chapitre 1

Une bannière de sécurité délimité le périmètre. Une dizaine de policier s'activaient pour récolter le maximum d'indice. La scène de crime grouillait d'activité. Un meurtre avait était commis durant la nuit, dans une petite ruelle entre deux immeubles. Une bâche recouvrait maintenant la victime, morte d'une crise cardiaque d'après les experts de la scientifique. Mais, un homme n'était pas de leur avis. Il examinait attentivement chaque parcelle de la scène de crime dans l'espoir d'y dessellait une petite imperfection pouvant l'orienter vers une piste concrète. Quitte à lécher le sol pour y parvenir :

- Holmes ? S'irrita une voix dans son dos

Le dénommé se releva d'un bond pour braquer son regard dans celui du lieutenant :

- toute cette histoire ne tient pas debout déclara-t-il

-bien sûr que si rétorqua le lieutenant Marcus Bell, levant les yeux au ciel. Les témoins l'on vue s'effondrer en pleine rue et porter sa main à son cœur. Les signes sont on ne peut plus clair. Je regrette mais cette fois, vous avez tort.

- je ne me trompe jamais lui fit-il remarquer

- il y a un début à tout

Et, sur ces mots, il s'éloigna sous le regard désapprobateur du consultant. Son associé le rejoignit peu après :

- enfin fini de lécher le sol ? lui dit-elle d'un ton taquin

- très drôle. Dîtes moi qu'à vous aussi il y a quelque chose qui ne colle pas supplia-t-il presque, frustré de ne pas trouver le fin mot d l'histoire.

- non, je regrette s'excusa Joan : les signes ne trompent pas

- mais il a été assassiné grinça Sherlock Holmes, serrant les dents

- et comment pouvez-vous en être aussi sûr ? Aucuns signes de lutte, aucunes traces de sang et chaque témoin déclare l'avoir vue s'effondrer, secoué de soubresaut.

Holmes ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun son n'en sorti. Il savait qu'elle avait raison. Aucun argument ne pouvait appuyer sa théorie et il le savait

- j'ai un très mauvais pressentiment grogna-t-il, ses yeux fixant la bâche recouvrant le cadavre ; une sorte d'intuition

- eh bien, je veux bien vous croire mais il me faut plus d'élément. Rien n'indique que vous avez raison soupira Joan, devant la tête de mule qui lui servait d'associé

Sans rien dire, Sherlock s'éloigna pour sortir de la zone lorsqu'il se figea.

- quoi ? Vous allait vous mettre à renifler le sol ? Râla Joan, qui n'en pouvait plus de le supporter

Mais il ne répondit pas, son regard scrutateur ayant repéré un homme de l'autre côté du périmètre. L'autre, ne l'ayant pas encore vue, fixait le cadavre d'un air à la fois triste et grave. Le détective nota que ses jambes tremblaient imperceptiblement, signe qu'il était nerveux. Joan, qui l'avait rejoint, suivi son regard et fronça les sourcils. Il sut qu'elle venait de faire la même déduction que lui. 

- vous croyez qu'il est mêlé à ça chuchota-t-elle

- c'est ce que nous allons découvrir

Sans crier gare, il se dirigea vers celui-ci dans son habituelle démarche nonchalante

- alors, on admire la vue ? Commença-t-il, d'un ton neutre

- je ne vois pas de quoi vous parlé se défendit l'inconnu, méfiant

Sherlock sourit. Il venait de répondre avec méfiance, signe qu'il savait quelque chose.

- vous êtes un très mauvais menteur. Mais ne nous y attardons pas, voulez-vous. Cette affaire sera classée si vous ne m'aidez pas or, nous savons tous deux que ce n'est pas qu'un simple accident comme on a voulu le faire croire.

Le voyant toujours aussi méfiant, il ajouta :

- je suis sans doute la seule personne sur cette Terre à pouvoir vous aider

- je n'en serai pas aussi sûr si j'étais vous rétorqua-t-il

- donc vous savez bien quelque chose ? Insista Joan, le piégeant

L'homme se sût vaincu. Ne pouvant pas s'enfuir- les détectives lui bloquait le passage- il leur demanda de le suivre. Sans une once d'hésitation, poussés par la curiosité, ils le suivirent.



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