Hi ! 
Voici déjà la suite! 
Pourquoi ne pas satisfaire vos envies tout de suite ? :p 

Je vous souhaite une très bonne lecture, dans ce chapitre ! 

PDV KATSUKI

- Bon, c'est l'heure de fermeture.

Je n'ai pas remarqué que nous étions arrivés à la fin de la journée à force de réfléchir à ma situation. Je n'ai pas du tout avancé, mais j'ai la nette intuition que mon état de colère exceptionnelle de la vieille n'y est peut être pas pour rien. Je vais me concentrer sur cette piste. La voix d'Izuku entre dans la pièce, suivie de près par celle d'Ochako.

-Je vais faire le tour de nos pensionnaires et tout sera bon.

-D'accord merci Ochako. Hm... Au fait... Pas de nouvelles de Katsuki ?

- Non ... Aucune nouvelle.

- Je vois ...

Izuku a de nouveau cet air triste, presque abattu.

-J'espère que tout va bien pour lui...

Il regarde son téléphone, d'un air pensif. Ochako lui attrape les épaules et le secoue activement.

-Ça va aller ! Il nous fait sans doute une belle crise de nerfs et il est parti se rafraîchir quelque part !

- C'est vrai que dans l'après-midi, il avait l'air encore plus sur les nerfs que d'habitude ... Mais pourquoi aurait- il laissé ses vêtements en plein milieu de la nuit, sur le bord de la route, ainsi que toutes ses affaires personnelles ? C'est insensé !

Ochako peine à trouver une réponse crédible, et pour éviter que la discussion ne devienne plus lourde, elle lance un sujet qui va m'irriter le poil au plus haut point.

-Bon ! Ça ne sert à rien de se torturer l'esprit, malheureusement on ne peut rien faire d'autre que d'attendre pour en savoir plus. En attendant ... Vous ne m'aviez pas dit hier que vous aviez un rendez-vous ce soir avec l'un de nos clients ? Un rendez-vous romantique c'est bien ça ?

Ochako prend l'air que toute bonne amie peut prendre dans ce genre de situation. Celui de la taquinerie accompagné d'un sourire espiègle. Ça me fout en rogne ! Si je pouvais la mordre afin de lui enlever ses airs ridicules, je le ferais volontiers !

Izuku lui sourit, gêné.

-Oui, j'ai bien un rendez-vous ce soir.

QUOI ?! Ce toquard a réussi à obtenir un rendez-vous ? Mais c'est une blague, ce n'est pas possible d'avoir un patron autant à côté de la plaque !

-Tu n'es pas sérieux d'avoir accepté de voir un type pareil ?!

-Oula ! Qu'est ce qui lui arrive à notre petit égaré ?

Izuku se dirige vers la cage où je me trouve. C'est bien ! Eloigne-toi d'Ochako qui ne réalise pas non plus l'idiot que tu t'apprêtes à voir. Viens là, que je puisse poser mes crocs sur ta peau si délicate ! Il se penche pour mieux me voir.

- Je ne devrais peut-être pas y aller c'est ça ?

Pardon ? Tu me demandes à moi si tu dois aller à ce foutu date ou pas ?

-Evidemment que tu ne dois pas y aller !

- J'ai l'impression que ce chien en à beaucoup trop sur la conscience... Pouffe de rire Ochako derrière lui.

Izuku sourit mais tristement ... cet imbécile a l'air vraiment ailleurs. Il me regarde en détail, comme si son regard de vétérinaire reprenait le dessus. Arrête de m'examiner comme ça !

- Tu me fais vraiment penser à lui ...

- A qui ? Reprends Ochako beaucoup trop curieuse.

- A Katsuki ...

Il prononce mon nom dans un souffle. Ces mots ont le mérite d'arrêter de me faire grogner. Ce n'est pas possible de le voir dans cet état. Je te manque à ce point, imbécile?

Après quelques instants d'échange de regards entre canidé et humain.

Izuku prend une décision.

- Je n'irai pas au rendez-vous de ce soir.

Son ton est assuré et même un peu sec. Comme si son hésitation s'était envolée.

Ochako surprise de cette décision ne répond rien. Le ton d'Izuku n'implique aucune réponse et encore moins une confirmation.

- Quelque chose me dit que je ne devrais pas y aller. Et je n'ai pas du tout la tête à ça.

- D'accord Izu, fais ce qui te semble le mieux pour toi ! Il est bientôt temps de fermer. Par contre, le loulou en face de toi n'a pas été sorti de la journée. La fois où j'ai voulu le sortir il dormait profondément, je n'ai pas osé le réveiller. Il faudrait donc le balader avant de partir..

Ah ! Parfait ! J'ai eu peur de devoir passer encore des heures à l'intérieur de cette cage. Elle est peut être assez grande pour me tenir debout, mais je manque quand même cruellement d'espace. Ça va me faire du bien de me dégourdir... Les pattes ?

- D'accord, je vais aller le promener

Promener ? A entendre ce mot, mon instinct primitif se fout carrément de ma gueule. Me voilà en train de remuer la queue, à gratter la grille de ma cage pour demander à sortir. Impatient de toucher l'herbe sous mes coussinets.

- Oh, mais tu m'as l'air pressé !

Son sourire illumine à nouveau son visage et Izuku passe un doigt au travers de la grille de ma cage.

- Tu sais quoi ? Est- ce que ça te dirait de venir chez moi ? Entre deux être abandonnés, on pourra se soutenir.

Abandonné ? Abandonné de qui ? Et puis comment ça, venir chez toi ? Aller chez mon patron ? Aller chez celui pour qui j'éprouve toutes ces choses insensées ? Hors de question ! Tu me prends vraiment pour un de ces chiens errants, cherchant des carresses et à jouer à la balle ?

Son doigt est tout prêt de mon museau. Dans un geste de recul, je heurte le fond de ma cellule. C'est vrai que cette cage est bien trop petite. Je n'ai quand même vraiment pas envie de passer une seconde nuit ici. Un instant se passe, et je sens qu'Izuku attend de savoir si je lui donne le feu vert ou pas.

Il s'y connait vraiment bien dans le comportement animal ... Ce n'est pas pour rien qu'il est l'un des meilleurs vétérinaires de la ville. Je dois avouer que travailler dans cette clinique est aussi une véritable fierté. Enfin .. Surtout travailler auprès de lui. J'ai été stupide d'envisager ma démission. Je doute de pouvoir trouver mieux ailleurs. Et encore plus ... Sans lui.

- C'est toi qui vois, je ne te force à rien.

Sa voix est douce et rassurante, fait chier.

J'espère que tu ne me feras pas dormir sur la moquette, sale charmeur.

Dans un geste très furtif, je touche du bout de mon museau le doigt tendu d'Izuku.

- Très bien ! Alors c'est parti, tu viens à la maison !

J'entends un bruit étrange derrière moi. Des claquements résonnent dans ma cage et ça fout un boucan monstre ! Je me retourne et je vois ma queue s'agiter dans tous les sens. MAIS ! Qu'est ce que tu fous toi ?! Personne ne te demandé de réagir ainsi ! Il est hors de question que tu affiches la moindre marque d'affection ici, tant que tu feras partie de mon corps !

J'entends Izuku pouffer de rire, tandis que je me mords la queue hargneusement, sans pour autant pouvoir la contrôler.

- Ce chien est vraiment bizarre ... Suspecte Ochako au loin.

~~~ ~~ ~~~ ~~ ~~

Après m'avoir laissé sortir de la cage, Izuku attrape une laisse et un collier dans notre inventaire.

J'espère qu'il a conscience qu'il est hors de question que je porte l'un ou l'autre.

- Approche toi, je vais te mettre un collier afin que l'on puisse partir en balade avant de rentrer chez moi.

- Tu sais ou tu peux te le mettre ton collier ?!!

Je montre les crocs en signe de protestation.

- Hm hm, pas de collier, pas de promenade, je suis désolé !

Mais comment ça sinon pas de promenade ?! J'ai pas envie de porter ce collier et encore moins si c'est sous la pression d'un chantage aussi ridicule !

C'est là que ma vessie décide de me rappeler à l'ordre. Bordel, j'ai pas pissé de la journée et je suis en fait à deux doigts de plus pouvoir me retenir.

Izuku agite le collier devant moi, attendant que je prenne ma décision. Non, non et non ! Tu veux jouer à ça ? Et bien regarde moi bien, parce que n'hésiterai pas à pisser sur tes jolies chaussures et ta jolie blouse blanche.

Je me rapproche de lui et commence à lever une de mes pattes arrière pour me soulager.

- NOOOONN ! Arrête toi tout de suite ! C'est pas vrai tu es têtu comme une mule ! Ok je ne mets pas le collier, mais on va aller dans le jardin à l'arrière de la clinique qui est clôturé. Et puis on verra pour la suite.

Bingo ! Alors ? C'est qui qui décide ici ?

Izuku ouvre la porte arrière et je peux enfin me dégourdir et me soulager.

C'est fou comme je peux courir vite ! La sensation de la pelouse sous mes pattes est très différente aussi. Je me rends compte à quel point cette cage était si inconfortable.

Izuku me regarde gambader au loin, souriant. Mais toujours avec son air pensif.

Il jette son regard plusieurs fois sur son téléphone. Puis fini par m'appeler.

- Allez ! Viens ici maintenant il est l'heure de rentrer à la maison.

A là maison ? Ces mots me font frémir et je n'arrive pas à retenir mon corps qui s'empresse de rejoindre les jambes de Izuku. Ça y est, j'ai vraiment l'air d'un abruti de chien c'est ça ?

- Bon, comme tu ne veux pas de collier et que tu ne m'as pas l'air non plus très dressé, je vais te remettre dans la cage, le temps que je puisse te transporter jusqu'à la maison. 

A suivre ... 

J'espère que certaines scènes vous on fait rire ! 
Moi j'ai trouvé que le caractère de Katsuki était tout à fait adapté à cette vie de chien xD 
Je vous partage très vite la suite ! 
Qui sera le dernier chapitre, mais plus long, il faudra bien le savourer ;)