Réaction future des covidistes, post-Covid
De qui tondront-ils encore la tête, les collaborateurs repentants du Covid, quand tout sera terminé et révélé ? À qui voudront-ils faire croire au dernier moment, ces hypocrites qui se sentent à l'abri de la pesante masse du troupeau de leurs semblables, qu'ils n'ont pas conforté l'installation, l'instauration, l'occupation, de cette honteuse pacotille ? Est-ce qu'alors l'excès des dénonciations démonstratives qu'ils lanceront sans vergogne et en toute précipitation pour atténuer par contraste leur longue et opiniâtre veulerie suffira à détourner les attentions de leurs « moindres » mesquineries et turpitudes ? Qui dira que de telles frénésies, que d'aussi tardives récupérations, les disculperont parce qu'ils s'agiteront en souriant parmi des pleurs qu'ils auront encore lâchement causés ? Est-ce qu'on se laissera éternellement prendre au jeu puéril de celui qui, après coup, a l'air le plus indigné ? Ah ! c'est toujours la même chose dans notre histoire nationale, on n'en sort toujours pas, comme après la réhabilitation de Dreyfus il n'avait soudain plus existé d'anti-Dreyfus hormis quelques personnalités trop manifestement engagées et que la soudaine vindicte d'anciens complices voua alors aux gémonies. La volte-face n'a toujours lieu qu'à l'instant ultime, dans un élan abject de sauve-qui-peut général pour redorer l'honneur compromis, et bientôt non seulement toute la France fut résistante, mais il faudrait au surplus que les vrais Partisans admissent en leur rang de pareils médiocres pour sauver ce qui reste du pays laminé et humilié ! et l'on fabrique à la chaîne des états de service parce que non contents de n'avoir pas enduré les sèches réprimandes qu'ils méritent, ils voudront encore resquiller la gloire des précurseurs, des véraces et des preux ! Cela suffit, décidément ! C'est répugnant ! C'est sordide ! C'est odieux ! C'est la persévérance dans la bassesse ! Et puis, on sait chez nous comme cela finit toujours : on recyclera ces seconds couteaux vulgaires en politique, on saisira « au cheveu » l'occasion d'un de ces hâbleurs échevelés et crânes pour les élever à quelque distinction qui bafouera toutes celles qu'on a déjà rendues, au point que les plus véritablement glorieux en seront dégoutés et demanderont surtout à ne pas les recevoir ; et ce seront finalement de telles « immaculées consciences » qui feront nos exemples et nos maîtres de demain ! Ceux qui n'auront pas perdu leurs « tifs » et qui auront été les plus prompts à en retirer chez les autres, on les coiffera, au surplus, de lauriers et d'auréole ! Ceux dont on aurait mieux fait d'épingler la sournoiserie et la cautèle, on leur clouera ostensiblement des médailles ! Vous verrez, quand on aura tout achevé et démontré, quand on aura révélé méthodiquement et incontestablement l'imposture, toute l'enflure de cette affaire Covid, tout le sinistre système de la complaisance ordinaire au même titre que les faux rapports Dreyfus d'une administration qui notoirement n'avait jamais cessé d'en produire, vous verrez comme ils reporteront l'opprobre sur leurs amis malfaiteurs, disant : « Je n'y ai pas trempé, moi ! À un moment, j'ai élevé des soupçons ! J'ai aidé alors, quand on y songe, le parti de la vérité ! C'est presque même une humilité que je ne réclame rien ! » Voyez déjà comment, tout en poursuivant leurs jérémiades et leurs coups, au cœur de la bataille où ils tiraillent toujours en embuscade, ils préparent en loin des excuses, des atténuations, des boucs-émissaires, c'est-à-dire des noms qu'ils gardent au coin des lèvres pour des crachats. Et déjà ils imputent à des ministres ou à des riches le plus gros de leurs torts, ils envisagent pour ces gens les vengeances les plus outrées, ils s'extirpent in extremis du lot des calomniés comme des enfants lâches qui désignent de plus coupables qu'eux, les « premiers » parmi lesquels ils n'ont pas été et qu'ils n'ont fait que suivre ! Oh ! drame de l'impunité de la petitesse nuisible recelée dans la banalité et excusée par le nombre ! Ils profiteront de ce qu'ils n'ont rien fait ni dit d'assez hardi et éclatant, d'assez cruel et douloureux, d'assez hautement attentatoire, pour s'insurger contre un procès et des châtiments propres ! Volontiers s'avouent-ils lamentables et piteux, et volontiers s'admettent-ils couards et nuls, mais en aucun cas ils ne se reconnaissent pernicieux et perfides, dangereux et néfastes comme ils sont. Ils ne sont que la lie nauséabonde qui remplit presque tout le fut, ils ne s'aperçoivent même plus que le vinaigre pue. Bien des coupes seront rasées quand c'est la France entière qui méritera d'être chauve, mais il faudra bien, comme le fit de Gaulle, condescendre à pardonner tout le monde – injuste réhabilitation ! – ne serait-ce que pour pouvoir encore se croire gouverner des individus ! Si ça se trouve, et je ne plaisante pas, on dira encore que c'est la faute des Juifs, parce que comme décidément on n'en trouve nulle part, il sera évidemment qu'ils se cachent de quelque chose ! Mais quel bain de sueurs âcres où nous vivons ! Tous ces citoyens qui nieront avoir dénoncé, qui nieront avoir calomnié, qui nieront avoir blessé, qui nieront avoir nié quoi que ce soit et quiconque ! Ils ne savaient pas, certes, et ils se sont trompés, mais qui pouvait savoir ? et puis ils ne furent pas les seuls à avoir tort, ça ne vaut donc pas de les poursuivre, eux : ils ont déjà oublié tout le reste, les pièges et les rancœurs – quand on doute, messieurs, lors on n'affirme pas ! – ; leur bonne conscience a occulté tous les méfait et toutes les injures qu'ils ont commis, autant accuser des bienheureux et des fous, n'est-ce pas que la faiblesse et la misère plaident en leur faveur ?! Rah ! Contemplez avec moi la sombre vilenie, l'horrible indignité, l'ignoble infâmie de notre époque et de ceux qui vous environnent : pour retourner à la tranquillité et au confort, ils jetteront une nouvelle fois le discrédit sur quelques rares qui auront figuré au moins les plus audacieux, et, dans cette quête, ils auront résolu tous leurs conflits intérieurs ! Ils oublieront de cette façon jusqu'aux harcèlements, jusqu'aux menaces, jusqu'aux grimaces qu'ils ont livrées, ils promettront qu'on ne les reprendra plus au défaut de cette seule « naïveté » qu'on peut leur reprocher, ils se tiendront vigilants, ils n'auront garde de se fier à des subterfuges, ils le jurent – mais, faute d'avoir imprimé la pénible charge de leurs fautes, faute d'une punition mémorable, ils ne changeront point, si ce n'est, bien sûr, qu'ils auront acquis et perfectionné un peu l'art facile et artificiel d'utiliser des ciseaux et des tondeuses ! À notre libération, vous verrez, vous verrez bien comme toujours par chez nous, il n'y aura plus que des innocents, personne n'y aura trempé, personne n'aura les mains sales : eh tiens ! puisque nous en parlons justement, les plus malins et les plus vains fabriqueront des livres par opportunisme pour prouver combien ils se sont opposés, mais « moralement », à cette crise, et ils obtiendront après cela les hommages de la nation avec toutes les places afférentes parce que le monde entier feindra de s'identifier à des gens comme eux, on les achètera en foule, on les adulera en best-sellers et en représentants, pour se prouver comme eux, solidaires et enthousiastes ! La France est vraiment un pays de sales mentalités, il ne suffit que de s'en rendre compte pour lui parler avec le ton qu'elle mérite. Toute cette infection répugnante, la ladrerie de sa pusillanimité roublarde, nécessiterait une cure radicale sans commune mesure avec la bénigne Ivermectine, et cette cure aurait pour noms : mémoire, jugement, dureté. Je trouve à la fin que c'en est assez historiquement dans notre pays que les Justes, quand ils sont vivants, demeurent obscurs parce que leur bravoure fait honte à tout le monde, et que, quand ils veulent vivre, ils doivent complaisamment se taire pour agréer à des vermines qui ne leur ressemblent pas mais qui sont innombrables ! Chez nous, on abaisse des grandeurs quand elles marchent, on ne relève que des tombes, et on laisse crever dans la misère des génies, des Baudelaire, des Bloy et des Nietzsche, au prétexte qu'ils ont mal parlé de leur époque et qu'ils ont manqué à flatter leurs contemporains ! Ah ! mais songez bien ! qui croyez-vous qui vous extirpera de cette fosse de Covid où vous vous vautrez ? Réfléchissez ! Ne comprenez -vous pas que pour sortir durablement de cette fange il faudra tôt ou tard écouter – ou redécouvrir – ceux qui ont osé critiquer sa malpropreté et sa folie, à dessein de retoquer la compréhension de son phénomène ; c'est donc nécessairement qu'il y aura eu deux camps après controverse, des aveuglés et des lumières, des entêtés et des sagaces, des torts et des raisons ! Eh quoi ? pensez-vous donc encore que cette maladie disparaîtra par hasard comme une banale épidémie, quand elle sera, disons, « naturellement épuisée » ?! Et comment, puisqu'elle n'a presque rien de naturel ? puisque c'est un mal mental ? puisqu'elle renaît partout même pendant les vaccins ! Non, elle ne disparaîtra que lorsqu'on l'aura regardé pour ce qu'elle est et quand après un tel regard on aura reconnu et révoqué toutes les défaillances sanitaires, politiques et morales qui nous la faisaient voir étrangère à ce qu'elle est. Ce rétablissement, qui finira par venir comme vient nécessairement la fin de toute guerre, ne sera qu'un œil ouvert sur la réalité, non une solution ou un remède miracles, et en tant que tel il implique un paradigme renouvelé, il implique une thèse et des oppositions, il implique un souvenir et des résolutions, il implique un travail de l'esprit de distinction qui ne doit plus tolérer qu'on fût, à ce point majoritaire et imbécile, des serviteurs de l'ennemi, des malfaiteurs de le justice et des traîtres à la raison : la leçon doit s'ancrer vivement dans les plaies de nos âmes ! Il faudra sans doute pour cela user largement de ciseaux et de tondeuses, ou plutôt du rasoir et du bistouri qui sont des lames plus fines et plus justes pour extraire un mal lointain et fort enraciné, le cancer est immense auquel il faut préconiser l'ablation, ou il repousse ! – ce sont de ces métastases qu'il s'agit pour l'heure d'enlever et dont nous souffrons périodiquement faute d'avoir une fois affronté l'incision. Que vos compatriotes, que vos concitoyens, que vos voisins ou vos enfants aient en grand nombre trempé dans cette histoire louche, voilà qui ne doit pas susciter l'indulgence : ils sont coupables, ils ont tous besoin qu'une punition entre longuement dans leur mémoire de façon qu'ils soient dûment redressés – on n'a pas vu ça chez nous depuis des centaines d'années, et voyez où nous en sommes ! Il y aura des blâmes pour les mauvaises volontés, des blâmes pour les mauvais gestes, et des blâmes pour les mauvais esprits : un mépris sans excuse ni amnistie retombera sur de simples manquements autant que sur des vices, et ce sera le moyen efficace et permanent d'entretenir tout un peuple dans l'émulation de ses forces et de ses vertus. On reconnaîtra les covidistes à la dissimulation de leurs faits comme de leur absence de faits, et on reconnaîtra les pires à ce qu'ils seront les premiers, parmi eux, à se saisir de ciseaux et de tondeuses !
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