4 | Soumission
Après m'avoir déshabillé presque entièrement, il a retiré son T-shirt dévoilant un torse bien musclé.
Cet homme aime le sport sans aucun doute.
Il s'attaque ensuite à ma culotte qu'il descend lentement tout en déposant des baisers sur mon intimité. Que c'est bon.
Je me détends enfin et profite pleinement du moment. Il se redresse ensuite et m'observe, je ne sais pas si je dois baisser les yeux ou pas alors dans le doute je le fais.
« - Je peux t'attacher les poignets ? »
Sa question me surprend mais pour une première je pense qu'il ne veux pas me brusquer et être sûr que je consens à tout même si, honnêtement, je n'hésiterai pas à dire si quelque chose ne me convient pas.
« - Oui Monsieur. »
C'est la première fois que je vais me retrouver attachée, je me demande ce que ça fait. Rien que d'imaginer je ressens déjà mille et une sensations étranges et excitantes à la fois.
Mon maître me tourne alors le dos avant de reprendre le foulard de tout à l'heure. Il ne va quand-même pas me bander les yeux alors que je ne veux pas ?!
Instinctivement j'ai un mouvement de recul. Mais il ne semble pas déstabilisé par ma peur.
« - Tends tes poignets. »
Donc c'est avec ça qu'il va m'attacher... Quelle idiote ! J'aurais dû y penser.
Je fais ce qu'il me demande puis il me les attache comme convenu, avec fermeté.
« - Je croyais que tu me faisais confiance. »
Alors il a compris ce qui m'a fait peur...
« - Pardon Monsieur.
- Il y a des façons plus polies de s'excuser. »
Je le regarde cette fois dans les yeux, ne comprenant pas ce qu'il veut que je fasse.
« - Comme par exemple : "Veuillez m'excuser" ou "Je vous prie de me pardonner". Un simple "pardon" ou "désolé" méritera une petite punition la prochaine fois que je l'entendrai.
- Bien Monsieur, veuillez m'excuser pour mon comportement, je ne voulais pas vous offenser.
- Ça, c'est parfait. Je te pardonne mais, à l'avenir, attends d'être sûre de mes intentions avant de vouloir t'enfuir.
- Oui Monsieur. »
Mais il me donne tout de même une fessée qui me surprend tellement que je pousse un petit cri. Cela ne m'a pas du tout fait mal et même, au contraire, j'ai presque aimé.
« - Ça c'est pour m'avoir regardé dans les yeux. »
Donc c'est bien ce que je pensais, je dois garder le regard baissé. Là au moins c'est clair ! Je le soupçonne même d'avoir fait exprès de ne pas me l'avoir dit explicitement pour pouvoir me donner ma première petite fessée, qui était plus agréable que réellement douloureuse.
Il attrape ensuite de sa main mes poignets liés et m'entraîne dans sa chambre. L'odeur et l'atmosphère qui y règnent sont comme lui et le reste de sa maison : agréables et accueillantes.
Il m'ordonne ensuite de m'asseoir sur le bord du lit puis me demande si je suis plus à l'aise allongée avec ou sans la prothèse.
Évidemment je préfère me mettre dans mon lit sans elle mais ayant les mains liées je sais que ce sera lui qui me l'enlèvera, et je suis un peu gênée.
« - Je préfère sans mais si vous voulez je peux l'enlever moi-même et...
- Non je vais le faire ne t'inquiètes pas. Et si je le fais mal tu n'auras qu'à me le dire. »
J'hoche la tête puis le regarde retirer lentement ce qui me sert de seconde jambe puis retirer la protection autour de ma cuisse, révélant ainsi ce qui me reste de mon ancienne jambe...
Avec ça et ma jambe droite remplie de cicatrices, on ne peut pas dire que ce soit la plus belle vue du monde. Mais Monsieur ne semble pas dégoûté, il se penche même pour déposer des baisers sur chacune de mes cuisses avant de remonter vers mes seins et de les lécher, les sucer un à un en prenant son temps et en faisant passer mes poignets toujours attachés derrière ma tête.
Je gémis tout en frottant mes cuisses l'une contre l'autre, sentant mon intimité s'humidifier de plus en plus.
Puis il me relâche et me pousse sur le lit pour que je sois allongée et ainsi me retirer ma culotte plus simplement.
Il me redresse ensuite en tirant sur mes poignets et me demande si je peux me mettre à genoux.
« - Oui Monsieur, c'est juste pour me relever que j'aurai besoin d'aide.
- Je t'aiderai ne t'inquiètes pas. »
Il recule tandis que je me laisse tomber doucement du lit pour me mettre au sol. Je ne suis pas dans une position parfaite à cause de mon handicap mais mon maître semble plutôt satisfait.
De sa main, il attrape mes cheveux et les tire en arrière puis m'embrasse tout en forçant le passage avec sa langue.
Des roulages de pelle j'en ai eu et j'en ai fait, mais celui-là est exquis, je ressens toute la domination qu'il a sur moi rien qu'à sa façon d'embrasser.
Je me sens alors fébrile, comme une proie incapable de s'enfuir.
Il me porte ensuite un peu comme une princesse et me dépose allongée sur le lit, la tête au niveau du coussin. Il attache mes poignets liés à un des barreaux de la tête de lit puis, de son tiroir, il sort un objet que j'ai déjà vu sur internet et que j'ai très envie d'essayer depuis un moment : des pinces à tétons.
Il positionne doucement la première sur mon téton droit mais la douleur est telle que je gémis et me cambre. Puis, sans attendre, il me met la deuxième et joue avec la chaînette qui les relie. Je pousse des petits cris plaintifs qui ne font que l'amuser. Il descend ensuite sa main vers mon intimité pour y effectuer des cercles sur mon clitoris.
« - Oh oui... »
C'est sorti tout seul et avec tellement de sincérité que mon maître me lance un regard à la fois surpris et pervers. Il continue donc ses mouvements mais bien plus rapidement.
« - Ne jouis pas sans me le supplier avant. »
Hein ?! Mais je suis censée le supplier de quelle manière ?
Réfléchis Ophélie, si ce n'est pas assez respectueux il te punira.
Oui effectivement... J'ai peut-être une idée finalement, mais il faut attendre le moment où j'en aurai vraiment envie.
Je profite donc de ce moment délicieux où ses doigts s'activent pour me donner un maximum de plaisir. Je gémis, gigote, me cambre. Puis, quand de sa deuxième main il attrape de nouveau la chaîne de mes pinces pour jouer avec, je pousse des soupirs puis des petits cris de plaisir plus forts. Le plaisir monte bien plus rapidement et quand je sens mes cuisses se contracter l'une contre l'autre et le plaisir plus puissant, je sais que le moment est venu, que je vais jouir.
« - Monsieur pitié, laissez moi jouir je vous en supplie. »
Je dois admettre que prononcer ces mots m'a demandé beaucoup d'efforts, que c'était assez humiliant. Mais avec un hochement de tête de sa part je comprends qu'il accepte ma requête, que j'ai réussi mon rôle.
La fierté que j'éprouve me remplit de joie tandis qu'enfin je me laisse aller à la délivrance et jouis comme encore jamais je n'ai pu le faire. C'est à se demander si j'ai déjà réellement jouis dans ma vie avant ça.
C'était... Différent, intense, incroyable... C'est bien ça que je suis, une soumise et fière de l'être. Non je n'ai pas honte, pourtant je pensais que ça allait être le cas, mais je suis juste contente de savoir enfin ce qu'il me manquait pour être épanouie au lit : la soumission.
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