05 - cinquième victime
Maya Thalia Scolarisa
La jeune brésilienne de 12 ans marchait dans les rues de sa ville, un air des « One Direction » dans la tête qu'elle fredonnait doucement pour ne pas déranger les autres passants dans la rue. Elle respectait le monde entier, sachant pertinemment sur tout le monde n'est fan de ce groupe autant qu'elle, alors au lieu d'obliger tout le monde à écouter sa musique, elle chante toute la chanson qu'elle connaît par cœur dans sa tête. Elle comprenait et faisait en sorte de ne déranger personne parce qu'elle était plus que trop bien éduquée. Elle venait d'une famille extrêmement riche qui surprotégeait leur « petite fille adorée chérie » à qui il faisait la leçon dès qu'elle mettait un pied en dehors ou qu'elle faisait une erreur. Elle vivait dans un monde où l'argent coule, les rêves un peu fous sont évités et les risques n'existent pas. Elle ne peut pas faire un peu dehors sans être accompagnée de quelqu'un pour la protéger et qui est payé à se prendre une balle et à mourir pour elle s'il fallait. Mais pour l'instant, elle ne risquait rien encore puisque personne n'avait encore une seule tentative de meurtre sur sa personne.
Pourtant, on la protégeait comme même dans le cas où ce moment arriverait. « Directioners Killer » ou « Le tueur au triskèle » l'avait comme même choisie. Il acceptait le défi de la tuer sans se faire choper ni remarquer, dans l'ombre et sans que personne ne s'en doute une seule seconde. Elle croyait ne rien risquer avec la foule de personnes qui se trouvaient dans les rues et son garde du corps, toujours très près d'elle et qui n'était pas vraiment prêt à être distrait une seule seconde. Elle entra dans un petit magasin de vêtements, une friperie pour changer de tenue ainsi se fondre dans la foule plus rapidement. Personne ne devait savoir qui elle était, une perruque et une tenue l'attendait dans la cabine d'essayage, la troisième à gauche quand on entre dans le magasin. Elle ne se doutait pas une seule seconde qu'elle allait se faire avoir comme une pigeonne, que quelqu'un l'attendait et était sur le point de la tuer du moins c'était ce que désirait celle-ci. Elle entra dans la cabine et sentit une main se poser sur sa bouche pour ne pas qu'elle fasse un seul bruit et ainsi amener le garde du corps à venir voir si elle allait bien.
Il entailla la peau de son ventre pour dessiner la triskèle et marquer « One Direction » dessus, il la fit changer de vêtements et la poussa en dehors de la cabine. Il la menaçait de tuer toute sa famille si elle parlait, sachant qu'elle allait comme même mourir de toute façon. Elle sortir en se taisant et ne prononçant pas un seul son, n'osant même pas regarder son garde du corps. Il sortit par l'arrière du magasin, traversa la rue et entra par la porte de derrière d'un grand immeuble en construction où l'attendait un sniper. Elle avançait à pas lent dans la rue, sentant sa respiration devenir de plus en plus irrégulière et lente, devenant presque sifflante. Elle perdait vraiment beaucoup de sang au point de ne même plus se souvenir des paroles de sa chanson préférée. Elle n'y arrivait plus, c'était le bordel total dans sa tête et souque dans son esprit. Elle tente de rassembler ses esprits pour savoir ce qu'elle doit réellement faire. Comment pourrait-il savoir si elle l'a dit ou non à ses parents ce qu'il lui a fait ? Puis, il y a les traces, il a laissé la preuve de son passage et il y aura même encore des cicatrices si elle ne le dit pas directement et qu'elle laisse le temps passé un peu. Mais le problème c'est qu'elle ne savait pas que ce symbole celtique inscrit dans sa peau avec le nom de son groupe favori juste en dessous signifiait qu'elle allait mourir et qu'elle n'avait pas vraiment d'autre choix.
Elle pourrait réfléchir autant qu'elle le voudrait, elle était destinée à mourir en pleine rue, au milieu de passants qui seront affolés. Il hésitait encore s'il devait ou non tuer son garde du corps, mais il valait mieux comme même le faire parce qu'il était entraîné et il serait aussi un témoin gênant. Il avait décidé qu'il allait le tuer lui aussi et tant pis s'il avait une famille, une femme et des enfants. Elle ne se doutait pas le moins du monde que le fait qu'elle ou qu'elle ne parle pas ne changera pas grand-chose, même rien du tout parce qu'elle mourra comme même. Il attendait le moment parfait pour la toucher, arrivant peut-être à toucher son garde du corps et la jeune brésilienne avec la même balle. C'est totalement possible puisqu'il l'avait déjà réussit de nombreuses fois quand il était encore dans les marines ou quand il était en pleine guerre dans un pays étranger, lieutenant de sa patrie. Il avait maîtrisé et contrôlé des patrouilles entières, décimés et tués des gens. Maintenant, il n'était plus rien du tout, un tueur en série parce qu'il était rejeté de la société et qu'il jugeait cela inadmissible d'être rejeter cette façon après tout ce qu'il avait fait. Il avait été l'un des pions le plus importants pour mettre fin à une guerre qui sévissait depuis des années. Il n'aimait pas la façon dont on le remerciait pour tout ce qu'il avait apporté au monde, malgré tous les morts qu'il avait fait.
Il avait reçu une médaille du mérite et plusieurs autres mais sans plus, il devait se plier chaque fin de mois pour payer son loyer. Il devait se nourrir et après tout ce qu'il avait donné pour sa nation, celle-ci ne lui donnait que des médailles en retour. Il en pétait un câble, étant né comme étant destiné à finir en psychopathe. Il devait le devenir, c'était son destin et au lieu de le contourner pour devenir une bonne personne, il avait plongé la tête dedans sans regarder derrière lui. Il n'était pas à son premier meurtre et attendait toujours le bon moment pour mettre une balle dans la tête de la jeune fan et de son garde du corps qui ne verra rien arriver. Du temps où il travaillait encore pour l'armée, les personnes sous son commandement le surnommait « une balle double tête ». Cela avait même été son nom de code pendant des années avant qu'une mission dérape, la première après celle de la guerre ou il fut sortit du métier de soldat et du s'abandonner à lui-même. Les siens ont tentés de le trahir, mais il avait réussit à les tuer tous avant. Il visait, appuya sur la détente parce que c'était le moment adéquat ; le moment parfait. Il n'y avait personne dans sa ligne de mire hormis ses deux cibles. Il les tua tous les deux sur le coup, avec une seule balle.
Il était encore à la hauteur de son surnom et de son nom de code. Il rangea ses affaires alors qu'il voyait tout le monde en train de paniquer autour des deux cadavres. Tout le monde courait dans tous les sens parce que personne n'avait envie de mourir, d'être toucher par une balle dans le cas où il devait encore tirer une nouvelle fois. Mais il avait eu ces cibles, les personnes qu'il voulait ; il ne tuerait personne d'autre même s'il en avait envie parce qu'il sortirait alors du contexte de sa mission. Il devait tuer les directioners et les personnes qui se mettraient dans son chemin, qui tenteraient de l'en empêcher et tous ces passants n'avaient rien fait alors ils ne « méritaient » pas de mourir. Sûrement qu'il y avait un assassin, un psychopathe, un violeur ou des mauvaises personnes malsaines mais il ne jugeait pas bon de tuer ces personnes-là, que ce n'était pas dans son ressort de le faire mais que c'était le rôle de la police. Il remit dans sa mallette, qui ressemblait à celle d'un violon, il descendit les marches de l'immeuble et soupira alors qu'il entendait déjà les sirènes venir vers la scène du crime. Il couru dans la rue, pour ne pas se faire choper sachant que personne ne le remarquerait alors qu'il se dirigeait vers le métro. On pourrait croire qu'il allait rater le sien et qu'il se dépêchait de l'avoir et non qu'il était en train de fuir d'une scène de crime.
Il passait inaperçu au milieu de la masse de personnes qui couraient encore dans tous les sens et qui tentaient de se protéger alors que si le tireur aurait voulu encore faire des morts ou auraient encore souhaité tirer sur des gens ou des objets ; il l'aurait déjà fait depuis bien longtemps. Il arriva sur la trame, entra dans l'un des wagons et passa totalement inaperçu. Il ressemblait juste à un américain ou à un anglais, venu avec son violon au Brésil pour se faire connaître, en voyage d'affaire ou encore en vacances et qu'il avait envie de jouer un peu. N'importe qui d'autre dans ce wagon était plus susceptible que lui d'être un dangereux psychopathe, tueur en série, complètement fou et bon pour l'asile. Il avait de sérieux problèmes psychologiques et psychiques mais il ne supportait pas l'idée de se faire soigner ; alors il n'allait voir personne pour soigner ces troubles quelconques. Il ne cherchait même pas à se faire soigner malgré que le seul rendez-vous qu'il avait eu avec un psychologue fût celui qui travaillait dans l'armée et qui lui avait conseillé d'aller voir un de ses collègues mais qu'il avait totalement refusé de se faire soigner. Depuis, on ne l'avait plus jamais emmerdé avec cela, on l'avait totalement laissé tranquille dans sa folie meurtrière qui l'amène à tuer des gens mais qui le tue de l'intérieur un peu plus chaque jour, qui le consume de plus en plus et à petit feu. En tuant des gens et donc en laissant sa folie prendre le dessus sur lui ; il signe sa fin et se tue lui-même. Même une balle dans la tête ou la plus pire de toutes les tortures existantes ne sera rien comparer à la douleur que sa folie lui fait. Il est mal et pour se soulager ; il tue ce qui le dérange pour que cela ne soit plus sur cette planète ni dans son champ de vision.
« Peu d'êtres sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont même incapables de formuler une telle opinion.
-Albert Einstein »
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