L'homme les conduisit dans sa maison se situant à quelque minute de la scène de crime. Il les fit entrer et asseoir dans le salon. Il s'assit par la suite, leurs faisant face.

- bon commençons par les présentations suggéra Joan, ne voulant pas s'éterniser ; je suis Joan Watson et voici mon associé Sherlock Holmes. Nous sommes consultants auprès de la police de New York

- enchanté salua-t-il d'un hochement de tête ; moi c'est Wilson Hale.

-Eh bien Wilson c'est quand vous voulez commença à s'agacer Sherlock

- c'était il y a moins d'une semaine, James et moi avons reçu un colis contenant une carte. Nous avons tout de suite pensée à un jeu. Très vite, nous avons été en concurrence, chacun voulant aller au bout du jeu et trouver la fameuse récompense. Dès que nous avons commencé, une espèce de tatouage est apparu sur notre poignet. Nous avons pris peur et nous nous sommes interrogés, prenant conscience que c'était bien plus qu'un simple jeu. C'était un cercle contenant une étoile à cinq branches. Problème, chaque jour qui s'écoulait une des branches de l'étoile disparaissait sans qu'on puisse faire quoi que ce soit.

- peut-on voir ce tatouage ? interrompit Sherlock, pas le moins du monde convaincu par les propos de Wilson.

L'homme soupira pitoyablement et releva la manche de sa veste, révélant une forme noire. Un cercle, tout ce qu'il y a de plus banale ayant une seule branche d'étoile.

- Vous êtes bien conscient que cette chose ne ressemble point à une étoile ? rétorqua Sherlock, agacé par la bêtise de Wilson.

- je le sais bien. Mais c'est là le plus étrange. Ce cercle contenait une étoile à cinq branches.

- On a un peu de mal à vous croire si vous voyait ce que je veux dire intervint Joan

- c'est pour ça que j'ai pris une photo. Moi-même je croyais avoir eu une hallucination

Wilson sorti du salon pour en revenir quelque minute plus tard, tenant son portable dans sa main. Il le tendit à Sherlock. Celui-ci fronça les sourcils en voyant la photo. Joan se rapprocha pour mieux voir. La photo représentait son poignet, arborant un étrange tatouage. Le cercle était en effet représenté à ceci près qu'il contenait une étoile à cinq branches or, il n'y avait aucune trace de l'étoile désormais.

- Vous me croyait maintenant ? demanda l'homme

- quand a été prise cette photo ? Questionna Sherlock, ignorant la remarque de l'autre. Son regard ne cessait d'alterner entre la photo et le poignet de Wilson.

- il y a 5 jours. Pourquoi ?

- c'est quand même étrange comme coïncidence que le nombre de jour correspondent au nombre de branches de l'étoile remarqua-t-il, plissant les paupières.

- pouvez-vous nous montrer le colis que vous avez reçu monsieur Hale ? Intervint pour la seconde fois Joan

- tout de suite

Et il reparti, les laissant à nouveau seul dans le salon.

- Bon qu'avait vous déduit de ce mystère demanda Joan, qui avait fait exprès d'éloigner le témoin pour parler en tête à tête avec son associé

- pour l'instant rien répondit-il mais en voyant le regard insistant de Watson, il s'expliqua : toute les déductions qui me viennent sont complètement absurde, sortant de l'ordinaire alors je ne peux pas dire avec exactitude que j'ai raison.

- ce sera bien la première fois ricana Joan, lui lançant un regard moqueur

- comprenait moi, la photographie montre un tatouage banale, à première vue sans réelle importance néanmoins le fait que les branches aient disparu sans laisser de cicatrices sur le poignet de ce très chère monsieur, signifie tout le contraire. Pas vous ?

- je ne suis sûr de rien avoua-t-elle. Tout ça me parait bien louche pour un simple meurtre

- rien n'est simple lorsqu'il s'agit de comprendre les motivations d'un malade mentale

- oui, mais admettait. Lorsque nous avons inspecté le corps de James, aucun tatouage ne lui recouvrait le poignet. Alors, allons-nous sérieusement envisager la possibilité qu'il est disparut ? Comme les branches de l'étoile ?

- envisager la possibilité du surnaturel signifie croire à tout ce qui sort de l'ordinaire or, je suis un homme de logique. Jamais je n'envisagerais cette possibilité. Rien que d'y pensait cela me donne la nausée. Non il y a une explication bien plus logique et je la trouverai, soyez en sûr !

Soudain, un bruit sourd résonna à l'étage supérieur. Les deux détectives échangèrent un regard lourd de sens avant de se précipiter dans les escaliers. Sherlock, plus rapide arriva le premier dans le grenier ou se trouvait désormais le corps de Wilson Hale, étendu sur le sol, les yeux vitreux sans vie fixant un point invisible. Joan arriva juste après et réprima un cri en voyant le cadavre. Guidée par son instinct de médecins, elle se précipita vers lui pour prendre son pouls. Elle mit ces deux doigts sur son poignet, essayant de capter une fréquence cardiaque. Elle releva la tête, plongeant son regard triste dans celui du détective lui confirmant ce qu'il savait déjà. L'autre, furieux se mit à arpenter la pièce, conscient d'être passé à côté de quelque chose. Il chercha en vint, le fameux colis qui aurait constitué une bonne piste, pour commencer.

- Sherlock appela alors Joan, tenant toujours le poignet du défunt dans sa main

- Quoi ? S'agaça-t-il, n'aimant pas qu'on l'interrompe en pleine concentration

- le tatouage...

Se figeant sur place, il regarda ce que lui montrait Watson. Un poignet ayant la peau dénué de tout motif noir.

- vous croyez toujours qu'une explication logique à ça existe ?

Il ne répondit rien