manqué en cours...Et aussi...Aussi, parce que je m'inquiétais. Ça faisait trois jours que tu n'es pas venu en cours.
— Attend, quoi ?! TROIS JOURS ! S'écria-t-elle en passant ses mains dans ses cheveux, éberluée.
— Oui. Affirma James.
Alexia se redressa et faillit retomber, mais James la rattrapa par la taille. James sentit le parfum d'Alexia enivré ses narines et il n'eut le temps de s'en imprégner que la jeune fille s'éloigna de lui. Alexia essayait de reprendre conscience et de se rappeler ce qui s'était passé pendant sa convalescence surprise. Elle fut interrompue dans ses pensées floues par le bruit d'une sonnerie de téléphone. Elle se tourna vers James qui prit son téléphone bleu et noir. James pencha la tête, peiné et s'éloigna d'elle afin de répondre à l'appel.
Il regarda l'appel et fronça les sourcils en voyant un numéro masqué. Il se leva et ébouriffant ses cheveux platines, il se dirigea vers la porte de la chambre d'hôpital. Le jeune blond décrocha l'appel une fois seul dans le couloir :
— Allô ?
— Ghost ?
— Oui, c'est lui-même. Que puis-je pour vous ?
— Un ami m'a parlé de vous et de votre travail. Vous semblez pouvoir faire tout ce que vous voulez pour une somme d'argent raisonnable. Commença l'interlocuteur.
James fronça les sourcils et se mordit les lèvres face à cette personne qui semblait le connaître mieux que quiconque. C'était une voix de femme, adulte semblait-il La voix se trouvait peut-être dans la trentaine d'année. Bref, il se demandait qui pouvait-être cette interlocutrice puisqu'elle n'avait pas modifié sa voix comme tous ses autres clients. Pensait-elle le rencontrer ? De plus, il se demandait qui était cet ami-là dont elle parlait, car il était inconnu pour lui. Il hocha la tête et lui répondit :
— Exactement... que puis-je faire pour vous aidez madame ? Et combien vous me donnerez ?
Il entendit un rire. Elle se moquait de lui ? Il serra ses mains sur son téléphone et grinça des dents. La femme sentit son énervement puisqu'elle reprit son sérieux. Du coin de l'œil, il vit Alexia l'observé avec curiosité face à cet appel mystérieux qui durait beaucoup trop longtemps :
— J'aimerais retrouvez quelqu'un. Je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Hélas, je n'ai qu'une simple photo et un prénom pour vous aider dans vos recherches. Déclara la femme.
— Qu'en est-il ?
— Croyez-vous qu'on puisse se rencontrer ? Peut-être que cela serait mieux. Je me tairais sur vos agissements.
Il avait eu raison. James sursauta et écarquilla les yeux aux derniers mots de la femme. Il ne s'était jamais montré pour ses autres clients. Pourquoi et en quel honneur ferait-il ça pour elle ? Était-une femme de la sécurité et faisait semblant d'être une cliente ? Serait-ce alors un piège pour le coincer ? Il ne l'espérait pas, ce serait grave pour lui, il risquerait d'aller en prison et pour de nombreuses années. Mais, il n'avait pas le temps, il devait chercher son père et avoir sa version des faits pour la séparation de sa famille. Il soupira et tourna du coin de l'œil vers Alexia. Il ne voulait pas l'entraîner dans cette situation, mais dans le cas qu'il était, James n'avait plus trop le choix :
— Combien donnez-vous ?
— P-Pardon ? Vous pensez trop vite. Est-ce un oui ou un non ?
— Combien donnez-vous pour la récompense en échange du travail ? Je n'accepte que quand je sais la somme. C'est un travail compliqué et une rencontre inattendue pour moi, voyez-vous. J'emmènerais aussi ma collègue.
— ...Cinq-cents par jour. Pour deux.
James faillit s'étouffer face à cette somme qu'il n'avait jamais pu avoir même s'il travaillerait dans un bar pendant vingt-quatre heures par jours et déglutit. Punaise, dans quoi elle travaillait pour avoir autant d'argent sur elle ?
— Vous rigolez j'espère...
— Non, vous croyez que j'ai l'air de plaisanter ? Si cela ne vous plaît pas je peux le baisser à deux-cents dollars ou l'augmenter plus à six-cents dollars.
— ...Non, je vous crois. C'est juste...
— Juste ?
— Surprenant.
— J'en conçois. Voyez, je suis une femme de haut rang. On pourrait presque me comparer à une politicienne. Fit-elle.
James déglutit et senti sa gorge s'asséché. Il n'aurait jamais gagné autant pour un travail d'hacker comme celui-là, il n'était pas détective non plus : n'exagérons pas. Il pouvait, tout de même, entendre son cœur tambouriner de joie en lui et tortiller son estomac dans une danse du bonheur. Il souriait et Alexia le reluquait bizarrement, lui rajoutant un brin de plaisir à ses joues rebondies :
— Oui, on peut se rencontrer. Finit-il par accepter.
Pour cette somme, il pouvait accepter tout et n'importe quoi jusqu'à une certaine limite.
— Puis-je savoir l'endroit de la rencontre ? Reprit-il.
— Un café, ça vous dit ?
— Pourquoi pas...
— Ok, on se retrouve au Tim Horton de Paris pour deux heures quarante au Grand River 340.
— J'y serais.
James raccrocha et se dirigea vers la jeune fille, lui prenant le poignet sans lui demander quoi que ce soit. Il croisa le regard curieux d'Alexia :
— Que se passe-t-il ?
— J'ai une urgence pour un travail. Viens avec moi.
—Quoi ? Hey ! Lâche-moi ! Si tu crois que je vais venir avec toi, c'est hors de question ! LÂCHE-MOI ! TU ME FAIS MAL ! Cria Alexia.
Elle réussit à se défaire de la main de James et le gifla à nouveau.
— Tu vas arrêter de me gifler ? C'est la deuxième fois ! Riposta-t-il en se tournant vers la concernée.
— À toi de me le dire ! Qu'est-ce que tu comptes faire ? Où comptes-tu aller avec moi ? Si tu ne me dis rien maintenant, je reste ici ! S'exclama Alexia en croisant les bras sur sa poitrine.
James soupira et s'ébouriffa les cheveux.
— Très bien ! Je compte aller à un rendez-vous imposé. Viens avec moi, c'est pour un travail important et je ne peux pas venir sans toi. Tu l'as bien entendu ?
— Oui, mais je ne viens pas. Tu ne m'as pas demandé mon avis. C'est non. Refusa-t-elle.
— Tu n'as pas le choix. Je te donnerais ta part, c'est promis. Viens.
— Ma part ?
Alexia regarda le regard azur de James et s'y plongea. En le regardant de plus près, Alexia le trouvait beau. Très beau. Ses yeux étaient un océan qu'on pouvait naviguer sans donner suite. On pouvait s'y attarder autant de fois qu'elle le voulait. Son cœur palpita et ses joues rougissaient. C'était devenu gênant. Elle baissa la tête et hocha celle-ci. James soupira et reprit le poignet de la jeune fille. Il reprit son vélo, monta dessus et fit une place à Alexia qui s'assit sur la selle. Lâchant un soupir, James prit les bras frêles de l'étudiante et les mit autour de sa taille.
— Accroche-toi. Fit-il.
Puis, il pédala au grès du vent qui les poussaient. Ses cheveux roux virevoltaient derrière elle, libérant son dos et baissa le regard.
— JAMES ! Cria-t-elle.
— QUOI ?
— JE-RETOURNONS À LA MAISON !
— POURQUOI ?
— JE SUIS EN PYJAMA !!! Cria-t-elle avant d'hurler lorsqu'ils descendirent une pente.
James écarta les jambes pour laisser les roues de son vélo s'accélérer et le vent fouetta leurs visages. Il ria face à cette folle course et à ce que lui avait dit Alexia. Il avait oublié ce détail, mais bon, Alexia restait belle peu importe ce qu'elle portait. Il avait eu le coup de foudre.
— CE N'EST PAS GRAVE!
— QUOI ? JE VEUX RENTRER ! Cria Alexia, rouge de honte et en sentant l'air frais la paralyser de froid.
— NON ! TU ES TRÈS BELLE ! Cria-t-il.
Alexia sursauta et rougit face à cette révélation. Son cœur palpita encore plus vite et se tut pour le reste du trajet. Ils parvinrent bientôt au Tim Horton du coin.
Lorsqu'ils pénétrèrent au parking, James arrêta de pédaler aussi rapidement et dans un virage, il se plaça contre le compartiment à vélo sur le mur gauche du Tim Horton au brique rouge. Le toit en pente était avec des larmiers qui empêcherait la neige, en hiver, de tomber raide sur les pavés et le toit était dans les tons foncés. Un énorme écriteau installé sur la façade devant était marqué en grosse lettre rouge « Tim Horton ».
Dès qu'il fut rentrée dans le Tim Horton, James pouvait sentir l'odeur du café et l'odeur du petit-déjeuner entrer dans ses narines. Des voitures étaient garées dans les allées au parking à l'extérieur et le Tim Horton semblait faire un carré de trente par trente à l'œil nu, mais James savait très bien que les Tim's pouvaient s'agrandir au fil des années et tromper l'œil nu.
Lorsqu'il parcourra les cases de parking avec Alexia, main dans la main, il scruta la salle des clients de ses yeux bleus tandis que les clients regardaient avec étrangeté Alexia. La jeune fille baissa la tête en se sentant observé et lorsqu'on murmurait à son passage. Elle détestait ça.
James regardait les allés du Tim Horton pour repérer sa cliente. C'était difficile, il n'avait même pas un petit indice sur son physique. Il avait oublié de lui demander cet indice précieux qui ferait en sorte de le reconnaître une fois arrivé. James se sentait mal à cet instant, il serrait la main d'Alexia dans la sienne, essayant de s'encourager et de ne pas inquiéter la jeune fille afin de lui prouver que ce qu'il faisait, était ce qu'il connaissait de mieux.
Il retenait son souffle et sentit un soupir de soulagement lorsqu'il aperçut une femme d'âge mur, bien vêtue, isolée des autres, au fond du Tim à côté d'une petite fenêtre qui leur donnait vu sur la rue d'à côté. James se dirigea vers cette femme avec Alexia La dame était bien développée, avait les cheveux mi-longs et semblait grande bien que l'œil peut se tromper. Un petit chapeau était posé sur la table et un café fumant était à côté, disant qu'elle attendait depuis pas mal de temps, entre les mains frêles de la dame. Elle portait un pantalon noir, une chemise blanche à fleur noire et une veste grise était posé sur le dossier de la chaise.
Cependant, James fronça les sourcils en voyant une mallette noire sûrement rempli de dossier et un dictaphone posé au centre de la table. James s'approcha et sursauta lorsque la femme releva la tête vers eux afin de croiser son regard. Celle-ci se leva pour l'accueillir et James la salua en une poignée de main :
— C'est vous Ghost ? Demanda-t-elle, curieuse et méfiante.
— Oui, c'est moi. Voici ma collègue. Vous avez de la chance de connaître nos visages. Personne ne les connaît réellement. Déclara James.
— Oh je vois, je dois me sentir flattée alors ? Je m'excuse gamin, mais vous semblez jeune comparé à votre voix au téléphone.
— J'ai quand même dix-neuf ans. Ma collègue est plus jeune que moi.
La femme soupira et s'ébouriffa les cheveux. James la scruta et effectivement, la demoiselle n'était pas si grande que ça. Il remarquait qu'il était plus grand que sa cliente, à ses côtés, la femme semblait être un moustique. Ce qui fit, sûrement, que la femme d'âge mur se sentait intimidé par son imposante carrure. James prit place sur le côté sud, invitant Alexia à faire de même et la femme reprit sa place devant eux. Ce qu'elle fit et James croisa les mains. Alexia ne pipa mot. Au bout d'un moment, ils commandèrent un café afin de se réchauffer. La dame n'arrêtait pas de regarder la demoiselle et sourit en voyant le joli couple devant elle :
— Vous formez un beau couple. Fit-elle remarquer.
— Oh, détrompez-vous, on n'est pas ensemble. Se précipita à dire James en voyant le regard éberluée et noir d'Alexia se poser sur la dame.
— Cependant, on doit dire le contraire. Dit sa cliente.
— Peu importe ce que vous pensez, Madame...Reprenons ce pour quoi on est là, devant vous, aujourd'hui. Vous semblez demander beaucoup pour un travail à un hacker comme moi, madame.
Alexia regarda ébahie son camarade. Elle le vit alors autrement. Il n'était pas comme les autres étudiants de sa classe. Il était différent, bien différent et surprenant. Il avait mérité qu'elle s'intéresse à lui. Elle sentit ses joues rougir face à cette pensée. Que faisait-elle ? Pourquoi sentait-elle son cœur battre ? Un souvenir d'un autre jeune homme plus mature que James lui revint en tête. Alexeï. Elle se sentie paralysée et coincée entre deux choix qui lui serait impossible de choisir plus tard. Elle le savait. Elle baissa le regard et but une gorgée de son café, se brûlant.
— Ouille. Dit-elle faisant retourner la dame inconnue et James vers elle.
— Est-ce que ça va ? S'inquiéta James en lui passant un doigt sur son visage, pour replacer une de ses mèches rousses derrière son oreille.
— O-Oui... Bégaya-t-elle.
James reprit sa conversation avec la dame qui souriait et entremêlait ses doigts entre eux, se penchant vers l'avant.
— ...Eh bien, mon travail est banal et je ne peux faire ces recherches, j'ai assez cherché cette personne sans rien trouver. Je perds espoir.
— ...Que voulez-vous dire ?
La dame croisa ses yeux noisette à ceux azur de James et un fin sourire orna son visage :
— Je veux retrouver mon enfant.
James sursauta et regarda la femme comme si, elle venait d'une autre planète. Un coup d'œil vers Alexia, lui dit qu'ils pensaient pareil. Qui était-ce cette femme ? Que lui était-elle arrivé par le passé ? En effet, c'était une autre branche qui s'offrait à lui et comprenait à présent la grosse somme d'argent que la femme lui donnait en récompense. Cependant, pourquoi s'intéresser à lui alors qu'elle pouvait demander à des détectives privés ?
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