Chapitre 27

Je vous laisse devnier qui est en media.. 😌

La fin du chapitre précédant :

Ce qui me sort de mes pensées, c'est le bruit de la porte qui claque. Quelqu'un venait d'entrer, et sur le moment je n'ose pas bouger. Je n'arrive pas apercevoir qui c'est de l'endroit ou je me trouve et durant un instant, l'idée que ce soit Adam m'a traversé l'esprit.

- Adam ? dis-je en me précipitant vers l'entrée.

Mais je redescend vite sur terre, et c'est en voyant qui c'est que je regrette de ne pas être allée me coucher pour le reste de l'année. Oh nan..

~

- Désolée de te décevoir, mais ce n'est pas Adam. Ce n'est que moi.

Elle s'avance vers le salle de séjour ou je suis

- Lia ? dis-je d'une petite voix.

- Exactement ! Rassures moi, tu te souviens encore de qui je suis ? Tu sais, Liana, ta meilleure amie, celle que tu as abandonnée au centre commercial en pleine nuit, après lui avoir pris ses clés de voiture. Ta mémoire est bien rafraîchis comme ça ?

- Lia je.., commence-je sans terminer ma phrase.

- Quoi ? Tu n'as rien a dire ?

- Je suis désolée.

- J'espère bien que tu l'es, dit-elle froidement. J'étais complètement paumée dans ce magasin, j'ai cru que j'allais dormir dehors !

- Comment tu es rentrée ?

- Parce que ça t'intéresse maintenant ?

- Biensur que ça m'intéresse ! Lia, je suis vraiment désolée de t'avoir fais ça, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai paniqué et tout ce à quoi je pensais c'était...

- D'aller le retrouver ? me coupe-t-elle.

Je ne lui répond rien, et lâche un soupir.

- Tu es partit voir Adam, n'est-ce pas ? Dit-elle.

- Je peux t'expli..

- Non ! Je n'veux même pas savoir pourquoi, je sais juste que tu l'as fais. Je sais pas ce qui t'arrive Maya, ce mec a une influence sur toi, et je te vois t'attacher à lui de jour en jour, tu es peut-être même entrain de tomber amoureuse ! D'accord, ça m'aie arrivé plusieurs fois de faire des blagues sur vous deux, mais ça ne reste que des blagues et tu sais très bien ce que je pense réellement de lui. Il est peut-être beau et sympa parfois, il n'en reste pas moin un garçon qui peut sortir avec Alexia, en plus du fait qu'il disparait et réapparaît comme ça lui chante, sans jamais que tu ne saches ce qu'il fou !

- Non, je t'assure Lia qu'il est bien plus que ça !

Elle ne répond pas immédiatement. Durant un instant, l'expression sur son visage change, et elle a l'air de ne pas me comprendre.

- Tu me déçois, Maya.

Outch.. Je n'aurais pas pensé que de telles paroles pouvaient blesser autant.

- Le jour ou tu te rendra compte que j'ai raison, ne compte pas venir chercher du réconfort auprès de moi. Tu peux penser que je t'abandonne, mais souviens toi que tu m'as fais exactement la même chose.

Son regard était froid, sec, fermé. Ça n'a rien avoir avec la Lia que j'ai l'habitude de côtoyer. J'ai peut-être mérité ce qu'elle me dit, malgré que ça me brise le coeur de l'entendre. Ça fait mal, très mal.

Elle ne perd pas plus de temps, et décide de s'en aller. Me laissant seule.

~ Point de vue d'Adam ~


Parfois, j'ai vraiment l'impression d'avoir un raisin sec à la place du cerveau.

Je vais bientôt arriver à l'endroit prévu. Ce connard de Sam m'a harcelé de messages toute la matinée pour que je me pointe, mais j'ai préféré rester à la maison. Avec Maya. Pourquoi ? Sans doute parce que j'ai un raisin sec à la place du cerveau. Et pourtant, je pensais avoir retenu la leçon.

Flash back:

Les applaudissements et les lumières débordaient. Après avoir franchis la ligne d'arrivée, tout le monde autour de moi s'était  mis à venir me voir en criant. La fille assise derrière moi durant la course aussi semble avoir du succès, même si c'est moi qui aie fait tout le boulot. C'est le nouveau concept, courser avec une fille à bord. Je ne comprend pas l'intérêt, mais ça à l'air de plaire. Mon adversaire, lui, semblait avoir honte. C'est compréhensible, ça doit pas être facile de se faire battre par un mec de quinze ans. Même si ça ne fait que deux ans que je course, je me suis énormément amélioré. Non seulement grace à Emily, mais aussi à la moto qu'on à tout les deux achetée avec nos économies.

Je vois Emily un peu au loin, et je vais vers elle avant la prochaine course. Elle a l'air un peu nerveuse, elle est comme ça depuis hier, je ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle m'a dit qu'elle voulait me parler, mais je n'ai pas eu le temps de l'écouter.

- Alors, dis-je, tu ne viens pas féliciter ton meilleur ami ?

- Bravo, dit-elle.

- C'est tout ?

Elle hausse les épaules.

- Tu peux me dire ce que t'as maintenant ?

Elle me regarde puis elle baisse la tête.

- Et bien.., commence-t'elle. Enfait.. hum..

- Bah quoi ? Je t'écoute !

- Je... non, enfait c'est pas très grave.

- T'es serieuse ?

Elle ne me répond pas, et les nerfs commencent à monter en moi.

- Depuis ce matin tu me fais cette tête, dis moi ce que t'as !

Un mec arrive derrière moi et me dit:

- Hé, mec, les gens t'attendent pour ta course.

- J'arrive, lui dis-je.

Je me tourne vers Emily et celle-ci a toujours la tête baissée.

- Em', dis-je.

Elle ne répond pas.

- Em' ! Répète-je.

Toujours pas.

- Emily ! Crie-je.

Je la vois sursauter légèrement, mais toujours rien. Cette fois-ci je décide de la laisser, et de partir faire ma course.

- Non, Adam attend ! me ratrappe-t'elle.

Elle se met devant moi pour m'empêcher d'avancer.

- Dis moi ce que t'as ! Dis-je.

- C'est pas si facile..

- Écoute, je peux être la pour toi, peu importe la situation, mais pour cela il faut que tu me dises le problème.

"Adam, on t'attends !" Dis le mec.

- Ça va, je viens ! Lui dis-je.

Je me tourne vers Emily, et celle-ci a les yeux rivés sur moi.

- Alor-

- Je suis amoureuse de toi.





- Te voila enfin ! Me lâche Sam.

- J'étais occupé.

- Tu parles ! Lance Travis, l'un des mecs.

- T'as un problème ? Lui dis-je.

- Non, aucun, répond-t'il. Par contre toi, je pense que tu en as un.

- Pardon? Fis-je.

- C'est bon, arrêtez ! Dis Sam.

- Nan c'est pas bon, lâche Travis. On n'en a pas fini avec lui.

- Tu veux en finir tout de suite ? Dis-je. Je suis la, t'inquiète.

Il lâche un rire amer et avance vers moi. Je fais de même en lui montrant qu'il ne me fais absolument pas peur.

- C'est quoi ton problème? Lui dis-je.

- Mon problème c'est toi, dit-il. Toi et ta stupide sainte nitouche !

Sur le moment, je ne comprend pas trop. Puis après un instant, je saisis ce qu'il voulait dire. Maya. J'ai pourtant bien fais attention à tout, mais ce n'était apparemment pas suffisant.

- Tu te prends pour qui ? Lui dis-je le plus amèrement possible.

- Moi ? Répond-t'il. Toi plutôt, tu te prend pour qui pour aller et venir quand ça te chante ? On a des règles ici, et si ça ne te convient pas tu n'as qu'a dégager, tu auras tout ton temps à accorder à ta petite pute.

Mon cerveau, ou plutôt mon raisin sec, se mit sur pause un instant, et je n'ai pas répondu. J'ai préféré lui coller mon poing sur sa face de batard de toute la force que j'ai pu rassembler en moi. Ce coup valait plus que deux mille insultes, et surtout, c'est beaucoup plus satisfaisant que des paroles. Il tombe en arrière, et le reste des mecs qui étaient présents se mirent à intervenir, sauf que moi je n'en avais pas terminé avec lui, et j'avais encore de la rage à extérioriser. Ceci n'était qu'un petit coup face à ce qu'il venait de dire, et il méritait tellement plus. Je vais donc encore une fois vers lui, ne prêtant même pas attention aux autres, et mon coup de poing m'échappa plusieurs fois. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, j'étais hors de controle, mais ça je m'en fichais. Tout ce qui m'importait c'était de tabasser ce mec. Sauf qu'ils étaient trop nombreux à me retenir, et je reçu un coup de poing au visage, puis au ventre. Je ne réussi pas à distinguer de qui ils provenaient, je me tord juste de douleur. Je les entendais répéter les même phrases, "il est fou ce mec", "bordel calmez le" , "qu'est-ce qui fou dans notre groupe serieu ?" , "tout ça pour une fille"..

Les coups s'arrêtent, et je reste sur le sol. Une personne s'abaisse à moi, et j'arriva à voir que c'est Sam.

- J'ai rien contre toi Adam, mais si tu veux rester avec nous t'as intérêt à respecter les règles, et à ne surtout pas t'attacher.

Putain de merde.



- Je suis amoureuse de toi.

Durant une seconde, j'y ai cru. Juste une seconde.

- Tu crois que c'est le moment ? Dis-je.

- Pas du tout.

Puis, petit à petit, en voyant son regard, j'y crois de plus en plus. Et c'est la que je me fige. Comment elle peut être amoureuse de moi ? Elle n'a pas le droit ! Elle est sensé être ma meilleure amie !

- Dis quelque chose, je t'en pris.. me dit-elle.

J'étais vraiment figé. D'une oreille, j'entend encore le mec me dire que je devais aller faire ma course, mais je ne l'écoutais même plus.

- Comment tu.., commence-je.

Je ne réussi pas à terminer ma phrase car je ne savais moi-même pas ce que je voulais dire.

- Adam, tu viens ou pas ? dit le mec. Emily tu montes derrière lui?

- Hum.. oui, j'arrive.

- Je, dis-je. Je ne vais pas faire la course.

- Quoi ? Mais tout le monde t'attend ! Dit le gars.

- Désolé.

- Non, Adam.. fit Emily. S'il te plaît, ne me laisses pas...

Je n'osais pas la regarder dans les yeux, et je recule. Je vois le mec demander à un de me remplacer. Mon regard croise celui d'Emily, et elle a l'air triste. Elle doit être déçu de ma réaction, ou peut-être qu'elle me crois déçu de sa déclaration, mais nos yeux se quittèrent rapidement. Le mec qui devait alors me remplacer pour la course arriva, et Emily s'installa derrière lui.

C'était devenu flou dans ma tête. Je marchais dans cette rue, m'éloignant un peu plus de la foule. Les choses n'étaient pas encore très clairs dans ma tête, et j'avais l'impression de ne pas être capable de tout remettre à leur place. Comment est-ce possible ? Ne cessé-je de me demander. Moi qui croyais avoir trouvé une soeur, une famille peut-être, celle que je n'ai jamais eu. Toute les fois ou on se gavait de cupcakes, ou on s'asseyait sur le banc du parc pour critiquer les passants, ou je lui décrivais chaque fille qui me plaisait, durant tout ce temps, elle, était attachée à moi. Putain... Elle a du souffrir. A cause de moi. Et elle doit sûrement souffrir en ce moment même, à cause de ma réaction stupide. Quel con.. la voir souffrir est la dernière chose que je voudrais. Je tiens énormément à elle. Je l'aime, mais pas dans la manière dont elle voudrait.

Il fallait que j'arrange les choses. Et d'un pas assuré, je décide d'y retourner, pour avoir une discussion avec elle.

19h47. C'est l'heure à laquelle j'arrive à la maison. Après l'accrochage d'il y a à peine une heure, la course a été annulée. Tant mieux, voudrais-je dire. Tout ces souvenirs qui remontent ces temps-ci me déboussolent complètement.

J'ouvre la porte de la maison en priant, comme à chaque fois, pour que Maya ne soit pas la. Et comme à chaque fois, mes prières n'ont pas l'air de servir à grand chose puisqu'elle est la. Je dépose ma veste sur le porte manteau et mes clés sur le meuble de l'entrée. J'ai encore un peu mal à l'épaule après ce qui s'est passé, mais j'arrive à le cacher. Je ne voudrais pas qu'elle le voit, ni qu'elle se sente obligée de me soigner comme à chaque fois.

Je n'ose même pas lui lâcher un "Salut", car après ce qui s'est passé ce matin, je ne sais pas comment me comporter. J'ai été un peu trop proche d'elle, comme souvent ces derniers temps, et j'ignore moi même pourquoi je me suis sentis obligé de rester près d'elle alors qu'elle n'avait qu'un peu de fièvre.

Lorsqu'elle m'aperçoit, elle non plus ne dit rien du tout. Cependant, elle m'offre un petit sourire auquel je ne sais pas quoi répondre. Et comme à chaque fois, je fini par ne pas répondre du tout.

- Est-ce que ça va ? Demande-t'elle après grande hésitation.

- Super, pourquoi ?

- Je sais pas.. tu rentres tôt aujourd'hui.

Je décide de ne rien répondre à sa remarque tout simplement car je ne voudrais pas qu'elle s'attarde la dessus.

- Tu ne m'avais pas dis que tu avais une soirée ou un truc comme ça avec des amis ? reprend-t'elle.

- Si, mais ça a été annulé.

- Pourquoi ?

Elle pose un peu trop de questions à mon avis.

- Rien de bien intéressant, répond-je vaguement.

Je tente d'esquiver la discussion en me dirigeant vers l'escalier, mais elle me retient en m'interpellant.

- Adam, dit-elle.

Je me retourne malgré moi.

- Est-ce que c'est à cause de moi ? demande-t'elle.

Oui, c'est à cause de toi. Mais moi non plus je ne suis pas totalement innocent.

- Laisse tomber, ok? Dis-je.

- Adam...

Ça commençait à m'énerver. Non seulement car j'étais fatigué, mais en plus je ne me voyais pas du tout lui dire qu'elle était mêlée à tout ça.

- C'est à cause de moi, dit-elle.

- Laisse tomber, j'ai dis.

- Non, j'en suis sûre, c'est de ma faute..

- Tout ne tourne pas autour de toi ! fini-je par lui lancer bien assez fort pour la faire reculer.

Et voilà, je me suis encore emporté. Cette fille est insupportable, et malgré tout elle continue d'avoir ce pouvoir sur moi dont j'ignore comment m'en débarrasser. Putain.. tout ça a commencé le jour ou elle m'a demandé de la chercher à la danse. Depuis qu'elle m'a fait danser avec elle, quelque chose s'est déclenché en moi, et je ne sais pas comment l'arrêter. C'est tellement stressant, et flippant, et j'ai l'impression que tout mes actes sont reliés à ça. Bordel de merde. Mais malgré tout je continue à faire n'importe quoi.

Maintenant qu'elle a reculé d'un pas, elle a la tête baissée. Elle pose peut-être trop de questions, mais moi aussi je suis souvent trop impulsif. Ne sachant comment réagir ou quoi dire, je décide de faire ce que je sais faire de mieux. C'est à dire monter à l'étage et éviter de faire face à mes conneries. En me dirigeant vers l'escalier, j'aperçois d'un coup d'oeil la cuisine, et c'est la que je vois les pancakes que j'ai préparés le matin même. Ils étaient tous disposés l'un sur l'autre dans une assiette, et ils étaient intactes. Durant un instant, j'ai eu un pincement au cœur. Mais je ne m'attarde pas plus, et m'en vais pour m'enfermer dans ma chambre.

Il fallait que j'arrange les choses. Et d'un pas assuré, je décide d'y retourner, pour avoir une discussion avec elle.

Plus j'avançais, plus je voyais la foule, plus je me disais qu'il y'avait moin de monde qu'il y a un instant. Puis, en marchant un peu plus, je voyais que tout le monde s'était regroupé dans un autre endroit un peu plus loin. Je me dirigea vers la foule, et plus je distingais les voix, plus s'augmentait la boule dans mon ventre. C'est pas vrai, pense-je. Je me mis a courir, pour y arriver encore plus vite. Puis soudain, un bruit se fait entendre dans tout le secteur. Une sirène, de voiture de police, ou peut être d'une ambulance, ou peut être les deux. Tout ce qui m'importait c'était d'arriver à ce putain d'endroit remplit de gens qui observaient comme dans un cinema. Je bousculais les gens, j'essayais de me frayer un chemin pour pouvoir voir ce qui se passait. Et tout à coup, boum. Tout disparaît pour moi. Elle était sur le sol, sortie de la route, la moto écrasée sur elle. Je ne la vois pas entièrement, mais je la vois quand même. Tout ce que je distingue sont ses cheveux blonds étalés sur tout son visage. Une vision horrible. La police commence à écarter les gens autours, ainsi que moi, et je recule tout en gardant mes yeux rivés sur elle. C'est comme si j'étais hypnotisé, et que je ne pouvais plus détourner des yeux. Incroyable. Impossible. Improbable. Ma reaction ? Mes émotions ? Tout était neutre. Je ne ressentais rien du tout. Peut-être que je ne réalisais pas, peut-être que je n'y croyais pas, peut-être que j'étais persuadé que j'allais me réveiller et que ça n'allait être qu'un rêve, rien qu'un stupide rêve.

Je ne me suis jamais réveillé.

Je suis désolé, voulais-je lui dire. Mais il était trop tard.

Fin du flashback.

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