Chapitre 14: Dimitri.
Des cris, des pleurs, des secousses, des alarmes d'ambulances et de téléphones se faisaient entendre dans la capitale de la France. Trois ambulances se faisaient face et étaient arrêté dans l'une des rues de Paris. Ils s'étaient rejoint deux camions de pompier qui était proche de l'accident. De plus, trois voitures de police étaient arrivées sur les lieux en même temps que les ambulanciers et il y avait eu une cacophonie d'alarme de voiture de sécurité pendant un moment.
Un attroupement s'était crée au fil des heures. La population parlait, prenait en photo et filmait l'accident. Des bruits de verre s'était fait entendre comme des éclatements face à l'incendie et des crissements de pneu avait retentit, rayant la route de traces noires. Des tables et les chaises posées sur les trottoirs s'étaient envolés, s'éparpillant et certains étaient cassés.
Des passants avaient criée et hurler sur les voitures qui étaient rentrée en collision pendant qu'un chauffeur essayait tant bien que mal de reprendre le contrôle de sa voiture après avoir pris de plein fouet le pare-chocs de l'autre voiture. Malheureusement, la voiture était rentrée dans un magasin de fashion et les mannequins bordaient à présent le trottoir actuel, sur de l'eau qui avait jaillit des bouches d'incendies.
Des fils électriques s'étaient décrochés de leur poteau et d'un bruit sourd, avait tomber s'entortillant au vent, sur le sol. Des étincelles avaient commencé à prendre forme, mais les pompiers étaient arrivés avant que cela prenne feu. Cependant, cela restait que c'était un désastre. La rue était dans un énorme chaos.
La police et les ambulanciers étaient arrivés peu de temps après les pompiers. Les ambulanciers descendaient de leurs camions jaunes et courraient vers la voiture qui était rentrée dans le magasin de mode le plus reconnu de Paris : le « Brand bazar ». Deux ambulanciers ouvrirent d'un coup de matraque et d'un pied de biche, la portière du conducteur.
Le troisième aidé du premier ambulancier, sortir délicatement le jeune conducteur de dix-huit ans qui était, certainement, inconscient face à la rencontre de l'impact. Des égratignures profondes marquaient le visage fin et la peau mate du jeune homme. Malheureusement, des bouts de verre était rentrée sur son torse, le côté gauche du cou et le ventre, le faisant abondamment saigner :
— Allez, à trois on le sort. Un...Deux...Trois... Déclara d'une voix puissante et grave le premier ambulancier qui semblait être le chef de l'équipe.
Ils prirent le jeune adulte par le dos, le chef l'avait maintenu en vie en lui arrêtant l'hémorragie qu'il faisait à son cou et de ses bras musclés l'avait sorti délicatement tandis que son collègue était du côté passager et le sortait par les pieds. Le troisième maintenait le ventre et le torse tout en sortant du véhicule :
— Posons-le par terre, non loin. Il va avoir très mal, sinon. Déclara le chef.
— Oui chef. Déclara les deux autres.
Des tonnerres d'applaudissement se firent entendre par les parisiens et les touristes lorsqu'ils virent que l'opération a été réussi. Les trois ambulanciers se regardèrent devant leurs casques de sécurité en se félicitant bien que ce n'était pas fini. Les policiers essayèrent d'éloigner du mieux qu'ils peuvent les parisiens de la scène de crime afin de délimiter les dégâts et quelques personnes comprirent, partant de leur côté, diminuant la masse de spectateur et la pression sur la sécurité.
D'un même mouvement, les ambulanciers déchirèrent la chemise blanche tâchée de sang du jeune adulte et l'un d'eux commencèrent à enlever les bouts de verre. Cependant, un sifflement strident fit attirer l'attention de l'un des ambulanciers et se levèrent afin de chercher la source du bruit :
— Qu'est-ce que tu fais, Dimitri ? On a besoin de toi !
— J'ai entendu quelque chose ! Je fais un tour !
— Ok, mais revins vite !
Le chef laissa Dimitri, son second, faire son enquête et se concentra à sauver la vie de ce jeune homme qui n'avait rien demandé avec son collègue. Seulement, après quarante minutes d'attente, Dimitri trouva la source du problème et écarquilla les yeux de frayeur. Il couru vers ses collègues en criant :
— COURREZ !! PARTEZ !!! ÇA VA EXPLOSER !! Déclara-t-il.
Les deux autres le regardèrent tandis que les bruits s'amplifiaient faisant apeurer le troupeau qui commencèrent à s'éclipser et soudain, un bruit d'explosion se fit ; projetant Dimitri au sol. Le chef et son collègue l'appelèrent tandis que Dimitri ferma les yeux, sous le choc. Son collègue alla le voir et le secoua, en vain. Dimitri ne se réveilla pas.
Le collègue le souleva et l'appuya sur ses épaules, se dirigeant rapidement vers son chef. Celui-ci l'aida afin de l'emmener à l'ambulance, laissant le jeune homme inconscient au sol près de la boutique. Un autre sifflement se fit pendant que la fumée sortait de la boutique, râlant le chef qui se dirigea vers le côté conducteur de son camion. Il ouvrit la porte brusquement et se mit sur le fauteuil, l'ambulancier prit son intercom et d'une voix froide et dure déclara :
— Nous avons besoin d'aide proche de la boutique du « Brand Bazar » sur la rue Sèvre numéro trente-trois, sixième. DÉPÊCHEZ-VOUS !
Une explosion le fit sursauter et il sortit rapidement du camion laissant l'intercom pendouiller dans le véhicule. Il se retourna et le chef des pompiers courra vers le jeune homme inconscient et sur un dernier rang de fumée, il le souleva avec l'aide de son collègue afin de l'emmener vers le camion. Ils le mirent sur un lit médical et ils le transportèrent vers les ambulanciers qui prirent le relais en les remerciant.
Des cris provenant du chef des ambulancier remplissait les lieux et les alarmes étouffaient les paroles directives du chef. Les pompiers se regardèrent et prirent l'assaut de la boutique en main. Aspergeant le magasin d'eau, éteignant le feu, ils purent entrer et voir si des corps s'y retrouvaient. Par chance, aucun corps n'était présent. Ils purent ainsi rentrez chez eux se reposer et soigner leur collègue Dimitri qui fût emmener à l'hôpital après que les renforts furent amenés afin de terminer le travail de leurs collègues.
***
James avait pris le bus pour rentrer chez lui, afin de grignoter avant de partir chez Alexia. Il avait allumé la télévision de son salon et avait vu la scène. Celle-ci avait été filmé durant tout le long et James était resté blême en voyant son cousin emmené dans un lit médical après avoir pénétré le magasin de mode, inconscient. Sa mère n'était toujours pas présente comme son beau-père, son père biologique et cela le faisait rager.
Il était seul à regarder ce désastre. D'un coup, il prit son ordinateur et de ses doigts habiles, essaya de trouver l'hôpital dans lequel son cousin va être amener. Oubliant d'aller chez Alexia. Son cousin était le plus important ! Une fois trouvé, il prit ses baskets à la va-vite et son vélo pour pédaler dans les rues glaciales, la température chutait et se retrouver devant l'hôpital. Il courra jusqu'à la réception et demanda rapidement le numéro de chambre de son cousin, Dimitri, dont il était extrêmement proche.
Une fois l'information recueilli, il courra dans les dédales de l'hôpital et monta au deuxième étage, cherchant la chambre deux-cent-trente-quatre. Une fois trouvé, il ralentit sa course, reprenant une respiration régulière et regardant de ses yeux bleus les collègues de son cousin dans la chambre. James ouvrit la porte dans un bruit grinçant et fit retourner les collègues de Dimitri qui regardaient James, inquiet :
— J'imagine que tu as tout vu à la télévision ? Demanda le chef de sa voix grave.
— O-oui... Lâcha James, impuissant et gêné par l'imposante aura du chef.
Le chef était musclé, châtain, homme à la peau noire et mesurait un mètre soixante-quinze. Plus grand et plus fort que ses collègues, de sa voix grave et sévère, il pouvait intimider chaque personne sans le vouloir et imposer une gêne de nervosité chez ses collègues :
— Bien, on va te laisser alors. On a encore du boulot. Ton cousin à bien réagit et à bien travailler. On est fier de l'avoir parmi-nous. Dit l'homme noir.
James hocha la tête et ils les observèrent se retirer. James s'approcha dangereusement et maladroitement du lit. Il s'assit sur le tabouret disponible près du lit du malade et observa son cousin.
Homme fort, musclé et grand. Il avait la peau blanche et les cheveux noirs. Avec la fumée qu'il a dut recevoir, sa peau blanche avait noirci à quelques endroits. Dimitri avait de grosse main et un peu de barbe au niveau du visage dur qu'il présentait. Des égratignures ornaient son visage et des cicatrices anciennes refaisaient surface en raison de la noirceur qu'il avait récupéré de l'accident. James soupira et ébouriffa ses courts cheveux platines. Il prit tendrement et maladroitement la main de son cousin.
Il attendit son réveil dans un silence lourd et confus tandis que le dernier week-end qu'il avait fait avec sa famille au complet, sans que le lien familial ne soit brisé, à la pêche lui revenait en tête. James entendait toujours les rires de son cousin, sa voix joyeuse et sensuel qu'il trouvait chez son cousin un certain charme auprès des filles.
Ce que Dimitri jouait souvent lorsqu'ils allaient faire leur tournée dans des bars pour s'occuper. Il revoyait également ses yeux noir corbeau percer les siens et son fin menton. James appréciait beaucoup son cousin et oublia un instant qu'il était poursuivi par le politicien Gabriel Anderson et Alexia de sa mémoire. Il n'avait qu'en tête son cousin.
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