Chapitre 32

HEY

Avant de commencer, merci ÉNORMÉMENT, car ce livre à dépassé les 15k de vues, et je n'en reviens pas 😱 quand je pense qu'on se rapproche des 20k olala c'est trop 🙈

Ensuite, je tiens à vous informer que Do Not Love Me à désormais une bande annonce ! Yeah !

Vous la retrouverez dans la toute première partie de l'histoire, avant le prologue, allez jeter un coup d'œil ♥️

BONNE LECTURE

Une fois que j'eu terminé, je décidai de m'attacher les cheveux en arrière pour éviter d'avoir des mèches mouillées qui me colleront au visage. J'avais persque terminé, quand soudain la porte des toillettes s'ouvrit, laissant entendre deux rires bien aiguës et narquois passer la porte.

- Bah alors, on a pas fini de se nettoyer ?

Comme si j'avais encore envie de me la voir, celle la.

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Je ne pris pas la peine de lui adresser un mot. À quoi cela servirait ? Je regrettais déjà d'avoir fais une scène à la caféte, je n'avais fais que me ridiculiser. La fille qui accompagnait Alexia s'en alla, et je me retrouvai seule avec cette dernière.

- Qu'est-ce qui s'passe, on a perdu sa langue ? reprend-t-elle. Ou est passé toute l'assurance que tu as essayé de prouver à la caféte, hein ? Tu joues la maligne en public, mais maintenant qu'on n'est que toi et moi, tu n'oses plus parler.

- Qu'est ce que tu me veux Alexia, dis-je sans lui lancer un regard.

- Ce que je te veux ? répéte-t-elle. Je croyais avoir déjà été bien assez clair avec toi, et que tu avais bien compris que tu devais prendre tes distances avec Adam.

J'avais presque envie d'éclater de rire. Est-ce une blague ?

- Et moi je croyais t'avoir déjà dis qu'Adam était assez grand pour choisir ses fréquentations.

- Ne joues pas à ça avec moi, me menace-t-elle.

- Fiche-moi la paix.

Je me dirigeai enfin vers la porte et je sortis des toilettes. Mais je n'eu le temps de faire au delà de trois pas dans le couloir qu'une main se posa sur mon avant bras pour m'empêcher d'avancer.

- Je te le répète, ne joue pas à ça avec moi ! insiste-t-elle.

- Lâche-moi, ordonnai-je.

- J'te conseille de ne pas rentrer sur ce terrain car crois moi, tu vas perdre.

- Je t'ai dis d'me lâcher ! criai-je en me libérant de son emprise. T'es complètement folle ou quoi ?

Elle ne répondit pas. Elle semblait surprise de me voir lui crier dessus ainsi.

- Tu n'te dis pas que si Adam ne te donne pas assez d'importance c'est tout simplement parce qu'il n'en a rien à faire de toi ?

- Tu sais pas du tout de quoi tu parles ! réplique-t-elle fermement.

- Tout ce que je sais c'est que-

- FERME-LA ! Me coupe-t-elle. Tu t'attends à quoi au juste ? Tu dis que je me crois dans Mean Girls, mais entre nous, qui se croit dans une comédie romantique ? Le mec parfait qui s'intéresse sans raison à la petite fille banale et insignifiante ? Même si t'étais la dernière meuf sur terre, il ne te toucherais pas. Alors c'est la dernière fois que je te préviens.

- Qu'est-ce que vous faites ? fit une voix que je reconnais.

Adam s'approcha de nous deux, et il nous regarda, l'une après l'autre. Mes yeux restèrent rivés sur Alexia.

- Il faut bien que je me défende, elle ne veut pas me laisser tranquille ! dit Alexia.

Elle pris une voix plus aiguë, et plus enfantine. Ce n'était plus la même voix deux secondes plus tôt.  Je la trouvais... forte. Moins bête. Elle savait jouer son rôle de méchante a la perfection. Et elle avait probablement raison, peut-être était-ce moi qui me croyait dans une comédie romantique. Mais dans la vraie vie, elle avait bien choisi son rôle. Car dans la vraie vie, la petite fille banale et insignifiante ne gagne pas.

Adam posa son regard sur moi, un regard pensif et vide de sentiment à la fois. Je ne dis rien, et me contentai de me dire intérieurement à quel point Alexia était une fille incroyable, dans les deux sens du terme.

- Elle se mêle de tout, c'est fou ! reprend-t-elle.

Je lancai un regard vers Adam et le vis se frotter les yeux de son pouce et de son index. Il semblait exaspéré.

- Bon sang, tu vas la laisser tranquille ?

Ou peut-être avais-je une chance de gagner.

- Merci..., soufflai-je, ravie qu'il prenne ma défense.

- C'est a toi que je parlais ! crie-t-il en se tournant vers moi.

Pardon ? Comment ça, c'est à moi qu'il parlais ? C'est à moi de laisser Alexia tranquille ? Depuis quand ? Je rêve ? C'est une blague ? Ou sont les caméras ?

Je le regardai, choquée. Je ne savais plus quoi dire et je ne comprenais rien. Comment osait-il faire ça ? Il savait très bien que c'était elle qui s'en prenait à moi pour une raison inconnue, jamais je ferais un truc pareil.

- J'te demande pardon ? osai-je dire après un long moment de silence.

- Tu m'as très bien entedu.

- Non, je ne crois pas. Parce qu'il m'a semblé que tu étais entrain de m'accuser, alors j'ai sûrement très mal entendu.

- Tu fais chier tout le monde Maya, retourne jouer dans ton bac à sable, ça sera mieux pour toi.

Je ne savais plus quoi répondre. Soudain, je me rendis compte qu'environ la moitié du lycée étaient autour de nous, à nous regarder. C'était la deuxième fois en une journée que je me tapais la honte devant tout le monde, j'avais explosé mon record. Je voyais Alexia qui avait un sourire au lèvres, ravie qu'Adam agisse de la sorte avec moi, puis mon regard croisa Lia, celle-ci était entre la foule et elle me lança un regard dans lequel je réussi à déchiffrer de la désolation. Je reposai mes yeux sur Adam, et tentai de lui faire face.

- T'es vraiment un gros con, Adam.



- Que se passe-t-il, ici ?!

Une voix grave et masculine attira notre attention à tous. Il s'agissait du proviseur. Il traversa la foule, et arriva jusqu'au point ou nous nous trouvions, près des toilettes des filles.

- C'est vous qui avez fait tout ce cinema ? dit-il en nous regardant, moi et Adam.

- Non, monsieur, il ne s'est rien passé, dis-je avant de regarder Adam. Rien du tout.

- Bien essayé. Mais toi, et toi, dans mon bureau. Tout de suite.

Génial. Il ne manquait plus que ça. Le proviseur s'en alla, et je regardai Adam. Il me lança un regard noir, et je ne pris le temps de me demander une énième fois ce qui lui prenait. Je soufflai un bon coup, et j'ai dû donc, malgré moi, me rendre au bureau du proviseur accompagnée d'Adam. Enfin, "accompagnée" n'était pas vraiment le mot juste. Nous marchions côte à côte, mais personne ne calculait l'autre.

- Alors. On m'explique ? dit le proviseur une fois dans son bureau.

- Je vous ai déjà dis, monsieur. Il n'y a rien eu, dis-je.

- Pourquoi la moitié des élèves se sont retrouvés autour de vous alors ?

- Disons, qu'il y'a eu une légère embrouille. Rien de plus. Et la moitié des élèves sont bien trop curieux.

- Ah, donc c'est la faute des élèves, mais pas la vôtre ?

- Non, c'est pas ce que je voulais dire..

Je faisais de mon mieux pour nous sortir de cette situation, mais Adam, lui, ne faisait aucun effort. Je n'avais pas l'impression qu'il en avait la moindre chose à faire.

- Et vous, jeune homme ? demanda-t-il soudainement. Qu'avez vous à dire sur ce sujet, qu'en pensez vous ?

Adam releva la tête à l'entente de son nom. Il n'avait toujours pas l'air de s'en soucier, mais moi si. Et à ce moment la, je priais pour qu'il ne dise rien qui nous sanctionnerait tout les deux.

Le proviseur attendait toujours une réponse de sa part, et Adam mit du temps avant d'ouvrir la bouche et de parler enfin.

- J'en pense que la moitié des élèves ne sont pas les seuls à être bien trop curieux.

Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à devoir rester une heure de plus après les cours. Le proviseur, n'ayant absolument pas apprécié se faire traiter de curieux par un élève, nous a donc chargé de ranger la bibliothèque du lycée après les cours. C'était la dernière chose dont j'avais besoin à ce moment la.

Depuis ce matin la, je n'avais qu'une idée en tête et c'était de vite terminer cette journée pour pouvoir rentrer chez moi et me mettre sous ma couette. Il ne m'était arrivé que des galères. D'abord au réfectoire, ensuite à côté des toilettes des filles, et enfin à la bibliothèque. Et au lieu de vite rentrer chez moi, j'allais devoir me prendre une heure de plus dans cette endroit, et supporter Adam et son humeur désagréable.

C'est de force que je me traînai à mes cours de l'après midi, et durant tout le long, je n'avais qu'une hâte c'était que ça se termine et vite. Quand j'entendis la sonnerie de mon dernier cours, j'étais tellement heureuse, je n'y croyais plus. Mais je ne devais pas me rejouir trop vite, car je devais rejoindre Adam à la bibliothèque pour ranger les livres, et je sentais que ça allait être une heure très longue.

En y arrivant, je trouvais un prof, et un élève qui rangeait ses affaires. Tout les deux s'apprêtaient à partir. Le prof me vit, et me demanda si c'était moi qui était chargée de ranger ce soir. C'est à contre coeur que je répondis oui.

- Bien, dit-il. Les livres de ce rayon sont un peu en désordre, il va falloir arranger tout ça, et il y'a des piles la bas que vous devrez remettre à leur place, faites en sortes de les ranger par catégorie. Si vous vous perdez, aidez vous de cette liste, vous vous y retrouverez mieux.

Il me tendit une liste ou était marqué l'emplacement de chaque catégorie de livre avec le numero de rayon et de rangée.

- Heu... merci, dis-je.

Je devais vraiment faire tout ça ? Vite qu'Adam arrive et qu'il puisse m'aider.

- Bonne chance, me dit le prof avant de s'en aller.

Ce dont j'avais surtout besoin, c'était de courage. Je me retrouvai seule dans cette bibliothèque, et décidai de commencer par les piles de livres qui se trouvaient sur l'une de table. Je pris la liste que me donna le professeur, et vis les catogories présentes. Il y avait un peu de tout, Histoire, Biologie, Science de l'homme et j'en passe.

Sans m'en rendre compte, je passai énormément de temps à trier tout ces livres. J'avais déjà terminé deux piles. Et ce qui m'interrompu fut le bruit de la porte de la bibliothèque. J'entendis des rires de l'autre côté de cette dernière, mais seul Adam entra. Je l'avais complètement oublié.

- C'est pas trop tôt, chuchotai-je à moi même.

Il avança vers le rayon ou je me tenais debout à remettre les livres que j'avais triés à leur place, et il appuya son épaule sur l'une des rangée.

- Alors tu fais quoi ? demande-t-il.

- Je traie des vaches. Ça se voit pas ?

- Très intéressant. Tu t'amuses, j'espère ?

- C'est la fête ! dis-je avec une note d'ironie.

Sans que je comprenne pourquoi, il se mit à sourire. Son sourire n'était pas comme d'habitude. Ce n'était pas le sourire du Adam Sympa que je connaissais, c'était un autre sourire qui cachait quelque chose.

- Tant mieux, dit-il.

Et d'un coup, sans que je ne vois quoi que ce soit venir ni que je ne comprenne la moindre chose, il passa un coup de main, et il fit renverser tout ce que j'avais fais. Tout ce que j'avais rangé, même certains livres qui étaient déjà à leur place avant mon arrivée, se retrouvèrent au sol. Je sursautai, et reculai en suffoquant.

- ÇA VA PAS T'ES FOU ! lui criai-je en panique.

- Oh merde, fit-il sans la moindre culpabilité. J'espère que tu t'amuseras encore plus, comme ça.

Mes yeux s'écarquillèrent, et je restai choquée face à ce qu'il venait de faire et dire.

J'avais du passer plus d'une demi heure à faire tout ça, à ranger tout ces foutus bouquins, et d'un simple geste il me fit perdre mon temps. Je ne comprenais plus rien. Je n'en revenais pas, c'était incompréhensible.

Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi agissait-il comme ça ? Je l'insupportais à ce point ? Non, ce n'était pas possible. Ça ne lui ressemblait tellement pas !

Cette personne qui venait de renverser ces livres n'était pas Adam. C'était une facette que je n'avais jamais vu de lui, une facette dont j'ignorais l'existance. Est-ce qu'elle avait toujours été la ? Ou était-elle simplement une facette, trompeuse et superficielle. Je me rassurais en me disant que c'est la deuxieme option, mais une partie de moi restait choquée par ce qui venait de passer. C'était impossible à croire.

Ça ne ressemblait ni au Adam sympa, ni au Adam mystérieux. Le Adam sympa n'aurait pas manqué de m'aider à tout ranger. Quant au Adam mystérieux, il se serait contenté de m'ignorer, comme il le fait tout le temps.

Ces dernières semaines, c'est tout ce que je l'avais vu faire. M'ignorer. Faire comme si je n'existais pas, ignorer tout ce qu'on avait vécu ensemble.

Mais ce soir là, ça ne s'arrêtait pas là. Ce jour la ce n'était pas que de l'indifférence, c'était de la méchanceté. Il avait été méchant avec moi, il avait cherché à m'atteindre, à me faire du mal, à me rabaisser.

Il voulait que je me sente mal.

Est-ce normal de vouloir ça à quelqu'un qui ne vous a jamais rien fait ? Et surtout, quelqu'un avec qui vous avez partagé des moments de vie, avec qui vous avez rit, parlé durant des nuits, a qui vous vous êtes confié et qui s'est confié à vous ? Non, certainement pas. Alors pourquoi me voulait-il ça à moi ? Qu'avais-je fais pour qu'il montre autant de haine envers moi ?

Tout ce que je pouvais dire, c'était qu'il avait réussi à me faire sentir mal. La journée avait été difficile, mais cet moment la était la goutte de trop.

Je sentais tout à coup une larme me monter à l'œil. Non, il en était hors de question. Ce n'était pas assez imporant, je ne suis tout de même pas aussi faible. J'arrive à l'empêcher de couler, puis je repris mes esprits. Il fallait que je termine de ranger cette bibliothèque. C'était pas grave, j'allais laisser passer, encore une fois, espérant que le lendemain serait un jour meilleur.

En même temps, je ne pense pas qu'on puisse faire pire.

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