Qui est-tu?

Je continue de m'avancer mais cette fois doucement.

- Grrrr

D'où, je suis, je peux observer sa belle dentition. Ses canines retroussés, ses lèvres ouvrant sa gueule en grand m'invitent à mon grand drame de ne pas m'approcher plus . On peut y apercevoir du sang dégouliner de celle-ci .

- Dis-moi que me montres-tu là? Tu sais, mon grand, l'heure du quatre heures est passé depuis belle lurette.

Il grogne, mécontent . Puis, il m'observe méfiant. Tout le monde peut le concevoir après tout ici c'est chacun pour soi. Plus je le détaille, plus je remarque les détails qui caractérisent ce beau loup. Son pelage blanc est un bel outil de camouflage dans ces temps ardus. Dommage, que le sang vienne salir son pelage. Il risque de réveiller tout les assoiffés des parages... Ses yeux sont tirés par la fatigue et la douleur. Dans ce bleu translucide, j'y vois la pleine lune, moi et la forêt. D'un coup, je tourne la tête, saperlipopette dans quoi me suis-je encore embarquée. Maintenant que je suis là je ne puis continuer ma route en le laissant pour mort.

Si tu peux faire ça!

Certes, je l'ai déjà fait mais là c'est différent puis comme je crois quand une seule est unique chose. Il met impossible de l'oublier. Ici je ne me sens pas en danger alors cette règle s'applique. "Si tu n'aides pas ton prochain le karma te retombera dessus". Et puis, selon Baudelaire : "Les yeux sont le miroir de l'âme." Soit je ne peux laisser l'âme d'un frère souffrant au sol.

Bien. Tu as raison. Mais après on repars, le temps s'écoule.

Oui, faisons ça.

Ce loup blanc rayonnant de sang vif et séché me regarde intriguer et méfiant tout en grognant.

- Je suis comme toi, aboyant. Ne me grogne pas dessus. Si tu veux que je te porte de l'aide.

Eden étale un peu de son aura, l'air de prévenir l'individu.

Il resta fière après un temps puis il baissa la tête en signe de soumission.

Eden ravala son aura.

- Ma louve t'apprécie bien. Si tu le veux bien je t'aide avec ce piège à loup sinon je passe ton chemin.

Il signa de la tête.

T'es sûre que c'est un mâle ?!

Je baissa ma tête, et l'inconnu me regarda faire interloqué.

Oui!!

T'es vraiment bête, bien sûr que c'est un mâle ça se sent!😂

Tu m'as ridiculisé, t'es fière.

Oui!

Bravo, quel maturité.

C'est pas moi qui regarde le sexe d'un inconnu, cochonne.

Rho, fais genre c'est moi la cochonne.

Ici, c'est le cas.

Un point pour toi, gamine.

Tout en l'étudiant, je m'approche de lui. Il me fixe du regard chacun de mes gestes sont calculés pour ne pas l'effrayer. Plus j'avance plus il a dû mal à supporter mon aura et petit à petit, il arrête de m'affronter du regard s'abaissant au sol en signe de résilience. Lorsque je suis devant lui prête à poser ma main pour le réconforter. Un pressentiment m'avertit d'un danger alors je retire ma main. Le loup tourne la tête sur le côté, il ne comprends pas. Il cherche à lire dans mes yeux cette réticence.

Un vampire, sur ta gauche

Je m'écarte d'un bond du loup prête à l'affront. Le loup s'éveille par automatisme et se relève difficilement du sol. Lorsque ma louve commence à iriser ses poils. Je sais qu'il est là. Je constate qu' il en est de même pour mon confrère. Au loin, dans les branches enneigés des pins, j'aperçois une forme sombre qui se mouve dans la masse si discrètement qu'une ouïe non-développée ne distinguerait rien d'autres que le vent brassant l'espace.

- Descends de l'arbre, je t'ai vue.

En un saut, il atterrit sur la neige poudreuse. Sa longue veste noir cache son frêle corps blanc. Puis, il se retourne et avance tranquillement vers moi sourire au lèvre.

- Salut, miss. Toujours aussi ravissante.

- Alex. Que me vaut cette visite?

- Oh ma belle, tu le sais bien. Ton odeur esquisse attire tout les vampires du coin et ce stupide loup tâche l'air avec son sang répugnant . Il rit comme un fou.

Le mâle grogne. Ces crocs claquent l'air.

- Que fais-tu avec ce cabot stupide ?

D'un coup, il plonge sur lui tout en sortant ses dents pointus. Lorsqu'il me frôle, avant même qu'il esquisse un autre mouvement je l'attrape par le cou et le balance à 60 mètres de nous.

- Dégage Alex. Tu n'es pas le bienvenu ici.

En vol, il se prend un arbre et tombe au pied. De loin, je le vois enlever sa capuche et se relever. Il dépoussière, déplie les courbes de sa veste et m'adresse la parole.

- Toujours aussi efficace. Je ne suis que la prévoyance de l'inévitable. Armand sera ravi de ton retour. Tu me vois ravi de lui annoncer la nouvelle. À bientôt, miss.

Je frissonne à son nom. Je le regarde et je le vois. Il l'a perçu. Quelle idiote.
Puis, il se retourne avant de sauter dans les arbres ainsi je finis par  le perdre de vue . Je me perds dans mes souvenirs à l'évocation de ce prénom.

June réveille toi, le loup est toujours là.

Putain oui, heureusement que je suis en terre neutre. Je me retourne et je le vois s'écrouler d'un coup. Et, merde. Il l'a pas touché. Je suis sûre. Me serais je trompée, non impossible. Je me déplace rapidement vers lui. Son pouls, je passe ma main dans son pelage. Il est frais et sa peau aussi, pas bon du tout. Un lycanthrope en hypothermie n'est ce pas une bonne blague? Et maintenant  il s'est évanouie. Sacrebleu! Quel merdier cette histoire!

Eden.

Je sens mon aura se développer autour de lui. Elle se veut autoritaire mais douce, juste assez pour le réveiller. D'un coup, il s'éveille en sursaut. Et, m'observe, il tremblote.

- Bon Michel le temps presse j'y vais maintenant.

En un coup, sans le prévenir, je tire sur le piège des deux côtés en argent. Putain de merde ça brûle !

- Maintenant bouge ! Je grince.

Il y a à peine un passage. Il tire sur ces pâtes arrières et tombe à la renverse sur le tapis blanc. Je lâche. Mes mains brûlés s'approchent de lui enfin plutôt de sa blessure. Les dents en argent ont broyer ses os. Impossible pour lui de régénérer sans aide extérieur et de repos. En forme de loup, il met impossible de le transporter jusqu'au prochain village surnaturelle.

- Transformes toi!

Mon aura l'enveloppe chaleureusement. Dans sa transformation je ressens sa douleur physique et en absorbe une partie. Ça fait mal, j'encaisse le coup. Ma douleur n'est égale qu'à 1/6 de sa douleur. Lorsque j'entends ces cris je réalise qu'il est là, nu criant de douleur. Oui, nu, dans son plus simple appareil comme un asticot sur le sol, yes super métaphore... Son corps se secoue de tremblement incontrôlé. Il finit tout de même par se recroqueviller autour de sa jambe.
Heureusement que j'ai laissé mon sac. Car je sais pas comment j'aurai fait. Ma peau d'ours sur les épaules, je la mets autour de sa taille et l'attache par la ceinture. Il faut qu'il retrouve sa chaleur corporelle et vite. La meilleur manière est pour moi de le réchauffer. La mort d'un des confrères n'est pas envisageable.

Je ne suis pas d'accord. On va sentir son odeur. Il n'est rien pour nous. Et encore moins notre âme sœur.

Oui, je sais mais ça peut être positif notre odeur sera moins reconnaissable. Regarde la peau d'ours ne suffit plus.

Bien. Les ours ne cours plus les rues. Il ne sent plus la mort. Alors que lui, il l'empeste.

Sur ce choix, je le balance sur mon épaule. Putain, ce mâle la pèse lourd. Je vais pas tenir longtemps. Il m'est impossible de me transformer pour le moment les pièges sont trop nombreux autour de moi. La seule solution qui se présente à moi et de grimper aux arbres comme ce vampire. Pure partie de plaisir, sautant d'arbres en arbres, je reprends mon souffle un instant, mes mains brulés et écorchés peine à se regénérer durant cette escale. Ce gros ourson couine à chaque fois que je traverse les airs. Mes oreilles, mes membres n'en peuvent plus. voici plus de trois heures  à vitesse rapide que je m'efforce de tenir cet ourson sur mon dos  jusqu'à la sortie de la forêt. À l'aurore, j'aperçois enfin la vallée. A l'atterrissage du dernier pins, mon souffle de soulagement traverse chaque partie de mon corps. Je vais enfin pouvoir le laisser au sol. Délicatement, je le dépose contre ce pin et observe la blessure avec plus de tranquillité. Tout en le détaillant, je remarque une trace au fer bien distingué des autres blessures. Cette marque récente ressemble à celle qu'on infligeait aux bétails ou aux esclaves autrefois. Mais, surtout celle-là encore rouge situé sur son cou ressemble étrangement à la mienne. Cette prise de conscience amène directement en moi une crise de panique.
Je recule tétanisée par cette idée. Quel horreur a-t-il vécu, lui? Pourquoi le recherchent-ils ? Est-il suivit? Oh non.... non. Non avec oppressement je tâte son cou à l'affût d'une puce . Rien. Ici, du moins.

Le mieux est de partir, je ne veux plus rien avoir avec cette organisme.

Oui.

- Où sommes nous? Dit il, rocagneusement.

Perdu dans mes pensées je l'avais presque oublié. Son visage meurtri par la fatigue blanchit à vue d'œil.

- Nous sommes au Nord du territoire d'Aquakin et à la frontière Sud du territoire de Worldon et à côté de la zone libre.

- Amène moi là-bas à Earlo. Ne me laisse pas . Je t'en..

D'un coup, il manque d'air et arrête de parler. Il me fixe à travers ses yeux voilés de larmes et d'abandon. Super. Il me laisse vraiment le choix. J'entreprends donc de me déshabiller, n'étant pas prude. Cela ne me dérange guère. J'enlève donc mon archer, ma cape noir et mon haut. Lorsque je commence à me défère de mes bottes. L'individu me regarde complètement perdu et gêné. J'en ris. C'est bien la première fois que je vois un loup réagir ainsi.

- Détourne les yeux si ça te pose un problème, louveteau.

Je ne pense pas qu'il va apprécié ce commentaire. Il est certes meurtri et souffrant. Mais il a la force d'un battant. Sans doute, un bêta.

Elle n'a rien loupé. Il tique à cette remarque mais ferme les yeux. Peut-être par pudeur en vers moi. Étrangement, j'apprécie ce geste respectueux et je l'en remercie. Ainsi, je me déshabille au complet et rassemble l'ensemble de mes vêtements en boule.

Eden. Je te laisse ma place.

Le début de transformation est toujours extrêmement douloureux même après des années de pratiques. Il demande une bonne dose d'énergie au corps humain. L'énergie dont va se nourrir Eden pour prendre sa place. D'abord, ce sont mes griffes qui apparaissent dans un derniers cris de douleurs avant de laisser place à mes crocs. Ensuite, les os de mes articulations se déplacent et se cassent tandis que l'organisme changent. Mon sens de réflexion sombrent dans une pièce crée par mon esprit. Ma louve apparaît "Eden".
Mon corps sort enfin de cette boîte. Je ressens mieux l'extérieur, mes sens se multiplient. Je respire. Au loin, j'entends l'eau s'écouler dans son lit et je sens profondément la mort au pied de moi. Je me retourne et vois ce cadavre à demi-conscient. Sa vie ne pend plus qu'à un fil. Toujours les yeux fermés cette humain reste humble malgré sa mort imminente. Me rappelant de la volonté de June et de la sienne je lui lèche au visage pour signaler que je suis de retour. Éberlué, il m'étudie. Il est vrai que ma taille de garrot est plus grande de la normale pour une femelle. Mais, il s'y habituera. Dans les yeux, je me couche près de lui et l'incite à monter sur mon dos en le poussant de ma tête. Il n'y a que lui qui peut grimper. Je me rapproche.

Ses mains s'agrippe et tire sur mon pelage et il entreprend de grimper une dernière fois sur moi. Comme un gros sac de patates, il s'étale de tout son long avant de se laisser tomber. Je me relève précognieusement et je parcours quelques mètres en trottinant. Avant de me diriger rapidement vers le territoire de Worldon lorsque je me rends compte qu'il s'y accroche fort. En effet, Earlo se trouve être la capitale du territoire de Worldon. Tout ce que je sais par mes confrères de cette ville est superficiel. La seule chose que l'on raconte est que l'unicité des frères Worldon causera leur mort. Apparemment, ces deux loups unit ont un lien rare qui attisent la convoitise et le pêcher. En attendant, les ragots, n'intéresse pas plus mon hôte que moi. Ce n'est pas sa tasse de thé. Et cela ne me regarde pas, chacun vie comme il peut. Je ne blâme personne. Sauf mon âme qui n'a toujours pas trouvé repos. Je divague et reprends la patte à terre quand je trébuche sur un cadavre animal. Je me détourne et visionne malheureusement des traces de pourritures.  Alors, l'estomac vide je continue à courir à grande foulée dans la vallée. La neige refroidit mes coussinets. Je trouve cette première ballade  rafraîchissante. Heureusement, que mon pelage d'hiver est là pour me réchauffer le corps. M'engraisser ne me ferais pas de mal non plus. En tournant sur ma gauche, je constate un tracé rouge flamboyant sur le duvet de neige. Sur le sol, des gouttes de sang coulent après être venu imprégner mon doux pelage.. Quel impolitesse, des heures de toilettes pour finir dans cette état, c'est pas ma journée aujourd'hui.

Ce n'est pas le plus inquiétant pour le moment Eden. Son état de santé s'aggrave.

Oui, je me dépêche maman^^.

Ce n'est pas drôle Eden.

Ça va , il n'y aura pas de conséquences à sa mort. Sa meute l'a abandonnée .

Raison de plus.

Il n'y a pas mort d'homme.

EDEN !

C'est bon pas besoin de râler. J'accelère. Chaqu'un de mes pas martèlent le sol laissant derrière moi mes traces. Les flocons qui tombent finiront par recouvrir les marques pas d'inquiétude à avoir de ce côté là. Au contraire, l'odeur du sang laissera dans l'air une texture forte et désagréable de mort. Araignée du midi, soucis.
Après, quelques heures de course, je commence à m'approcher des villes. En fin de matinée, transformée, je ne passerais pas inaperçue longtemps parmi les loups de cette meute. Inconnu du bataillon.
Après, quelques minutes, pris d'un drôle de sentiment, je tends l'oreille. Non rien.
Ah si, de loin on entend un hurlement d'un loup qui déchirent le ciel suivis de plusieurs d'entres eux. Et, merde. On m'a sentie. Satané ourson. Je suis déjà sur leur terre. Pourquoi pas le laissai là. Sans lui, j'irais plus vite.

Il est pas question. Retire cette pensée. Nous ne sommes pas encore arrivé à Earlo.

Purée de pommes de terre ! Je redouble d'effort pour le déposer au plus vite aux portes d'Earlo qu'on en finisse. Le paysage change pour une chaîne de montagne. Plus vite, j'irai plus vite ça sera finis. Mes pattes foulent le sol à une vitesse redoutable. Près de moi, de multiples odeurs se mélangent, les bruits sont toutes aussi divers. Ahah cette sensation ne m'avait pas manqué durant ces mois. Ces odeurs multiples signifient mon arrivée bientôt sur le lieu de destination. Et, effectivement mes sens ne me trompent jamais car de loin j'aperçois maintenant avec mes yeux, les portes d'Earlo.
Ces remparts en pierres grises refroidissent l'espace. Il me semble pas être la bienvenue ici. Mon pressentiment se confirme en voyant un nombre incalculable de personnes se dressaient arme en main derrière les remparts. Qu' est ce que je fous là.

June on se casse.

Euh Ouai, c'est la merde la.

D'un vif mouvement, je dérape et me stoppe dans ma course. Un gémissement se fait entendre. Oh, l'ourson, je te jure que si meurs par ta faute. Je te hanterai . Je me couche au sol assez loin des lancées de tirs mais pas trop. Durant une poignée de minutes, un combat se déroule en moi avec June. Il finit par être trancher par l'approche des loups qui me poursuivaient. Nous ne pouvons plus faire marche arrière. Alors autant finir notre mission. Ainsi, je décide sur un coup de tête de finir cette mascarade, une fois pour toute. Donc, c'est comme ça que je me retrouve tranquillement en train d'avancer vers la grande porte en bois.

Fais demi tour

Je la met en sourdine. C'est changement d'humeur me monte au crâne. La queue en l'air, détendue, je ne laisse paraitre aucun autre sentiment, je m'avance calmement.  Le silence règne un instant. En relevant la tête je fixe du regard celui qui semble diriger cette troupe de soldat. Je le défie de tirer. Oui, je joue avec le feu. Mais, je vois qu'il hésite. Et, le doute n'est pas permis, il est synonyme de faiblesse. J'en ris intérieurement. Et je continue plus sereine mais qu' en je pense ça des loups apparaissent derrière des rochers courant vers moi. Aïe aïe je suis la proie. Je reste donc stoïque à ma place attendant le coup portant. Ce coup m'a été un échec. Je ne cherche pas à combattre. Mais ici, j'en vois pas l'issue positif. En un instant, une flèche traversa les airs, elle siffla près de mon oreille, pathétique. Ils ont vraiment crus pouvoir me toucher,  je me décala de justesse avant que celle si atteigne la  jambe droite de l'ourson.  Zut. Une douleur fulgurante le fit crier .  Mes tympans se percent sous l'impacte . Je le laisse tomber de mon pelage sur la fraicheur du sol. Me positionnant au dessus de lui en signe de protection, je montre mes crocs à cette meute . Je ne sait pas comment me placer, les dangers et menaces sont partout autour de moi. Je suis en insuffisance corporelle pour faire face seule à une meute entière. Je renifle sa blessure,  un bout d'argent. Sa régénération n'est pas possible, elle n'est plus que douloureuse. Vu que sa chaire cicatrise et se fébrile ainsi de suite à l'infini. Il flanche entre la vie et la mort par la surprise. Je visionne devant moi une quarantaine  de loups, tous, me regarde intrigué et menaçant sauf un. Sans doute le chef de cette meute. Parmi les autres son aura étale sa puissance et son statut. Ce vieux loup noir tacheté de blanc est donc l'alpha de Worldon ? J'admets que je suis un peu déçue. Tout de même, je n'oublie pas la gravité de ma situation actuelle. Ce loup semble enfin comprendre que je le regarde car il se retourne enfin. Un regard lucide me transperce.  Je me retourne quand j'entends le vrombissement de portes qui s'ouvrent. Cette attente n'a pas de fin. Son flan saigne à mesure que le temps passe. Quand je compte 50 gouttes de sang au sol. Les portes de Worldon sont ouvertes complètement sur une vingtaine d'Hommes armés et/ou Transformés . Super. Je suis encerclée. Cette scène me rappelle de nombreuses scène dramatique. Derrière moi, des pas se font entendre l'alpha s'éloigne de sa meute pour s'approcher. Je me mets à grogner sur cette alpha le sonnant d'avancer plus et je le tues. Cette sonnassions est un avertissement. Mais cet alpha n'en prend pas note. Ainsi je me retourne et lui grogne dessus en claquant des dents. Subitement, je me rappelle m'a venu sur cette terre. Et, comprends que ma mission est fini. Maintenant, il me reste plus qu'à finir vivante de cette histoire. Je pues la mort à des centaines de kilomètres, je ne pourrais les semer. Je regarde une dernière fois l'ourson. Aurevoir. Je me retourne montrant mes crocs à cet alpha. J'avance avec prestance vers le danger. Toute les armes à feu des hommes sont pointés sur moi les loups se font menaçant. Ils se tiennent près, un mot, et je suis morte. Voyant que je m'approche trop de son périmètre l'alpha dévoile son aura violette, je continue d'approcher mes poils hérisser. Je m'arrête et demande en baissant la tête de manière respectueuse par télépathie au  loup de prendre soin de ce loup. Avant même que j'ai une réponse de nombreuses balles traversent ma chair et des loups hurlent à la mort ma personne.  En quelques secondes je suis prise d'une fatigue affligeante. Je tombe au sol comme une massue. Mon regard se voile. Je vois flou. Tout juste avant de tomber dans les profondeurs de la nuit, mon regard capte celui du loup. Ces iris bleutées brilles de colère tandis que les miennes se ferment. Je tombe dans le vide. Le brouillard m'entoure. Je plane dans les tréfondes profondeurs de l'ombre. June excuse moi.

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