Chapitre 6
Depuis ce jour-là, la relation entre Tay et New était devenue plus ambigüe et certaines personnes cherchaient à savoir ce qu'il se passait entre eux.
Si même les protagonistes ne savaient pas ce qu'il ce passait entre eux, comment les autres pouvaient le savoir ?
Mais entre temps, le grand lancement approchait. Tay avait reçu des nouvelles des productions et avait dû y faire plusieurs passages pour s'assurer que tout filait comme il fallait. Même si il était inquiet par rapport à ces viocs qui lui menait la vie dure, il savait que son projet arrivait à son terme.
- New.
- Hm ?
Allongés dans le lit du CEO, l'un la tête posée sur le torse de l'autre, nus tous les deux, ils profitaient d'une pause bien méritée pour discuter de ce qu'il ce passait.
- Tu stress encore pour demain ?
- C'est le moment où jamais avant qu'ils ne me tombent dessus pour se plaindre.
- Tu as fait ce que tu pouvais et c'est déjà pas mal.
- Je dois faire plus...
New tourna sa tête, déposa un baiser sur le ventre de son compagnon.
- Je suis là. Tu m'as engagé pour ça. Je sais ce que j'ai à faire.
Tay n'était pas serein. Si ça tournait mal, ce n'était pas que lui qui tomberait, mais New aussi ainsi que sa réputation.
- Laisse moi t'aider.
New se redressa, lui fit face, à genoux sur le lit, exposant ainsi son corps sculpté et épais, son membre de nouveau dressé et son regard expressif, défiant et arrogant.
- Je compte beaucoup trop sur toi...
New l'approcha.
- Je dépends de toi. P'Tay.
L'homme gronda.
[...]
Le jour J, ils étaient tous dans une atmosphère électrique. New était la pièce maîtresse de tout ce spectacle d'exposition. Ils avaient tant et tant parlé de ce moment, travaillant de concert pour faire en sorte que ça aboutisse, mais le danger n'était jamais loin et Ellyn épaulée par Sammyr, durent rester aux aguets.
- Miss Ellyn, l'appela le manageur de New. Tout va bien ?
- Est-ce que c'est mal de dire que je suis terrifiée ?
- Non. Mais ça rend les choses plus compliquées.
Sammyr tentait l'humour pour l'apaiser, tout en sachant qu'elle était très difficile à faire rire. Mais étrangement lui y arrivait, ce qui le faisait rougir la plus part du temps. Mais aujourd'hui était déterminant, si leur patron ne réussissait pas et que New n'assurait pas la promotion, tout ce travail serait fichu et c'était cette pression que Ellyn ressentait.
Sammyr posa une main forte sur son épaule, serra doucement sa prise sur elle pour lui apporter du réconfort. Elle lui adressa un petit sourire qui eut le dont de lui faire battre le coeur encor eplus fort.
- Miss Ellyn !
- Tout est prêt ?
- Oui Miss ! Tous le monde est en place aussi.
- Comme on dit : Show must go on, lui lança Sammyr.
Elle se lança sur la scène, les photographes mitraillaient les lieux, la lumière baissa et la musique se tue. Elle prit une grande inspiration, Tay venait d'arriver, il attendait sur sa gauche, qu'elle prononce son discours d'entrée avant qu'il n'apparaisse.
- Mesdames et Messieurs ! Je vous souhaite la bienvenue pour cette exposition toute
particulière !
Tay pouvait voir que beaucoup spéculaient sur ce qui allait leur être présenté. D'autres se demandaient à quoi jouait Tay pour proposer un évènement aussi imposant sans les avoir consulté au préalable.
- Hm... Regardez-les, gronda le CEO au manageur. Ils croient que je leur dois quelque chose alors que ce sont les premiers à m'avoir tourné le dos.
- Vous concentrez pas sur eux Boss, votre tour arrive.
- Merci Phi.
- Parfois j'oublie que je suis plus vieux que vous, s'amusa Sammyr gêné.
- Pareil.
Les deux hommes pouffèrent, puis Ellyn quitta la scène.
- Merci Ellyn, vous avez assurée. la félicita son patron.
- À vous de jouer Monsieur. lui dit-elle en souriant.
- Souhaitez nous bonne chance, soupira t-il.
- Merde ! s'exclamèrent Ellyn et Sammyr en chœur, faisant sourire le CEO qui fit un signe de victoire, bras levé avant d'arriver sur la grande scène.
Il salua respectueusement son auditoire, les regarda tranquillement, passant ses yeux sur ces chiens galeux et les curieux, pris une grande inspiration et se lança :
- Bienvenue à cette exposition qui, je sais, vous intrigue tous ! J'ai travaillé durant une année entière sur ce projet avec de nombreux collaborateurs.
Il appuya son regard sur un rang qui se raidit, ajustant leurs cravates, tous s'intéressaient à eux. Ils firent signe comme si ils étaient fiers, alors qu'aucun d'eux n'avaient été inclus dans ce projet qu'ils avaient rejeté haut la main.
- Ce projet a pour but de développer une gamme de luxe de produits locaux, allant de l'alimentaire au vestimentaire, passant également par les bijoux etc... Durant cette année, j'ai fait appelle à des experts qui ont répondu présent.
Cette fois, le rang se figea.
Ils avaient consciences que Tay ne parlait pas d'eux, alors qui avait accepté de participer à cette connerie ?
- J'ai sélectionné quelques artisans de chez nous afin de produire des articles spécifique qui défilent sous vos yeux à travers les mannequins de notre agence.
Les garçons défilaient, certains portant dans plateaux de produits locaux arrangés, d'autres des vêtements traditionnels remis au goût du jour, des bijoux etc... Tous défilaient avec assurance, aucun n'avait encore vu New et se demandaient ce qu'il faisait, pourquoi n'était-il pas sur scène.
Ils s'alignèrent derrière leur Boss, applaudit par le publique mais également par Tay qui les remercia jusqu'à ce que les lumières changent et pointent un coin de la scène. New apparu tel un dieu antique, affublé d'une tenue moderne, des bijoux simples mais classieux, une attitude arrogante sur le visage. Il était le détenteur d'une création originale qui représentait un condensé de ce sur quoi avait bossé Tay durant tout ce temps. Il avança avec grâce, force et naturel. Il défila comme si il avait fait ça toute sa vie, sans regarder quiconque, du moins jusqu'à ce qu'il arrive au bout de la scène et qu'il jette un regard dédaigneux au rang en question qui grinçaient des dents.
Alors c'était ça sur quoi il avait travaillé ? Une tenue ordinaire ?
Plusieurs personnes entrèrent à leur tour, des cuisiniers locaux qui ne payaient pas de mine, des couturiers ou des joailliers de toute statuts rejoignirent Tay au centre de la scène, New à ses côtés.
- Je vous présente Thitipoom Techapaikhul, le représentant de cette nouvelle gamme de luxe locale. Elle a pour bute de promouvoir notre pays sur la scène du luxe pour faire connaître au monde nos traditions tout en composant avec le moderne. expliqua le CEO. Ce que porte notre mannequin est entièrement fait main et en local mais arrangé pour coller avec notre temps. Ces personnes sont celles qui sont à l'origine de cette collaboration.
Il tendit son micro à un petit vieux qui avait créé les chaussures que New portait, une jeune d'une vingtaine d'années expliqua son travail sur le vêtement, comment elle avait créé le tissus à partir d'un savoir faire traditionnel, etc...
Cela pris une bonne heure jusqu'à ce que d'autres produits soient proposés et applaudis par le publique.
Alors que l'expo touchait à sa fin, Tay remercia les participants et les journalistes, ainsi que les mannequins et les artistes. New eut droit à sa mention spéciale également, acclamé par le publique déjà sous le charme de ce jeune homme.
Mais alors que Tay se faisait interviewer, les vieux singes s'approchèrent dans l'optique de saboter ce dernier. New, ayant déjà prévu le coup, fit signe à ses collègues qu'il était temps pour eux d'agir.
Durant le temps que New avait passé avec eux, même si certains cherchaient à lui nuire, aucun d'eux ne voulaient descendre Tay car il leur avaient offert une reconnaissance et le monde du mannequinat leur avait ouvert les bras en grand. Pour garder leurs jobs et surtout rembourser le CEO, ils avaient écouté New. Il leur avait dit que quelqu'un cherchait à descendre le patron ainsi que son nouveau projet et qu'il avait été engagé pour l'aider à contrer ça.
Informés et formés par ce dernier, ils avaient monté un plan pour protéger le travail de leur patron et ce dernier par la même occasion.
- Poussez-vous ! entendirent-ils crier.
Un des garçons venaient de traverser et de s'arrêter devant ces hommes furieux. Ils l'avaient repoussés violement, mais pas assez pour qu'il tombe, cependant, un morceau de son vêtement avait été griffé.
- Je... Je suis désolé, pleura le jeune homme devant New. Phi, j'ai détruit un produit de Monsieur Vikratana !
- Ce n'est rien, ce n'est pas de ta faute, lui dit New. Messieurs, je peux vous demander de quitter la scène ou du moins d'attendre que Monsieur Vikratana aie fini son interview ? Ah et je vous demanderai de dédommager Mademoiselle Karetikun pour avoir endommagé son vêtement.
- Quoi ?! s'écria un des hommes, attirant sur lui l'attention des journalistes. C'est du grand n'importe quoi !
Un autre bouscula un des mannequins qui s'était doucement approché pour donné un autre point au scandal. Ce dernier tomba et se tordit malencontreusement la cheville dans son action.
- Nong Sin ! s'exclama New. Est-ce que ça va ?
Le jeune homme s'approcha de son collègue.
- Phi, je crois que je me suis tordue la cheville en tombant !
- Tu peux te lever au moins ?
- New, contact les urgences, ordonna la voix forte et tranchante de Tay. Je peux savoir ce qu'il ce passe ? Pourquoi vous vous en prenez à mes employés ? Rejeter votre participation à se projet n'était pas déjà assez humiliant ? Il faut aussi que vous sabotiez mon projet et MES gars devant du monde ?
- Hein ? N-Non, ce...
- Nous n'avons-
- Alors ils n'ont pas fait partie du projet ? demanda un journaliste soudain intrigué.
- Bien sûr que non ! gronda Tay. J'ai longtemps bataillé pour avoir leur soutien et aide sachant qu'ils ont de l'expérience. Cependant j'ai été ignoré et même mis sur le banc de touche. Mais j'ai pu trouver des gens qui ont tout de suite accepté de me suivre dans cette aventure.
- Qu'en est-il de cette nouvelle tête ?
- New ? J'ai une dette envers lui.
Les regards se tournèrent vers le mannequin occupé à appeler les urgences, tout en s'assurant que son collègue soit pris en charge par le staff médical présent sur place.
- Quelle genre de dette ?
- À vie.
- Monsieur, l'appela ce dernier, conscient des regards sur lui. Les urgences arrivent !
- Bien, veuillez m'excuser, je dois m'occuper de ce blessé. Je vous remercie encore pour votre déplacement.
Une fois aux urgences, Tay attendait, debout dans le couloir avec ceux qui s'étaient déplacés.
- C'était inconscidéré et dangereux, Messieurs, gronda t-il.
- Phi, si on avait rien fait, ils auraient saboté l'interview et t'aurais ridiculisé, intervint New.
- Quand bien même, on s'en tire bien avec juste Sin qui a une entorse. soupira ce dernier.
- J'en prendrais la responsabilité, déclara alors New.
- Tu as intérêt !
- Il est à vous !
- Sin, comment tu te sens ? s'enquit Tay en l'aidant à s'installer sur un des fauteuils. Doc ?
- Un mois de pause. Il a besoin de faire attention à lui.
- Un mois ?! s'écria le blessé.
Horrifié, il tourna son regard vers son patron et New. Le mannequin lui fit un clin d'oeil, il allait s'occuper de cette histoire et faire en sorte que Tay ne le vire pas ou ne le mette pas sur le banc le temps de sa convalescence. Sin soupira mais restait inquiet, jusqu'à ce que Tay ne déclare :
- D'accord, je ferai en sorte qu'il se repose. Mais il pourra reprendre le travail ?
- S'il ne force pas, normalement il devrait même avant un mois, mais ça reste à déterminer.
- Je vous remercie. Messieurs, allez au bus, je vais prendre les médicaments pour Sin.
- D'accord Boss !
- Merci Monsieur, pleura le pauvre Sin, reconnaissant.
- C'est normal, je ne vais pas me séparer de toi juste parce que tu as une jambe inutilisable pour l'instant. Un mannequin a plusieurs moyens pour se promouvoir ou promouvoir un produit.
Sin le regarda, les yeux brillant de larmes de reconnaissance. Tay lui sourit.
[...]
- Merci pour ce soir.
- "Tu sais que ça va te coûter cher ?"
- Peu importe le prix, nomme le, je suis prêt.
- "Haha, Sin était tellement effrayé de se faire virer qu'il m'a appelé en rentrant pour me dire qu'il avait encore besoin d'être rassuré que tu n'allais pas le dégager."
Depuis le retour chez eux, New et Tay s'étaient appelé. La caméra allumé, ils appréciaient de se regarder et parler de ce qu'il c'était passé durant la soirée.
- C'était dangereux.
- "Ça fait un moment qu'on travail sur ça."
- Je vais pas me séparer de lui, je l'ai déjà dit. Sin a du potentiel et je compte bien le garder un long moment.
- "Voilà qui va le rassurer."
Tay se trouvait dans la salle de bain quand il demanda :
- T'es où là ?
-"Sur ma chaise, pourquoi ?"
- Je bande.
New éclata de rire.
- "Mince, moi aussi."
- New...
- "Approche que je vois ça."
Tay l'avait vu si assuré, si sexy que tout ce à quoi il avait pu penser durant la soirée était son corps sous cet amas de vêtements qui affichait ses formes magnifiques et virils.
Quand Tay apparu de nouveau devant la caméra, celui-ci était nue, exposant sa beauté au mannequin qui quitta son bas de jogging pour lui dévoiler sa virilité durcit et pointant le ciel.
- "J'aurai préféré que tu sois chez moi..." gronda Tay, s'installant sur son fauteuil, attrapant son sexe à pleine main.
- Hmm ? Et pour quoi faire ? Tu sais que tu es puni ?
- "T'es le pire à me faire subir ça !"
- Rappel moi qui a dit qu'il prendrait son temps pour réfléchir à la situation ?
- "D'accord, hmm... New..."
- Tu t'amuses ?
-" Difficile quand c'est tout seul, pourtant la vue est si bonne."
- J'avoue qu'elle est pas... mal...
Les deux étaient à un point où ils n'avaient plus besoin de se parler, trop pris par le moment présent. S'imaginant prenant l'organe de l'autre, feulant comme des animaux blessés en quête de délivrance. La frustration de ne pas se sentir rendait l'instant si intense que leurs corps en devenaient plus chaud encore. Se voir gémir, agiter leurs mains sur eux, se caresser, se pincer, feuler, appelant l'autre comme si leur vie en dépendait. Jusqu'à ce que l'orgasme les figent.
- "Je crois que j'aime bien cette punition." gronda Tay, le corps luisant.
- On va avoir besoin d'une nouvelle douche surtout, souffla New, le sourire aux lèvres et le regard brillant. Quand tu auras une idée de la direction que tu veux qu'on prenne, je te ferai voir un autre niveau de ce que je sais faire.
- "Marché conclu. Tu devrais aller te doucher et te coucher, demain on a encore du travail."
- À vos ordres chef, répondit New tout sourire. Bonne nuit P'Tay.
- "Bonne nuit N'New."
***
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