Le vent souffle fort, le froid s'immisce en nous mais impossible de s'arrêter nous devons nous éloigner le plus possible de la capitale. Le soleil commence à se lever, nous entendons derrière nous un véhicule. Johnny m'attrape et me tire dans la forêt qui borde la route, nous attendons en silence, une voiture passe devant nous à l'intérieur deux gardes royaux scrutent les environs. Nous décidons de patienter ici et de se reposer, je m'endors rapidement.

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Je suis tirée de mon sommeil.
- Que se passe t'il? je grogne
- La nuit est tombée nous repartons.
- La nuit! J'ai dormi toute la journée? Mais et vous? Vous êtes vous reposé ?
- Ne vous inquiétez pas, allez allons-y.
Après quelques heures les lumières d'un village se devine à l'horizon.
- Nous n'avons pas d'argent, dis-je

   Il acquiesce silencieusement. Nous nous installons dans une ruelle attendant le lever du jour. L'aube pointe, les rues se remplissent lentement. Nous cherchons une auberge ou un restaurant dans lequel nous pourrions travailler. Tandis que nous marchons à travers les rues pavés je réfléchis. On se croirait dans un autre monde, aucune technologie, des petits commerces, des robes moyen-âgeuse.

- Le contraste avec la ville est frappant, je murmure. Pourtant je connais ces villages je me souviens de mon émerveillement quand je suis arrivée dans la capitale. Maintenant je trouve plus attrayant le charme d'un petit village.
- Au feu qui dort, lit Johnny
Nous entrons dans l'auberge, il me conduit au comptoir.
- Bonjour madame nous sommes des voyageurs. Auriez-vous du travail pour nous? je laisse Johnny parlementer avec la gérante.

Je reste silencieuse écoutant leur discussion.

- Si vous travailler ici je peux vous proposer de vous loger et de vous nourrir gratuitement cependant vous ne serez pas payer si vous recevez un pourboire vous pourrez le garder.
- Très bien que ferions-nous?
- La petite fera une très jolie servante et elle pourra également faire le ménage , et vous...
elle observe Johnny en réfléchissant, vous aiderez mon mari.
- Et pendant combien de temps?
- Une semaine maximum.
- Qu'en penses tu? Johnny m'interroge
- Nous acceptons et vous remercions de votre gentillesse.

La gérante nous regarde bizarrement mais elle nous tend des clés en nous montrant notre chambre, elle nous dit de redescendre dans cinq minutes.

- Il n'y a qu'un lit.
- Je dormirais par terre, me dit Johnny
- Il en ai hors de question, je réponds, tu m'as sauvé nous pouvons alterné chaque nuit.
- D'accord, si vous insistez. Dépêchons nous de redescendre.