La survivante

REECRIT LE 24/09/2017

PDV Soma

Un grand bruit sourd retentit et le noir nous enveloppa tous ...

Je me réveillai en sursaut et une immense douleur me submergea ce qui me fis crisper la mâchoire. Je n'arrivais toujours pas à comprendre ce qui m'arrivait. Puis je vis que j'étais presque couverte de bandages et quelqu'un arriva en criant :

- Une survivante dans la chambre 7.

Elle se jeta pratiquement sur moi.

- Est-ce-que sa va ?, me demanda-t-elle.

- Oui, mais qu'est-ce-qui c'est passé ? Pourquoi je suis la ?, lui déclarais-je débordé par le flot d'émotion qui me submergea car à coté de moi je remarquai un corp couvert d'un drap blanc taché de sang et je compris qu'il était inanimé, il y avait aussi du sang par terre ...

Des larmes commencèrent à faire surface et à couler sur mes joues qui devinrent humide à leur contact. 

L'infirmière, après avoir regardé certaines choses, partit sans un mot et laissant ma question sans réponse. J'essuya mes larmes avec l'une de mes mains non bandé. Je me sentis un peu contrarié par sa réaction. En face de moi, je vis une télévision, je cherchai activement la télécommande en évitant soigneusement de ne pas me faire mal mais rien ni faisait le moindre mouvement me faisait souffrir et m'arrachais une grimace. Je la trouvai et allumai la télévision, je tombai sur l'une des chaines que je cherchai :

- Dans la nuit de hier à aujourd'hui, une personne, dont nous ne connaissons pas encore le nom, a fait exploser une bombe au abord d'un des plus grands lycées de la région. Notre envoyer spéciale ce trouve en se moment même au abord du lycée.

Elle s'arrêta pour laisser la parole à son confrère. 

- Oui, le FBI pense que l'attentat a été provoqué par un des nombreux lycéen présent lors de cette soirée. D'après des renseignements, il s'agirait d'un élève discret, qui aurait fais sa rentré en 1ere cette année. Mais pour l'instant nous n'avons pas plus d'information.

- Merci, nous vous rappelons qu'à cette instant même ou nous vous parlons ce terroriste et toujours en cavale dans la nature et qu'il a causé le bilan provisoire de 14 mort ...

La seule idée qui me vint était de chercher mes amis mais je ne pus rien faire à cause de mes blessures. Sur la table de chevet, mon téléphone, que je n'avais pas remarqué, se mis a sonner. Je décrochai :

- Soma, ... c'est toi, sa va tu n'a rien ?, s'écria Alec dans le combiné.

- Sa peut allez, je viens juste d'apprendre ce qui c'est passé, lui répondis-je d'une voix plus calme que la sienne.

- Ok, je comprends maintenant pourquoi tu ne répondais pas au téléphone, il paraissait moins tendu.

- Sa fais combien de fois que tu m'appelles ?

- Au moins une dizaine de fois, j'étais super inquiet !

- T'as des nouvelles d'Aude et Mélissa, demandais-je en changeant de sujet. 

- Non je les ai appelé mais le tel de Mélissa a dut être cassé et Aude ne répond pas.

- Dac ..., répondis-je mais ma voix se cassa

Je voulais savoir comment allaient les filles.

Etaient-elle morte ? 

- Je te comprends mais je dois te laisser, bisous, je t'aime, lança-t-il l'air pressé.

Je fus choquée par la rapidité de notre appelle de toute facon notre discussion n'aurais pus allez plus loin car une infirmière arriva. 

- Bonjours, je pense que tu sais ce qui t'es arrivé ?

- Oui.

- Tu s'ai que tu es l'une des seules survivante de l'explosion à moins de quarante voir cinquante mètres de la bombe.

- Comment sa la seule ?

- Tu es l'une des personnes les plus prés de la bombe ou plus tôt tu es la personne la plus prés de cette bombe et sur les au moins quatre-vingt-dix personnes qui y étaient, tu es la seule survivante. Pour le moment. Et tu n'as presque aucunes égratignures.

Elle d'eu voir que je ne comprenais pas tous car elle repris en s'excusant :

- Pardon s'est juste une façon de parler car tu n'as rien de cassé et tu n'as que des égratignures a par au bras droit où tu as été pas mal ouverte. Tu ne c'est pas la chance que tu as !, elle marqua une petite pose avant de reprendre de plus belle : 

- Aurais-tu des questions ?

Une seule et unique question qui me viens :

- Vous auriez vue deux filles, une fille qui était au même endroit que moi et une autre plus loin ?

- Qu'elles sont leur nom ? 

- Aude et Mélissa, dis-je pleine d'espoir

- Non, mais nous cherchons le nom des personnes en vie ainsi que celle qui sont sans vie mais vu l'état des corps on a beaucoup de mal.

Pleins d'informations en même temps se bousculèrent dans ma tête mais qui sais ce soir là je venais peut-être de perdre mes deux amies dans ce qui ne devait être qu'une simple soirée. L'infirmière commença à me faire des perfusions, je détestais sa alors je tournai les yeux.

- Si tu t'en remets bien dans environ deux jours, tu pourras sortir de là. Si on a plus d'information sur les personnes que tu m'as dite nous te tiendrons informé, termina-t-elle en ce dirigeant vers la porte.

- Merci.

Puis je rallumais la télé pour plus t'information mais aussi pour ne pas me sentir seul dans un silence de plomb.

Cependant, une question restait en suspend : Est-ce-que mes amies allaient bien ???

Les heures passèrent dans l'inquiétude : 1h, 2h, 3h. Et à la troisième heure je m'endormis.

Tout ce qui s'était passé pendant la soirée me revins comme un coup de fouer pendant mon sommeil.

Moi, ne pouvant plus bouger, les cries, l'explosions, les pleures, le sang ...

Tout ce que je ne voulais pas revoir s'insinua en moi et je ne pus me réveiller même après tout mes efforts car je venais de voir quelque chose. Un simple et vulnérable sac posé à coter de moi, les gens dansaient comme si de rien n'était mais se détail fit tilt en moi. 

La bombe.

A force d'essayais, je réussis enfin à me réveiller. Un homme m'attendait au pied du lit, je fus assez surprise de voir quelqu'un. Puis je regardai l'heure et vie que sa faisait presque un jour que je dormais. Je n'en revenais pas !

L'homme parut soulagé de me voir réveiller. 

- Bonjour, vous allez bien ? 

Encore cette question sa faisait trois fois déjà !

- Je vois, me sourit-il, tu as repris des couleurs, sa a l'air d'aller. J'ai quelques petites choses pour toi, me déclara l'homme.

- Comment ça ?, m'intéressais-je.

- Lors de ton premier jour ici tu as posé une question à une de mes collègues, la question me revient à l'esprit, et je suis là pour t'informer des que l'une de tes amies nommé Aude a été retrouvé morte, il n'y avait aucune compassion dans sa voix, ça se voyait qu'il avait l'habitude. Pour ton autre amie, elle est vivante et il y a des personnes qui tiennent à te voir, je les ferais entrer plus tard. 

Je lui demanda poliment de partir. Je ne reviens pas de ce que je viens d'entendre : Aude venait de mourir. Mes yeux commencèrent à e piquer et les larmes reprirent leur élan. Elles coulaient abondamment montrant ma douleur. Qu'ai-je fait pour mériter ça ! 

Les larmes coulèrent encore un moment et Sandra entra comme une furie dans ma chambre en me prenant dans ses bras.

- Arrête s'il te plait ! Tu me fais super mal !, m'énervais-je, et je suis plus un bébé !

- Oh, désolé, s'excusa- t- elle, mais tu ne sais pas à quel point j'était inquiète ! Quand j'ai appris qu'il y avait eu un attentat, je suis tout de suite venu mais il n'ont pas voulut que je rentre parce que d'après eux tu n'étais pas en capacité de recevoir du monde. Tu vas bien ? J'ai appris pour Aude ...

- Oui physiquement mais moralement non et toi ?

- Sa pourrais allez mieux si tu étais à la maison.

- Mais je rentre demain.

- Oui, mais ... tu ne sais pas l'inquiétude que j'ai ! Entre temps tu peux très bien avoir autre chose et ne jamais revenir. 

- Arrête, ton pessimisme, je vais très bien. 

J'ai rarement vue Sandra dans cet état là, sauf quand elle apprends que quelque chose ne va pas. 

Heureusement une autre femme arriva et demanda a Sandra de sortir, le motif : j'avais besoin de repo. Ce qui était faut, je n'avais pas sommeil. Elle partit à contre cœur mais en essayant tout de même de négocier encore quelques minutes avec moi, ce qui ne marcha pas.

Je pris mon téléphone et regarda mes messages et appelles manqués. Je n'avais rien mais je décidai d'en envoyer tout de même un à Mélissa. 

A Mélissa 

"Ca va ???"

Je fus assez surprise car elle me répondit tout de suite.

De Mélissa

"J'ai mal un peut partout et toi ?"

A Mélissa

"Ca va pour l'instant même si j'ai encore un peu mal. Tu as su ce qui est arrivé à Aude?"

De Mélissa

"Nn dit ??!!!"

Je devais lui dire mais rien que d'y penser les larmes redoublèrent d'intensité. Je ne pouvais me résoudre à l'idée qu'elle n'était plus ... J'aurais d'eu mourir avec elle. Je réussis tout de même à finir le message et à lui envoyer. 

A Mélissa

"Elle a était tuer pendant l'attentat on était les plus prés."

Elle d'eu être elle aussi en état de choc car elle mit plus de temps à répondre. 

De Mélissa

"Nn c pas possible ! Et oui on me la dit, tu es l'incroyable survivante de cette attentat XD."

C'était incroyable, elle arrivait à rire dans des conditions pareil. Mais elle réussit quand même à me faire sourire mais pas d'un sourire heureux. Je culpabilisé d'être en vie et pas elle.

A Mélissa

"Il y a combien de mort ???"

De Mélissa

"J'ai regardé les infos sur mon tel et j'ai vue que il avait le bilan définitif de 106 mort."

106 mort ! Je n'en croyait pas. A cette soirée, nous devions être deux cents, trois cent au plus ... Comment une bombe a-t-elle pu faire autant de dégâts ?

A Mélissa

"J'y crois pas !"

De Mélissa

"J'ai eu la même réaction que toi, tu sors quand toi ?"

A Mélissa

"Normalement demain et toi ?"

De Mélissa

"Je suis déjà sortit, je suis chez moi pour me reposer avant la reprise des cours"

A Mélissa

"Donc on ce verra dans deux jours " 

A Mélissa

"Ok"

Presque deux heures passèrent après ce message. Je m'ennuyai a rien faire, certes j'avais la télé mais je ne voulais pas entendre parler de cet attentat car j'étais sur que si je l'allumais il n'y aurai que ça au programme. J'aime lire, aussi, mais les seuls qu'il y avait étaient vieux et avaient  l'air nuls. Vous savez les livres qui sont hyper casse tête, en gros ceux sont sont lue par nos grands-parents voir par des personnes des deux siècles dernier. Quand j'y pense il pourrait au moins pensé à nous !

Un jeune médecin arrivai et m'enleva les bandages et en remettait des neufs à certains endroits. La moitié de mes blessures été déjà parti ce qui avait l'air détonner le médecin. 

- Vu que tu sors demain je te propose d'aller prendre l'air.

- D'accord, lui répondit-je en me levant sans trop de mal.

Je sortis en prenant mon téléphone. En passant dans les couloirs une ambiance atroce planait : des gens pleuraient, criaient, demandaient presque en suppliant des nouvelles de leur proches aux infirmières et médecins. Je me demandais vraiment comment ils faisaient pour travailler dans des conditions pareil. 

Tout en marchant, j'essayai de bouger mon poigner droit mais s'était toujours sans succès la douleur été toujours là au moindre mouvement que je faisais. 

Le lendemain, j'étais contente car on me laissa sortir dès matin et non l'après-midi. Le problème, c'était que Sandra était toujours aussi inquiète et à mon avis elle le restera pendant un moment ...

*** ***

La mort de Aude ?

L'attentat ?

Merci pour les votes et les commentaires (pour que je puisse savoir vos impressions et idées).

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