Chapitre 12
Le cyborg s'approcha de Holmes, menaçant. Mais lui ne reculait pas. Il voulait des réponses. L'humanoïde s'en moquait. Il ne cessait de dire un mot : valide
Sherlock ne savait pas ce que cela voulait dire alors il réfléchissait, se donnant mal au crâne. Il baissa sa garde, encore une fois. Il ne vit pas son ennemi tendre le bras vers lui. Il senti sa main en métal l'attraper par le coup et le soulever du sol sans qu'il puisse l'en empêcher.
Il se débattit, ses jambes remuant dans le vide, ses mains tentant désespérément de faire lâcher prise à son agresseur. Sa vue se brouilla ensuite et sa force le quitta peu à peu. Ses bras lui tombèrent le long du corps et il arrêta de s'agiter.
Sherlock se réveilla en sursaut, respirant bruyamment, peinant à reprendre son souffle, le visage livide.
Ce n'était qu'un cauchemar se répéta-t-il en boucle, mais il avait l'air si réaliste qu'il douta
Une fois complètement remis de ses émotions, il se leva et entreprit une expérience. Le travail était la meilleure façon de se vider la tête.
Le lendemain, lorsque Joan descendit, elle le trouva affalé sur une table en plein désamorçage de bombe. Elle le rejoignit et ils échangèrent un long regard plein de sous-entendu
- Montrez-moi lui demanda Watson
Il soupira longuement mais se résigna. Le tatouage arborait désormais trois branches
- Il n'est pas nécessaire d'avertir le capitaine essaya-t-il
- Bien sûr que si ! Nous en avons discuté hier soir. Gregson a parfaitement le droit de connaitre la vérité, surtout si l'un de ses amis est en danger !
-Watson il n'y a rien à faire tenta le détective, essayant de ne pas s'attarder sur le terme d'ami
- Sherlock je ne vous laisserai pas tomber c'est compris cria-t-elle, à bout de nerf : on trouvera un moyen
Joan serra les poings et se retint de pleurer. Elle ne voulait pas se faire passer pour une faible qui pleurait à chaque complication
- Allons-y
Plusieurs heures après, les deux détectives se trouvaient dans le bureau du capitaine. Gregson se tenait debout, au côté de Marcus. Joan était en retrait, écoutant les détails dont elle ignorait l'existence.
Sherlock raconta tout depuis le début. Du meurtre de James Donovan à la rencontre de Wilson Hale puis du mystérieux colis à l'apparition du tatouage sur son poignet. Gregson avait des doutes concernant ce dernier mais il lui montra et il ne put que s'incliner face à ce dangereux phénomène.
Holmes expliqua que le colis contenait la carte qui les mena, lui et Joan à Central Park.
- Et vous avez trouvez quoi ? Demanda le capitaine
- Un mur soupira le détective, passant sous silence sa découverte beaucoup trop cauchemardesque
- Un mur ?
- Un mur confirma Watson
- Mais ça n'a aucun sens s'exclama Marcus : pourquoi le tueur se prendrai la tête à organiser toute cette mascarade juste pour conduire ses victimes à un mur ? Je ne com...
- Marcus intervint la détective
- Désolé s'excusa-t-il aussitôt
- Ce n'est rien. Je pense que le tueur choisit ses victimes selon un algorithme précis. Il les tests pour savoir lesquelles sont assez apte à passer à la prochaine étape dit-il, réfléchissant à voix haute
- Holmes ? Vous allez bien ? S'inquiéta Gregson : on parle de vous là ! Vous avez le droit d'avoir peur
- Justement non ricana-t-il, une lueur cruelle dans le regard: je ne peux pas me permettre ce luxe
- Holmes calmez-vous lui intima gentiment Marcus, compatissant
- Holmes lâchait ce pistolet ordonna Gregson, soudain tendu
Le détective ne comprit pas. C'est pourquoi il fronça les sourcils puis il regarda sa main. Celle contenant le motif maudit. Il tenait une arme. Une étrange sensation l'envahit. Comme si quelqu'un contrôlait ses mouvements mais, étrangement il ne résista pas. Il brandit l'arme et tira sur Joan.
- Non hurla Marcus, horrifié : vous êtes un monstre !
Il lui tira dessus et Holmes s'effondra juste à côté du corps sans vie de Joan. Une mare de sang se formant autour d'eux
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