Chapitre 14

Mme Hudson revint dans le salon et trouva les deux (faux) policiers en pleine inspection de la bibliothèque. Sachant très bien ce qu'elle décelait, elle essaya de les emmener dans une autre pièce. Sans succès.

- Et si je poussais ce livre là

- Non s'interposa-t-elle, au plus grand soulagement des deux autres

Le Docteur c'était rappelé un vieux truc que Sherlock lui avait confié. Un secret. Ils n'avaient pas trouvé meilleur plan et n'étaient pas sûr de sa réussite. Seul les proches en qui il avait confiance connaissait cet emplacement et il misait là-dessus pour gagner la confiance de la concierge

- Pourquoi non ? demanda Clara

- Quelque chose me dit que vous le savez aussi bien que moi rétorqua-t-elle

- Bien. Je vois qu'on a l'air sur la même longueur d'onde alors je vais faire simple. Donnez-nous l'adresse de Sherlock et nous partirons dit le Docteur

- Pour quoi faire ? Jamais je ne le trahirai

- Oh vous nous prenez pour des ennemis compris l'homme au nœud papillon, se rendant soudain compte que leur intervention faisait très psychopathe

- C'est pas le cas s'étonna Hudson

- Pas du tout. Je suis son ami

- Alors vous devez savoir qu'il n'a pas d'ami lui fit-elle remarquer, méfiante à nouveau

- Et vous êtes qui alors ? rétorqua Clara

- Sa concierge !

- Ben voyons marmonna-elle, levant les yeux au ciel

- Nous savons tous deux que cet emplacement (il désigna des livres sur l'étagère du haut) recèle quelque chose que seul les véritables proches de Sherlock connaissent continua le Docteur

- Peut-être... ou peut-être pas. Il y a plusieurs année que cette cachette a été révélé au grand jour leurs apprit Hudson, haussant les épaules

Voyant que tout cela ne rimerait à rien, le Docteur rumina intérieurement. Il était évident que cette femme mentait et il n'avait pas l'intention d'employer la manière forte pour la faire parler.

- Vous mentez remarqua Clara

- Sans doute. Et vous, vous n'êtes pas de la police rétorqua-t-elle, d'un ton égal

- Mince alors ! Vous nous avez démasqués. Nous allons nous en allez dans ce cas. Excusez-nous pour le dérangement s'excusa le Docteur, entrainant Clara vers la sortie

Arrivé dehors, Clara lui fit bien savoir son mécontentement

- On abandonne ? S'abasourdit la protégée du Docteur

- Non. Nous allons nous rendre à Scotland Yard dit-il, malicieux

Dans la maison, Hudson observa les deux étrangers à travers sa fenêtre. La cache qu'ils évoquaient n'étaient connu que de peu de personne et tous se connaissait. Elle était sûre de ne jamais les avoir vus, c'est pour cela qu'elle était aussi méfiante. Elle n'avait jamais vue des gens aussi étrange et pourtant, elle connaissait Sherlock !

Ils n'avaient pas l'air d'impitoyable tueur à gage mais mieux valait prévenir que guérir. Elle prit son téléphone et appela le détective.

De retour à New York, les deux associés se trouvaient toujours dans les bras l'un de l'autre. Quand le téléphone de Sherlock se mit à vibrer. Joan se dégagea la première et offrit un sourire d'encouragement au détective. Celui-ci se contenta de sortir son portable, trop gêné pour la regarder en face

- Mme Hudson ? dit-il, surprit malgré lui

- Sherlock s'exclama la concierge à l'autre bout du fil : contente d'entendre votre voix

- Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

- Deux personnes sont venues à votre domicile ce matin. Ils ont prétendu être de la police mais leurs plaques étaient blanches alors j'ai su qu'ils mentaient

- êtes-vous blessé ? S'inquiéta-t-il aussitôt alors que son cerveau tenté d'élaborer des déductions

Entendant ces mots, Joan releva la tête, intrigué

- Non. Mais le plus surprenant est qu'ils connaissaient l'emplacement de la cache secrète

Silence. Sherlock réfléchissait

- Pouvez-vous me les décrire ?

-Il y avait un homme, fringuant portant un nœud papillon et une femme brune, plutôt autoritaire qui semblait diriger le duo

- Que voulaient-ils ? demanda-t-il, maitrisant sa voix pour ne pas laisser paraitre son enthousiasme

Watson, elle, vit bien distinctement la lueur d'espoir réapparaitre dans les pupilles de Sherlock

- Ils voulaient connaitre votre adresse à New York mais bien entendu je ne leurs est pas donné

- Retrouvez-les et donnez leurs tous les renseignements qu'ils demanderont

- Mais... essaya Hudson

- Faites ce que je vous dis insista Holmes avant de raccrocher

- Alors ? demanda Joan

- Un ami va venir nous éclairez dans cette affaire

- Un ami ? Se moqua gentiment la détective : le même que celui que vous avez essayé d'appeler il y a plusieurs jour ?

- Le seul et l'unique

- Et qui est-ce ? Comment s'appelle-t-il ?

- Je crains que vous devrai l'entendre le dire pour le croire dit le détective, énigmatique

- Si vous le dîtes. Allez-vous le dire au capitaine ?

- Certainement

Et il contourna Watson pour atteindre la porte. Au moment de la pousser, il se stoppa

- Je n'oublierai pas ce que vous avez fait pour moi dit-il à Joan

Et il sorti. Watson resta un moment seul. C'était la chose la plus gentille qu'il lui avait jamais dîtes jusqu'à présent. Elle sourit. Ce qu'elle voulait n'était pas si impossible finalement.

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