Chapitre 10
Choisissant de ne pas prendre de taxi pour réfléchir, il mis plus de temps à rentrer ce qui, sans qu'il le sache, ne faisait que renforcer l'inquiétude de la police alors quand il se pointa au logement une bonne heure plus tard, il s'appropria les foudres du capitaine.
Il ne dit rien. Il ne chercha pas à se défendre. Il encaissa sans rien dire. Marcus était là aussi, lui, regarder la scène, ne manquant pas de lancer des regards d'interrogation au détective. Il se contenta de partir avec Gregson quand ce dernier eu terminé. Holmes resta donc seul avec Joan. Cette dernière n'avait toujours pas parlé. Elle avait croisé les bras et c'était mis en retrait au groupe.
Gregson était parti et elle n'avait toujours pas bougé.
- Watson ? S'inquiéta Sherlock
Il ne l'avait jamais vu aussi en colère aussi il se risqua à des excuses, conscient que tout ce qui pourrait dire n'arrangerais rien.
- Vous êtes désolé ? Fulmina-t-elle : désolé de quoi ? M'avoir menti ? D'être parti sans rien me dire pour aller je ne sais où ? J'ai cru ...
« J'ai cru que vous aviez replongé » continua-t-elle dans sa tête alors qu'une larme lui coulait le long de la joue, n'ayant pas le courage de le dire à voix haute. C'était trop douloureux.
Mais Sherlock avait deviné. C'était pour ça que tout le monde était sur les nerfs, tous avait peur qu'il replonge.
- Je n'ai pas replongé et cela n'arrivera pas. J'ai été tenté mais je n'ai pas cédé. Plus jamais.
-Comment vous pouvez en être aussi sur ? dit-elle, en séchant ses larmes
-Je ne le suis pas et c'est là toute la différence la rassura-t-il, en ignorant son cœur serré. Il n'aimait pas la voir pleuré. Surtout à cause de lui.
- Ou êtes-vous aller dans ce cas ? Tenta Joan
Longtemps il la regarda puis il finit par dire :
- Je suis retourné au mur
- Sans moi ? Et si le meurtrier était revenu pour vous tendre un piège ?
- Watson je vais bien. Arrêtez de vous inquiéter. Tout va bien.
Mais tout n'allez pas bien mais ça elle ne le savait pas encore. Il ne put s'empêcher de remarquer qu'autre chose la tracassait
- Et quoi, vous y avez trouvez quelque chose ? Vous y avez passé toute la journée !
- Rien du tout mentit-il, avec regret. Il n'aimait pas le faire mais Joan ne supporterai pas cette découverte : vous me connaissez, je peux rester des heures à réfléchir. Et de votre côté ça a donné quoi ?
Elle blêmit. Elle ne voulait pas lui dire ce qu'elle savait mais elle se doutait qu'il finirait par le découvrir de lui-même et ce qu'il pourrait faire... elle préférait ne pas y penser
- Le suspect de Marcus n'était qu'un vulgaire dealeur qui trainait dans les parages au moment du meurtre. Nous avons donc essayé d'établir un lien entre les victimes. Mis à part le tatouage et les colis il se trouve que chacune d'elle avaient un QI supérieur à la normale.
- Vous croyez que le meurtrier s'en prend aux individus doté d'un intellect supérieur ?
- C'est une possibilité admis Joan en le regardant droit dans les yeux : ce qui laisse penser que la prochaine victime...
Elle ne finit pas sa phrase. Watson n'en avait pas besoin
- la prochaine victime se serait moi acheva le détective, d'un murmure à peine audible
Bien sûr qu'il le savait. Mais l'entendre confirmer à voix haute avait quelque chose de définitif
Joan le regarda d'un air triste :
- Montrez-moi votre poignet souffla-t-elle : s'il vous plait
- Watson... tenta-t-il de l'empêcher mais elle s'empara de son bras et, lentement, elle releva sa manche priant silencieusement qu'elle avait tort mais un motif noir apparut.
Un cercle contenant quatre branches
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