Chapitre 45
¤ HOLA ¤
Comment ça va ?
Vous avez vu ? Pour une fois, j'ai pas tardé !
M'enfin, ça fait un peu plus d'une semaine, mais c'est mieux qu'un mois déjà 😅
Je pense que je devrais faire un jour de semaine ou je posterai, c'est mieux que de poster aléatoirement, et ça vous aidera aussi à savoir quand la suite sera la. Vendredi c'est bien. Fin de semaine, on est fatigué, un petit chapitre pour se détendre et hop ! C'est parti pour le week end 😂
Bonne nouvelle, finalement le prochain chapitre n'est pas le dernier, mais l'avant dernier ! Yay ! Il y a donc deux autres chapitre après celui-ci. Avec un épilogue, bien évidemment.
J'espère en tout cas que vous apprécierez, et que vous passerez un bon week end, et sur ce,
Aller,
BONNE LECTURE ♡
Précédemment :
Soudain, j'avais peur. Soudain, je me dégonflais. Je suis pathétique. Je tournais le dos à cette foutu porte, et fermais les yeux en soufflant.
Soudain, la porte s'ouvrit derrière moi.
Et soudain, je regrettais de ne pas être restée dans le salon.
Point de vue de Maya.
Je regrettais de tout mon cœur d'être montée.
Je me figeai. Je n'arrivais pas à faire le moindre mouvement. Il était derrière moi. Je ne le voyais pas, mais je savais qu'il était planté la lui aussi. Et qu'il ne bougeait pas non plus.
- Maya ?
Je ne pouvais pas rester figée ainsi éternellement, malgré que j'aurais bien voulu. Alors je pris mon courage à deux mains, et me retournais doucement vers lui, en essayant de garder un petit sourire aux lèvres.
- Ouais, c'est moi.
Comme s'il ne l'avait pas remarqué, andouille.
- Qu'est-ce que tu fais la ?
Je savais bien que j'aurais dû préparer quoi lui dire, mais le genie qui était en moi avait décidé que j'allais me lancer sans réfléchir. Andouille.
- Je, hum... ma mère m'a envoyée pour savoir si tu avais fini avec tes affaires.
- Pas totalement, encore.
Je me surprenais à chaque fois. À chaque fois j'oubliais à quel point il me déstabilisait, et ce n'était que lorsque je me retrouvais face à lui que je me rappelais de ce pouvoir qu'il avait sur moi.
- Est-ce que tu as besoin d'aide pour terminer ?
Je ne savais vraiment pas ce que je racontais. Ce n'était, en tout cas, pas du tout ce que je voulais dire en montant. Mais c'était quand même une tentative de ma part pour avoir le temps de lui parler.
- Pas vraiment. J'ai presque fini.
Tentative échouée. Je dois avouer qu'en disant cela, il m'avait refroidie. Peut-être qu'il n'avait pas envie de me voir.
- Mais, tu peux rester, si tu veux.
Il ajouta cela certainement après avoir remarqué la pointe de déception que j'avais tenté de cacher.
J'affichai quand même un petit sourire. Il s'écarta légèrement, et j'entrai dans la chambre. Il avait sa valise sur le lit, déjà pleine, ouverte, ainsi qu'un sac par terre, qui lui était fermé.
- Je suis désolée.
Il se retourna vers moi, les yeux plissés. Moi même je ne savais pas pourquoi j'avais dis cela.
- Pour ?
- Pour... avoir oublié ton anniversaire. Joyeux anniversaire, soufflai-je.
Encore et encore, je gardais ce sourire aux lèvres pour accompagner ces choses débiles que je disais. Mais j'eu quand même chaud au coeur lorsque je vis un petit sourire au coin de ses lèvres. Ça devait faire des lustres que je ne l'avais pas vu sourire.
- Oh, tu sais, commence-t-il. C'est devenu un jour totalement banal depuis des années.
Ça me faisait malgré tout mal au cœur. Il avança vers son lit pour poursuivre ses rangements, puis il s'arrêta un instant et tourna légèrement la tête vers la gauche, sans vraiment me faire face.
- Mais merci.
J'eu un pincement au cœur. Je ne dis plus rien, et il poursuivit ce qu'il devait terminer. Je n'arrivais toujours pas à dire si son petit sourire allait me manquer ou pas. Je me demandais si l'odeur de cette chambre allait changer. Si son odeur allait disparaître de cette pièce. Si tout ce qui touchait à lui allait disparaître.
- Alors ça y'est. Tu t'en vas.
Je dis cela dans une petite voix. Je ne m'adressais pas vraiment à lui, je me parlais surtout à moi-même. Je constatais, je réalisais que ça se terminait vraiment. J'avais tellement de colère, de haine, j'avais tellement envie qu'il s'en aille, qu'il disparaisse de ma vie. Mais maintenant que cet instant était arrivé, ça me procurait bien moins de joie que ce à quoi je m'attendais. Même qu'au contraire, j'étais presque triste.
Il avait quand même entendu. Il tourna doucement la tête vers moi, et son regard croisa le mien. Durant de longues secondes, nous nous fixions comme nous ne l'avions pas fait depuis très longtemps. Sans me rendre compte, j'admirais son visage. Je remarquais chaque détail. Je l'enregistrais dans mon esprit, pour pouvoir espérer ne jamais l'oublier.
Il brisa l'instant en prenant la parole.
- On sait tout les deux que c'est une bonne chose.
Il dit cela avant de se reconcentrer sur sa valise. Oui, c'était vrai. Je savais que c'était une bonne chose. Après tout les événements passés, ça ne pouvait être qu'une bonne chose. Mais ce n'était tout de même pas ce que j'avais envie d'entendre.
- Pourquoi tu dis ça ?
Je voulais le contredire et lui dire que ce n'était pas une bonne chose. Que je voulais qu'il reste. Mais je ne pouvais pas dire ça. Parce que je savais très bien que c'était faux.
- À ton avis. Depuis que je suis la je n'ai créé que des ennuis.
Ouais. C'était vrai que son séjour ici avait créé énormément d'ennuis. Mais la manière dont il le disait me dérangeait. Il était totalement indifférent.
- Il n'y a pas eu que de mauvais moments, tentai-je.
Malgré tout, les bons moments reviennent à mon esprit. Car malgré tout, ce sont ces moments la qui ont été plus forts. Plus imposants dans mon esprit, bien qu'ils soient plus rares.
- Bah moi, quand j'y pense, je n'arrive pas à me souvenir d'un seul bon moment.
- Comment tu peux dire ça ?
Sa phrase m'avait affectée. Comment pouvait-il ne pas s'en souvenir ? Comment pouvait-il oublier tout ces instants passés ensemble ? Ça ne comptais donc tellement pas pour lui ?
Il y'a quelques temps, ça ne m'aurait pas surprise. Parce qu'il y'a quelques temps j'étais persuadée qu'il faisait semblant depuis le début. Mais aujourd'hui ce n'était plus le cas, alors comment pouvait-il dire ça ?
Il ne répondait toujours pas à ma phrase. Alors je me ressaisi, et croisai les bras.
- Je ne vois pas les choses comme tu les vois, réformulai-je.
- Non, bien-sûr toi tu vois les choses uniquement comme ça t'arrange.
Ça Son ton indifférent me surprenait. Il avait vraiment de s'en tapper. Comme si ça ne l'affectait pas du tout. Alors que moi, je devais faire des efforts surhumains pour ne pas montrer ma déception.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu sais très bien ce que tu représente pour moi, Maya.
À vrai dire, non. Je n'en avais aucune idée. Je ne savais plus. Depuis que ma mère m'avait expliqué pourquoi elle avait choisi Adam, tout était devenu flou dans ma tête. Depuis que je savais qu'Emily avait un lien avec le fait qu'il soit la, je ne savais plus quoi penser.
- Mais ce que tu ne sais pas c'est qu'a cause de toi j'ai vécu une année merdique.
Je ne répondis rien. Je savais très bien que je n'étais pas totalement blanche, que j'avais fais pleins de choses de travers, et que ça m'est arrivé d'avoir des propos blessants à son égard. Mais c'était quand même abusé de dire qu'à cause de moi son année avait été merdique.
- À cause de toi, tout ce qui me semblait facile est devenu insurmontable, parce qu'à cause de toi j'ai vu des choses que je ne voyais pas avant ! J'ai... ressentis des choses que je ne ressentais pas avant.
- Tu veux peut-être qu'on parle de tout ce que moi j'ai enduré à cause de toi ?
Ce n'était pas le moment de tout mettre à plat. Je n'étais pas venu pour ça. Enfait je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais montée, j'espérais peut-être que ça se termine bien. Malgré que je sache que c'était impossible. Mais je voulais avoir un dernier souvenir positif, avant qu'il ne s'en aille. Car je ne risquais pas du tout de le revoir. Peut-être que c'était vraiment le bon moment pour tout mettre à plat, finalement.
- C'est à moi de dire tout ça, tu comprends ? Je ne t'ai jamais rien fais, je ne t'ai jamais imposé quoi que ce soit ! Je n'ai jamais cherché à contrôler ta vie, contrairement à toi !
- Maya, absolument tout ce que je fais est relié à toi ! C'est comme ça que tu contrôle ma vie !
- Et malgré tout, je suis toujours là à revenir vers toi, c'est comme ça que toi tu contrôle la mienne !
Un putain de contrôle qui me pourrissait autant ma vie que mes pensées.
C'était peut-être une mauvaise idée de hausser la voix ainsi, on risquait de nous entendre. Mais je m'en fichais à ce moment la. C'était certainement la dernière fois que je lui parlais, alors je me suis lâchée.
Mais après ma phrase, je ne dis plus rien, et essayai de me calmer. Il me regarda durant un long moment. De haut en bas, ce qui me mettais mal à l'aise.
- Ouais, c'est évident.
Que voulait-il dire par la ? Est-ce le fait qu'il ait un contrôle sur moi qui était évident ? Je fronçai les sourcils, mais je n'osais pas demander.
- Tu sais, je voulais m'excuser.
Intérieurement je fus contente. J'avais besoin de ces excuses. Un petit espoir qui me laisserait croire qu'il regrettait peut-être.
- Tant mieux.
- Laisses moi finir. J'ai dis je voulais. Puis je me suis rendu compte que je ne suis pas désolé. Tu sais pourquoi ?
Pourquoi ? Cette question je me l'étais posée un million de fois. Mais je n'avais jamais trouvé de réponse. Pourtant, quand il dit cela, je n'étais pas impatiente qu'il poursuive. J'étais bien trop occupée à remarquer le changement du ton de sa voix. Soudain, il n'était plus indifférent. Il était méchant.
- Parce que je suis égoïste. Méchant, et mauvais. Parce que je fais de mauvais choix qui te blessent toi, et que je ne regrette pas du tout. Tu es tellement aveugle, Maya.
Il n'y avait aucun doute. C'était bien de la méchanceté. Le Adam qui ne m'avait pas du tout manqué, et qui ne me manquera certainement pas. Toujours aussi blessant. Ses propos me poignardaient, et je luttais pour ne pas laisser paraître quoi que ce soit. Mais c'était impossible. J'avais peut-être changé, mais quand il s'agissait de lui, j'étais toujours la fille fragile qu'il arrivait à faire pleurer.
- Tu es tellement aveugle pour ne pas voir à quel point je suis mauvais pour toi ! Alors si je dois te blesser encore et encore pour que tu le comprennes, je le ferais sans hésiter, et c'est bien pour cela que je ne suis absolument pas désolé que tu souffres.
Je n'étais clairement pas assez forte. Je voulais intérieurement faire la paix avec lui. Mais quelle paix ? Il n'y en avait aucune. Son regard noir, son visage crispé, son ton élevé. Tout était la pour me montrer qu'il n'y aurait jamais de paix. Que ça serait toujours la guerre. Mais à quel prix ? Il n'y en avait aucun. La seule chose qu'on gagnait, c'était d'avoir plus mal. En tout cas, moi, j'avais très mal. Et je détestais ça. Mais la chose que je détestais encore plus à cet instant, c'était lui. À cet instant, je l'ai détesté de tout mon âme. Et ce n'était pas la première fois que je le détestais autant, car ce n'était pas la première fois qu'il me blessait autant. Mais malgré tout, lorsque cette haine passait, je revenais vers lui. En espérant que cette fois, il ne me briserait pas le coeur. Que ça se terminerait bien. Mais me revoilà encore. Exactement pareille. À le détester de tout mon âme. Le cœur brisé.
- Tu sais pourquoi je suis venue te voir maintenant ?
Ma voix tremblait et mes yeux étaient humides. Je retenais mes sanglots, mais j'avais arrêté d'essayer d'empêcher ces larmes de couler.
- Ouais, dis à ta mère que j'ai terminé.
- Non. Je suis venue pour te dire au revoir.
C'était bien ça. Je n'arrivais pas à trouver le mot plutôt, mais c'était bien ce que je voulais. Des adieux. Je n'espérais pas d'enlaçades, mais je m'attendais quand même à mieux que ça.
- Mais maintenant je n'ai plus rien à te dire, poursuivai-je. Tu ne mérites clairement pas d'adieux.
- Arrêtes Maya...
- Non, le coupai-je. Vas-y, descends. Ne perds pas plus de temps. Moi en tout cas, j'en ai perdu tellement avec toi.
Il ne dit rien, et il ne bougea pas durant les premières secondes. Il ne faisait que me fixer, la bouche entre ouverte. Je ne me souciais plus de ce qu'il pensait de moi. Je n'avais plus peur qu'il me voit entrain de pleurer. Si me voir faible lui donnait de la satisfaction, tant mieux pour lui. Mais je m'en foutais désormais. La seule chose que je voulais c'était qu'il s'en aille. Ou plutôt qu'il dégage. Qu'il parte loin de moi, quelque part ou il ne m'atteindrait pas. Je voulais qu'il parte.
Et c'est exactement ce qu'il fit.
Il ne me donna pas plus de considération, et pris son sac, ainsi que sa valise, afin de franchir le pas de cette porte pour la dernière fois. Je le regardai une dernière fois avant qu'il ne disparaisse définitivement de ma vue.
Et je me retrouvai seule.
Je ne savais plus quoi penser.
Je restai dans cette chambre, à faire les cent pas, essayant de trouver un sens à tout ça. Qu'est-ce que je devais en penser ? Mais surtout, qu'est-ce que j'en pensais réellement ? Je n'en avais aucune idée. Alors je marchais de tout les côtés dans cette pièce, tentant de maîtriser ma respiration devenue bien trop forte et rapide, et d'atténuer la boule installée dans ma gorge.
J'allais de droite à gauche. De la porte vers la fenêtre. Et lorsque je me rapprochai de la vitre de celle-ci, mon attention fut attirée par la voiture en bas de la maison. Et sans m'en rendre compte, je m'arrêtai de marcher. Et je contempelai Adam mettre ses affaires a l'arrière de cette voiture. Je ne remarquai même pas la dame à côté qui serrait la main de ma mère.
Tout ce que je voyais, c'était lui.
Jusqu'à ce qu'il monte dans cette voiture.
Je la regardai rouler le long de la ruelle, s'éloigner petit à petit, jusqu'à disparaître définitivement de mon champ de vision.
Et ça y est. Il n'y avait plus rien.
Incroyable, horrible, atroce.
C'était comme-ci une partie de moi m'avait été retirée, et emmenée dans cette voiture.
Ou plutôt mon être tout entier.
Car il ne restait plus rien de moi.
Je disais ne pas savoir ce que j'en pensais, mais je me voilais la face. Ce que j'en pensais était évident.
Incroyable, horrible, atroce.
Ne plus arriver à retenir mes larmes était atroce. Toute les fois ou j'avais pleuré ces dernières semaines étaient tellement nombreuses que je ne saurais les compter. Mais cette fois la, c'était différent. Lorsque cette voiture disparue de mon champs de vision et que je réalisai ce que cela signifiait, je n'avais pas que pleuré. Je m'étais effondrée. Je tentai de m'agripper à la commode près de la fenêtre, pour eviter de me laisser tomber. Je ne pouvais retenir les bouffées de sanglots qui sortaient de ma bouche tels des sons étouffés. J'avais du mal à respirer. Mes yeux me faisaient mal. Je ne voyais plus rien, ma vision était tellement flou que je préférais garder mes paupières fermées. Je pleurais fort, très fort. Je me suis effondrée. Et c'était atroce.
J'ai vécu les huits mois les pires de ma vie. J'aurais aimé dire que c'était les meilleurs, j'aurais aimé dire que les choses qui m'avaient déchirée et brisé le coeur ne faisaient pas le poids face à celles qui m'avaient rendu heureuse. Parce que c'était vrai. Je me suis sentie heureuse tellement de fois près de lui. Je me suis sentie importante.
Mais non. Je ne pouvais pas dire ça. Car ce n'était pas suffisant. Car je n'arrêtais pas de pleurer. Car j'avais commencé à douter de cette importance que je pensais qu'il me donnait.
Je n'étais pas importante à ses yeux, si ça s'trouve. Si ça s'trouve, ce n'était qu'un jeu. J'ai été persuadée par cette hypothèse très longtemps, aussi. Mais lorsque ma mère m'a avoué ce qu'elle voulait en choisissant Adam, les choses ont changées. Le doute est revenu. L'espoir a refait surface. Ou le désespoir. Était-ce mieux ou pire ? Je ne savais pas. Je ne savais pas si je préférais qu'Adam m'ait considéré comme un jeu, ou qu'il s'était attaché à moi de la manière dont ma mère l'avait prédit.
Car j'avais tellement peur. Je commençais tout juste à me mettre dans la tête qu'Adam ne faisait que jouer avec moi et mes sentiments, que ça l'amusait de me voir aussi mal, et qu'il était tellement bon acteur qu'il arrivait à se faire passer pour quelqu'un qui regrette, et qui tient à moi. Mais je commençais à me dire qu'il y'avait une autre vérité, une vérité bien pire, et c'est cette vérité qui me faisait peur. J'avais peur que ma mère ait réussi, peur qu'Adam n'ait vu en moi qu'une copie conforme d'Emily, qu'il s'était attaché à moi pour la ressemblance que j'avais avec cette fille, et non la personne que je suis. Adam ne m'avais jamais expliqué la nature de la relation qu'il entretenait avec elle, mais il était évident pour moi que ça dépassait le stade de l'amitié. Et c'était peut-être pour cela que j'avais tant cru qu'il y avait quelque chose entre lui et moi, car il y avait vraiment de l'amour, ce n'était pas une illusion. Mais cet amour n'était pas envers moi.
Sans m'en rendre compte, je m'étais éloignée de la commode, et j'avais fini a genou, au sol, les bras agrippés au lit. Je remarquai que mes larmes avaient coulés sur les draps, mais je ne me retenais tout de même pas. J'ignorais si je réussirais à me relever ou non. J'avais l'impression que je pourrais rester dans cette position, à sortir toute les larmes de mon corps, une éternité. Que je n'allais jamais m'en remettre.
¤
2 semaines plutard
J'avais peut-être raison. Je n'allais peut-être jamais m'en remettre.
Deux semaines étaient passées, et j'avais toujours aussi mal. J'avais peut-être réussi à me relever, mais j'étais quand même incabaple d'avancer. J'avais toujours cette boule dans la gorge lorsque je repensais à lui, ou que je le voyais au loin, au lycée. Oui, je l'ai revu au lycée. Mais uniquement de loin, et très rarement. En deux semaines, je ne l'avais aperçu que deux fois. Et il était bien trop loin pour qu'il ne me remarque. J'ignorais ou il était, désormais. Ou il vivait, ce qu'il faisait, ce qu'il comptait faire. Tout ce que je savais, c'est qu'il n'avait pas quitté la ville.
- Lia ? fis-je en ouvrant la porte. Que fais-tu la, je croyais qu'on se voyais à 17h.
Je n'avais peut-être pas réussi à aller mieux, mais en deux semaines, j'avais quand même réussi à faire samblant d'aller mieux. Jouer la comédie, c'était un domaine dans le quel j'excellais de plus en plus.
- Non, on a dit qu'à 17h, on devait se retrouver chez moi. Mais maintenant, on doit se préparer.
- Et on se prépare chez moi ?
Elle entra sans que je ne l'invite, et se retourna vers moi le sourcil levé.
- Tu plaisentes j'espère.
Soudain, je me reppelai de ce qu'on avait prévu.
- Oh, mais oui bien-sûr ! Tu devais passer me prendre en rentrant du centre commercial, et on irait chez toi.
- Exactement, et j'aimerais que tu en donnes un peu plus du tien au lieu d'oublier nos planning.
- Désolée, j'avais la tête ailleurs.
Effectivement, on devait aller chez elle, et Laura nous rejoindrai à 17h. Lia doit sûrement m'en vouloir de ne pas donner autant d'importance à ce bal que ce qu'elle espérait, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.
Elle me regarda longuement, peut-être attendant une réaction, mais je ne fis rien.
- Alors, tu vas chercher tes affaires, oui ou non !
- Okey, j'y vais !
Sans plus attendre, je montais dans ma chambre pour prendre, dans un sac, ma robe et mes chaussures. Quant aux accessoires et au maquillage, nous avions prévu de choisir chez Lia ce qui conviendrai le mieux. Nous préparer allait prendre du temps, c'est pour ça que lorsque nous arrivions chez elle, nous ne tardâmes pas à commencer à se coiffer ainsi que se maquiller, et s'habiller. Lia avait choisi une longue robe rose pale, d'une matière semblable à du satin, avec un col V et un dos croisé. Cette robe mettait ses jambes en valeurs, surtout avec la fente qui remontait jusqu'au haut de ses genoux, et ses talons qui allongeaient ses jambes déjà bien longues. Quant à ses cheveux, elle fit des boucles à l'aide d'un fer à boucler, et les laissa tomber le long de son dos. Elle était magnifique.
Quant à moi, ma robe était de couleur bordeau, l'une de mes couleur préférée. Une robe courte, qui m'arrivait un peu au dessus des genoux, juste assez court pour que je me sente à l'aise. Cintrée à la taille, et evasée à partir de la, je me sentais bien dedans. J'ai horreur des robes serrées. Quant au col, c'était le genre qu'on appelait col bateau, qui descendait légèrement sur les épaules. Et elle avait aussi des petite manches, bien qu'elle ne s'arrêtent qu'au quart de mes bras. Pour les chaussures, je voulais mettre des talons, mais après avoir essayé une paire, j'ai compris que je ne savais pas du tout marcher avec. Alors j'ai opté pour une paire plus confortable, bien qu'elle ait un petit talon, celui -ci était petit et épais, ce qui rendais la chaussure plus facile à porter. Ma tenue était simple, confortable et jolie. Et pour ce qui est des cheveux, je les ai attaché en une simple queu de cheval légèrement haute, afin de dégager mon visage.
Laura nous rejoignit comme prévu vers 17h, et elle avait ramené une bonne grosse trousse de maquillage. Elle ne pu faire le bonheur de Lia autrement.
Lia s'occupa de me maquiller, en suivant bien mes instructions qui étaient que je voulais que ce soit naturelle. Et lorsque je me regardais enfin dans le mirroir pour découvrir ce que ma mise en beauté et ma tenue donnaient, j'étais contente du résultat. Bien évidemment, Lia était plus éclatante. Mais je me trouvais quand même jolie. C'était bien mon style, et tout ce que j'aimais.
Laura était la seule de nous trois à avoir un cavalier. C'est bien pour cela qu'elle partit plutôt que moi et Lia, afin d'y aller avec lui. Ça aurait pu me surprendre que Lia n'ait personne d'ailleurs, vu qu'elle était devenue populaire, mais moi je savais bien qu'elle avait fait en sorte de n'avoir personne pour pouvoir être avec moi. Mais je ne lui avais fais aucune remarque à propos de cela, car j'appréciais bien son geste.
C'est donc ainsi que nous nous dirigeâme vers ce bal de fin d'année dans la voiture de Lia. Lorsque nous arrivions, il n'était pas si tôt, et la fête avait déjà commencé. Il y avait déjà plein de voiture garée dans le parking, et nous pouvions entendre un écho de musique provenant du gymnase ou se passait le bal.
Je restait bien près de Lia lorsque nous nous approchions de l'entrée, car je ne voulais pas prendre le risque de la perdre, une fois à l'intérieur. J'avais bien trop peur de me retrouver seule.
Je passais mon bras sous le sien, et c'est ainsi qui nous pénètrâmes au coeur de cette soirée.
C'est parti. Que la fête commence.
¤¤¤
¤RE-HOLÀ¤
C'était vraiment un très long chapitre.
Je suis sûre que vous me détestez à l'instant 😂🙈♥️
Nan mais sérieusement, vous préférez les chapitre long comme ça, ou un peu plus court comme les précédent ?
En tout cas, sachez le, les deux derniers chapitres qui arrivent sont aussi très long ! 😅
Comme toujours, j'attend vos commentaire, merci d'être de plus en plus à lire mon histoire et a commenter, ça me touche vraiment ♥️♥️
Du coup on se retrouve vendredi prochain ?
Aller,
BISOU ♡
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