Le marché
REECRIT LE 07/01/2018
PDV Soma
J'étais fier de mon ouvrage, j'avais réussit à faire apparaître ses fleurs, mon premier exploit ...
Un mois s'était écoulé depuis mon arrivée sur Emillion. Beaucoup de chose avait changé entre autre ma vie. Elle n'était plus aussi calme et paisible qu'avant. L'ennui avait laissait place à l'apprentissage et la routine avait disparut pour nouvelle vision de la vie. Tout ce temps ici m'avait comprendre à quel point la Terre et Emillion était proche à tel point que j'avais l'impression d'y être. Mais cela n'empêchait que mon ancienne vie me manquait.
Dehors, la neige avait recouvert un sol encore fleurit malgré la saison. Un blanc homogène et immaculé qui laissait de part et d'autre quelques taches colorées percer cet environnement. Le froid, lui, était bien présent pour me ramener à la réalité.
Je m'assis dans le canapé en cuir noir, emmitouflée d'une couverture grise à poil, une tasse blanche entre les mains. Sa chaleur me réconforta en ce 24 Décembre.
Le groupe que formait Cameron et les autres étaient partit pour plus d'une journée, me laissant là. Bien que le danger rodait autour de moi, je n'éprouvais presque aucune crainte envers ceux qui voulait ma mort, j'avais confiance en mon meilleur ami et en la personne que j'aimais.
Je bus une gorgé de mon café encore brulant au contact de mes lèvres gelées par la fraicheur de l'extérieur. Je n'arrivais pas à me réchauffer malgré le fait que je ne sois pas sortit de la maison. Peut être un effet secondaire de ma nouvelle nature.
Il y a quelques jours, Evan m'avait fait la proposition d'une invitation à rencontré Dirthéa, la dirigeante de cette dimension. Cependant, j'avais refusé pour le moment prétextant le fait que je n'étais pas prête. Je voulais d'abords avoir confiance avec le groupe avant de m'engager dans un allé sans retour. Un allé où je pouvais simplement servir d'arme.
Je bus de nouveau une gorgé me laissant doucement me réchauffer et réfléchir.
Depuis, notre arrivé Cameron faisait profil bas, évitant un maximum de rester avec moi. On ne se retrouvait même plus seul. Pourquoi ? Ca, je n'en savais rien. Il devait avoir ses raisons.
Je partis dans la cuisine pour laver ma tasse, lorsque une vitre se brisa dans le salon. Je sursautais de surprise en mettant une main sur mon cœur. Je n'étais plus seul. Je posais délicatement la tasse et pris un couteau sur le plan de travail. Doucement, je me dirigeais vers le salon. Je frissonnais sous la fraicheur qui emplissait la pièce.
Il n'y avait personne ... Pourtant le verre était brisé ...
- Bonjour, Soma.
Je me retournais violement en poussant un cri de peur, le couteau pointé sur l'intrus. Un intrus que je connaissais et qui étais bien la dernière personne que je voulais voir.
Cette voie qui maintenant ne laissait paraître aucuns sentiments, je la reconnaissais entre mille.
- Alec, je reculais d'un pas pour m'éloigner de lui oubliant les morceaux de verre qui m'entaillaient les pieds.
- Bingo !, s'exclame-t-il en approchant à sont tour d'un pas, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres.
- Qu'est-ce-que tu fais ici ?
Mon ton commençait à devenir glacial. Comment pouvait-il savoir où je me trouvais, pourtant Evan m'avais bien certifié que je me trouvais en lieux sur.
- Tu pourrai être un peut plus sympa envers moi surtout quand je t'apporte une cadeau.
Je reculais à nouveau ne voulant pas de son cadeau qui devait sans doute être empoisonné.
- Je ne te connais que trop bien Alec. Tu ne m'as jamais offert de cadeaux alors pourquoi maintenant ?
- Tu as résond, en faite je te propose plutôt un accord entre nous deux, se confia-t-il.
- Je ne veux pas de ton accord va-t'en, le menaçais-je avec mon couteau.
- Te souviendrais-tu de notre soirée ensemble ?, demanda-t-il en arquant un sourcil.
Quel soirée ? Il ne m'avait jamais invité pour une soirée en couple et moi non plus. Je continua de reculer tandis que lui avançait.
- Non, lançais-je m'entaillant de plus en plus les plantes de pieds et en répandant quelques taches de mon sang sur le sol rafraichit.
Il acquiesça.
- Pourtant nous avions passé une soirée ... or norme, s'exclama-t-il fière de lui.
- Alors si nous avions bien passé une soirée en tête à tête comment se fait-il que je ne me souvienne de rien ?
Emmerik mis une main dans une de ses poches de pantalon et en sortit un objet rond, d'un blanc nacré aux reflet multicolore. Une couleur qui était bien trop proche de celle qui était sur mon bracelet.
- Je te présente un pensif, cet objet sert à extraire des souvenirs à une certaine personne.
Je ne pouvais pas y croire. Il mentait, me persuadais-je. Alec n'avait quand même pas hausser me soustraire des souvenirs quelconque soit-il ?
- Ce pensif contient les souvenirs que tu as gradé de la soirée, continua-t-il en faisant tourner l'objet entre ses doigts. Je te propose un marché : je te redonne tes souvenirs mais en échange tu dois me promettre de partir d'ici et de repartir sur Terre où tu reprendras le cours de ta vie et en oubliant ce qui s'est déroulé ses dernières semaines.
- Que se passera-t-il si je refuse ?
- Oh, Klaus se fera un plaisir de te recevoir et tu prendras conscience que la mort était la plus belle chose qui pouvais t'arriver, me menaça-t-il.
- Tu n'es qu'un imbécile !, l'insultais-je en resserrant mon emprise que le couteau au point que mes jointures devinrent blanche.
Il ne répondit pas ignorant ce que je venais de dire. Alec attendait ma réponse.
En vérité, je voulais ses souvenir et revenir à mon ancienne vie mais cela était dorénavant impossible.
- Tic, Tac ... l'horloge tourne Soma, imita-t-il en s'impatientant.
Mon cœur augmenta ses battement.
La vie ou la mort ...
Mes souvenir ou ma liberté ...
- J'accepte mais à une seule condition, soufflais-je à contre cœur en baissant mon regard et le couteau.
- Lequel, le surpris-je.
- Que tu me laisse un délais d'une semaine avant de partir.
- Quatre jours !
- Une semaine !
- Trois !
Je savais que plus j'allais continuer plus il me laisserait de moins en moins de temps.
- Va pour trois, concluais-je vaincu.
- Alors on est d'accord, dit-t-il tout sourire.
Il s'avança de moi, sa tête s'approcha de mon oreille et il chuchota :
- Je te fais confiance ne me déçois pas ou tu pourrais le regretter.
Sa voix était ferme, ses lèvres à quelques centimètre des miennes. Je ne pouvais plus bouger. Heureusement, il se décala et partit dos à moi. Cependant, Alec me rappela et m'envoya le pensif que j'attrapais au vol.
- Comment sa s'ouvre ?, je l'interpelle avant qu'il ne disparaisse.
Sans ce retourner, il ajouta d'un signe de la main droite :
- Toi seule sera l'ouvrir. Bonne chance !
Il partit. Ces derniers mots signifiaient, pour moi, qu'il m'avait crue. Maintenant, je savais que mon temps était compté et qu'il fallait que je face de mon mieux pour en faire bonne usage ...
*** ***
Le Pensif ?
Alec ?
Le marché ?
Merci pour les votes et commentaires (pour que je puisse m'améliorer et savoir vos impressions et idées).
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