Chapitre 1
Je me cognai brusquement sur un mur et ouvrit les yeux. Je réalisai que j'étais dans une camionnette. La douleur persistait sur mon front. J'étais trop lasse et fatigué pour avoir la moindre réaction. Je sentais une corde lier mes poignets et j'étais baillonnée. Je fut obliger de refermer les yeux, la lumière du jour étant trop forte pour mes pupilles. La voiture freina brusquement, m'envoyant vers l'avant. Quelqu'un me prit par les épaules et me lança en dehors de l'auto. J'atteris sans grace sur l'herbe et entendis le véhicule s'éloigner dans le bruit des pneus qui crisent. J'entrouvris les yeux, incertaine de ce qui allait se passer. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant ma maison... Je regardai mes avant-bras pour y découvrir des liens desserés et facile à retirer. Je me levai et remarquai que j'étais habillée dans mes vêtements habituels. Je sortis mon téléphone cellulaire de ma poche et activai l'option mirroir. J'avais l'air parfaitement normale. Je dégageai mes cheveux ebene de mon front et apperçus une vague cicatrice. On aurait dit que cela faisait des mois qu'elle était là. Je replaçai ma frange et époussetai mes habits poussièreux. Je m'avançai vers ma porte, chancelante et étourdie, et l'ouvris. Ma "mère", furieuse me tira par le bras jusqu'au milieu du salon. Je passai à deux doigts de m'effondrer, mais, pour une raison inconnue, mes genoux ne flanchèrent pas. Elle se mit devant moi et me jeta un regard noir.
-Comment se fait-il que tu arrive aussi tard!? demanda-t-elle. Il est six heure et demi! Tu n'as pas encore fait la vaisselle et ton petit frère commence vraiment à m'énerver! En plus, tu as les yeux rougis. Tu es allée te droguer, c'est ça? Espèce d'enfant ingrate et...
Ce qu'elle disait m'échappai, sa voix étant terriblement fatigante. Elle me dépassait d'un demi tête et faisait encore plus peur avec son expression furibonde. Je ne pouvait pas vraiment lui dire ce qui m'était arrivé, mes lèvres refusant de bouger.
-Je suis désolée, Cynthia! déclarai-je, sarcastique, les mots sortant sans mon autorisation.
J'écarquillai les yeux. Je n'ai jamais voulu dire ça! Elle s'avança rapidement vers moi et plissa les yeux. Cynthia leva la main en l'air et visa ma joue. J'attrapai son poignet au vol, bloquant ainsi sa gifle, geste totalement imprévu. Elle eu l'air surpris, puis elle réalisa se qui se passait. Elle jura.
-Petite insolente! cria-t-elle. Tu ne mérites pas ce voyage en Grèce! J'irais à ta place!
Une rage incontrôlable m'envahit. C'était mon voyage, que j'avais payée avec mon argent. Il n'était pas question que cette garce le prenne à ma place. Je resserra ma prise sur son poignet. Son visage se tordit dans la douleur. Elle mordit ses lèvres jusqu'au sang. Puis, elle me regarda dans les yeux. Son expression changea du tout au tout. Sa douleur se transforma en peur extrême.
-Pitié! pleura-t-elle.
Je fronçai les sourcils, lachai ma prise sur le champs et parti dans ma chambre. Peu à peu, la rage disparue. Ce n'était pas mon genre, ces sautes d'humeur... Je me laissai tomber sur mon lit. Le mirroir sur mon mur me faisait face et se que j'y voyais me figeai. Je m'approchai précipitament. Mes yeux! D'habitude si bleu, il était maintenent rouge. D'un rouge profond et couleur... du sang? Ma respiration s'accéléra et une peur intense forma une boule dans mon ventre. Mes iris reprirent doucement leur teinte naturelle. Je pleurai pendant de longues heures. Mais qu'est-ce qui m'arrive!?
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C'est le lendemain matin que j'ouvris à nouveau l'oeil. Je me regardai rapidement dans le miroir. Je mis un moment à me rappeler ce qui s'était passé hier. C'était comme si cela était gravé dans mon âme. Comme si c'était normal. Comme si j'avais aimé ça..? Je secouai la tête. Mon reflet semblait normal. Mais, attend! C'était quoi cette marque dans mon cou!? Je retirai mon chandail. Sur mon sternum se trouvait un tatouage en forme d'étoile encerclée à l'envers. Étrangement, il me plu. Je l'admirai dans différent angles, avant de mettre un sweatshirt propre et de descendre sans faire de bruit dans la cuisine.
Mon père était assis à la table, à côté de ma belle-mère qui pleurait. Elle leva la tête vers moi et parut terrorisé, puis se remit à pleurer dans ses mains. Je vis son poignet dans un bandage.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé? demandai-je, en pointant sa blessure.
-Sanaëlle, viens t'asseoir, ordonna mon père.
Je m'executai. Elle retira le diachylon et je fut stupéfaite. Son avant-bras au complet été recouvert de cloque, comme si elle s'était brulée. Je regardai mon père, incertaine.
-Ça, c'est se qui s'est passé après que tu l'ailles laché.
-Non, c'est impossible... murmurai-je presque, pour moi même.
Elle gardait la tête baissée, alors j'en déduisis que s'était vraiment ma faute. Je commença à pleurer aussi. Je marmonnais des excuses en sanglotant. Mais, au plus profond de moi, un feu de joie malsaine s'alluma.
-Nous avons décidé de te faire vivre dans le sous-sol, où il y a l'appartement, annonça Cynthia.
-Tu dois y être demain, à midi moins quart, continua mon père.
-Vous ne voulez plus de moi!? criai-je, paniquée.
Je tremblais de tout mon être. De la liberté, c'était ce que je voulais le plus au monde, mais j'avais l'impression que maintenant, c'était juste pour se débarasser de moi.
-C'est pas ça, Sanaëlle, dit doucement mon père. C'est juste que Cynthia et moi avons besoin de temps pour penser.
-Penser à quoi, dis-je, toujours vexée.
-Tu sais, ce qui s'est passé, dit-il gentillement.
Je hochai la tête et me levai. Je montai les marches et me dirigeai vers ma chambre. Je fis mes valises et finis par sortir de la maison. J'appelai Léa, ma meilleure amie, pour qu'elle vienne faire les boutiques avec moi.
-Salut Léa?
-Ah! Allo Sana!
-Veux-tu venir au centre commercial avec moi?
-Okay, vers quelle heure?
-Maintenant?..
-C'est parfait, je te rejoind là-bas!
-Merci, bye!
-Bye! conclut-elle, joyeusement.
Je pris le bus et marchai une courte distance avant d'arriver aux magasins. Comme convenu, nous nous rejoignîmes à l'entrée.
-Sana!!! cria-t-elle en me voyant. Tu ne devineras jamais!
Elle vient avec moi en Grèce. Tiens, étrange... Je fis comme si de rien n'était.
-Quoi!? demandai-je, exitée.
-Je viens en Grèce avec toi!
J'écarquillai les yeux.
-E-euh, c'est super!!!
-Oui, je sais!
Très rapidement, ça sembla normal, et je pu prédire le moindre de ses paroles. Nous partîmes à l'interieur et magasinâmes pour les choses que nous aurons besoin d'avoir en Grèce. Je rentrai finalement chez moi et promis à Léa de venir la chercher demain.
-Sanaëlle, c'est toi? demanda timidement Cynthia.
-Oui, ça va bien?
-Oui, oui.
Je m'approchai tout doucement d'elle et la vis se crisper. Je reculai précipitamment et descendis les escaliers pour me rendre dans mon nouveau chez moi. Je me couchai et attendis que le sommeil viennent me chercher. Et j'attendis longtemps... La dernière fois que je regardai l'heure, il était onze heure quarante cinq...
Deux semaines plus tard...
Je me reveillai en sursaut et sentis quelqu'un m'observer. Je secouai la tête en me disant que j'était trop paranoïaque. Je me préparai rapidement. Je tressai mes cheveux et me traça une ligne épaisse de eye-liner. Je pris ma valise et me dirigeai vers le rez-de-chaussé. Mon père me dit aurevoir et m'enlaça, avant de me laisser partir. Je m'assis dans l'auto, du côté passasger et Cynthia se mit au volant. Nous ramassâmes Léa en chemin, qui se mit à nous raconter une annectote "hilarante". Par respect, je riai quand elle arrêta de parler. J'étais dans la lune et je pensais à se que j'avais subi, durant le rituel, essayant vainement d'y trouver un sens. je m'étais découverte de nouveau pouvoir, entre autre, je pouvais déterminer le groupe sanguin de tout le monde en un seul regard. Je m'étais aussi réveillée en plein milieu de là nuit, un couteau à la main, au dessus de mon père. Et j'ai continuer à vouloir l'égorger, à prendre une gorgée de son sang... J'avais l'intention d'en parler à Léa, juste au cas où je perdrais contrôle. Nous arrivâmes à l'aéroport et je remerciai Cynthia. Je la salua pour une dernière fois souriant de façon incertaine et, à mon grand soulagement, elle me rendit ce sourire Je lui lança la main avant d'entrer dans le batiment.
J'embarquai dans l'avion avec Léa et amorça mon vol de 9 heures 10 minutes. J'attendis un petit peu, puis abordai le sujet avec elle.
-Léa, je peux te parler de quelque chose? demandai-je.
-Mais oui tu peux tout me dire, me répondit-elle, joyeuse à l'idée de savoir un secret.
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Salut les amis! Alors, comment pensez-vous que Léa va réagir? Et au juste, est-ce que Sanaëlle est parano? Vous allez peut-être le découvrir dans le prochain chapitre! J'apprécirais vraiment beaucoup si vous pouviez commenter! J'adore connaître vos opignon! N'oubliez surtout pas de voter! Ça prend deux secondes et ça fait mega plaisir!
Petit PS: Si jamais vous voyez des fautes, dites le moi! Je les deteste!!! Elles se glissent dans nos textes et se cachent quand on corrige!
Avec joie,
BUBYDD
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