Chapitre 01

HOLA  ❤️

How is you doin'?

C'est une blague hein, je sais conjuguer le verbe « to be » en anglais, vous inquiétez pas.

Ça y est, premier chapitre du tome 2 enfin posté, on rentre officiellement dans l'histoire, je suis so happy !

Ce chapitre est assez court comparé aux prochains qui arrive, mais il fait quand même plus de 2000 mots, donc ça va, vous ne restez quand même pas sur votre fain.

J'espère que vous allez apprécier, et moi je vous retrouve juste après, donc...

Aller,




BONNE LECTURE ❤️










Point de vue de Maya.

Il était deux heures du matin. Cela faisait près d'une heure que j'étais debout, à faire les cents pas dans toute la chambre. Lia me regardait, essayant de comprendre. Mais je ne savais pas ce que je devais lui expliquer. Je n'avais moi même rien compris.

— Tu devrais peut-être t'asseoir non ?

Je soufflai d'exaspération. Elle n'essayais que de m'aider pourtant, je le savais.

— Pitié Lia, c'est pas ça qui va m'aider.

— Doucement, ça ne sert à rien de paniquer !

La porte claqua. Le bruit nous interrompu. Il s'agissait de notre coloc, qui rentrait sûrement de sa soirée.

Contrairement à ce qu'on s'attendait certainement toute les deux, elle n'était pas bourrée. Lorsqu'elle pénétra dans la chambre, elle tenait bien sur ses deux pieds, bien qu'elle avait une tête fatiguée.

— Vous étiez pas censées dormir tôt ? Si vous n'vouliez pas sortir avec moi, vous auriez pu me le dire, je me serais pas effondrée.

Elle enleva ses chaussures d'un geste fainéant. Puis elle releva la tête, et nous regarda longuement. Aucune de nous deux ne dit un truc, et elle du se demander pourquoi. D'ou son regard insistant.

— Quoi, y'a un problème ?








•••




— Attends, j'comprend pas la.

Je faisais toujours les cents pas. De gauche, à droite. Lia était sur son lit, les genoux croisés, à me regarder. Et la troisième colocataire, dont je ne connaissais toujours pas le prénom, était assise sur le sien.

— C'est pourtant pas compliqué, lui dit Lia.

— Oh si, c'est très compliqué, corrigeai-je. Tu t'rends compte ?

J'avais l'impression d'être coincée dans un de ces films ou le personnage principal revivait la même journée encore et encore.

— Donc tu as croisé ton ex à l'étage du dessus alors que la dernière fois que vous vous êtes vu c'était en Géorgie ?

— C'est pas son ex.

— Alors ou est le problème ?

— Y'a eu une histoire entre eux l'année dernière, je connais pas tout les détails mais ça s'est mal fini.

— Donc c'est bien son ex !

— Non, ils ne sont jamais sortis ensemble.

— Comment peut-il y'avoir une histoire qui se termine mal s'il ne sont jamais sortis ensemble ?

Ces deux la ne s'arrêtaient pas. Elle débattaient sur ce sujet plusieurs minutes, tendis que je ne dis rien. Je ne les écoutaient que d'une seule oreille, mais elles ne m'aidaient pas du tout.

— Vous pouvez vous taire une minute ? Les interrompu-je. Adam n'est pas mon ex, mais...

— Ok, vous sortiez pas ensemble, donc quoi ? Vous couchiez ensemble ? C'est une histoire de sexe ?

— Mais nan ! fis-je, le visage crispé.

— Vous vous êtes déjà embrassé au moins ?

Lia me regarda. Elle attendait elle aussi une réponse, car elle ne savait pas.

— Ouais, répondis-je. On s'est embrassé une fois.

— Une seule fois ? fit-elle, choquée.

— Tu vois, je t'avais dis que c'était compliqué.

Je soufflai, j'étais confuse et perdue. Je ne savais pas quoi faire, ni si je devais faire quelque chose.

— Et tu lui as dis quoi quand tu l'as vu ?

— Rien du tout, j'ai paniqué.

Je n'osais même pas repenser à ce moment la, c'était tellement... gênant. Lorsque je l'avais vu, lorsque je l'avais reconnu... je m'étais sentie tellement mal. On s'était regardé durant longtemps. J'avais du prendre du temps pour réagir. Et une fois que c'était fait, je me suis excusée, et je suis partie. Sans le laisser me dire un seul mot, sans le laisser me retenir.

— Tu devrais sortir avec lui, alors.

Lia et moi nous tournons vers elle en même temps.

— Quoi ?! dit-on en cœur.

— Oui, réfléchis deux secondes. Quelles étaient les chances que tu retrouves le mec avec qui tu as eu une pseudo histoire, un an après, à l'autre bout du pays, dans la même ville, le même campus, la même résidence et le même bâtiment? 

Les chances étaient quasiment inexistantes.

— Je suis pas forte en Maths, poursuit-elle, mais je peux dire qu'elles sont très proches de zéro. Alors je sais pas, est-ce que tu crois au destin ? Ça n'a pas marché une fois, la vie vous en donne une seconde chance, donc... allez-y, et peut-être que celle-ci va marcher.

— Tu t'rends compte que c'est complètement dingue, j'espère.

— Oh, parce que tomber sur ce mec dans ces circonstances c'est pas dingue ?

Sur ce coup, elle marquait un point. Mais je n'étais pas convaincu de remettre ça sur la faute du destin. Alors soit quelque chose se cachait derrière tout ça, soit c'était un sacré hasard.

Lia, elle, ne disait rien. Bien qu'elle était attentive, elle n'avait pas l'air de savoir quoi dire. Un silence s'installa ensuite, comme si on prenait un temps pour réfléchir.

— C'est quoi ton prénom déjà ? demandai-je enfin.

— J'ai cru que tu le demanderais jamais. Raven.

— Raven ? Comme la super héroïne ?

La concernée leva les yeux au ciel en soufflant, d'un air blasé.

— Non, dit-elle. Comme Raven tout court.

Sa réaction laissa croire que Lia n'était pas la première à faire la comparaison, et que ça avait tendance à l'agacer. Lia leva les bras signe d'abandon, puis je m'asseyais sur mon lit, claquée.

— Tentative de ne pas se coucher tard, échouée.

— Ouais, et lamentablement.

On se regarda, et soudainement on se mit à rire. Peut-être était-ce un rire nerveux, ou que nous étions trop fatiguées pour réfléchir correctement, mais ce qui était sur c'était que nous avions réellement besoin de dormir. Alors c'est ce que l'on fit. La fête était terminée, la musique avait disparue, et on se mit toute les trois sous nos couettes, pour s'endormir comme de vraies bébés.

Et le lendemain, la fatigue se fit réellement sentir au réveil. Ainsi que le manque de sommeil. On se réveilla difficilement, moi la première. Lia me suivit après mes nombreuses tentatives de la réveiller, et quant à Raven, elle était définitivement décidée à rester au lit. Je l'avais pourtant secouée plusieurs fois, mais j'ai fini par abandonner. Elle ne pourrait pas dire que je n'avais pas essayer.

La fac, ça n'a clairement rien à voir avec le lycée. C'est ce que tout le monde dit. Et tout le monde a raison. Ce premier jour, nous avions un cours collectif. Un cours en amphithéâtre, avec Lia on arriva en retard, dû à notre léger soucis de réveil. Mais notre retard passa quasiment inaperçu. Malgré la porte qui claqua en plein milieu du silence que seule la voix de cette dame près de la projection devait rompre, elle ne prêta aucune attention. Ce qui me plut pas mal. De me dire que je pouvais arriver en retard sans soucis. Bien-sûr, je n'allais pas faire exprès d'arriver en retard tout les jours. En fait, ça me plaisais bien, les cours. Je n'en avais jamais eu encore, mais ça s'annonçait bien. La manière dont cette dame présentait notre programme de l'année m'attirait pas mal. De toute façon, je n'ai jamais détesté les cours. Juste certaines matières. Et le grand changement à l'université, c'est que j'étais désormais débarrassée de toute ces matières que je trouvais inutiles et fatigantes, pour ne garder que celles que j'aime, et les domaine qui m'attirent vraiment.

Avec Lia, nous sortîmes de cet amphithéâtre en même temps que tout le monde, dans cette foule énorme.

— Waw, fit mon amie. Je n'ai jamais vu quelqu'un parler de littérature avec autant d'émerveillement.

Elle faisait allusion à la dame dans l'amphithéâtre, deux minutes plutôt.

— Oui, je suis d'accord. Ça ne sera peut-être pas si ennuyeux que ça, finalement.

Je ris et elle aussi. Si je dis cela, c'est parce que deux semaines plutôt, on se demandait si on n'allait pas s'ennuyer de faire des études de lettres. Ce n'était que des centaines et des centaines de livres, après tout. Enfin, c'était plutôt moi qui allait en avoir autant. J'avais choisi littérature et arts, qui était pour moi ce qui me passionnait le plus, mais surtout la seule chose qui me passionnait vraiment. J'adorais lire, je voulais faire ça toute ma vie, et tout ce qui touche à l'art est magnifique. Que ce soit de la peinture, des tableaux, des sculptures. De la danse, particulièrement. C'est pourquoi j'avais hâte de commencer cette année. Lia, quant à elle, avait choisi une filière qui était plus centrée sur l'édition, le médiatique et l'audiovisuel. C'est ce qui lui ressemblait. C'est pourquoi nous allions certainement avoir certains cours en commun, par ci par la. Mais très rarement. Enfin, on n'allait pas se plaindre. C'était déjà une chance qu'on soit dans la même faculté.

— Bon, fis-je. On fait quoi maintenant.

— T'as pas de cours ?

— Nan, jusqu'à demain matin. Et toi ?

— J'en ai un a 13h. Tu veux rentrer à la maison ?

En fait, j'avais envie de sortir un peu.

— J'en sais rien.

— Est-ce que ça veut dire qu'on va sortir ce soir ?

Elle m'afficha ce sourire mesquin et excité à la fois, et je ne pu m'empêcher de rire.

— Peut-être bien.

— En attendant, je crois que je t'ai trouvé quoi faire cet après-midi.

— Je t'écoute, lui dis-je.

— Regarde derrière toi.

Je l'écoutai, un peu perplexe, et me retournai pour voir ce qu'il y avait derrière moi. Et je vis... rien. Enfin, rien au premier abord. Juste un mur, avec une dizaine d'affiches collées, des associations, des invitations aux soirées, des programmes. Puis, après avoir analysé plusieurs d'entre elles, je compris ce qu'elle voulait dire. Une affiche bien particulière m'intéressai. Il s'agissait de s'inscrire à un sport, et plusieurs exemples étaient nommés. Du foot, du basket, du tennis, et de la danse. Plus précisément, du ballet. Lia sera décidément toujours celle qui me poussera vers cette voie.

— On déjeune quand même ensemble ? elle demande.

— Oui, bien-sûr !

Elle prit les devant, et s'en alla. Quant à moi, je pris une brochure parmi les quelques disposées prés de l'affiche, et je la mis dans ma poche, avant de suivre Lia pour le déjeuner.

S'il y'a une chose que la fac à en commun avec le lycée, c'est bien les repas servis à la cantine. Enfin, le "restaurant universitaire", comme ils appelent ça. Les mêmes plats qui n'ont pas l'air si appétissants, et qui sont... mangeable. C'est déjà ça. Je déjeunais avec Lia tranquillement. On parlait, riait, tout comme à notre habitude. On n'était que toute les deux, il faut dire qu'on n'avait pas eu l'occasion de rencontrer du monde, ni de se faire des amis. À part Raven, notre colocataire. Enfin bon, je ne sais pas trop si on pouvait la qualifier d'amie. Mais nous étions bien, toute les deux. Comme on l'a toujours été, et qu'on le sera encore longtemps.

Nous finissons de manger, et Lia devait retourner à son cours de cet après-midi. Quant à moi, je me dirigeais vers l'appart. En chemin, je pris la brochure que j'avais vu plutôt. Celle qui parlait de danse. Je lisais toute les petites lignes. Je voulais tout savoir. J'étais très intéressée. Et lorsque je vis qu'ils organisaient une séance le soir même, je me décidai immédiatement à y aller.

Je me dis donc que je passerais à l'appart, me reposer un peu, et par la je veux dire essayer de rattraper les heures de sommeil auxquelles je n'avais pas eu droit la veille. Ensuite je me préparerais, et j'irais à l'adresse indiquée sur la brochure.

J'arrivai donc en bas de mon bâtiment, et y entrai. Je croisai des gens, qui eux comptaient sortir. Ils étaient deux garçons et une fille, entrain de rire. Ils me regardèrent à l'instant ou j'entrai, et ils me sourièrent tous, en me lâchant un "salut". Je n'avais aucune idées de qui étaient ces gens là. Je leurs répondis un "salut" également. J'imagine que c'est comme ça que ça marche, tout le monde salue tout le monde, avec un sourire, même si on ne se connait pas. J'ignorais si c'était la fac qui faisait ça, ou si c'était la Californie. Mais en tout cas, j'aimais bien ça.

J'arrivai devant l'ascenseur, et appuyai sur le bouton d'appel. L'ascenseur était au -1, donc il ne tarda pas à arriver à mon niveau, c'est à dire le niveau 0.

Les portes s'ouvrirent enfin. Et j'allais entrer lorsque je relevai la tête. Je me stoppai net. L'ascenseur n'était pas vide. Adam.

























Tout à coup, je n'étais plus sûre de vouloir monter. Il était devant moi. Il croisa mon regard, mais il ne dit rien. Dieu merci. J'étais bien trop occupée à tenter de maîtriser mon expression pour essayer de déchiffrer la sienne. Je me ressaisi, et me dis que non. Je n'allais pas m'enfuir. Ça ne ferait qu'empirer les choses. Et intensifier la gêne déjà présente.

Alors j'entrai dans l'ascenseur, et je ne dis rien. Je priais de tout mon coeur pour que lui non plus ne dise rien. Pitié, ne dis rien.

Mais mes prières ne servent à rien.

— Maya.

— Tu montes au quatrième, je suppose.

Je le coupai immédiatement. Je n'avais aucune envie de discuter avec lui. Alors je fis mon maximum pour détourner la conversation. Et au départ je pensais que ça marchais. Il ne dit rien tout de suite, il semblait réfléchir.

- Ouais. Quatrième, reprit-il. Maya, tu...

- Moi je vais au troisième, le coupai-je. C'est dans pas longtemps.

Comme je disais, je faisais tout pour éviter une conversation quelconque. Je regardais à quel étage nous étions, au premier. Plus que deux étages, et j'y serai.

— J'vais descendre dans pas longtemps, repris-je doucement.

— Alors je t'en prie, parles moi, même un court instant.

— Je descends dans pas longtemps, j'te dis.

Lui, n'avait pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Moi non plus.

— Maya arrêtes ça, il faut..

— Je n'ai aucune envie de parler, Adam.

— Et bain moi si !

— Arrêtes, tu veux bien ?

Cette conversation ne risquait pas d'arriver. En tout cas, pas aujourd'hui. Nous arrivions au deuxième étage, et ce moment allait bientôt se terminer. Allez, j'y suis presque, plus qu'un étage et c'est bon.

— Comme tu veux.

Je fus enfin soulagée. Durant un court instant, je me dis qu'il me laissait tranquille, et que je n'aurais pas à supporter ça encore longtemps. Mais je me trompais complétement. Il approcha sa main sur la plaquette où se trouvaient tout les boutons, et il appuya sur le bouton d'arrêt d'urgence. Lorsque je le vis faire ça, je ne pouvais m'empêcher de réagir en criant.

— QU'EST-CE QUE TU FAIS !!

— T'es obligée de m'écouter maintenant.






○○○

• RE-HOLA •

Au départ, je voulais couper le chapitre au moment ou Maya découvrait Adam dans l'ascenseur, mais finalement j'aime mieux comme ça, il y'a plus de suspense, et comme ça vous savez bien qu'il y aura un VRAI moment Adaya dans le prochain chapitre (Ça fait bizarre de dire « Adaya », j'ai pas utilisé ce mot depuis si longtemps :o) . Donc j'espère que vous êtes impatients 😝

En lisant vos commentaires du dernier chapitre j'étais moooorte de rire vous m'avez tuer avec vos théories 😭😭 mais non c'était bien Adam, je crois que vous avez mal interprété lorsque j'ai dis que vous n'êtes pas prêt, et rien que le fait que vous ne deviniez pas prouve que vous n'êtes pas prêt.

Comme d'habitude, j'espère que vous avez aimé et que vous avez hâte, c'est bon, je reprend mon rythme en postant les vendredis soir, j'essayerai de m'y tenir maintenant.

Sur ce,






BISOUUUU ❤️

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