Fin

Je suis heureux. Nous allons pouvoir reprendre notre vie sans avoir peur que ce fou essaye à nouveau de nous kidnapper, nous torturer ou pire, nous tuer. Je demande à Edward si je peux appeler Damon. Il me dit qu'à l'instant où son frère avait été arrêté, il était venu avec sa petite amie pour nous voir. Ils ont passé la nuit dans le couloir. Je les fait entrer et les invite à s'asseoir.

Katarina se jette dans les bras de Jenna en pleur en lui disant qu'elle est désolée de n'avoir pu rien faire pour la sauver. Jenna lui assure que ce n'était rien car je l'avais sauvée et qu'elle, comme Damon, avait contribué à notre fuite en ne disant rien à Alexander.

Damon lui me regarde avec une infinie tristesse. Cet homme est brisé. Son père est sans doute mort et son frère devenu fou. Il avait été, avec sa petite amie, prisonnier de celui qui aurait dû l'épauler lors de la disparition de son père. De plus, il n'avait pas su empêcher son frère de torturer Jenna. J'ai l'impression qu'il se repasse en boucle ses sombres moments passés. Il se punit en se torturant l'esprit. Jenna avait déjà fait cela dans sa jeunesse et cela l'avait poussée à un dégoût pour la vie. Heureusement j'étais arrivé et je l'avais sauvée. Je lui avais redonné l'envie de vivre même si la vie était parfois cruelle. J'espère que Damon ne va rien faire d'inconscient car sa petite amie a aussi besoin de lui. Il a vécu quelque chose de très traumatisant.

Je veux l'aider comme il m'a aidé à retrouver ma moitié. Je leur propose de venir passer quelques jours chez nous avant de retourner dans leur manoir. Ils acceptent. Je vois briller dans les yeux de Damon de la reconnaissance. Je sais que si je n'avais pas proposé, Jenna l'aurai fait car en la voyant hocher la tête vers moi je sais qu'elle avait aussi vu la détresse de Damon. Et Jenna veut toujours aider tout le monde; même si cela la met en danger. Ce qui s'est passé en est la preuve.

Ah! Ce que je l'aime. J'embrasse sa main et demande à Damon si je peux prendre sa voiture pour tous nous conduire à notre appartement (puisque j'ai laissé la mienne chez moi). Il me laisse les conduire en me rendant un léger sourire.

Ensuite nous arrivons et découvrons un énorme carnage.

Jenna me demande ce qu'il s'est passé. Hem...j'avais complètement oublié que je l'avais saccagé la veille (qui me paraissais lointaine ). Je sens le feu me monter aux joues alors que je bredouille une simple phrase dans ce genre-là: « Heu...petit énervement de rien du tout...heu...je vais ranger...heu...désolé...

-Ce n'est pas grave chéri. Je vais t'aider à ranger tout cela. Une petite colère hein ? Je ne vais pas tenter l'expérience de t'énerver de nouveau alors.

-Ce n'est pas envers toi que j'étais en colère mais envers moi parce que je ne te trouvais pas et pendant dix jours un connard t'as fait du mal.

-Techniquement il m'en a fait pendant neuf jours et tu n'as pas à t'en vouloir après tout...c'est moi qui suis partie sans rien te dire.

-Ce n'est pas de ta faute. Tu avais peur.

-Oui peur de te perdre tout comme j'ai eu peur pour toi en te voyant là-bas.

-Je ne pouvais me résoudre à te perdre. Je t'aime et je ne voulais pas que tu disparaisses de ma vie. »

Jenna rit d'un rire cristallin devant cette déclaration et ses yeux pétillent de bonheur. Ce que j'aime la voir comme ça. Elle continue de m'aider à ranger le sourire aux lèvres. Damon et Katarina se joignent à nous et en une heure tout l'appartement est correctement rangé.

Jenna me demande d'appeler mes parents pour leur donner des nouvelles de nous deux. Je pars donc m'isoler à l'étage. Je pense que c'est une bonne idée même si je leur en veux toujours d'avoir pensé qu'elle ne m'aimait plus et qu'elle avait besoin de distance. Lorsque je leur parle ils semblent soulagé de savoir que je vais bien puisque d'après Edward j'avais disparu la veille. Je leur assure donc que j'avais bien disparu car j'avais été retrouvé ma petite amie chez la personne qui l'avait enlevée et torturée...J'accentue bien sur ces mots pour leurs faire comprendre leur erreur. Au ton que j'emploie, ils comprennent sans peine ma colère à leur égard. Je dis même à ma mère : « Reviens quand tu aura compris qu'elle ne partirait pas comme une voleuse de ma vie et quand tu sera capable de te faire pardonner. Au revoir. »

J'éteins le téléphone fixe, le redépose, serre les poings et les mâchoires et sens la colère en moi. Je leur en veux plus que tout.

Soudain j'ai un mouvement de recul. Je me retourne et croise le regard de Jenna. Ses beaux yeux noisettes me fixe avec tendresse. Elle retire la main qu'elle avait posé sur mon bras et vient se serrer contre moi. Je la laisse faire mais je suis toujours en proie d'une rage sans nom. Elle me murmure: « Ils essayaient de relativiser. Tu préférerais savoir que j'ai été enlevée ou que je ne t'aimais plus ?

-Que tu ais été enlevée (je suis sec, catégorique).

-C'est parce que tu m'aimes trop. Mais tes parents, eux, cherchaient à rendre ma disparition moins inquiétante. Ils savaient sûrement que tu viendrais me chercher si j'avais réellement disparue et qui sait ce qui aurait pu t'arriver ? Tu ne peux leur en vouloir d'avoir pensé et réagis de la sorte. Ils avaient peur de te perdre voilà tous.

-Et moi alors ? Dans les deux cas je te perdais !

-Chéri...tu m'as retrouvée c'est le plus important. Je suis avec toi à présent et mes plaies auront bientôt entièrement cicatrisées. Je n'en garderais que des marques légères.

-Je ne veux plus que tu partes pour me ''protéger'' c'est clair ?

-Je suis désolée je ne voulais pas que tu ais de nouvelles blessures...

-Jenna...je t'aime et si tu es en danger je viendrais toujours te sauver...peut-être parce que je ne supporte pas que tu sois loin de moi. Je me suis emporté pardon. »

Jenna et moi avons droit à deux mois de congé pour nous remettre de cet horrible évènement. Cependant, au bout d'un mois, Jenna ne tient plus en place dans l'appartement. Elle est rongée par le problème d'Alexander et Damon Cullen. Le père de ces derniers avait mystérieusement disparu depuis un certain temps et la police le pensait mort. Bien sûr, Jenna veux en avoir la preuve d'abord pour son nouvel ami, Damon et ensuite par curiosité.

Alexander Cullen est en attente de son jugement pour séquestration et torture d'officier de police. Je suis sûr qu'il va finir interné dans un centre psychiatrique. Je ne doute pas de sa folie et ma petite amie non plus.

Rapport de l'enquête sur la famille Cullen.

Policiers concernés directement : Alaric O'Connor et Jenna Miller membres de la section criminologie.

Policiers concernés indirectement : Edward Parker, Stefen Malory, Hellena Duchanne, Catherine White, Grey Sanders, Kate Everett, Carter Drake, Kay Moris, Jacob Willow, Isabella Ravenwood.

Alexander Cullen, l'aîné de la famille, trente ans est rendu coupable, par le tribunal compétent de Leïnatown, de kidnapping, de séquestration, de torture et de tentative de meurtre avec préméditation sur l'agent Miller pendant neuf jours. L'homme est également coupable de séquestration et menace de torture à l'encontre de l'agent O'Connor ainsi que de torture psychologique, des contraintes et quelques violences physique envers Damon Cullen, le cadet de la famille et Katarina Vargas.

Dépositions des évènements selon l'agent Miller :

« Depuis plusieurs mois, j'avais remarqué que mon amie Katarina Vargas semblait anxieuse, avait des réflexe qui laissait croire qu'elle ne se sentait en sécurité nulle part. De plus, j'avais remarqué des hématomes sur ses poignets. Cela m'a tout de suite inquiétée étant donné que j'avais déjà remarqué ce genre de comportement chez les victimes de séquestration ou même de personne violentée dû à mon travail. Je n'avais cependant pas de preuve pour attesté mon observation. J'ai tenté d'amener mon amie à m'en parler mais elle semblait avoir trop peur pour le faire. J'ai donc mener mon enquête dans le but de réunir assez de preuve pour pouvoir impliquer la police. J'ai commencé à nourrir des soupçons envers Alexander Cullen. J'étais sur le point d'être en mesure de prouver sa culpabilité lorsqu'il m'a enlevée. Je préssentais depuis quelques semaines que cela devenait dangereux alors j'ai écrit une lettre à mon petit ami l'agent Alaric O'Connor, me doutant que si je ne revenais pas le soir à notre domicile il devinerait que quelque chose s'était produit. Je pensais qu'il en avertirait notre section à la police puisqu'elle est axée dans le domaine des disparitions. Je ne pensais pas un seul instant qu'il me chercherait seule, d'ailleurs je l'avait espéré. Ce ne fut pas le cas cependant. Donc, pour revenir à ce que je disait, Alexander Cullen m'a enlevée le 13 juillet en fin d'après midi. Après avoir refusé de l'aider dans la disparition de son père, Henry Cullen, il a décidé de me torturer. Cela a commencé avec des coups sur tout mon corps, le premier jour. Le lendemain devant mon refus de coopérer, il a recommencer encore plus fort en ajoutant de longues coupures le long de mes bras et de mes jambes. Il a ensuite continué et ce pendant sept jours. Il ne me nourrissait qu'une fois par jour et me laissait simplement aller au toilette. Sinon, je n'avais pas droit à la douche, je devait restée maculée de mon propre sang. Il m'avait infligée des blessures superficielles pour que la douleur soit intense mais pas mortelle puisqu'il avait besoin de moi. Étant donné que je refusais de l'aider, il projetait de me tuer dans la semaine qui suivait si je restais muette à ses ordres. Le neuvième jours de mon enlèvement, à une heure tardive, l'agent Alaric O'Connor est venu me libérer. Cependant, cela s'avérait être un piège. Alexander Cullen avait prévu la réaction de l'agent O'Connor sachant les relations intimes que nous entretenions. Ce dernier a réussi à convaincre mon tortionnaire de me retrouver dans la même chambre que l'agent O'Connor, d'obtenir de la nourriture, des vêtements et de quoi me soigner. Après quelques heures passé seuls, l'agent O'Connor ainsi que moi-même, nous sommes enfui du manoir des Cullen par les toits. Nous nous sommes caché dans la forêt et avons commencé à tantôt courir, tantôt marcher et pendant une bonne partie du chemin c'était l'agent O'Connor qui marchait avec moi sur son dos car mes blessures me faisaient trop souffrir. Notre équipe avait fini par nous retrouvé grâce au portable de l'agent O'Connor. »

Déposition des évènements selon l'agent O'Connor :

« L'agent Miller n'étant pas revenue à notre domicile le soir du 13 juillet, j'ai attendu le lendemain matin pour chercher dans ses affaires quelques choses indiquant où elle aurait pu être allée sans m'avoir prévenu. J'étais étrangement anxieux étant donné qu'elle prévenait toujours lorsqu'elle devait s'absenter pour quelques raisons que ce soit. J'avais alors trouvé un mot de sa part qui m'avait directement alarmé.Elle semblait impliquée dans quelque chose qui la dépassait, quelque chose de dangereux. Étant encore trop tôt pour alerté la police de sa disparition vu que cela ne faisait même pas vingt-quatre heure, j'ai donc décidé d'enquêter seul, même lorsque le délai pour annoncer la disparition de l'agent Miller avait commencé. J'ai contacté toute les amies de cette dernière en quête de trouver celle qu'elle avait décidée d'aidée comme son mot l'indiquait. Neuf jours après sa disparition, il ne me restait plus qu'une seule femme à contacter : Katarina Vargas. Voyant qu'elle ne décrochait pas à mes appels, j'avais décidé en fin de soirée de sortir pour marcher. Mes pas m'avaient mené à la rue de l'ange, la rue même où se rencontraient régulièrement l'agent Miller et Katarina Vargas. C'est là que, par pur hasard, je tombais sur cette dernière. La jeune femme était blessée au ventre et m'ayant déjà rencontré à une ou deux reprise m'avait reconnu. Elle m'avait suppliée de partir avant que des personnes n'arrivent. Bien sûr, je ne l'avais pas écoutée. Je tenais à l'emmener aux urgences lorsque j'avais fait la rencontre des deux frères Cullen. Par la suite, j'avais demandé à Katarina Vargas si elle avait vu l'agent Miller récemment. Avant même qu'elle puisse répondre, Alexander Cullen me donna des informations pertinentes, me laissant comprendre que j'en serait plus si je venais dîner chez lui. Je me suis jeté avec empressement dans la gueule du loup sans me douter un seul instant du piège qui venait de m'être tendu. Enfin, j'avais remarqué quelques signes pouvant me le faire comprendre mais je les ai ignoré. J'étais trop impliqué et proche d'une bonne piste pour la laisser filer. Une fois arrivé au manoir des Cullen, j'ai découvert un livre m'appartenant, cela m'a mis la puce à l'oreille que j'étais sur le point de retrouver l'agent Miller. J'ai reçu un coup de téléphone de l'agent Parker. J'allais lui donner les coordonnées de l'endroit où je me trouvait lorsqu' Alexander Cullen avait écraser mon téléphone. J'ai interrogé Damon Cullen et il me semblait stressé et agressif. J'ai compris qu'il s'efforçait de jouer un rôle, de dire ce que son frère lui avait ordonné de dire car une fois son frère hors de portée ; il m'avait supplié de quitter le manoir. Il m'a laissé comprendre que l'agent Miller était enfermée ici. Je ne l'ai donc pas écouté et ai fini par retrouver cette dernière dans un mauvais état. J'ai cependant réussi à m'enfuir avec l'agent Miller du manoir grâce à la ruse. Ensuite, nous avons été retrouvé par les agents de la section criminologie. »

Déposition des évènements par Damon Cullen :

« Depuis la disparition de notre père, mon frère avait commencé à avoir un comportement différent. Il s'énervait plus facilement et parfois me donnait des coups. Plus les jours passaient et plus cela empirait. Il ne me donnait pas seulement des coups, il s'en prenait aussi à ma petite amie. Par peur qu'il ne lui arrive malheur, que mon frère fasse quelque chose de pire que de la frapper, j'obéissais à chacun de ses ordres. Ma petite amie et moi vivions sous la terreur, la folie de mon frère. Puis, Jenna, enfin l'agent Miller avait commencé à venir plus souvent chez nous, à parler de plus en plus régulièrement avec ma petite amie. Sachant qu'elle était policière et qu'en plus elle faisait partie de la section chargée des disparitions, mon frère avait décider de l'enlever. Il s'intéressait à elle avec de sombres pensées. Cela m'horrifiais. Je devais paraître méchant et violent avec ma petite amie tandis que mon frère devait être le gentil de l'histoire. Une façon de berner l'agent Miller, cependant elle n'était pas dupe et cela avait fini par inquiéter mon frère. Il l'avait enlevée dans la précipitation. Je ne pouvais toujours rien dire, surtout qu'il avait blesser salement ma petite amie pour être sûr de mon silence. »

Déposition des évènements par Katarina Vargas :

La victime ne souhaite pas s'exprimer.

Les agents Miller et O'Connor n'auront aucunes mesures de coercition à leur encontre. Ils ont tous deux reconnu avoir enfreint une règle en ne mêlant pas la police aux évènements dès le départ. Cependant, le tribunal compétent de Leïnatown a décidé qu'ils avaient déjà eu leur sentence pendant les évènements.

Damon Cullen et Katarina Vargas ont droit à un soutient psychologique octroyé par l'état.

Alexander Cullen après avoir été jugé pour ses méfaits, a été transféré dans un centre psychiatrique. Il y restera pendant vingt-cinq ans.

Fin du rapport concernant le dossier Cullen.

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