16 | Intense

J'ai remis la robe et Monsieur m'a demandé de mettre mon jouet également. Cependant, sans culotte, il tient difficilement entre mes jambes... À tout moment il tombe dans la rue pendant qu'on rejoint sa voiture.
Je marche les cuisses aussi serrées que je peux avant de souffler un bon coup une fois assise sur le siège passager.
Cela l'amuse de me voir galérer ainsi, et ça l'excite aussi à ce que je constate... Une bosse s'est formée entre ses jambes et j'ai terriblement envie de la toucher. Mais il conduit alors je m'abstiens.

Sa main glisse ensuite dans la poche de son pantalon puis les vibrations du jouet commencent. Je me cramponne à ma ceinture tout en fermant les yeux, frottant mes cuisses l'une contre l'autre.

« - Écarte tes jambes et remonte ta robe. »

Je fais ce qu'il me dit, dévoilant mon sexe. Je stresse à la simple idée que quelqu'un puisse voir mais en même temps cela m'excite. Je gémis quand il augmente le volume des vibrations.
Il me félicite ensuite de ne pas bouger, d'obéir en lui faisant autant confiance. Il doit sentir mon stress et en même temps mon excitation, il va finir par deviner mon plus sombre secret...

« - Nous y voilà. Descends puis ferme les yeux. »

J'obéis sans trop comprendre avant de sentir sa présence dans mon dos puis un foulard se déposer devant mes yeux.

« - Comment tu te sens ?

- Excitée... Et impatiente de connaître la suite. »

Il s'en va ensuite quelques secondes, je l'entends rentrer dans la maison puis en sortir. Je commence à avoir froid dehors sans manteau mais il revient vite vers moi puis me prend la main.
Je le suis comme je peux, me demandant vraiment où il m'emmène. J'ai le sentiment qu'on s'éloigne de sa maison pour s'engouffrer un peu dans les bois aux alentours.

Je me retrouve face à un arbre, Monsieur dans mon dos.

« - J'aimerais tester quelque chose avant la cage. N'hésite pas à me dire d'arrêter si besoin, si ça ne te plaît pas.

- Bien-sûr Monsieur. »

Et, lentement, il retire ma robe. À chacun de ses mouvements lents j'aurais pu lui dire d'arrêter mais... Je suis bien trop excitée. Je me retrouve nue, dehors, et malgré la peur d'être vue par un quelconque promeneur qui ne suit pas les véritables sentiers, j'aime vraiment ça. Cela m'excite et je tremble à la fois de peur et d'excitation.

Je sens aussi que j'ai la chair de poule à cause du froid puis les vibrations du vibromasseur reprennent. Je pose mes mains devant moi contre l'arbre, me laissant aller au plaisir. Je gémis sans retenue malgré la peur mais la présence de mon maître me rassure. Il se colle à mon dos et m'enveloppe de ses bras. Ses mains rencontrent ensuite mes seins et les malaxent avec fermeté. Je pousse de petits cris aigus de plaisir avant de sentir le jouet tomber à cause de ma cyprine.

« - Je... Je suis sincèrement désolée Monsieur, ce n'est pas ma faute. »

Il ne dit cependant rien et je sens rapidement quelque chose se poser contre mes lèvres, me forçant à ouvrir la bouche. C'est le bâillon boule.

« - Comme tu ne pourras pas parler, je te conseille de secouer la tête de droite à gauche plusieurs fois pour faire signe d'arrêter. Ça te va ? »

Son ton est sec et terriblement excitant. J'hoche la tête puis ses doigts viennent titiller, torturer mon intimité sans jamais y entrer. Je me cambre, me baisse un peu pour les sentir en moi, mais une bonne claque au derrière me fait me remettre droite.

« - Ne bouge pas. »

La torture dure un moment et le stress d'être vue ne m'a pas quitté une seconde. Je sens même qu'il augmente de plus en plus.

Tous mes sens sont en alerte lorsque j'entends un craquement de branche au loin. Je secoue vite la tête et tente de retirer le bandeau mais il me retourne rapidement et me prends dans ses bras.

« - Calme-toi, tout va bien. »

Il me retire le foulard lui-même puis le bâillon et m'aide à me rhabiller.

« - Je vous prie de me pardonner je... J'ai entendu un bruit et ça m'a stressé.

- Ne t'excuse pas pour ça et rappelle-toi que c'est chez moi ici, ce petit terrain boisé n'est accessible à personne d'autre. »

Quelle cruche... J'aurais dû m'en souvenir !

« - Alors comme ça on est un peu exhibitionniste sur les bords ? »

Si vous saviez...

« - Et vous aussi ?

- En quelque sorte... »

Ce n'est pas ce que j'appelle une réponse.

Il me remet ensuite le bâillon - qui me fait toujours autant baver - avant de m'entraîner enfin dans sa maison.
Nous descendons les escaliers menant à la cave où les lumières tamisées offrent comme toujours une atmosphère agréable et sensuelle. La présence de la cage augmente davantage la tension sexuelle entre lui et moi. Il l'a d'ailleurs installée au milieu de la pièce.

« - Prête ? »

J'hoche la tête tout en n'arrivant pas à dévier mon regard de ce qui m'attend.

« - Il faut que tu te mettes à quatre pattes pour pouvoir y entrer. Je vais t'enlever ta prothèse et t'aider si besoin. »

Je comprends rapidement qu'il faut que je le fasse maintenant. Il s'accroupit ensuite et me la retire avec toute la douceur qui le caractérise bien.
Je me sens humiliée dans cette position que je n'aime pas forcément beaucoup... Être à genoux oui mais être à quatre pattes - ou plutôt trois dans mon cas je sais... - me fait penser à un animal et je n'aime pas ça... Heureusement il n'y fait aucune allusion, se rappelant sans doute que je ne veux pas de ça.
Et puis être dans une cage cela ne fait-il pas penser à un animal enfermé ? Je me pose parfois des questions sur mes fantasmes un peu paradoxaux...

J'arrive ensuite à me glisser dans la cage qu'il referme derrière moi.
Je me positionne sur le dos comme demandé, m'obligeant alors à plier ma jambe, comme si j'étais assise sur une chaise imaginaire, mais en étant par terre sur le dos...
Il attache ma cheville à un coin de la cage avec une corde, puis remonte jusqu'à mon mollet et mon genoux. Il fait de même avec ma cuisse gauche : il l'attache contre les barreaux avec une autre cordelette, obligeant mes jambes, attachées aux barreaux, à être écartées pour dévoiler mon intimité.
Monsieur fait ensuite passer mes fins poignets entre les barreaux au-dessus de ma tête avant de les attacher entre eux.

« - Je vais laver ton jouet, ne bouge pas. »

Je souris malgré moi à cette remarque puis hoche la tête.
Je contemple ensuite les barreaux au-dessus de ma tête puis tente de me redresser un peu pour regarder mes jambes. Tout cela me rend folle. Tellement folle qu'un petit gémissement m'échappe alors que je suis parfaitement immobile, sans Monsieur à mes côtés. Mais quelle douce torture d'attendre ainsi avec mon corps offert dans l'objet d'un de mes plus grands fantasmes !

Monsieur revient ensuite, torse nu, et comme promis avec un objet qui, je le sais, va me torturer davantage l'esprit tout en m'offrant tellement de plaisir...

Il l'installe en moi et rien que la sensation de l'objet passant mes lèvres me fait me cambrer et gémir. Je n'en peux plus d'attendre.

Monsieur actionne le vibro puis tourne autour de ma cage tandis que mes gémissements s'intensifient au fur et à mesure du temps. Mon corps enfermé et enchevêtré augmente mon plaisir autant que le fait d'être ainsi épiée par mon maître. De temps en temps ses doigts effleurent ma peau et des frissons parcourent alors mon corps.

J'aimerais crier de plaisir mais le bâillon m'en empêche, accentuant cependant mon plaisir.

Et alors que la délivrance approche, j'entends Monsieur ouvrir la cage puis retirer le vibro d'un seul coup, me plongeant dans une frustration intense que je n'hésite pas à partager par des gémissements intenses de stupeur et de mécontentement.
Mais à ma plus grande surprise il s'allonge au sol et passe sa tête dans la cage avant de poser ses douces lèvres sur celles de mon entrejambe. Ses baisers deviennent vite intenses puis sa langue experte s'insinue en moi pour m'offrir un plaisir inexplicable.

Comment peut-on être aussi doué avec ses doigts ET sa langue ?! Je me pose tellement de fois la question... Et je ne sais toujours pas, mais sûrement un don ou juste l'expérience.
Mais la simple pensée qu'il ait eu d'autres soumises avant moi et, surtout, qu'il en aura après moi me pince le cœur.

Mais c'est grâce à ses expériences que tu prends autant de plaisir !

Oui ma conscience mais je commence à penser que j'aimerais bien être sa dernière expérience justement...

Un gémissement de Monsieur me ramène à la réalité et ses coups de langues ne me laissent aucun répit. C'est si bon que je finis par jouir, oubliant le fait que j'aurais dû attendre son autorisation.
Il ne semble cependant pas en colère, bien au contraire, il se met même à rire. Je ne bronche cependant pas, bien trop épuisée et encore dans les vapes. Mon esprit est encore embrumé, resté dans cet univers de plaisir où je ne suis plus la même.

Je reviens réellement à l'instant présent lorsque je le sens retirer mon bâillon et me caresser la joue. J'ouvre enfin les yeux et constate qu'il est entré tant bien que mal dans la cage, son buste au-dessus du mien et sa tête à quelques centimètres de la mienne.

« - T'as joui. »

Et merde... Finalement il n'a pas oublié lui.

« - Je... Je vous prie de m'excuser je... C'était si bon je n'ai vraiment pas pensé à vous demander...

- Non je ne parle pas de ça Ophélie. »

Un petit rire sort de nouveau de sa bouche, pas moqueur heureusement mais assez énigmatique.

« - Tu as comme "éjaculé" dans ma bouche si je puis dire. On aurait dit une femme fontaine... C'était si intense que ça ? »

Oh. Mon. Dieu !
J'ai tant mouillé que ça ?! C'est vraiment sorti d'un coup comme il le prétend ?
En même temps je ne vois pas pourquoi il mentirait...

« - Intense... Ce mot est bien trop faible pour décrire ce que j'ai ressenti depuis le début de cette soirée. »

Ce n'est que la vérité et pourtant son regard à lui devint également "intense" justement et, sans que je m'y attende, ses lèvres fondirent sur les miennes pour un baiser des plus intenses, encore et toujours.
Je vais finir par l'appeler Monsieur Intense s'il continue à me faire perdre la tête ainsi !

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