Épilogue.

HOLA

Ça y est, nous voilà.

Je tiens à préciser qu'un épilogue n'est pas un chapitre, c'est une petite partie qui explique en quelque sorte la vie des personnages à la fin de l'histoire, donc c'es normal qu'il soit plus court que les chapitres.



Surtout lisez la note à la fin de cette partie, c'est très important !


Pour une fois, je n'ai pas 30 milles choses à dire, et je vous laisse directement avec la suite.

Aller,



BONNE LECTURE











Point de vue de Maya.



Waw. Je n'y croyais plus.

- Non attend ! criai-je. Ça c'est le carton des livres, les vêtements, c'est dans la valise la bas.

- Il y'a trop d'affaire Maya, tu es sûre que tu veux tout prendre ?

- Maman, je compte rentrer une fois tout les trois mois, et encore, ce n'est que si mon programme me le permettra. Donc bien-sûr que j'ai besoin de tout prendre.

Elle posa la veste entre ses mains dans la valise, puis elle releva la tête vers moi, brusquée. Oh nan, j'aurais peut-être pas du dire ça. Ma mère est très sensible, surtout que ses hormones se manifestaient de plus en plus. Je lus dans son regard qu'elle voulait soudainement pleurer, et je penchai la tête.

- Oh non, mon bébé s'en va..., dit ma mère avec un sanglot.

- Mamaan...

Elle s'asseya sur le lit. Elle avait une expression dévastée sur son visage, et bien que je sache que ce n'était que l'effet de ses hormones, je m'approchai d'elle pour prendre sa tête entre mes mains.

- Le seul bébé dont tu dois te soucier pour l'instant, c'est celui dans ton ventre. Maintenant ressaisi toi, aller. Tu sais ce qu'il te faut quand tu es comme ça.

Elle essuya une larme qui avait coulé, puis arrêta de pleurer.

- Oui, dit-elle. Je vais aller demander à Matt de me faire des pancakes avec de la chantilly.

- Exactement.

Je lui souris, puis je l'embrassai sur la joue après qu'elle se soit levée, et elle quitta ma chambre. Manger, c'était la seul chose qui arrivait à la calmer.

- Waw, fit Lia. Ta mère tient vraiment à toi.

- Ouais. Ses hormones également.

Je me retournai vers elle.

- Surtout ses hormones, précisai-je.

Mon amie ria. Elle était la depuis le matin. Elle m'avait promit qu'elle m'aiderai avec les cartons, car je ne savais vraiment pas par ou commencé. Il me restait une journée avant le départ, et j'étais encore au point zéro.

- Tu sais que c'est pas normal d'être aussi contrôlée par ses hormornes ? ria-t-elle.

- Oui, ma mère à toujours été une grande sensible ! Elle est forte mais, dès qu'elle en a gros sur le coeur, elle se lâche. Et si elle n'avait déjà pas besoins de ses hormones avant, c'est encore pire maintenant.

- Au moins on te fait savoir qu'on va te manquer. Moi, mon petit frère à hate de reprendre ma chambre, et Dylan est beaucoup trop occupé à faire ses cartons pour penser à moi.

- Comme c'est mignon, il va te manquer hein.

- Pas du tout !

Je riai. Cette fierté régnera toujours entre les deux. Lorsque j'étais petite, j'étais jalouse de Lia qui avait un frère, tendis que j'étais fille unique. Ça me rendait triste de n'avoir personne avec qui jouer lorsque je rentrai à la maison. C'était sans doute pour ça que j'ai toujours été proche de Dylan aussi, car je le considérait comme le frère que je n'avais pas. J'aurais aimé avoir un frère également. Ou, une soeur. Ce sera bientôt le cas, d'ailleurs. Je serais bientôt grande soeur. Mais ce n'était clairement plus pareil. Soudain, je me sentis triste de partir. J'allais désormais passer beaucoup plus de temps loin d'ici, plutôt qu'avec mon futur petit frère ou petite soeur.

- Bien-sûr que si Lia. Mais ne t'inquiète pas. Je sais que tu vas beaucoup lui manquer aussi.

- Ouais, il a intérêt. Après tout, c'est moi qui vais loin. Lui il va à New York, c'est à quoi ? Une heure en avion ? Il peut rentrer tout les week-ends, s'il le voulait. Alors que moi, on peut presque parler de décalage horaire, tellement c'est loin.

Je riai. Elle avait tendence à abuser, mais elle n'avait pas tord.

- Tu sais, commençai-je, plus petites quand on se disait qu'on irait toute les deux en Californie pour la fac, je n'aurais jamais cru que ça allait vraiment arriver.

Je pensais que les choses changeraient. Qu'on suivrait un chemin différent. Mais non. On était toujours la, exactement comme nous l'avions prédis.

- Moi non plus, avoue-t-elle. Il faut dire qu'on n'a pas prit le temps de vraiment réfléchir à ce qu'on voulait faire, durant cette année. Et la Californie, c'est un choix évident. Surtout si ça nous permet d'être ensemble.

- Ouais, c'est vrai. Il s'est passé énormément de choses cette année.

- On a toute les deux changé, énormément.

C'était la première fois qu'elle me disait ça. Que j'avais changé. Je l'ai toujours su, et j'ai toujours su qu'elle n'en parlait pas pour la même raison que je ne lui parlais pas du fait qu'elle aussi ait changé. Parce que je voulais pas qu'elle me demande d'en parler. Mais je suis sûre qu'elle avait une idée au fond d'elle, qui était sûrement la bonne.

- Je te l'ai jamais dis, mais si un jour tu sens que tu as envie de me parler de tout ce qui est arrivé, je serais la pour t'écouter.

- Pareil pour toi, souriai-je.

- Non, je t'assure. Mon histoire n'est pas aussi douloureuse que la tienne.

- Comment tu peux le savoir.

Elle soupira avant de répondre.

- Parce que les histoires de mecs, ce sont les plus douloureuses. En particulier si le mec en question est un connard.

Je ne pu m'empêcher de rire à l'entente de sa dernière phrase. C'est le moins qu'on puisse dire.

- Ouais, totalement. Mais c'est du passé. Je viens de passer les trois mois de vacances les plus folles de ma vie, alors ce n'est sûrement pas un garçon qui n'en fait pas partie qui va me la gâcher.

Je l'entendis rire.

- Contente de l'entendre.

- Bon. Tu m'aides à descendre tout ça ? Matt m'a dis qu'il serait mieux de commencer à charger la voiture aujourd'hui, pour pouvoir y aller le plus tôt possible demain.

- À vos ordre !

Je riai, et elle prit un carton parmis les trois présents dans ma chambre, pour le descendre. Non, je n'avais pas mentis. Les trois mois de vacances qui venaient de s'écrouler étaient vraiment les meilleurs de ma vie. J'avais passé tout mon temps à sortir avec Lia et son frère, à aller a la plage, la piscine, parfois des soirées, des restos et j'en passe. Et bien évidemment, j'avais passé beaucoup de temps avec Matt et ma mère, qui était déjà à son cinquième mois de grossesse. Je m'étais sentie heureuse. Mais ce n'était pas pour autant que j'avais oublié. Ce n'était pas pour autant que j'étais guérit. J'arrêtais d'y penser durant mes journées, mais je l'avais toujours dans mes pensées durant mes nuits. C'était dur, de ne pas y penser. De ne pas me poser mille et une questions. Je n'étais clairement pas prête à guérir. Personne ne le serait. Pas avec des blessures aussi profondes et douloureuses que celle que j'avais eu. Il me fallait plus de temps, c'est tout. C'est ce que je me disais. Que je finirais par oublier. Parce que si je commençais à croire que cette douleur serait éternelle, je n'allais pas m'en sortir. Alors voilà. Je prenais le temps qu'il fallait. Je méritais de guérir, je le savais. Car je ne méritais pas ce qui m'était arrivé. Surtout après avoir découvert ce que j'ignorais depuis tant de temps. Surtout après avoir comprit que ce n'était pas ma faute.

Non, ce n'était pas ma faute. Mais c'était à moi que c'était arrivé. Et pourtant, bien qu'il fut un temps ou j'aurais voulu croire que c'était le destin, ça n'avait  rien avoir avec le destin. Si le destin existait, il n'aurait pas été aussi dur avec moi. Le destin n'est qu'une illusion. La vérité, c'est que ce n'est que du hasard. Toute les choses que nous vivons et qui nous arrivent sont causées par les choix que nous faisons, ou par un hasard total sur un millions de possibilités. Il n'y avait aucun signe dans tout ça, rien n'a comprendre. Ça n'avait aucun sens, ça ne voulait rien dire. Je me suis retrouvée sous le même toit qu'Adam par hasard. Je suis tombée amoureuse de lui par hasard. Et j'ai été tellement blessée par simple et pur hasard.

Il y avait un carton posé sur mon bureau. Celui que j'étais entrain de remplir, quelques minutes plutôt. Je le pris alors, et le posai par terre, pour pouvoir le prendre ensuite en bas. Mais en libérant cette place la, j'aperçu quelque chose sur la table. Derrière un tas de livre, et un cadre.

J'aperçu un vase. Un vase portant une rose blanche dedans.

Je ne savais pas qu'elle était la, celle la. Ma mère me l'avait mise la depuis combien de temps ? Je n'en savais rien. Je ne l'avais jamais remarqué.

Cette rose... bien que je ne voulais pas, ça me faisait mal au coeur de la voir. Elle me rappellait tellement de souvenir. Aussi bons que mauvais. Triste qu'heureux. Soulageant que douloureux. Cette rose me le rappellait lui.

Parce qu'elle ressemblait à notre histoire.

Cela devais faire des mois qu'elle était la. Et que je ne l'avais pas vu. J'ai faillis ne pas reconnaître la couleur, à cause du noir qui s'en était prit aux pétales de celle-ci. Cette rose avait fané depuis longtemps, et il ne lui restait que quelques pétales encore accrochées à sa tige. Alors qu'il se fut un temps ou je ne pouvais plus m'empêcher de la regarder. Ou je l'arrosais tout les jours. Ou j'étais attachée à cette rose, car elle représentait pour moi bien plus qu'une simple fleur. Elle était un signe d'espoir. Quand je pense que c'était l'une des plus belles roses qu'on ne m'ait jamais offerte. Elle était tellement belle, douce, mystérieuse et pure. Elle était magnifique.





Mais ce n'est plus le cas. Maintenant, elle est froissée, noire, vide, insignifiante. Et ce n'est qu'un élément de plus qui me rappelle toute cette histoire. Toute cette année que je n'oublierai jamais. Cette année qui m'a fait du mal, mais j'ai toujours tenu, car j'ai toujours cru que je devais garder espoir. J'ai toujours cru que mon moment arriverait. Ou plutôt, que notre moment arriverait. J'ai cru que je réussirais à passer à travers l'insurmontable, et qu'aimer une personne pouvait nous faire faire des choses que l'on n'aurait jamais cru faire.

Je croyais en l'amour, l'amour véritable. Celui qui fait rêver n'importe qui. Celui qui dure éternellement, et qui donne des étoiles pleins les yeux. Celui qui nous transporte dans un univers qu'on n'oserait jamais imaginer, celui qui nous fait voir la vie en rose.




Celui qui ne meurt jamais.





Mais je me suis tellement trompée.





Même la plus belle des roses fini par mourir.








○○○






Je déclare officiellement ce livre terminé. Je n'y crois pas, j'en reviens pas, je suis tellement touchée. Je suis tellement fière de moi d'avoir écrit jusque la, moi qui était persuadée que je laisserais tomber à un moment, moi qui a l'habitude d'abandonner tout ce que je commence.

Mais non, j'ai poursuivi. Grâce a vous Merci pour vos messages, pour vos étoiles, pour vos commentaires, surtout vos commentaires, qui m'ont toujours donné de la motivation, et qui m'a empêcher de tout abandonner à cause de mon emploi du temps chargé, et de mes exams successifs.


Je m'étais pourtant dis de ne pas faire de discours ngnangnan... zut !


BON passons aux choses sérieuses.

Je l'ai évoqué il y'a quelque temps, cette idée de tome 2 qui me trottait dans la tête, mais les idées n'ont pas vraiment été présente.

Certain m'ont encouragé à poursuivre, d'autre m'ont dit qu'un seul tome c'est toujours mieux que plusieurs.

Et j'ai pris ma dicision.

Et la réponse est...













NON je ne vais pas faire de tome 2. Mdr j'déconne, bien-sûr qu'il y'aura une suite andouille. (Désolée c'était trop tentant)

Seulement, je risque de prendre du temps à l'écrire, donc je pense commencer à publier dans 2 semaines, ou 3. Le temps de prendre de l'avance. Vous en saurez bientôt plus.

J'espère vraiment ne pas vous décevoir.


Dernière chose, je ne vais pas créer de nouveau livre, donc le tome 2 sera posté directement dans ce livre-ci, alors gardez Do Not Love Me dans vos bibliothèques.





Aller,



BISOUUUUUU ♡♡♡





HolaByM

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