Chapitre 25
Sherlock s'en aperçut également. Il se leva pour aller le saluer mais se stoppa au dernier moment.
- Mycroft est ce que tout vas bien ? demanda-t-il, et il était sincère
- Sherlock qui s'inquiètes pour son frère, ça c'est nouveau pensa Joan
Mais Joan savait que ce n'était pas le vrai Mycroft et il fallait avertir Sherlock. Il ne pouvait pas la voir mais il savait qu'elle était dans la pièce. Ne restait plus qu'à lui faire comprendre ou. Ses yeux se posèrent d'eux même sur le stylo par terre mais elle s'abstint de le prendre. Si elle le faisait, le Parasite verrait qu'elle se trouvait ici et alors, elle les mettrait tous deux en danger. Cependant, quand Joan vit que l'ennemi la fixait, elle se dit qu'il était inutile de se cacher.
Sherlock, qui n'avait toujours pas reçu de réponse, suivit le regard de son frère. Il fixait un point entre le bureau et le lit ou il n'y avait rien, à première vue mais le détective savait qu'il y avait quelqu'un. Le plus étonnant était que Mycroft le sache également. C'est sans doute à ce moment qu'il commença à croire les mots sur la feuille en papier. Ses soupçons se fondèrent lorsque le stylo se mit à léviter dans les airs et que son frère ne soit pas choqué ni eu le brin d'étonnement. Mycroft, si c'était bien lui, voyait la personne invisible alors que lui, non.
Joan, dont l'imagination devenait débordante, revint au bureau pour entourer le mot danger sur la feuille qu'elle déposa dans les mains du détective avant de lancer le stylo sur Mycroft. Le message était on ne peut plus clair.
Soudain, la maison trembla comme victime des révélations. Cela servit de distraction au parasite pour qu'il se jette sur Watson. Il réussit à la maitriser bien plus rapidement que la première fois, sa main sous son coup. Elle se retrouva plaquée contre le mur et voulut se débattre mais très vite, elle manqua d'oxygène. Sentant la fin, Joan regarda Sherlock... qui la regardait aussi !
Il la voyait et, tout à coup, ses souvenirs lui revinrent. Agissant en urgence, il prit sa chaise et la fracassa sur le parasite qui s'effondra au sol. Watson tomba et Sherlock la rattrapa de justesse.
- Watson murmura-t-il, l'émotion de la douleur plus forte que tout : je suis tellement désolé
Un nouveau tremblement ébranla le bâtiment et les alentours commencèrent à se flouter avant de disparaitre tel un mirage. Il n'y avait plus rien qui rappelait la chambre et plus aucun signe de Mycroft. L'illusion avait totalement disparut, laissant le duo en plein territoire ennemi.
Joan s'était évanouie. Mais elle reprit bien vite connaissance et tomba né à né avec une paire d'yeux marrons. Elle ne les reconnut pas de suite mais quand ce fut le cas, elle ne put retenir ses larmes.
- J'ai cru vous avoir perdu souffla-t-elle, entre deux sanglots
Devant la flagrante détresse de son ami, Sherlock ne sut pas comment réagir. Il n'était pas doué pour réconforter les gens. Cependant, ce n'était pas n'importe qu'elle personne qu'il tenait dans ses bras. C'était Joan Watson. Et elle méritait qu'il fasse un effort pour elle. Alors, agissant par instinct, il l'attira contre lui, collant sa tête au creux de son cou et Watson s'étonna de le trouver aussi doux à son égard. Ses sanglots s'arrêtèrent et elle ferma les yeux, savourant l'instant.
Soudain, un faisceau lumineux passa à quelques centimètres d'eux, brisant le moment. La lumière fut éblouissante et ils virent presque trop tard les Cybermen se diriger vers eux à fortes enjamber.
C'est Holmes qui fut le premier à réagir. Il se leva et aida Joan à en faire de même avant de l'entrainer à sa suite. Ils coururent main dans la main sans s'arrêter pendant une bonne dizaine de kilomètre, l'adrénaline les stimulant sans limite. Mais, Joan commença à ralentir et Sherlock dut trouver une alternative. Autour, des immeubles les entouraient, des voitures roulaient sur la route, des passants marchaient sans leurs prêter attention. Dans l'ensemble, tout semblait normal. Le décor d'une ville banale mais rien de tout ça n'était réel. Hormis les dizaines de robots qui les suivaient.
- La voiture cria Joan, entre deux respirations
Elle désigna un taxi de l'autre côté de la rue, en arrêt. Sherlock acquiesça et il les dirigea vers le véhicule. Il la lâcha pour ouvrir la portière du conducteur tandis qu'elle faisait le tour. Le chauffeur ne se laissa pas faire et l'insulta violemment mais le détective eut le dernier mot et s'installa rapidement sur le siège avant de démarrer en trombe, le laissant planté sur le bas-côté.
A ses côtés, Joan ne cessait de surveiller l'avancée de leurs poursuivants.
- C'est bizarre, ils se sont arrêtés remarqua-t-elle
- Etrange, j'en convins malheureusement, je n'ai pas d'explication crédible à fournir répondit-il
Il continua à conduire le plus vite possible tandis que Joan gardait un œil sur leur arrière. Après une durée indéterminée, Sherlock s'arrêta aussi brutalement qu'il avait démarré.
- Mais enfin pourquoi vous.. . commença-t-elle
- Watson, je crois que nous avons un problème
Et pour cause, un mur d'une hauteur dont on ne voyait pas le bout se dressait entre eux et la liberté.
- Je crois que nous avons notre réponse conclut le détective
- Les Cybermen reviennent s'alarma Joan, en regardant le rétroviseur
- Voyons, ce mur sert à nous servir d'obstacle analysa-t-il, en réfléchissant à voix haute : Tout le monde sait qu'on ne doit pas franchir un mur. Et si nous, nous le franchissions ?
- Avez-vous perdue la tête ?
- Ma tête se fait télécharger dans une machine par des robots mais je pense l'avoir toujours avec moi
- C'est censé me rassurer !
- effectivement.
- SI on fonce contre ce mur, nous allons mourir et attendez comment vous avez compris ça ?
- Simple déduction et je tiens à faire remarquer que si nous restons ici, le résultat sera le même dit-il en désignant la horde de Cyberman qui marchaient vers eux : c'est peut-être notre seule porte de sortie !
- Mais ...
- Vous m'avez dit de me réveiller alors il me faut bien un choc ne croyez-vous pas ?
- Sherlock, je refuse de vous perdre une seconde fois ! s'énerva-t-elle, à s'en surprendre elle-même : surtout si c'est la dernière
- Nous n'avons pas le choix répondit simplement le détective
Et il abattit son pied sur l'accélérateur. La voiture fonça à une vitesse folle vers le mur. Quand elle arriva à son contact, une explosion blanche illumina toute la ville. Les immeubles, véhicules, passants et tout ce qui constituait le décor disparurent. Les Cybermen également. Un vide noir vivait désormais
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