A la vie à la mort
PDV Soma
Je n'avais ni le temps ni l'envie de méditer sur ce qui venait de ce passer alors, je me levais et plongeais dans cette abime qui n'attendait que moi ...
Face à moi plusieurs fragments d'histoire se succédèrent.
Tout d'abord, ce fut une femme, la même que la dernière fois, qui me criait de partir car le pire était encore venir et que les évènement passé n'était rien par rapport à ce qui nous attendait.
Puis, je vis une autre fille qui devait avoir un an ou deux de plus que moi, elle tenait fermement dans ses bras une boite et un vieux journal en cuir marron. Elle entra par la porte qui venait de s'ouvrir mais à la lumière, je pus constater qu'à la lumière cette dernière devenait légèrement transparente.
Un fantôme ?
- Aujourd'hui, me murmura quelqu'un.
Un souffle froid est glacé chatouilla mon coup me faisant me retourner subitement.
- Il y a quelqu'un ?, demandais-je dans un nouveau frisson glacial.
En un fragment de seconde, la température avait baissé et un froids hivernal s'était installé dans ma chambre.
- Tu as fait un choix. Il est tant de le mettre en pratique ...
- Comment ça ? Pas maintenant, la coupais-je en tournant sur moi même.
- Le pire est encore à venir. La peuple des morts grandira tandis que celle des vivants régressera. Sauve-les ...
La voix se coupa et la fraicheur commença à ce dissiper. Mais je voulais en savoir plus.
- Quand ?
- Aujourd'hui, termina-t-elle d'un volume encore plus bas que les autre.
Je devais laisser tomber ma couverture. Je me retrouvais face à un choix qui n'avait qu'une seule issu possible.
La vie ...
Refermant la porte qui je venais d'ouvrir, je fis apparaître une cape noir et partie vers la porte. Je me concentrais sur la serrure mis ma main devant et la tournais. Dans un cliquetis, la serrure céda et la porte s'ouvrit. Il ne me suffisait plus que de sortir d'ici sans me faire remarquer et d'aller retrouver mes amis qui courrait sans doute à une mort certaine. Je traversais en courant le couloir vide, la grande porte se dressa devant moi, je posais une main sur la porte pour la pousser. Mais Dirthéa apparut derrière moi l'air soucieuse :
- Mais qu'est-ce-que tu fais ?, m'interrogea-t-elle ne comprenant pas pourquoi j'étais sortie.
- Il vont tous mourir si je n'y vais pas !
- Mais qui ?
Une ride sur son front se forma. Elle ne comprenait pas et je ne devais sous aucun prétexte lui révéler ma découverte.
- Tout le monde, lançais-je le cœur battant.
- Comment ça ?
Dirthéa ne comprenait vraiment rien. Et elle se disait dirigeant d'Emillion. Dirthéa me saisit le poigner de façon à m'implorer de rester.
- Laisse moi y aller. Je suis resté ici pour ce moment.
- Et si ce n'était pas ce moment, me dissuada-t-elle.
Cependant, je ne pouvais la laisser me retenir plus longtemps et je me dégageais de son emprise en poussant la lourde porte.
Dehors, l'air frais me fit l'effet d'une siffle. Le ciel était gris mais des petits rayons de soleil arrivaient à se faufiler entre les nuages qui laissaient tomber une neige résistante.
Je courais le plus vite possible. Certes, j'étais à bout de souffle mais je n'en avait rien à faire. La vie de plusieurs personnes étaient sans doute en jeu.
Et si c'était faux ? Et si la voix se moquait de moi ?
J'oubliais aussitôt ses questions préférant me concentrer sur la raison de mon arrivé soudaine sur cette place. Encore une fois ce fut le même endroit que le jour de mon arrivé.
La vois avait donc raison. Je ne m'étais et elle ne s'était pas trompé.
Un massacre.
Tel était le mot qui arrivait à le mieux qualifier la scène qui se dessinait sous mes yeux. Par-ci et là des corps jonchaient le sol froid et humidifié par la neige. Cette dernière s'imbibait même du sang des victimes. Un frisson d'horreur me parcourut.
Comment une chose pareil pouvait exister ?
Au loin, on pouvait entendre les cris de passants affolés ou de combattant gémissant.
Doucement, je m'avançais zigzagant entre les corps. Puis, je vis la personne que je redoutais le plus.
Alec.
Il était là, tenant son frère par le cou à quelque centimètre du sol. Cameron, lui, agonissait par le manque d'air et quelques goutes d'un noir d'ébène tombèrent sur le sol.
Du sang ? Noir.
- Lâche-le !, ordonnais-je à Alec d'une fermement.
Surpris, le meurtrier lâcha sa proie et s'avança vers moi d'un pas décidé.
- Qu'est-ce-que tu fais là ? Nous avions fait un accord, il était on peut plus clair si je me souviens bien.
Je reculais d'un pas et marchais sur un objet dur. Je descendis mon regard et aperçut un arc. De nouveau, je me concentrais et fit apparaitre à ma main un arc et un carquois avec des flèches dans mon dos.
- Tu ne peux pas m'arrêter, me défia-t-il.
Je positionnais la flèche sur l'arc et tirais sur la corde. Je regardais fixement le bout tranchant qui s'enflamma. Instinctivement, je plaçais ma flèche en direction de ma cible : le cœur d'Alec. Et je tira. Il la rattrapa en plein vole à deux centimètres de ce qui lui permettait de vivre. Mes yeux s'agrandirent tellement je n'en revenais pas de son agilité et de sa rapidité presque surhumaine.
Je me rappelais des film qu'autre fois je regardais pour tuer le temps. Et les seules personnes pouvant avoir de telles capacités était ... des vampires.
Alec était donc un vampire ?
La réponse était dur à croire ou à déterminer. Ces qualités pouvaient très bien venir de son bracelet mais Cameron ne m'en avait jamais parlé.
La colère se dessinait sur son visage à chaque pas qui le rapprochait de as nouvelle cible : moi. Il s'avança de plus en plus dangereusement de moi. Une fois à sa portée, je ne sus que faire et il m'attrapa mon poigné, celui où la marque était dessiné et le serra violement.
Un cri de douleur s'échappa de mes lèvres et la marque commença à me brûler. Tout d'abords ce fut une petite brulure mais elle s'intensifia. J'avais mal, très mal. Mon visage se crispa de douleur.
Je devais réagir.
Prenant le peu de force qu'il me restait, je positionnais mon autre main face à lui et une boule d'une lumière éclatante l'aveugla et le projeta à plus de trois mètres.
Manque de chance, ce ne suffit pas pour l'arrêter car il se releva.
- Quand j'étais petit, mon père me racontait parfois une histoire. Celle d'une fille ayant les mêmes capacités que toi et la même puissance. .
Mon expression fit place à l'incompréhension la plus totale.
Il y avait eu quelqu'un qui me ressemblait ?
- Ne fais pas celle qui ne comprend pas Irina !
Irina ?
Ce nom résonna en moi. Il me prenait pour une fille qui s'appelait Irina. Plus rien ne tournait rond, au début il me voyait comme Soma et là comme Irina.
- Je vais en finir une fois pour toute avec toi !, s'énerve-t-il. Pour mon père, pour Anacron.
Il chargea encore une fois, épée à la main. Comme paralysé, je ne parvins pas à bouger, la peur avait envahit mon être.
J'allais mourir comme tous ses gens, autour de moi.
Je ne bougeais pas lorsque il leva son épée devant moi, je mis de nouveau mes pouvoirs à contribution et un arc de cercle bleuté apparut et bloqua l'attaque d'Alec.
La frustration et la colère redoublèrent en lui et sa pierre s'illumina d'un rouge écarlate. £
Le feu.
Tout comme son frère, il possédait les mêmes pouvoirs que lui.
Derrière lui, quelqu'un s'était relevé.
- Pourquoi tu ne termine jamais le travail que tu as commencé Alec ?, s'exclama la personne en question.
- Car j'ai plus important à faire figure toi.
Dans une vague d'espoir, deux autres personnes se joignirent à leur camarade.
Alec baissa son épée et se retourna pour mieux les voir. A bout de force mon bouclier se volatilisa.
Soudain, je fus attrapé et plaqué contre le torce de l'assaillant.
- Lâche-moi, me débattais-je.
- Chut ..., me plaça-t-il son arme sous la gorge.
Je sentais la lame geler se coller dangereusement à mon coup. Elle faisait pression sur ma peau qui au moindre mouvement manquait de rompre.
- Trois contre un ! Ce n'est pas très équitable, lança Alec en reculant.
- Toi, tu n'as jamais était très loyale, riposta Cameron au loin.
Tous les trois s'avancèrent et je pus les distinguer.
Cameron, Evan et Casi.
- Je vais vous proposer un marcher : Soma contre ma liberté.
Il battait en retraite.
- Tu ne la tuera pas. Tu l'aimes trop pour ça.
Collé contre son cœur, je découvrais que cette phrase ne le laissa pas indifférent. Alec n'avait pas perdu la tête il avait beau m'avoir confondu avec quelqu'un, il savait pertinemment qui j'étais.
- Et pourquoi cela mon frère ?, il n'attendis aucune réponse de sa part avant de rajouter. Je vais te prouver le contraire.
D'un coup, il bascula ma tête sur le coté et une vive douleur s'empara de moi. Ils avaient beau être loin, j'arrivais pourtant à voir leur visage étonné. La douleur était imminente et atroce, j'avais mal, peur et je me sentais perdre mes forces petit à petit.
- Arrête ! On accepte le marché, dit Evan le souffle coupé.
Lorsqu'il eu compris sa victoire, Puis, d'un coup, il enleva sa mâchoire et je me sentis perdes pied, je n'avais plus aucune force et mon regard devenait flou. Alec redressa ma tête et me poussa à terre comme un vulgaire objet. J'étais faible et je sentais un liquide chaud couler et colorer le sol autour de moi.
Mon sang.
J'allais mourir. Tout ça, pour ça.
- Ne vous avisez plus de vous mettre en travers de mon chemin, avertis Alec avant de disparaitre dans une fumée noir.
J'avais mal et la douleur ne faisait qu'empirer de minutes en minutes. Koga courut jusqu'à moi, laissant les autres derrière lui. Il mit me retourna et me regarda. Je sentis sa main glisser jusqu'à mon cou ensanglanté. La douleur s'intensifia au moment où il toucha la morsure. Je poussais un cri de douleur en essayant de ma dégager de son emprise. Puis, d'un mouvement brusque Cameron appuya sur la blessure. Tout s'intensifia d'un coup : la peur et la douleur.
Pourquoi faisais il ça ?
- Elle va bien ?, demande Casi en arrivant.
- J'en sais rien. Elle ne cicatrise pas et elle n'arrête pas de perdre du sang, s'activa Cameron en n'enlevant pas sa main de mon cou.
Je voulais parler, leur dire que tout allez bien, sauf que ce n'était pas le cas et je n'arrivais pas à ouvrir la bouche.
- C'est vrai que ce n'est pas normale.
Je sentais les force me manquer au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Je n'arrivais plus à bouger ni à parler. Mon regard se perdit et un voile noir se posa sur mon m'emportant au loin ...
*** ***
Alec, un vampire ?
Les visons ?
La mort de Soma ?
Merci pour les votes et commentaires (pour que je puisse savoir vos impressions et idées).
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