Chapitre 06
HOLA ❤
En vrai, je n'ai rien à dire mdrr. Je voulais juste faire un coucou avant de vous laisser lire, ça s'appelle de la politesse.
Coucou.
Voila j'ai fini merci 👌
Comment ça je suis pas drôle ?
Je pense que vous attendiez ce chapitre, même un peu plus que les autres car vu la fin du précédent, c'est vrai que celui ci promet. J'espère que vous n'allez pas être déçu, surtout qu'il y'a beaucoup de dialogue.
Bon, c'était un coucou un peu beaucoup long. Alors j'arrête la.
Aller,
BONNE LECTURE !
Point de vue de Maya.
— C'est vraiment ce coucher de soleil, qui te fais rester ?
Ses coudes étaient appuyés sur ses genoux. Il avait le regard fixé vers l'horizon, et je le regardais discrètement, sans avoir l'air de le jauger. J'avais ramené mes genoux à ma poitrine, et mes mains étaient sur mes mollets.
— C'est si difficile à croire ?
Je ne déchiffrais aucune émotion. Comme toujours. Il était très fort à ce jeu là. Tellement fort que même après tout ce qu'on avait pu vivre, je ne savais toujours pas s'il avait un jour été sincère avec moi. S'il avait un jour ressenti la moindre émotion.
— Oh, non. C'est juste... je demande, c'est tout.
— Qu'est-ce que tu fais, Maya.
Ses paroles se mélangèrent à son souffle. Comme s'il était saoulé. Sauf que moi, je n'avais aucune idée de la raison.
— Quoi ? Bah, je fais rien, comment ça ?
— Pourquoi tu restes là, avec moi ?
Ça avait le mérite d'être direct. Je fronçai les sourcils, et ne dis rien, le laissant poursuivre.
— Depuis deux semaines c'est à peine si tu croises mon regard, et aujourd'hui, tu veux rester avec moi ? C'est quoi ton problème ?
— Attends, moi j'évite ton regard ? À chaque fois qu'on est tous ensemble, c'est à peine si tu dis un mot ! J'ai essayé de faire un effort aujourd'hui parce que toi tu n'en fais aucun !
Nos voix avaient augmenté d'un ton sans qu'on ne s'en rende compte. C'était ce qui arrivait souvent, lorsque nous nous parlions. Même, tout le temps. Et c'est tout ce qu'on entendait. Même le bruit de la mer était en sourdine face à notre pseudo règlement de compte.
— Bah c'est peut-être mieux comme ça !
— Quoi ? Mais... bégayai-je, comment tu veux qu'on arrive à être amis alors ?
— Je veux pas être ton ami ! cri-t-il immédiatement.
Il avait enfin posé les yeux sur moi. Et je pouvais lire sa nervosité, sa colère et sa vulnérabilité dans ses yeux. J'ouvrai légèrement la bouche, à la recherche de ce que j'allais dire, mais ma recherche prit plus longtemps que prévu. Il baissa le regard, se rendant compte qu'il s'était peut-être un peu emporté, et il frotta ses mains deux fois sur son jean avant de se lever. Je le regardais marcher à gauche, puis à droite, puis je me levai à mon tour.
— Calmes-toi, s'il te plaît.
Je voulais me rapprocher de lui, peut-être poser ma main sur son épaule, pour qu'il s'arrête, mais je n'osais pas. Je ne fis rien, et il se calma seul.
— Écoutes, commence-t-il, j'ai pas envie qu'on se dispute encore, d'accord ?
— C'est pas ce qu'on fait.
Il me regarda de nouveau, durant quelques secondes. Puis, sans avoir à m'approcher de lui, c'est lui qui fit le pas vers moi. Il s'approcha juste assez pour pas que la situation soit ambiguë, et il baissa la tête. Je regardai son visage, j'étais hypnotisée par son visage, et je n'avais pas remarqué qu'il avait glissé sa main dans sa poche.
— Je... commence-t-il, j'ai beaucoup hésité. Et je savais pas si j'allais finir pas te le donner.
Je ne dis rien. Il sortit une petite boite rectangle, et me la tendit. Je la regardai, puis levai les yeux vers lui.
— Qu'est-ce que c'est ?
Il fit un léger sourire. Celui-ci avait l'air un peu plus sincère que le précédent, on faisait peut-être des progrès.
— Ton cadeau d'anniversaire.
C'était la deuxième personne qui m'offrait quelque chose, ce jour là. Mais si la veille on m'avait demandé deux noms des quels je m'attendais à recevoir un cadeau, le nom d'Adam ne me traverserait même pas l'esprit. Je pris la petite boite avec hésitation. J'ignorais pourquoi il avait fait l'effort de m'offrir un cadeau. C'est vrai, ce n'était pas indispensable. Et j'ignorais surtout si je devais l'ouvrir devant lui, ou attendre d'être seule. Mais il me regardait sans rien dire. Alors je l'ouvris. Ce n'était pas la première fois qu'il m'offrait quelque chose. Un collier. Mais c'était la première fois qu'il m'offrait un collier. Il m'avait déjà offert une rose. Pourtant, ce cadeau n'en était pas si différent. Un collier avec une rose. Mon cœur, je le sentis s'accélérer. Il était évident que ce n'était pas un hasard. Ce collier était censé rappeler la rose qu'il m'avait offerte à l'hôpital. Celle que j'avais vu comme un symbole de la quelconque chose qu'il y'avait entre nous. Celle que j'avais vu mourir en même temps que toute mon affection pour lui mourrait. Du moins, c'est ce que je croyais. Mais ça marchait. Ça marchait car ce collier me procura exactement l'effet souhaité. J'avalais ma salive, et referma la boîte.
— J'me disais que c'était peut-être trop tôt. Ou même, que ça ne sera jamais le bon moment. Mais tant pis. J'espère que tu aimes, en tout cas.
Il demanda, en appréhendant ma réponse. Pour une fois, sa voix n'était pas vide d'émotion. Mon regard, par contre, l'était. Je gardai la tête baissée, et fixait un point sans détourner les yeux. Ce collier. Il m'avait touchée. Extrêmement touchée. Peut-être un peu trop touchée.
— Tu n'as jamais avoué, dis-je d'une petite voix à peine audible.
— Quoi ?
Je relevai la tête doucement pour le regarder, les sourcils froncés.
— Tu as dis que c'était pas toi qui m'avait offert cette rose. Mais ça l'était, pas vrai ?
Il ne répondit rien. Ma question n'avait pas vraiment besoin de réponse, je savais déjà que c'était lui.
— Pourquoi tu n'as jamais avoué.
— J'avais pas besoin de le faire. C'était évident.
— Ah bon ? C'était évident ?
Je ne savais pas pourquoi, mais sa réponse m'avait, en quelque sortes, déçue. Je m'attendais peut-être à un truc plus concret. Plus logique. Quelque chose qui montrerait peut-être que quelque part au fond de lui, il en avait quelque chose à faire.
— Alors c'est ça que tu t'es dis durant tout ce temps, continuai-je. Quand tu n'étais jamais clair dans tes propos, et que tu ne donnais pas la moindre explication. C'est ce que tu te disais. Que c'était évident.
Il cligne des yeux deux fois avant de les fermer durant une seconde, et de les réouvrir juste après.
— Tu sais très bien pourquoi j'ai fais ça.
— Ouais, tes courses de motos, ou peu importe comment t'appelles ça. Mais j'ai du mal à croire, Adam. J'ai du mal à croire qu'on puisse être si méchant sur commande.
Il me regarda sans rien dire. Son regard avait l'air de dire tellement de chose, mais j'étais incapable de lire quoi que ce soit.
— Alors qu'est-ce que tu veux ? demande-t-il.
— Moi ? Toi, qu'est-ce que tu veux ? Tu ne veux pas qu'on soit amis. Tu m'offre ce collier, mais tu ne veux pas qu'on sorte ensemble. Qu'est-ce que tu veux.
— J'ai jamais dis ça.
Je pris une seconde pour comprendre ce qu'il disait. Et j'en pris deux pour trouver une réponse. Il n'avait jamais dit qu'il ne voulait pas qu'on sorte ensemble, non. Mais il n'avait pas à le faire. Car ça par contre, c'était évident.
— Qu-quoi, comment ça ?
Bon, ok, ce n'était peut-être pas une vrai réponse. Je secouais légèrement la tête, et il tourna la sienne un instant. Il espérait peut-être une autre réponse de ma part. Ou à la limite, une réponse.
— Quoi, c'est si impossible pour toi ?
Je ne répondais toujours rien. Mais si je devais réfléchir sincèrement à la question, ma réponse serait oui. C'était impossible. Ça avait l'air si impossible.
— Adam...
C'était le premier mot qui sortait de mes lèvres.
— C'est tellement, soufflai-je, tellement plus...
— Plus compliqué que ça, hein ? termine-t-il. Ça doit vraiment l'être ? Regarde-toi. C'est à peine si tu arrives à aligner trois mots depuis que je t'ai mis cette idée dans la tête. Alors ne me fais pas croire que tu n'en as pas envie.
J'avalais ma salive difficilement. J'avais du mal à croire qu'il puisse vraiment dire ça. Ça ne lui ressemblait tellement pas. Mais je ne le connaissais pas si bien, après tout. Il n'était pas si proche de moi, mais il me déstabilisait quand même. De son regard, de ses paroles. Des paroles que j'ai un jour rêvé qu'il me dise. Mais qui à cet instant, ne sonnaient pas du tout comme je l'espérais. Car à cet instant, une petite voix au fond de moi ne cessait de me crier, il ment. Il va te détruire, encore. Ne tombes pas dans le panneau.
— Je suis d'accord, poursuit-il, des choses ont changé. Tu es différente, je le suis aussi, tout ça... tout est différent. Mais tu dois accepter le fait que, qu'il y'ait d'autres choses, des choses qui n'ont pas changé. Peut-être même les meilleures choses et les plus importantes, des choses comme, toi, moi. Parce qu'au fond, tu es toujours toi, et je suis toujours moi. Ce que je pense, ce que... je ressens, tu vois, mes sentiments pour toi, tout ça n'a pas changé.
Il n'arrêtait pas de bouger sa tête, pendant qu'il parlait. Comme s'il cherchait la position idéale. Et moi, je ne fis rien. Encore moins lorsqu'il termine de parler. Je me fige. Je reculai d'un pas, et je ricanai faiblement.
— Quels sentiments. Tu n'as jamais eu le moindre sentiment pour moi, Adam.
Ma voix sonnait étonnamment froide, malgré moi. Il ne repondit rien sur le coup. Et soudain, son expression changea. Il sembla... surpris, et déçu à la fois.
— J'arrive pas à croire que tu puisses être convaincue d'une chose pareille.
Je fronçai les sourcils. Il pensait vraiment ce qu'il disait ?
— Après tout ce qui s'est passé...
— Tout ce qui s'est passé ? le coupai-je. Quand j'y pense, je n'arrives pas à me souvenir d'un seul bon moment. Ce sont tes mots, ceux que tu m'as dis le jour de ton départ. Quand je suis venue te voir pour te dire au revoir, et dans le seul espoir d'obtenir une fin heureuse. Mais voila ce que m'as dis.
— Ouais, et bien j'ai mentis ! Hurle-t-il en levant les bras. Et tu m'as cru sur parole.
Il recula d'un pas de plus, puis relâcha ses bras.
— Tu t'es dis quoi, dis moi ? J'ai été sincère avec toi tellement de fois Maya. Mais tu n'as rien retenu de ces moments la, apparemment. Tu as préféré penser que la méchanceté que j'ai eu envers toi, c'était la vérité. Tu pensais vraiment que j'ai été si faux avec toi ? Quelle genre de mauvaise personne tu crois que je suis. Je suis loin d'être irréprochable, vraiment très loin. Mais je suis pas aussi horrible que tu le prétends.
Je serrais les dents tendis que je gardais mon regard sur lui. J'étais tendue, mais j'écoutais attentivement. Évidemment que j'avais déjà pensé à la possibilité qu'il ait menti, mais c'était uniquement dans le meilleur des scénario. Le scénario trop beau pour être vrai. Car il est plus facile de mentir lorsque la vérité blesse, lorsqu'elle fait mal. Mais si la vérité est une bonne chose, pourquoi mentir ? Pourquoi chercher à la cacher ? Et surtout, pourquoi chercher à la garder cachée ?
— Pourquoi tu n'as rien dis.
Je dis ces mots sans afficher la moindre émotion. Il passa sa main sur ses cheveux en se tournant vers moi.
— De quoi tu parles, souffle-t-il.
— La dernière fois qu'on s'est vu, je t'ai demandé une raison de ne pas partir loin de toi. Une seule. Alors si tout ce que tu dis la est vrai, pourquoi tu m'as laissée partir.
Il ne répond pas, et ne fait plus le moindre mouvement.
— Pourquoi maintenant. Qu'est ce qui a changé.
Il soupira bruyamment. Et il prit du temps à répondre.
— Ce qui a changé c'est que... je n'ai plus aucune raison de cacher quoi que ce soit.
Je mis quelques secondes à comprendre ce qu'il voulait dire. Bien sûr. Comme si ça me rassurait de savoir que je passais après.
— Oh, tu parles de tes activités illégales ? Alors quoi, tu n'fais plus de courses, du coup tu décides de laisser tes sentiments s'exprimer ?
— Non. C'est justement à cause de ce que j'ressens que j'ai arrêté. J'ai tout arrêté, pour toi Maya.
Son regard avait changé. Il avait l'air plus sincère. Tellement plus sincère. Cette vision de lui avait le talent de me faire craquer. Et surtout de me briser le cœur. J'affichai un regard triste, un léger semblant de sourire, et je penchai la tête sur le côté.
— C'est trop tard maintenant.
Et malheureusement, c'était vrai. Et je luttais contre cette sensation de mal-être qui s'en prenait soudainement à moi. Celle qui commençait à faire monter une larme. Je détestais cette sensation. C'est trop tard. Qu'est-ce qui aurait pu se passer si il avait dit tout ça un an avant ? Je ne pouvais m'empêcher de me poser la question. Tout aurait été si différent. Peut-être mieux ? Je ne savais pas trop. Mais ce qui est sûr, c'est que si c'était arrivé, on aurait évité tellement de moments blessant. Tout aurait été tellement plus simple.
Il baissa la tête. Je venais de tout arrêter. Tout. Même la pseudo amitié que je tentais de construire avec lui, tout ça n'était plus possible. C'était ma tentative pour le garder près de moi, pour continuer à lui parler, mais à quoi je pensais. C'était impossible. Alors je me retournai, dans l'espoir de m'en aller. Je ne pouvais plus continuer à le regarder, tout ça faisait vraiment mal. Je baissai la tête, et regardais la petite boite rectangle dans mes mains. Je pris une grande inspiration, mais je ne pu faire un pas qu'il me retient.
— Non.
Sa voix brisa le silence qui avait régné. Je restai figée durant quelques secondes, avant de me retourner doucement.
— Non ?
— C'est faux. Ce n'est pas trop tard.
Il s'approcha de moi et laissa moins d'un mètre entre nous.
— Tu es entrain de faire exactement ce que j'ai fais durant un an. Tu mens. Pour te protéger. Mais je vais pas te laisser faire.
— Adam...
— J'vais pas te laisser dire des conneries, Maya. J'ai arrêté en pensant ne jamais te revoir. Parce que les courses m'avaient fait perdre la personne qui comptais le plus pour moi dans ma vie.
Il fit un pas de plus, et ferma les yeux une seconde avant de les réouvrir.
— La personne qui compte le plus pour moi dans ma vie. Tu n'trouves pas que c'est une preuve suffisante de ma sincérité ?
Ses yeux ne quittaient pas les miens, ils avaient l'air si sincères.
— Et quand je t'ai vu, ce soir la, devant la porte, quand j'ai compris que tu étais la, de nouveau, je... je t'ai pas suivis Maya, tu étais la dernière personne que je m'attendais à voir ici. Et pourtant, tu es la. C'est comme si j'étais entrain de rêver, et que j'allais me réveiller d'une seconde à l'autre. Mais je m'en fou. Tout ce qui compte c'est que tu es la. Et moi aussi. Sans aucun danger, sans aucune raison qui m'empêcherait de te dire, que je suis amoureux de toi. Et cette fois je ne compte pas te laisser partir.
il dit cette dernière phrase plus doucement. Il était très proche, même beaucoup trop proche. Et son regard si profond, si... magnifique, ne quittait pas mes yeux.
— Adam, je...
J'avais le cœur qui battait très fort. Mon cerveau mourrait d'envie de protester, mais mon corps refusait de suivre. Mon cœur, en avait décidé autrement.
— Quoi ? Tu quoi?
Il fit un pas de plus. Cette proximité soudaine me faisait perdre tout mes moyens. Je n'arrivais plus à penser, je n'arrivais plus à dire quoi que ce soit, bien que j'essayais. J'entre-ouvrais la bouche, mais rien ne sortait.
—Je...
Il était tellement proche que je sentais son souffle caresser mon visage à chacune de ses expirations. Son odeur était exactement comme dans mes souvenirs. L'effet qu'elle avait sur moi, par contre, avait doublé.
— Quoi, murmure-t-il.
Il était si proche, qu'il baissa légèrement sa tête pour pouvoir me regarder. Et doucement, il commença à la rapprocher dangereusement. Sans que je n'ose faire quoi que ce soit. Il colla son front au mien, et c'est la que je me rendis compte de toute les répercussions qu'il y'aurait si jamais arrivait ce qui était sur le point d'arriver. Tout ce que cela impliquerait.
— Adam...
— Maya, souffle-t-il. J'ai juste besoin que tu me dises que tu en as envie.
Avais-je vraiment besoin de le faire. Évidemment que j'en mourrais d'envie. Je posai délicatement ma main sur sa joue, pour lui montrer que j'étais loin de douter, et je n'attendais qu'une seule chose. Depuis plus d'un an maintenant, je n'attendais qu'une chose. Et c'est à cet instant la que j'allais l'obtenir. Il met beaucoup trop de temps à réagir, c'est ce que je me dis durant mon attente. Il le faisait exprès, c'était sur. Exprès de me laisser sur ma faim. Et c'est après plusieurs secondes figés dans cette position, qu'il décida d'enfin faire un geste. De descendre encore un peu plus, toujours aussi lentement. Ses lèvres frôlèrent les miennes, elles étaient la, tout près, et je les sentais. Je sentais aussi la chaleur de nos souffles qui se mélangèrent. Il n'avait que frôlé mes lèvres, et pourtant ça me donnait plus de frissons que j'en avais eu dans ma vie. Qu'est-ce que t'attends, voulais-je lui dire. Mais je ne dis rien. Car je ne dus attendre plus longtemps, qu'il se décida enfin à attraper mes lèvres des siennes pour y déposer un baiser. Un seul. Un seul qui dura plusieurs secondes. De longues secondes, mais très courtes à la fois. Longues car à l'instant ou je sentis enfin ses lèvres coller les miennes, j'eu l'impression que le temps s'était arrêté. Comme si nous étions figés. Que le temps avait disparu, que tout avait disparue. Mon corps réagit avec tellement de sensations que je ne saurais toutes les décrire. Mon cerveau ne fonctionnait plus. À cet instant la, seul mon cœur était maître de mon corps. Il battait si vite, si fort, que je me demandais s'il n'allait pas finir par sortir de ma poitrine. Mon coeur devenait fou. Tout mon être devenait fou. J'ignore si le corps humain est fait pour ressentir autant de frissons à la fois. Et les papillions dans le ventre... c'est donc vrai, cette expression. Je l'avais pourtant déjà connue, mais cet instant me la rappella. Avoir l'impression que son ventre se retourne, sentir sa poitrine se serrer, son coeur battre la chamade, tel l'effet qu'ont les montagnes russes sur notre corps. Un simple baiser en fait de même. Tout ça. J'ai ressenti tout ça durant uniquement quelques secondes. Voilà pourquoi elles paraissaient si longues. Mais également si courtes, car lorsqu'elles passèrent, lorsque nos lèvres se séparèrent, et que ce baiser fut achevé, je ne me disais qu'une seule chose. Je n'en ai pas eu assez. Mais c'était terminé. Et aucun de nous ne fit le moindre mouvement. Peut-être que si nous restions figés, ce moment durerait encore un peu plus dans le temps, c'est ce que je me suis dis. Car ce qui était sûr, c'est que je ne voulais pas que ce moment s'arrête. Son front colla le mien une seconde fois, et mon nez frôlait légèrement le sien. Nous restâmes comme ça durant longtemps, comme si nous avions besoin d'un instant pour nous remettre de tant de sensations. Et nous devions être d'accord. D'accord que ce n'était pas suffisant. Je m'aidai de ma main sur sa nuque pour approcher encore plus son visage, et au même moment il attrapa mes lèvres des siennes pour m'embrasser à nouveau, ce n'était plus qu'un seul baiser, mais des baisers, qui durèrent dans le temps, et que je savourais comme je n'avais jamais savouré de baisers. En plus de bien les sentir, je pouvais presque entendre mes battements de coeur, en plein milieu de ce silence nocturne bercé par le simple bruit de nos lèvres qui se touchent.
J'avais imaginé cet instant tellement de fois. Je m'étais faîte tellement de scénarios de ce moment dans plusieurs situations différentes, que durant un moment, je ne le voyais qu'ainsi. Juste qu'un simple scénario dans ma tête. Un scénario impossible. Mais non, c'était possible, c'était la, nous étions entrain de nous embrasser, et cette fois, il n'interrompait rien. Car cette fois, il le voulait vraiment. C'était comme un premier baiser. Un deuxième premier baiser. Et c'était plus parfait que tout les scénarios que j'aurais pu imaginer. J'avais l'impression d'atteindre un point de mon chemin que je voyais si lointain, comme un but ultime, comme un rêve jamais réalisable, un rêve qui n'existait que dans ma tête. Je le vivais, dans la vraie vie, et dans un endroit magnifique. Et malgré toute la satisfaction que m'apportait ce moment, je ne pu m'empêcher de me demander,
Et maintenant. Qu'est-ce que je dois faire.
•••
RE-HOLA
Ouiiii je suis sûre que vous êtes trop happy en ce moment 😂😂
Mais pas si vite, pas si vite. Ce serait me sous estimer, si vous pensez que tout peut être si simple avec moi...
Juste, petite remarque, vous avez compris que le collier qu'a offert Adam à Maya, c'est celui dans le média (la photo en haut, si vous voulez) ? Je demande c'est tout, on sait jamais 😂
Bref, je vous dis a la semaine prochaine.
Sur ce,
BISOUUU ❤
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