Ce choix ne tient qu'à toi

PDV Soma

- Expliquais moi tout je vous en pris, les suppliais-je car le temps me manquait atrocement. 

Je sortis de cette entrevue bouleversée. Ma famille était ici, sur cette Dimension.

Cependant, pourquoi je me suis retrouvé sur Terre loin de tout cela ?

Tout ce temps passé à s'expliquer me firent comprendre l'importance qui reposait sur mes épaules ainsi que de mes pouvoirs. Qui avec le temps pouvaient devenir incontrôlable voir mortel. Un frison de terreur me parcourut au moment où je repensais à cet instant. Mais cette discutions m'a permis de me rendre compte que mon futur ainsi que mon avenir resterait un puzzle sans fin où régnait la peur, l'angoisse, l'amour, la peine, la joie et le bonheur. 

Je les avais laissé dans le pièce à l'intérieur du palais. Je devais prendre l'air. Toute ses informations avaient brouillé l'ordre qui essayait de ce mettre en place dans ma tête. Je traversa le grand salon, pour emprunter le couloir sur ma droite qui donnait sur un petit jardin luxuriant. Malgré le cahot qui fait rage dehors, cet espace coloré et odorisé par toutes sortes de plantes fit entrer en moi un sentiment de paix qui me clama en une inspiration. 

On pouvais y apercevoir un banc et une petite fontaine d'où coulait une eau translucide. Je m'assis sur le banc et profita des quelques instants de calme que je pouvais profiter. 

Je ne pouvais laisser cette Dimension à l'abandon alors qu'ils étaient venus me chercher pour les sauver. 

Mais cette action allez peut être me couter la vie ou bien plus. 

Je ne pouvais nier le fait que certain allez y laisser la vie. Cependant, qu'était une poigné de soldat face à toute une population de personnes innocentes ? 

Depuis mon arrivé ici, on ma toujours dit que j'étais l'Espoir, leur sauveuse. Mais je ne veux pas être considérée comme une héroïne, je n'en suis pas une et je ne veux pas le devenir. J'ai accepté un marché et maintenant. Il était de mon devoir de prendre une décision qu'advienne ne pourra.  

Je sentis une main se poser sur mon épaule, surprise, je me retournais pour tomber sur Dirthéa. Justement, je la cherchais.  

- Tu as l'air pensive, s'exclama-t-elle en s'asseyant à coté de moi.

- Je n'ai pas le droit de l'être avec tous ce que j'apprend en ce moment.

- Le choix de rester ici ne reviens qu'a toi, rajouta-t-elle comme si cette instant n'était pas assez difficile

Je me devais de lui raconter mais comment lui expliquer ce marché ?  Prenant une grande inspiration, je commença à lui raconter cet apparition et ce marché que j'avais récemment accepté. A son expression et à ses paroles ont aurait dit un sage écoutant son pupille. Sauf qu'elle était de ma famille, ma cousine, ce qui rendait ce moment un peu plus étrange qu'il n'en avait l'air. 

- Je veux que tu me garde ici, à l'abrit et loin du monde le temps que je puisse agir et mettre fin à tout ça. 

- Oui, je dois avoir une chambre mais il faudra que tu l'égaie un peu. 

- Merci, ce n'est pas un problème. Et de toute façon, j'ai ça, dis-je en lui montrant mes doigts d'où sortirent des étincelles bleutées. 

Soudain, son regard se durcit et je compris pourquoi. Elle avait peur de mes pouvoir qui pouvais devenir incontrôlable d'un moment à un autre.

- Pardon, m'excusais-je. 

- Combien de temps te reste-t-il ? 

Je regardais mon téléphone qui marqué toujours : "Aucun réseaux disponible ". 

"Bien sur que oui vu que je suis sur une Dimension qui n'est pas la Terre", ironais-je dans ma tête. 

- Environ trois heure. 

- Dois-je en parler à quelqu'un. 

- Non, surtout pas même à Cameron. 

- D'accord, hocha-t-elle de la tête. 

Je fus soulagé à l'idée qu'en fin de compte Alec se soit fait avoir à son propre jeu. Cependant, je devais rester cacher secrètement pour ne rien faire tomber à l'eau ...

***

J'ouvris les yeux sur le plafond blanc et poussiéreux de ma nouvelle chambre.

A peine, étais-je arrivée ici que j'avais déjà pris mes aises. Allongée sur ce lit, lui aussi poussiéreux, je réfléchissais à comment, j'allais aménager cet espace qui à présent allez devenir mon foyer. 

Dirthéa avait été d'une générosité qui n'était pas donné à tout le monde, avec moi. Elle m'avait pris sous son ailes après que je sois partie de la petite maison comme une voleuse sans avertir personne. Bien sur, je m'en voulais, ce n'était pas moi. 

Je me relevais et d'un claquement de doigts faisant apparaître des étincelles dorées, je redécorais cette pièce autrefois si fade et dépassée. 

Les murs s'étaient colorés d'une tapisserie parme très claire et un bureaux ainsi qu'une armoire apparurent à mon souhait. Un sourire de joie et de ravissement anima mon visage. 

Mais je voulais allez dehors, marcher, vivre quoi. Cependant, cela était impossible. Dehors, des explosions faisaient rage et je devais garder ma couverture. 

La porte derrière moi s'ouvrir laissant rentrer ma cousine. 

- Il y a encore des combats ?, lançais-je à Dirthéa qui venait d'entrer.

- Oui mais tu verras à force tu t'y habitueras. Ils sont tellement fréquent. 

Sa réplique me fit mal au cœur comme si les combat, les cris et les morts au dehors ne lui faisait ni chaud ni froid. 

- Je devrais être là-bas, m'exclamais-je en regardant l'endroit d'où venait les bruits. 

- Non, ta place est ici, me rassura-t-elle en prenant mes mains.

- Qui te dit ça ? Je suis restée ici pour vous aider mais le problème c'est que je ne peux plus sortir de cette chambre depuis !

- Je sais et tu leur manques, ils ne comprennent pas comment tu as put les laisser comme ça sans rien leur dire.

- Ils me cherchent, en déduis-je. 

De nouveaux, je tournais la tête vers l'extérieur et me dégageais de son emprise. 

­­-­ Si tu dois te montrer cela ne tient qu'à toi même. 

- Je le ferais quand le moment sera le plus opportun, je veux le surprendre. 

- Et quand ? 

- Je veux que ce sois Alec ou Enzo.

Depuis que j'étais ici ma seule envie était de les détruirent pour qu'ils arrêtent de semer la peur autour d'eux.

- Il va falloir que j'y aille.

- Déjà, fus-je surprise. 

- Oui, souffle-t-elle, je t'ai laissé de quoi manger sur ton lit.

- D'accord, merci.

Je m'approchais d'elle et je la serrais dans mes bras. Elle était la seule personne qui était au courant mais qui malheureusement ne pouvais pas me voir plus d'une heure par jours, pour éviter tous soupçons.

***

Pour faire passer le temps, j'avais trouvé un carnet et un stylo qui me servirent à faire un journal. Sur Terre, on l'appelait un journal "intime".

Plus le temps passait plus les frappes se faisaient fortes et puissantes.

Hier, après le départ de ma cousine, j'avais découvert en déchirant un morceaux de la tapisserie que j'avais installé, une sorte de grand rectangle creusé dans le mur. J'en avais donc déduit qu'une porte était à l'origine de cette forme. J'avais essayais par tout les moyen de l'ouvrir mais cette dernière en avait décider autrement. 

Une lumière m'apparut me donnant une idée. Je fermais le carnet et fit apparaître un couteau que j'enfonçais dans mon doigt pour créer une entaille d'où sortait un filament de sang rouge. 

Je m'approchais du rectangle et y posais mon doigt pour inscrire dessus une trace de sang. 

Cependant, je ne pus rien faire, car un violent mal de tête s'abattue sur moi et me cloua au sol où je m'étalais de toute ma longueur inconsciente. 

***

Je me retrouvais sur la grande place d'Emillion, au même endroit que la dernière fois. Mon pouls s'accéléra subitement face à la violence de l'élément qui s'était déroulé. 

Des corps jonchaient le sol ainsi que du sang qui peignait le sol en pierre. 

En face de moi, une ombre s'approcha dangereusement me faisant reculer de peur. Je trébuchais sur un corp et m'écroulais par terre à ses cotés. Aussitôt, je me relevais terrifié par la figure qui m'observait le regard perdu dans une profonde agonie. 

Est-ce une prémonition ? Où la réalité ? 

Je l'ignorais. Je pris une profonde respiration en voyant le corp d'Alec se dessiner parmi la fumé qui l'entourait. Je devais prendre mon courage à deux mains. Mais celui-ci ne me regarda pas et pris Cameron à la gorge en le soulevant.

Il allait l'étrangler.

- Arrête !, criais-je les larmes aux yeux.

Il ne dû pas m'entendre ni me voir car il ne réagissa pas. 

Je vis la vie s'éteindre dans les yeux de Cameron puis, le travail, une fois achevé, Alec le laissa tomber à terre inerte. 

Casi fit son apparition, prononçant une formule incompréhensible destiné à Alec. Malheureusement cette formule ne l'atteignit pas mais il se jeta sur son cou, dévoilant deux canines pointues qu'il planta dans sa gorge. Je ne pouvais plus bouger autant paralisé par la peur que par ce rêve étrange. Il la vida de son sang. Je baissais les yeux, je ne voulait pas voir une atrocité de la sorte.

Je fermais fortement les yeux et je me concentrais.

- Je dois partir, je dois partir ..., chuchotais-je.

Je rouvrais les yeux, prête à passer à l'action mais le décors avait totalement changé. Je me trouvais sur le sol immaculé de ma chambre.  

En face de moi, la porte s'était ouvert sur un couloir sombre et sentant le renfermé. 

Que ce cachait-il à l'intérieur ? 

Je n'avais ni le temps ni l'envie de méditer sur ce qui venait de ce passer alors, je me levais et plongeais dans cette abime qui n'attendait que moi. 

*** ***

Qu'était ce rêve ? Vision ou imagination ? 

Le choix de Soma ? 

Que ce cache-t-il derrière cette porte ? 

Merci pour les votes et commentaires (pour que je puisse savoir vos impressions et idées).


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