Chapitre 29

Ils sortirent de la cuisine et retournèrent au salon.

- Les voilà enfin ! informa une jeune femme, humaine de ce qu'en vit Sherlock

- Mieux vaut tard que jamais maugréa Strax, toujours de si bon humeur

- Strax ou as-tu appris cette expression ? s'étonna le Docteur, en arrivant à sa hauteur tandis que Sherlock dévisageait les personnes présentes

- J'ai enrichit mon vocabulaire pour prévenir toute éventualité d'une confrontation verbale expliqua-t-il, le plus sérieusement possible

- Strax a passé deux années le nez plongé dans des bouquins, ça en devenait pénible intervint la femme humaine, pour la deuxième fois

- Voyons Jenny, si Strax ne l'aurait pas fait, nous n'aurions pas été aussi efficace pour trouver Jack l'éventreur se moqua une autre femme, plus âgée

- Vous dites ça surtout pour le festin que cela vous as couté répondit la dénommé Jenny, un sourire en coin.

- Et si nous nous arrêtons là ? Proposa le Docteur, pour stopper la mauvaise tournure de la conversation

- Moi ça m'intéresse et j'ai des questions si vous permettez en commençant par comment êtes-vous arrivés à cette époque puisque vous semblez venir de Londres de l'époque Victorienne ?

- De la même façon que vous, en voyageant dans le temps répondit la femme, en se tournant vers lui

- Sherlock et moi sommes de cette époque lui apprit Joan, ne comprenant pas pourquoi elle disait cela et pour permettre à son associé de ne pas marquer de blanc en voyant le visage reptilien de son interlocutrice

- Etrange, j'avais l'impression de vous avoir déjà vu

- Il se trouve que ce n'est pas le cas madame... ? questionna-t-il, en soutenant son regard

- Madame Vastra prononça-t-elle, un sourire énigmatique sur les lèvres

- cet homme est dangereux intervint à nouveau Strax. C'est un espion qui nous as suivit jusqu'ici pour des informations confidentiel

- Non Strax. Il a simplement fait des déductions avec les informations que vous lui avait mise à disposition affirma une femme à gauche de Watson

- Nous sommes détectives leurs-apprit cette dernière

- Consultant ajouta son associé : pour la police de New York

- Ce métier existe ? S'indigna Strax

- Bref, ne nous attardons pas sur le sujet. River du nouveau ? Demanda le Docteur, à la femme aux cheveux bouclés

- J'ai montré les photos des blessures des victimes à Joan et (elle fit signe à la détective de poursuivre)

- Ce sont des blessures causées par des griffes. Au vue des entailles qu'elles ont causées, j'en ai déduit que ce devait être un animal à fort gabarit. La violence de l'attaque indique sa bestialité explique-t-elle, à toute l'assemblée

- A ce que je vois, vous cherchez en direction des montagnes Rocheuses entre les Etats-Unis et le Canada observa Sherlock, en jetant un coup d'œil sur la carte : en me basant sur les déductions de Watson, j'imagine que votre bête est de ce côté-ci. (il désigna du doigt un point au centre de deux des plus gros sommets de la chaine montagneuse)

- Comment pouvez-vous en être aussi certain ? S'irrita Jenny

- Une aussi grosse bête ne passe pas inaperçu. Si elle n'a jamais été trouvé jusqu'à aujourd'hui, elle doit être dans un milieu escarpé, difficile d'accès pour les hommes.

- Et donc ? Pourquoi cet endroit précis ?

- Il correspond à tous les critères pour vivre dans un tel environnement. Un lacs au milieu des montagnes et difficile à atteindre sauf pour les randonneurs avides de sensations fortes. Voilà pourquoi certain disent avoir vu le Bigfoot. Des montagnes de cette hauteur doivent obligatoirement avoir des grottes, un habitat de vie parfait pour lui. Ses griffes lui permettent d'attraper les animaux aquatiques du lac en toute impunité. Voulez-vous que je continu ?

- Voici le Docteur n°2 plaisanta Clara en revenant de l'étage : dites la prochaine fois que la bande Paternoster décide de passer, prévenez ! Angie est littéralement pétrifiée de terreur !

- Vous, les humains, vous êtes tellement fragile s'agaça Strax

- Mais nous sommes aussi très intelligent rétorqua Clara : On va se le chercher cet abominable homme des neiges ?

- Bien sûr que oui s'écria le Docteur, excité comme un gamin

- Est-ce qu'on vient ? S'enquit Watson

- Il en est hors de question affirma Strax, épaulé par Jenny

- et pourquoi pas ? Ce sera l'occasion d'apprendre à connaitre les nouveaux amis du Docteur

Vastra prononça ses mots avec un sourire qui en disait long sur ses véritables intentions. Elle voulait savoir s'ils représentaient une menace pour le Docteur

- Nos talents de détectives pourraient être utiles ajouta Sherlock, jetant une œillade à son associé.

Lui aussi avait compris et Joan ne put qu'être impressionnée par la loyauté dont elle faisait preuve.

Le débat clos, tous se levèrent et sortirent. Les détectives attendirent avant de les rejoindre :

- Tu es sûr de vouloir venir ? Voulut s'assurer Sherlock, en-là regardant droit dans les yeux

- Sûr et certaine rassura-t-elle

- Cela risque de durer un certain temps

- Ce n'est pas un problème, je peux nous faire revenir à l'heure exacte ou nous sommes parti intervint le Docteur, toujours aussi excité, une vrai pile électrique

- Donc, il n'y a aucun problème dit-elle, insistant bien sur l'avant dernier mot

Sherlock ne fut pas bien convaincu mais il hocha tout de même la tête et suivit son ami au dehors. Une cabine téléphonique bleue trônait en plein centre du jardin.

- Le Tardis déduit Sherlock, en détaillant chaque parcelle de son anatomie

- Le seul et l'unique ! Mais fait attention à ne pas trop la dévisager, elle se vexe très vite

Et, ne lui laissant pas le temps de protester, il ouvrit la porte et entra. Poussé par la curiosité, le détective s'empressa d'en faire de même, suivit de Joan. C'est avec ébahissement qu'ils contemplèrent le vaisseau.

- C'est plus grand à l'intérieur bégaya Watson, ne comprenant pas comment une telle chose pouvait être possible.

- Qu'a l'extérieur oui je sais, tous les ans j'y ai droit feignait-il d'être agacé, sans se départir de son sourire

- L'intérieur et l'extérieur ne sont pas dans la même dimension c'est ça le truc interpréta Sherlock, les yeux ne loupant aucune miette du spectacle

Des lumières éclairaient tout l'ilot central d'où s'élevait une colonne, au centre de la console du vaisseau. Dessus, des boutons de toute sortes, lumineux ou non, des manivelles, boitiers mécaniques, des fils suspendus dans le vide. Un écran, accroché sur un support mobile et relié à une partie des mannettes, affichait des informations dans un dialecte inconnu.

- Alors première impression du Tardis ? Demanda Clara, en souriant

- Incroyable fut le seul mot que réussi à articuler Joan tandis que Sherlock ne prit pas la peine de répondre

- Une idée de comment une telle chose est possible ? Demanda le Docteur à Sherlock, le mettant au défi

- Les dimensions. Nous nous trouvons dans une dimension plus grande c'est pour cela que l'espace est plus grand que ce que nous pouvons voir à l'extérieur. Je me trompe ? Répondit-il, un sourire en coin, l'œil brillant

- Et moi qui voulais me faite une joie de t'expliquer maugréa-t-il, sans pour autant être contrarier

- Bon maintenant que nous sommes au grand complet, pouvons-nous partir ? S'enquit Jenny

- J'ai déjà programmé notre destination avec les coordonnées de la carte informa River, de l'autre côté de la console

- River, arrêtez de faire comme si vous saviez piloter le Tardis ! Râla le Docteur, en allant vers elle, laissant les détectives se familiariser avec l'architecture du vaisseau

- Mon cœur, je te rappelle que j'ai été conçu à l'intérieur lui rappela-t-elle, en lui offrant son plus beau sourire

- J'ai plus d'expérience !

- C'est ça. Tu n'as jamais vraiment appris à le piloter puisque tu t'es enfui avec

- C'est censé nous rassurer intervint Joan, angoissée

- Tout va bien se passer ! Scandèrent-ils, à l'unisson en tournant la tête vers elle

- J'ai rien dit se résigna Watson, les deux mains en l'air en signe de rémission

- Vous en faites pas, ils sont toujours comme ça la rassura Clara, avant de rejoindre la bande Paternoster sous le centre de commande

Sherlock, ayant repéré une bibliothèque, était monté à l'étage. Watson le rejoignit et le découvrit en pleine observation d'ouvrage ancien dans un langage incompréhensible.

- Watson, je crois que ma connaissance de l'univers ne cessera jamais de s'améliorer

- Vous n'étiez jamais entré dans son vaisseau ?

- Il m'était arrivé de l'apercevoir au coin d'une ruelle mais jamais je n'ai eu la chance de mettre les pieds à l'intérieur

- C'est votre jour de chance dans ce cas. Nous allons faire un tour souria Joan, en fixant son regard sur le Docteur qui venait de baisser le levier

Sherlock se tourna et ne loupa aucune miette du décollage. La colonne au centre de la console se mit à tourner et le bruit des moteurs se répandit dans l'espace. Une petite secousse fit valdinguer le vaisseau, signe qu'il décollait du tapis d'herbe qu'était celui du jardin.

Le détective se cramponna à la barre de protection. Il n'était pas rassuré par les sensations nouvelles qu'il ressentait mais un regard vers le Docteur, son ami, le rassura. Il lui faisait confiance et l'excitation lui fit perdre la peur de l'inconnu. Watson était à ses côtés également et paraissait tout aussi tranquille que lui mais pour elle, l'inconnu ne lui faisait pas peur. Elle était avec Sherlock et c'était tout ce qui comptait. Sherlock la regarda et lui souria, sincèrement et avec timidité, il lui prit la main.

Surprise par son geste, elle l'accepta tout de même et serra davantage sa main. Ils étaient ensemble, pour le meilleur tout comme pour le pire et s'apprêtaient à vivre une nouvelle aventure.

Leurs regards, heureux, se perdirent dans la contemplation du vaisseau tandis qu'un nouveau chapitre de leur histoire venait de commencer.

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Et voilà !
C'est fini
Je vous remercie d'être parvenu jusqu'ici et d'avoir suivi ce crossover des plus improbable, on va pas se mentir ^^
Merci de voter et commenter, vraiment c'est incroyable comment votre soutien me motive à poursuivre mes écrits. Vous êtes géniaux, que dire de plus !
Alors merci de me donner autant de force et j'espère continuer à vous faire rêver au travers de mes fanfics ^_^

Je vous aimes <3

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