PROLOGUE
Number 2.
HOLA ♡
Alors, vous m'attendiez ?
Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas faire de longs paragraphes cette fois-ce, je sais que tu es impatient de lire et en plus, j'ai pas grand chose à dire donc 🤷♀️
La seule chose que j'aimerais vous dire, c'est merci beaucoup ♡ pour tout les retours positifs que j'ai eu en commentaire sur le trailer du deuxième tome, ça m'a fait chaud au coeur et ça m'a rassurée de savoir que vous étiez tout aussi enthousiaste que pour le premier tome, moi qui avais peur de vous lasser.
Et également, merci pour le nombre de lecture qui augmente de jour en jour, nous nous approchons des 200k et déjà que j'avais du mal à y croire pour les 100k mais alors pour le double... c'est juste waw !
Je ne répond peut-être pas à tout les commentaires mais sachez que je les ai tous lus sans exception, et je les lis toujours tous. Je vois tous les jours le nom des liste de lecture auxquelles vous ajoutez ce livre et vraiment ça me fait chaud au coeur donc encore une fois, merci ♥️
Voila, c'est tout ce que j'avais à dire. Maintenant on retrouve nos habitudes, et je vous dis...
BONNE LECTURE ♡
Point de vue de Maya.
— Attends ! Maya, t'es sûre ?
— Oui, j'en suis sûre.
Je relevai la tête. J'étais bien confortable sur mon fauteuil, regardant mon reflet dans le mirroir en face de moi.
— Tu sais que tu ne pourras plus faire marche arrière ?
— Lia, on en a déjà parlé.
— Ok, ok !
Mon amie, elle. N'avait pas l'air confortable.
— Allez-y, dis-je à la dame derrière moi. Coupez tout.
Non, elle n'avait pas du tout l'air confortable. La dame qui s'occupait de moi leva sa paire de ciseaux, et je regardais les mèches de cheveux tomber au sol.
Lorsque j'avais annoncé à Liana que je voulais me faire un carré court, elle avait l'air dévastée. Ce n'était que des cheveux, pourtant. Mais ça a toujours été la partie de moi pour laquelle j'ai reçu le plus de compliment. Depuis toujours, j'ai eu les cheveux longs jusqu'au bas du dos. Et tout le monde avait toujours trouvé ça magnfique. Seulement, je n'en pouvais plus. Je n'en pouvais plus de voir cette même tête tout les jours depuis dix-sept ans. Bientôt dix-huit, d'ailleurs. Alors c'est sans hésitation que j'ai pris la décision de me débarrasser de tout ces cheveux, afin d'espérer voir une autre personne dans le mirroir. Quelqu'un de différent.
Et lorsque je sortis de ce salon de coiffure, je ne le regrettais pas le moins du monde. Mes cheveux ne touchaient même plus mes épaules, et je me sentais tellement bien. Je me sentais tellement plus légère, différente, et plus forte. Voilà, l'effet qu'une simple nouvelle coupe de cheveux peut avoir sur une fille. Je me sentais mieux que jamais.
— Je dois l'avouer, je n'étais pas du tout d'accord avec ton choix, mais cette coupe te va trop bien !
Je tournais la tête de gauche à droite, afin de faire bouger mes cheveux courts, et les faire voler. Tellement, mais tellement plus léger.
— Tu trouves aussi ? dis-je. Parce que moi aussi, j'en suis fan ! Je me sens plus femme.
Mon amie ria.
— Ouais, c'est vrai. Ça te donne un côté inaccessible. Je suis sûre que les mecs vont adorer ça.
Je roulai des yeux en soufflant.
— Bah quoi ? Fit-elle. Tu vas pas me dire que tu t'en fou ? On est à la fac, j'te rappelle. Si les garçons ne t'intéressent toujours pas, remet ta sexualité en question.
Je riai malgré moi.
— Non, j'avoue. Quelques jeux de séduction ne me feraient pas de mal.
— Aha ! Enfin ! Est-ce que ça veut dire que ce soir on va sortir faire la fête ?
Elle me regarda avec ce sourire excité, et ce regard mystérieux.
— J'aurais bien aimé, mais pas ce soir.
— Quoi ? Pourquoi ?
— J'te rappelle qu'on a une tonne de chose à faire et à ranger, surtout que la rentrée c'est demain non ? On doit dormir ce soir.
— Mais ça peut pas attendre ?
— Non. Les soirées par contre, si. On est a la fac pour cinq ans environ. Je crois qu'on trouvera un autre créneau.
Elle souffla de cet air agacé et fainéant qu'elle à souvent.
— D'ailleurs on devrait y aller, ajoutai-je. Et avec un peu de chance, on dormira cette nuit.
Lia n'était pas emballée à l'idée d'aller ranger notre nouvel appartement. Je ne l'étais pas non plus, mais j'avais bien plus de motivation qu'elle. C'était un appartement bien spacieux, d'ailleurs. Enfin, c'est relatif mais un T1 dans une résidence universitaire Californienne, c'est pas mal pour une colocation étudiante pour deux. Lia et moi devions partager la même chambre mais ça va, je pouvais lui faire un peu de place.
Lia et moi, nous étions en colocation. Ça faisait parti de nos plan depuis toujours, de vivre ensemble. En plus du fait que c'était moins cher, du coup. Mais je crois que tout les gens de ce campus étaient en colocation. À deux, ou à trois.
On ne tarda pas plus avec Lia devant ce salon de coiffure, et on décida de rentrer au campus. On y alla à pied, ce n'était qu'à quelques mètres. Et on en profita pour discuter un peu plus sur la futur décoration que l'on allait faire dans notre nouveau chez nous. Il fallait bien le rendre plus chaleureux.
Comme je l'avais dis, la résidence n'était qu'à quelques mètres de la. On y arrivait en moins deux, et je remarquai qu'il y'avait plus de monde que le matin même. Assez logique, de plus en plus d'étudiants arrivaient et s'installaient puisque la rentrée universitaire était le lendemain. On pouvait voir plusieurs d'entre eux porter des cartons, par ci par la, il y'avait aussi certains qui faisaient connaissance, qui s'entre aidaient.
— Hey, il y'a une fête ce soir, n'hésitez pas à venir.
Une autre catégorie de gens étaient ceux qui distribuaient des flyers de soirées pré-rentrée. Ou alors qui invitaient des gens sans donner de brochures, en les interpellant uniquement.
Lia et moi, on prit quand même la brochure que nous tend ce jeune homme, puis il s'en va directement, pour distribuer à d'autres. Et à quelques mètres de la, une autre personne nous interpella pour nous inviter à une soirée.
On lui souria, puis il s'en alla,également pour interpeller d'autres personnes. C'était ce que tout le monde faisait. Interpeller des gens au hasard, pour leur donner l'information, et faire cela avec le maximum de gens possible. Il semblait y avoir plusieurs soirées, dans tout les recoins, pas uniquement dans notre campus, mais plusieurs autres campus voisins.
En arrivant chez nous, on avait trois brochures en mains. Et on avait du se faire interpeller au moins cinq fois.
— Tu préfère vraiment faire du rangement pendant que tout le monde fait la fête ?
— On a tout le temps de faire la fête, Lia.
J'accrochai mon sac derrière la porte d'entrée, et retirai ma veste en jean pour en faire de même.
— Et puis regarde ces brochures, poursuivi-je. Ce sont toutes des soirées qui se produisent dans d'autres campus.
— Oui, mais le troisième à dit que ça se passait ici.
— Et bien espérons que leur musique ne nous dérange pas trop pour dormir.
Je marchais vers l'intérieur de l'appart, tendis que j'entendais Lia souffler derrière moi. Cela me fit rire. Mais mon rire ne tarda pas, car il fut vite remplacé par un léger cri de surprise que je lâchai sans faire exprès. Si je sursautai, c'était parce qu'il y'avait quelqu'un d'autre dans la pièce à vivre. Une fille, que je ne connaissais pas. Des cheveux noir, plutôt bouclés et qui allaient dans tout les sens, une peau blanche, et des yeux clairs.
— Du calme, je vais pas te manger.
Elle ria. Certainement amusée de ma réaction.
— T'es qui, toi ? fis-je, toujours aussi choquée.
Et surtout, qu'est-ce qu'elle faisait chez nous.
— Ta nouvelle coloc. C'était pas dur à deviner quand même.
Elle se moquait légèrement. Cette fille avait beaucoup de sarcasme, ça se voyait. Mais je ne répondis rien. Je fronçai les sourcils, perdue.
— Coloc ? dit Lia. Je savais pas qu'il y avait une troisième personne avec nous.
— Non, il n'y en a pas, répondis-je. On a bien prit un logement à deux, pas à trois.
— Non, tu as pris un logement ou vous serez ensemble toute les deux, t'as cru que tout cet espace c'était pour deux personnes uniquement ? Ici il y'a toujours trois personnes par logement et... je suis la troisième. Enchanté.
Avec Lia on se regardait. Vivre avec une personne qu'on n'avait jamais rencontré avant, j'en gardais que des mauvais souvenirs. Bien que je savais que c'était complètement différent, surtout que pour le coup c'était une fille, et il y'avait Lia. Mais on aurait voulu se retrouver uniquement toute les deux. Et une inconnu en plus, c'était pas ce qui nous mettrait à l'aise.
— Des chips ?
Cette fille dont je ne connaissais toujours pas le prénom tendit le paquet qu'elle tenait dans ses mains, et que je n'avais même pas remarqué.
— J'veux bien, fit Lia.
— Cool. J'avais peur de tomber sur des filles qui ne mangent que des graines et de la salade.
— Crois moi, c'est pas du tout notre genre, ria Lia.
Je ne dis rien, et les laissais rigoler entre elles. J'allai vers la cuisine et me versai un verre d'eau, tout en écoutant ce qu'elles se disaient.
— J'ai hâte de sortir avec vous ce soir, dit la troisième.
— Où ça ?
— La fête. Vous avez pas vu ? Y'en a une ici.
— On y va pas, m'interposais-je.
Elles tournèrent toute les deux la tête vers moi, après que j'aie pris la parole pour la première fois.
— Ah bon, et pourquoi ?
— On a plein de trucs à faire, et puis demain on reprend les cours.
Je plaçais le verre que je venais de terminer dans l'évier, puis je retournais dans le salon.
— Ok, je vois, fit-elle. Tu manges pas de graines, mais tu restes le genre à se coucher tôt et à préparer ses devoirs une semaine avant.
— J'te demande pardon ?!
— Oh non, excuses moi ! J'voulais dire deux semaine avant, bien sûr.
— Hé, intervient Lia. De une, tu te trompes complètement, c'est pas du tout le genre de Maya. De deux, j'vois pas ou est le mal à penser à ses études avant de faire la fête.
— Okay, j'plaisentais, c'est bon Maya !
Elle dit cela en appuyant bien sur mon prénom, sûrement pour montrer qu'elle l'avait retenu.
— Mais lorsque j'rentrerai à deux heure du mat', faudra pas m'en vouloir de vous avoir réveillées.
Elle prit son paquet de chips, puis s'en alla vers ce qui était notre chambre.
— Je l'aime bien, dit Lia. Elle n'a pas sa langue dans sa poche.
— J'suis pas sûre de pouvoir en dire autant.
— Mais non t'inquiète. Les meilleures amitiés sont celles qui commencent par un crêpage de chignon.
Je lui souris en grimaçant. À vrai dire, je ne me préoccupait pas trop de savoir si j'allais bien m'entendre avec cette troisième fille ou pas, je ne connaissais même pas son prénom.
— Et pour les lit, on fait comment ? demande Lia.
— On a déjà posé nos affaires sur deux d'entre eux. Elle prendra le troisième.
J'aurais peut-être dû m'en douter le premier jour, lorsqu'on a découvert qu'il y avait trois lit dans la chambre, mais je m'étais dis que c'était le nombre de lit standard qu'il y'avait dans tout les appartement de ce bâtiment. C'était bien le cas, mais je ne savais pas qu'il n'était pas possible d'être uniquement à deux dans un appart.
De toute façon, ce n'était pas grave. Et pas très important. Le reste de l'après-midi, nous le passâmes comme prévu à faire du rangement, dans le salon, et dans la cuisine. La troisième également était dans la chambre, à défaire sa valise pour ranger ses affaires. Mais elle ne parlait pas, elle avait son casque sur les oreilles, écoutant de la musique. Et bien qu'on pouvait l'entendre fredonner de temps en temps, elle ne nous adressait aucun mot. Elle était dans son monde. C'était le genre de fille solitaire, ça se voyait.
À l'arrivée du soir, la troisième est, comme elle l'avait dit plutôt, sortie pour aller à cette présumée fête. Elle ne prit pas vraiment le temps de se préparer pour se faire belle ou quoi que ce soit. Elle n'avait fait que se changer, pour mettre des vêtements tout aussi confortable que ceux qu'elle portait précédemment, et qui reflétaient malgré tout son côté rebelle.
— À plus les couches tôt.
C'est ce qu'elle dit juste avant de claquer la porte. Et je me retrouvais seule avec Lia.
On était toute les deux en pyjama. Elle était sur son téléphone, allongée sur le ventre sur son lit, et moi sur le mien, entrain de regarder un épisode de ma série du moment. Chacune d'entre nous était dans sa bulle, coupée du monde.
Ce qui nous en sorti, c'était un bruit provenant de l'extérieur. Plus précisément, du couloir de l'étage. Plusieurs gens, riant. On les entendit passer juste derrière la porte de notre appart. Puis ils s'éloignèrent, et le bruit fut de plus en plus faible.
— Tu crois qu'ils font une fête ici ? demande Lia.
— Le gars de toute à l'heure à bien dit que ça se passait dans notre campus, mais il n'a pas précisé que c'était dans ce bâtiment.
On ne fit pas vraiment attention. Le bruit disparut, et notre attention s'en est détachée aussitôt. Je remis mes écouteurs, et poursuivi ma série tranquillement. Ce soir la, je regardai deux épisodes. Il était 22h30 lorsque je me décidai de lâcher mon ordinateur, pour dormir enfin. Lia, elle, s'était déjà endormi. Ou en tout cas, avait posé son téléphone. Comme je l'avais dis, on était décidée à dormir tôt ce soir la. Et c'est exactement ce qu'on fit.
Il était exactement 00h20 lorsque je regardais mon téléphone, après m'être réveillée. Lia aussi, était réveillée. J'avais les sourcils froncés, et les yeux plissés à cause de la lumière du telephone. J'entendis ensuite Lia grogner.
— Oh, c'est quoi ce bruit ? fit-elle.
Un bruit insupportable. Une musique tellement forte, qu'on pouvait presque entendre les paroles. La fête était bien dans notre bâtiment. Et si je me fie à la puissance du son, elle ne devait pas être plus haute qu'à l'étage du dessus. On avait pourtant bien décidé de dormir tôt, et on y aurait réussi, sans cette stupide musique.
— Personne ne pense aux gens qui dorment, ou quoi ! criai-je.
Malheureusement, il était impossible que quelqu'un puisse nous écouter, et baisser cette musique.
Lia se mit entièrement sous sa couverture, et moi je plaquai un oreiller sur ma tête, espérant que le bruit soit moins fort, et qu'on puisse peut-être dormir tranquillement, mais niette. C'était bien trop fort. Et si personne n'intervenait, on devrait supporter cela toute la nuit.
Voila pourquoi je décidai de me lever de mon lit, et d'intervenir.
— Bon, ça suffit !
Je mis mes Uggs, et sortie de l'appart immédiatement, sans penser à mettre une veste au dessus de mon pyjama. J'en avais rien à faire du froid. J'étais bien trop énervée contre ces gens qui se croyaient à Coachella pour m'en soucier.
Lia me cria un « ferme-leur bien leurs gueules » avant que je m'en aille. Et oui, j'étais bien décidée à les fermer, leurs gueules et leur musique.
C'était pas difficile de trouver le bon apparemment. Il suffisait de suivre la musique. Et c'était bien celui au dessus de nous. La porte était fermée, et je pouvais presque entendre cette porte vibrer, dû à la puissance du son provenant de derrière elle.
Je m'approchais d'elle, et commençai a toquer. Non, je ne toquais pas, je frappais. Pas avec mon poing, mais avec la paume de ma main, et je tapais cette porte le plus fort possible, pour qu'ils entendent. Mais ça n'avait pas l'air d'aboutir. Je soufflai, exaspérée.
— Eoo ! criai-je.
Je retapais encore, fort, et à plusieurs reprises successives. Et la porte s'ouvrît enfin.
— C'est pas trop tôt ! crai-je énervée. Ça ne vous dit rien de baisser la musique ? On n'est pas dans un festival public, y'a des gens qui essayent de dormir ici !
— Hey, doucement ma beeelle.
Il tenait un verre dans une main, et levait l'autre. Il avait du mal à tenir l'équilibre, et il rigolait bêtement. Je compris qu'il était complètement bourré, peut-être même un peu défoncé.
Il continua à me lancer des phrases que je n'écoutais même pas, et je soufflai d'agacement. Personne n'est sobre, ici ?
— Joe, revient t'es complètement bourré !
Une autre voix se fit entendre, difficilement audible à cause de la musique. Je dû fournir un effort supplémentaire pour distinguer ses mots. Voilà peut-être une personne assez consciente pour m'écouter.
La porte s'ouvrit un peu plus, sûrement la deuxième personne qui fit ainsi, juste après avoir tiré le présumé Joe vers l'intérieur.
Ce deuxième garçon apparut enfin. Grand, la peau légèrement bronzée et les cheveux foncés. Ces derniers étaient légèrement bouclés, et certaines mèches tombaient sur son front. Il tourna la tête vers moi, et me regarda de ses yeux miels, et un regard qui, à premier abord, avait l'air fermé. Il était beau, très beau. Mais je n'avais pas le temps de l'admirer. Je reculai d'un pas, j'étais figée. J'étais choquée, surprise, et désorientée.
— Maya ?
•••
¤RE-HOLA¤
Bon, je n'ai rien à ajouter.
Je vois déjà certaine théorie arriver, mais croyez moi, c'est pas ce que vous croyez 😂 vous découvrirez tout très vite, croyez-moi qu'il se passera beaucoup plus de choses dans ce tome, et surtout, tout se passera beaucoup plus vite.
Je ne vous demande pas si vous avez apprécié, car vous n'avez pas encore de quoi vous faire un avis. Croyez moi, vous n'avez encore rien vu.
Du coup, on se revoit bientôt ?
BISOU ♡
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