🌷
CHAPITRE 4 : survivre en ville
J'ai mal , à l'intérieur.
Je me sens vide et si seule.
Ce jour-là, je ne sais plus combien de temps je suis resté à pleurnicher comme une enfant, j'avais honte, j'avais peur, c'était pourtant hors de question de retourner chez mes parents.
A quoi bon après tout ? Ils ne m'ont jamais écouté, toujours à me ridiculiser ou me rabaisser. Au final j'ai crû être folle, être une ordure . C'est ce que je suis pour les autres âpres tout.
Passant les manches de mon sweat sur mes yeux pour effacer mes larmes, je me redresse et descende le bâtiment à pas lents .
Une fois à l'extérieur chaque regard, chaque personne m intimide , mon ventre ce contractes et le nausée me montent. Savoir que n'importe qui peut avoir vue des photos compromettantes de vous , qu'ils peuvent vous juger pour avoir fugué ou être une sans domicile fixe...c'est une douleur indescriptible.
Face à cette douleur, le seul moyen que j'ai trouvé pour me protéger et de fouré mes mains dans les poches de mon pull et de baisser les yeux.
Où est-ce que je vais dormir ?
C'était ma nouvelle mission, trouvé un endroit où passer la nuit. Je n'ai aucun argent pour les cyber cafés ni un hôtel.
Je marche en direction d'un parc, il me semble que quand j'étais plus petite un homme vivait ici .
Un souvenir me revient, j'étais petite, ma mère était assise sur un banc avec ses amies ,et moi je grimpai sur le toboggan.
Une fois en hauteur je pouvais voir un homme que ma mère et ses amies regardaient de travailler, il mangeait un sandwich de konbini et de temps en temps, on pouvait le voir exécuter des métiers péniblement comme le ramassage de déchets ou de feuilles mortes .
Un jour j'étais tombé de mon du jeu d'escalade, et alors que je pleurais, il était venu voir si j'allais bien.
Il avait des cheveux gras jusqu'au bas de son cou , quelques rides et un long manteau bleu foncé assortis à son pantalon.
_ Ne vous approchez pas de la fille ! Sale pervers !
Ma mère me porta loin.
Plus tard je crû que cette homme était un Pédophilie, aujourd'hui je le revoit en considération.
Peut être qu'il était trop vite juger.
Moi aussi je finirai comme lui ?
Je pousse un soupirs à cette pensée. Je n'ai même pas de téléphone en cas d'urgence, ou simplement pour me divertir.
J'étais finalement arrivé au parc, je vais peut-être pouvoir dormir sur un banc.
_...!
Il était toujours là, à ramassé des déchets, et coupé le gazon.
Je me rapproche , un peu gêné.
_ excusez moi .
Surpris il ce redresse comme il le peut.
_ je peux quelques choses pour- oh tu es la petite Aiko .
_ Vous vous rappellez de moi ?
_ à force d'être ici on connaît tous le cartier tu sais, mais surtout une japonaise aux yeux bleus ça ne s'oublie pas .
Il reprend sa tâche, ce courbant avec sa pince à déchets.
_ oh je vois... vous pouvez m'indiquer où je pourrais trouver du travail comme vous, s'il vous plaît.
Je m'incline par respect de mon aîné.
_ Bin voyons, pourquoi tu voudrais faire le travail d'un sdf de tout !
Il fronce les sourcils, visiblement énerver.
_ je ...je suis comme vous maintenant.
_ tu as fugué ?
_ ...
_ je prends ce silence pour un oui , écoute ma grande, retourne chez tes parents, tu vas le regretter, il n'y a rien de bon dans le lieu sauvage qu'es la ville .
_ lieu sauvage ?
_ un lieu rempli de prédateurs avide d'argent qui voudront vendre ton corp , ou alors te traiterons de folle ou encore pervers tiens.
_ mais-
_ ouste ! Retourne chez tes parents.
_ Mais mes parents ce fichent de moi ! Ils me déteste ! Ils préfèrent ma petite sœur ! Ils me frappent et m'enferme pour soigner mon malheur !
L homme détourne le regard.
_ mon nom est Aizawa , écoute , si a besoin d'aide pour trouver où dormir, il marque un temps de pose et sort un billet, voilà de quoi te payer quelques jours de cyber cafés , vas te trouver un travail durant ces quelques jours je crois qu une cafés à chat vient d'ouvrir, vas postuler.
Je regarde l'argent qu'il vient de me donner dans les mains , je ne sais pas si j'ai la motivation finalement. Je n'ai jamais su travailler correctement, que ce soit à l'école ou dans le monde des adultes.
Mais je dois survivre.
Je m'incline à nouveau, cette fois-ci durant plusieurs secondes.
_ merci beaucoup !!!
_ Allez file.
☆☆☆☆☆☆☆
C'est fou à quel point sans distractions la vie peut être différente.
Pas de futilité, juste le nécessaire.
Tout semble alors ridicule.
Je suis ridicule sérieusement. Et tout me déprime. Je n'ai aucune raison pourtant. Certains on la vie bien pire alors pourquoi moi je sors comme ça.
La vie en elle même à t elle un sens ?
Pourquoi suis-je ici ?
Si toutes ces questions sont sens réponse comment continuer à vivre ?
Je marche parmi mes semblable et pourtant y trouve un froideur que même les animaux n'ont pas .
Plusieurs passagers ce mettent à mâcher d'un côté du trottoir.
Alors que je redressais les yeux pour voir quel en est la raison, mon regard ce pose sur lui .
Pickle était face à une vitrine de boutique vendant des télévision, intrigué il s'était arrêté pour regarder les images en mouvement.
_ Pickle ?
Il ce détache du programme télé ( visiblement une série romantique) pour porter toutes son attention vers moi .
_ Ggrrrwa !
Grogne t'il avec son sourire à canines.
_ Tu viens souvent ici ?
Il secoue la tête de bas en haut et désigne la série romantique.
Je ne pu m'empêcher un rictus en voyant un scénario familier.
Des escaliers , un baiser sur la bouche puis un sur le front...
C'est donc là qu'il a compris l acquisition de ce comportement.
Autour de nous les personnes commencent à s'inquiéter et reconnaître Pickle.
Je lui saisie la main après une courte hésitation, et le tire légèrement.
_ Viens allons ailleurs.
Je ne sais pas pourquoi, il avait le don de me faire oublier tout mes problèmes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top