Chapitre 5:

Tristesse, peine, douleur, haine, colère, doute, déception, déprime, peine, souffrance, douleur, haine, désespoir, doute, colère, tristesse, souffrance, déception, désespoir... ces mots tournent en boucle dans mon esprit.

Je peux à peine contenir mes émotions, je ne supporte plus cette vie.

Que dois-je faire? Où est le bonheur?

J'ai été une idiote, j'ai cru qu'il m'aimait, je me suis bien fait avoir. Sauf que je l'aime maintenant... pas lui.

Je chasse les larmes qui me montent aux yeux en clignant plusieurs fois des yeux.

Je ne me sens pas bien, le coeur gros, le ventre nouée, la tête lourde. Je quitte la salle de bal pour prendre un peu l'air. Arrivée dans un couloir une voix derrière moi m'appelle.
- Catherine.
Je me retourne surprise.
- Ne m'appelez pas par ce nom, dis-je à Johnny
- Très bien Votre Majesté, il se rapproche je recule d'un pas.
- Vous m'avez manquer, déclare t'il à mon grand étonnement, c'est ma faute si vous êtes devenu Reine je n'ai pas su vous protéger j'en suis désolé.
- Ne vous excusez pas, il n'y a pas à s'excuser
Il m'attrape et m'embrasse. Je ne sais pas ce qui me surprend le plus: son geste ou l'absence d'amour que je ressens à son égard. Je remarque alors qu'il n'a jamais été aussi attentionné que Tristan. Tout ça prend forme dans mon esprit en une seconde. Je le repousse:
- Non, dis-je, je ne vous aime pas, je suis désolée, j'aime mon mari, je l'aime plus que tout, je suis désolée.

Après avoir débité cela, je pars en courant dans les jardins.

À ce moment là ce que je ne sais pas s'est que le Roi m'a vu partir de la salle de bal, il a également vu monsieur Daniel me suivre. Mécontent de sa femme, il les a suivi. Dégoûté il a regarder un idiot embrasser sa femme. Et surpris il l'a vu le rejeter, attendri il l'a suivi dans les jardins.

Je sors au clair de la lune et me dirige vers un rosier. Quelle clichée, quelle idiotie, quel lieu romantique, je pense à Tristan en regardant ses roses. Aurais-je du voir sur lui des épines?
Des mains se posent sur ma taille, je me retourne et gifle le téméraire. Abasourdie je vois cet homme que j'attend depuis si longtemps, derrière moi en train de se frotter la joue, gêné.
- Oh, pardonnez moi votre Majesté, je...
Il me fait taire en posant sur mes lèvres les siennes. Je me rapproche de lui il me serre doucement. Le temps semble s'arrêter, nous sommes comme seul au monde.
- Je vous aime madame Catherine de Vallès.
Il ne me lâche pas.
- Moi aussi, mais vous étiez si distant je croyais que vous ne m'aimiez plus et que vous recherchiez une maîtresse...
Il dépose sa tête sur la mienne, je sens la chaleur de son souffle. Il me chuchote:
- J'ai épousé la femme la plus merveilleuse du monde je n'ai pas besoin d'une maîtresse. Je vous laisser tranquille car je me sentais égoïste de vous avoir épouser alors que vous aimiez ce type là. Je l'ai tout de suite reconnu, il vous avez accompagné au bal de mes 20 ans.
- Vous avez dit que je finirais par vous aimer... vous aviez raison.
Je le regarde dans les yeux.
- Je ne suis heureuse que dans vos bras.
Il me sourit en me serrant dans ses bras et m'enbrasse.

Entre rêves et réalités...
😘

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